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Fabrice Tourre de trader condamné à prof d'économie

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Qui ne rêve pas de retrouver un job confortable après avoir été condamné dans l’une des pires crises économiques de l’histoire?
En tout cas, ça n’est pas Fabrice Tourre, ou « Fabulous Fab » comme il se surnomme lui même, qui condamnerait cette pratique, puisque l’on apprend dans les colonnes du Chicago Maroon, le journal de l’Université de Chicago, qu’il donne aujourd’hui des cours dans cette même université. Depuis le premier semestre de l’année scolaire, les étudiants ont donc la possibilité de s’inscrire à « Elements of Economics Analysis 3 », dans lequel l’ex-trader de la banque Goldman Sachs, dispense son savoir sur les ficelles de la finance.
Et des choses il en sait. Celui qui a commencé à travaillé pour le géant américain de la finance en 2001 est aussi le premier et unique banquier à avoir été condamné dans la crise financière de 2008. En août 2013, il est reconnu coupable de six des sept chefs d’accusation qui lui sont reprochés et la justice lui réclame 1 millions de dollars. On lui reproche notamment d’avoir, de façon délibérée, trompé des investisseurs sur les risques encourus à acheter des actions liées à des prêts hypothécaires. Bien entendu, il refuse de payer une telle somme et fait appel de cette décision. Il ne souhaitera passer aucun accord, contrairement à Goldman Sachs qui, pour 550 millions de dollars achète sa tranquillité.
Archi diplômé (Ecole Centrale, Université de Standford et Université de Chicago aujourd’hui), et jouissant d’une grande expérience dans la finance, il est sûr que Fabrice Tourre doit avoir beaucoup à transmettre aux futurs grands de l’économie mondiale. Reste à savoir si l’honnêteté et la transparence en font partie.
Pour en savoir plus sur l’affaire, c’est ici

Le Colonial pour un dîner raffiné dans un cadre exotique

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Article Partenaire. Il y a 20 ans, l’un des tous premiers restaurants franco-vietnamiens de New York ouvrait ses portes dans l’Upper East Side. Depuis le Colonial a su asseoir sa réputation de restaurant de très haute qualité. Avec ses plats traditionnels réalisés avec des produits de saison, sa carte de vins sélectionnés par une professionnelle française et ses cocktails tous plus gourmands les uns que les autres, le Colonial propose une expérience unique à ses clients.

Le décor est celui d’une ambiance coloniale française des années 1920, dans lequel évolue une équipe souriante et professionnelle. Au menu de ce restaurant pas comme les autres, des plats sublimés par le Chef Hsu, qui a réussi à faire de la cuisine du Colonial une force alliant tradition et modernité grâce à sa grande expérience dans la cuisine asiatique et française. Chef Hsu propose notamment le « Colonial Pho », un plat à base de carpaccio de bœuf auquel est ajouté un bouillon, délicatement versé sur la viande sous les yeux du client, et accompagné d’une touche de foie gras.

Du côté des poissons, laissez-vous envoûter par le vivaneau aux herbes aromatiques proposé dans le « Ca Hap » et agrémenté par du chou chinois ainsi que d’une vinaigrette chaude à base de soja. Les plats de Chef Hsu ston aussi beauc qu’ils sont bons.

Pour la douceur, suivez les conseils du chef, et goûtez au Chocolate-Sriracha. C’est en associant son amour pour le chocolat et le succès que connaît l’épice vietnamienne Sriracha aux Etats-Unis que Chef Hsu a eu l’idée de ce plat. Dans le palais, les saveurs se mélangent, la douceur de la glace à la vanille et de la cacahuète vient contrebalancer la force du chocolat et des épices.

Pour rendre votre expérience inoubliable, le Colonial propose un large choix de vins qui sauront accompagner tous vos plats avec subtilité. La sommelière Marie Vayron, originaire de Bordeaux, dresse une liste de vins de l’Hexagone sélectionnés avec goût et qui répondront aux exigences de chacun. Parmi les classiques, on retrouvera le Pouilly-Fumé de Pascal Jolivet, ou un Saint Emilion Grand Cru classé, servi au verre. Les vins en carafe sont servis dans un Pot Lyonnais, une vraie originalité française pour un restaurant situé au coeur de New York. Si la part belle est réservée aux vins français, Marie Vayron n’a pas oublié l’excellence des cuvées venues d’ailleurs puisqu’elle propose également des vins californiens, espagnols et new-yorkais.

Du côté des cocktails, le restaurant a su se renouveler en faisant appel au mixologiste Moses Laboy, qui présente deux de ses inventions se mariant parfaitement avec les mets proposés. Le « Vintage » se veut traditionnel avec sa touche de bourbon, d’orange et de clou de girofle. Quand au « Saïgon’s delight », à la grenade épicée, c’est un cocktail parfait pour la saison.

Venir au Colonial, c’est donc avant tout faire l’expérience d’un repas prometteur, dans un cadre où détente et harmonie s’ajoutent à votre soirée dans le but de vous faire passer un moment exceptionnel.

Pour vos réservations :

Rendez-vous sur le site web du Colonial et sur Open table pour les réservations en ligne

The Cloisters présente des vitraux vieux de 800 ans

The Cloisters Museum, la branche “Art médieval” du Metropolitan Museum of Art (MET), présente une exposition exceptionnelle de vitraux du XIIème siècle, jusqu’au 18 mai prochain.
Les six vitraux, prêtés par  Canterbury (Angleterre) n’ont jamais été sortis de la Cathédrale depuis leur création entre 1178 et 1180. C’est donc un évènement comme se plaisent à le rappeler le commissaire de l’exposition, Timothy B. Husband et  Robert Willis, le révérend et doyen de la Canterbury, qui avait fait le déplacement d’Angleterre pour l’occasion. “C’est une opportunité rare et unique, et nous sommes très reconnaissants que nos collègues anglais nous aient prêté ces pièces d’art” s’enthousiasme  le curateur, tout en rappelant qu’aux “Etats-Unis, c’est le seul musée où l’on peut voir des vitraux de cette qualité“.
Les vitraux en question représentent les patriarches de l’Ancien Testament (qui viennent de la série Ancêtres du Christ qui, elle, compte 86 figures). On retrouve donc des personnages clefs de la Bible tels qu’Abraham, Lamech, et Noé. Disposés autour d’une colonne centrale, les vitraux sont mis en valeur par le contraste entre leurs couleurs très vives (qui ressortent grâce à un éclairage intérieur) et la pénombre qui règne dans la pièce. Mise en scène sobre donc qui conquiert le révérend Robert Willis “nous sommes ravis de la façon dont les vitraux ont été disposés” affirme-t-il.
Chaque vitrail présente une très grande qualité dans le travail de finition et à été réalisé peu de temps après qu’un incendie ait ravagé la Cathédrale anglaise. La pièce représentant Abrham et Thara est la plus impressionnante puisqu’elle fait plus de 3 mètres de haut.
En plus de l’exposition, deux écrans interactifs ont été mis à disposition, l’un diffusant un film de 3 minutes montrant les étapes de la création d’un vitrail, le second est une carte interactive de la Cathédrale de Canterbury, nous permettant de nous promener dans ses allées et d’observer les vitraux dans leur location originale.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre des célébrations du 75ème anniversaire de l’ouverture du musée The Cloisters à New York.

Un livre pour vanter la cuisine provençale

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Le photographe François Millo et l’oenologue Viktorija Todorovska seront à l’Alliance française de San Francisco le 7  mars pour présenter et signer leur livre Provence food and wine, qui vante les mérites de la cuisine et du vin du Sud.
A travers 47 recettes simples et savoureuses, les auteurs mettent en avant les produits sains utilisés dans la cuisine provençale. Viktorija Todorovska s’est chargée de référencer des vins de la région qui se marieront à cette cuisine, en mettant bien sûr en avant les vins rosés, stars des vignobles provençaux. Ces produits, illustrés par les photographies de François Millo, vous mettront sans aucun doute l’eau à la bouche.
A l’issue de la rencontre, les auteurs dédicaceront Provence food and wine et une dégustation d’échantillons élaborés à partir des recettes du livre aura lieu.

"House sweet house" à Pacha

Il y en aura pour tous les goûts cette semaine côté clubbing : Pacha fête les 30 ans de la house en compagnie de son inventeur Jesse Saunders, BABËL nous invite à un voyage atmosphérique avec la moitié de Thievery Corporation aux commandes, Louie Vega se prépare pour un Flashback de 6 heures et les GIRLS & BOYS reçoivent les artistes Candyland & Kill Paris.
Vendredi 28
Candyland & Kill Paris @ Webster Hall (125 E. 11th St.) : les soirées GIRLS & BOYS qui remplissent chaque semaine le Webster Hall de plus de 2.000 fans de musique électronique – et qui ont reçu à ce jour des stars comme Justice, A-Trak, Simian Mobile Disco ou Vitalic – invitent cette semaine le duo californien Candyland et Corey Baker alias Kill Paris originaire du Colorado à l’occasion de leur tournée commune « Killer Frø Tøur ». 22h/$15 en ligne infos & billets
Plastic Plates @ Cameo Gallery (93 N. 6th St., Brooklyn) : un autre Californien, cette fois d’origine australienne et produit par le label français Kitsuné, partagera la soirée avec deux excellents DJs locaux, Justin Strauss et Beto Cravioto (fondateur du Kaviar Disco Club). Minuit/$12-15 infos & billets
Samedi 1er mars
30 ans de house music @ Pacha NYC (618 W. 46th St.): le label Good For You fête en association avec le club new-yorkais les 30 ans d’un style musical qui couvre aujourd’hui une bonne partie de la musique électronique, en compagnie de son parrain Jesse Saunders, auteur de « On & On », premier single officiel de house sorti en 1984, ainsi que de nombreux autres DJs ayant vécu ces années phares. 22h/Gratuit sur RSVP infos
ATMOSPHERE par BABËL & Overkill Movement @ Dune Studios (121 Varick Street) : la première édition de cette nouvelle soirée costumée disco-futuriste nous offre Rob Garza du groupe Thievery Corporation aux côtés d’Orazio Rispo et Mike Khoury. De 23h à 7h du mat/Costume obligatoire/Open-bar toute la nuit/$80 infos & billets
Dimanche 2
FLASHBACK @ Santos Party House (96 Lafayette St.) : Louie Vega en chef de file pour cette soirée disco, afrobeat, house, soul, R&B, garage etc… un set de 6 heures qui sera fréquemment alimenté de classiques de MAW (Masters At Work = Louie Vega + Kenny Dope), avec en rime deux groupes live  + Jihad Muhammad & Frankie Feliciano dans la Groove Box en bas. De 19h à 1h/$15 infos & billets
Jeudi 6
Tensnake & Juan Maclean @ Output (74 Wythe Ave.) : FIXED et ses résidents JDH & Dave P s’invitent dans le cadre des soirées INPUT du jeudi en compagnie des talentueux Tensnake de passage d’Allemagne et Juan Maclean du label DFA pour une nuit deep & indie. 22h/$20 infos & billets
À prévoir…
Louisahhh ! @ Slake le samedi 8 mars billets
Moullinex + Zimmer @ Le Poisson Rouge le jeudi 27 mars infos & billets
Armin Van Buuren @ Madison Square Garden le vendredi 11 avril billets
Laurent Garnier @ Output le vendredi 18 avril infos & billets
Duke Dumont @ Output le jeudi 24 avril infos & billets

Le Texas sera francophone pour un mois

Ce n’est pas tous les jours que le Texas célèbre la France. Et pourtant, il le fera pendant un mois entier. Le French Cultures Festival revient en mars plus fort que jamais. Tour d’horizon des festivités à l’accent français!
Houston
En organisant un concert gratuit au Discovery Green park pour lancer le mois de la francophonie au Texas et dans les Etats voisins, les services culturels du Consulat de France à Houston avaient frappé fort l’année dernière. Et ils s’apprêtent à faire encore plus fort cette année en faisant venir non plus un, mais deux groupes de musique français pour jouer aux côtés de leurs homologues locaux. Vendredi 7 mars à partir de 18 heures, on pourra donc de nouveau écouter les Rennais de Lys produits par le batteur de Placebo, mais aussi la pop psychédélique de La Femme, en plus des Wild Mocassins de Houston. Bière et nourriture françaises seront proposées à la vente.
La semaine précédente, la troupe de théâtre francophone de Houston Et voilà le théâtre fêtera son quinzième anniversaire lors d’une réception au Talento Bilingüe de Houston (333 South Jensen) qui hébergera aussi une série de représentations (les 1er, 7, 8, 14 et 15 mars à 20h ; 10 à 15$) de sa dernière création : Piège pour un homme seul, une pièce de Robert Thomas jouée en français avec des sous-titres anglais.
Pendant le premier week-end de mars, la galerie Yvonamor Palix organise, quant à elle, l’exposition d’œuvres de Khalil Abu Sharekh, Alfredo De Stefano, du Studio Marlot & Chopard, de Syd Moen, de Sandy Skoglund, d’Olivier Richon et de Joëlle Verstraeten No passport necessary, Ailleurs/Elsewhere dans le cadre de journées portes ouvertes à la résidence consulaire (1904 Kirby Drive), samedi 1er et dimanche 2 mars de 11h à 17h (puis sur rendez-vous jusqu’à fin mai).
A l’Alliance française de Houston (427 Lovett Boulevard), c’est une exposition de peintures d’Annick Zimmerman qu’on vernira jeudi 13 mars de 18h à 20h, avant d’écouter les récits d’une famille française au Texas au XIXe siècle relatés par l’historienne française Gabrielle Cadier mardi 18 mars à partir de 19h, puis les légendes de la vallée de l’Ubaye tirées de leur livre Fables par Alain Sagault and Debbie Roberston mardi 25 mars et la présentation d’Albi par l’architecte Lynda Kelly et le photographe Frank Kelly mercredi 26 mars, toujours à partir de 19h.
Jeudi 20 mars à 18h, le film de Serge Bozon avec Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain Tip Top ouvrira les projections de Five Funny French Films pendant quatre jours au Museum of Fine Arts de Houston (1001 Bissonnet). Le musée projettera aussi Pour une femme avec Sylvie Testud, Benoît Magimel, Mélanie Thierry et Nicolas Duvauchelle lundi 10 mars à 19h30 et samedi 15 mars à 20h.
San Antonio
Après quelques années d’interruption, le French Cultures Festival fait également son grand retour à San Antonio. « Avec l’aide inestimable de la conservatrice de la Villa Finale Meg Nowack, de la francophile Nancy Lovell et de groupes citoyens locaux, nous avons une excitante série d’évènements de qualité », se réjouit le consul de France honoraire à San Antonio James Lifshutz, qui estime que son rôle se cantonne à « faire connaître l’initiative et promouvoir les évènements composant le festival ».
La manifestation verra se succéder :
– une vente aux enchères samedi 1er mars de 18h à minuit au Bright Shawl,
– un concert dans les salons Napoléon de la Villa Finale jeudi 6 mars de 19h à 20h,
– un dîner de dégustation de vins texans et français mardi 11 mars à partir de 18h au Grill at Leon Springs,
– un concert d’orgue à la First Baptist Church de San Antonio le dimanche 16 mars à partir de 15h,
– une visite guidée de la Villa Finale en soirée conclue par un apéritif le jeudi 20 mars de 17h à 19h
– et un gala costumé dans les jardins de la Villa Finale jeudi 27 mars de 19h à 22h. « La Fête Napoléon comprendra des vins et des mets français, mais aussi de la musique d’époque et des comédiens en costume », promettent les organisateurs.
Dallas
A Dallas, un cocktail de la francophonie dans les nouveaux locaux de Dallas International School (17811 Waterview Parkway) avec le soutien de la chambre de commerce franco-américaine de l’agglomération ouvrira les festivités jeudi 6 mars de 18h à 20h.
Tandis que l’Alliance française de Dallas organise un concours d’orthographe avec prix à la clé au Barnes and Nobles de Preston et Forest dimanche 24 mars de 13h à 15h. Même les débutants auront leur dictée basée sur un roman francophone.
Quelques jours plus tôt, mardi 18 mars de 18h30 à 20h, l’Alliance accueillera une lecture/débat et signature de livre de l’auteure française pour adolescents Yaël Hassan.
Austin
A Austin, la venue d’entrepreneurs et d’artistes français au festival South by Southwest, du 7 au 17 mars, et le tournoi international de pétanque des 15 et 16 mars rythmeront le mois de la francophonie.
C’est toutefois l’Alliance française d’Austin qui a prévu le plus de rendez-vous célébrant la langue française et les cultures francophones :
– une sortie au restaurant samedi 1er mars à partir de 17h30 à Central Market North Lamar,
– une soirée de dégustation de vins de la vallée de la Loire (en lien avec le comité de jumelage d’Austin avec Angers) mardi 8 mars de 18h30 à 20h à Twin Liquors Hancock Center,
– un déplacement à Houston pour visiter les expositions Braque et de peintres impressionniste au Museum of Fine Arts samedi 15 mars,
– une dégustation de desserts au champagne jeudi 20 mars à partir de 20h à Russel’s Bistro,
– une lecture de poèmes et textes en français et dégustation de pâtisseries à l’Artisan Bistro samedi 22 mars de 14h30 à 16h30
– et deux projections de films français à 16h30 et 20h dans le cadre du Jewish Film Festival lundi 31 mars.
El Paso
Enfin, l’Alliance française d’El Paso a également programmé une série d’évènements. Au-delà de la participation à l’International Festival and Cultural Bowl de l’El Paso Community College ce samedi, les festivités seront placées sous le signe de la bonne chère, avec :
– un dîner de Mardi Gras mardi 4 mars,
– une dégustation de fromages et de vins à Sunland Winery vendredi 14 mars,
– un cours de cuisine européenne samedi 22 mars
– et un dîner méditerranéen dimanche 30 mars.
Une projection de film français est toutefois programmée pour le 20 mars, qui est la journée internationale de la francophonie.
Photo : French Cultures Festival.
Cet article a été modifié afin de corriger le programme de l’Alliance française de Houston.

C'est l'heure de la Dictée

Renommée cette année La Dictée de l’Alliance française, l’ancienne Dictée de la Baie aura lieu le 8 mars 2014 à San Francisco !
Organisé par les Alliances Françaises de San Francisco et de la Silicon Valley, en partenariat avec les Consulats français et suisse, Calparrio, SF Bay Accueil et Apple to Pomme, cet événement invite petits et grands à évaluer leur niveau d’orthographe lors d’une dictée concoctée par Philippe Dessouliers.  Le consul général de France Romain Serman remettra les diplômes et un aller-retour San-Francisco-Paris est à gagner !
Adultes et enfants peuvent y participer en s’inscrivant ici.
Boissons et un goûter seront servis.

Des livres français en pagaille à Houston

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L’école internationale Awty de Houston organise une Foire du livre le jeudi 6 mars. Les francophones ont rendez-vous de 16h à 18h pour dénicher la perle rare parmi 1 200 titres en français. Nul doute qu’il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges!
La foire aura lieu dans le gymnase de l’école (P.A.A.C) et tous les moyens de paiement (cash, carte de crédit, chèques) sont acceptés.
Gratuit.
 
 

"Avant que de tout perdre": un court français dans la course aux Oscars

En cinéma non plus la taille ne compte pas toujours: l’une des meilleures chances françaises aux Oscars 2014 est un court métrage, “Avant que de tout perdre”, de Xavier Legrand qui, au côté des autres français de la sélection («Ernest et Célestine », « Moi, Moche et Méchant 2 » ou encore « Mr Hublot »), tentera de faire oublier l’absence de La Vie d’Adèle,  pas retenu par le comité de sélection.
Le sujet d’ “Avant que de tout perdre” est pourtant très loin du glamour hollywoodien habituel : le court métrage tourné dans un supermarché de Franche-Comté, raconte l’histoire d’une caissière et mère de famille, incarnée par Léa Drucker, qui tente de fuir avec ses enfants un mari violent.

La violence conjugale, sujet universel

Xavier Legrand, comédien récemment passé derrière la caméra, a appris la nomination de son court dans les coulisses d’un théâtre, alors qu’il s’apprêtait à monter sur scène. «J’ai dû jouer pendant les deux heures suivantes avec cette nouvelle en tête ! C’était irréel. Je crois que je n’ai vraiment réalisé qu’une fois la pièce terminée» raconte cet admirateur d’Alfred Hitchcock et de Claude Chabrol, venu promouvoir son court métrage à Los Angeles, quelques jours avant la cérémonie des Oscars. “C’est la première fois que je viens à L.A et même aux Etats-Unis tout court ! Entre les interviews, les projections, les rencontres avec le public, ça n’arrête pas ! C’est une grande découverte pour moi”. 

Pour ce jeune réalisateur autodidacte, il est «toujours compliqué d’expliquer pourquoi tel ou tel film est choisi, mais je pense qu’Avant que de tout perdre traite d’un sujet universel qui parle absolument à tout le monde. La violence conjugale touche tous les milieux sociaux, sans distinction. De la caissière de supermarché de province aux professionnels d’Hollywood. Cette histoire ne peut laisser personne indifférent. J’ai rencontré plusieurs femmes qui sont venues me voir à la fin des projections pour me raconter qu’elles avaient elles-mêmes déjà vécu ce genre de drames ».

Ce court métrage de 30 minutes, thriller social subtil, au rythme haletant, où la violence se devine mais n’est jamais montrée, a été acclamé l’année dernière tant par la critique que par le public. En France comme à l’international. Il a notamment raflé quatre prix lors du prestigieux festival du court métrage de Clermont-Ferrand (l’équivalent du festival de Cannes pour les formats courts), a été récompensé aux festivals de Melbourne, Bruxelles, Leeds  ou encore Valence, et nominé aux Césars le 28 février prochain.

Une sélection plus internationale

« La reconnaissance que nous avons obtenue l’année dernière était un atout de taille pour pouvoir être sélectionnés aux Oscars. En général, il faut avoir reçu pas mal de prix pour avoir la chance de faire partie des nominés» explique Xavier Legrand, qui garde toutefois la tête sur les épaules.«Les employés du supermarché de Franche-Comté qui ont participé au film sont tellement heureux et fiers de faire partie de cette aventure ! Je leur suis très reconnaissant car ce n’est jamais évident d’avoir toute une équipe de cinéma qui débarque sur son lieu de travail !».

Pour le réalisateur d’Avant que de tout perdre, « l’avantage du court métrage aux Oscars, par rapport au long métrage, c’est que la sélection est souvent beaucoup plus internationale (ndlr : son court métrage est nominé aux côtés de films anglais, finlandais, espagnol et danois). Un film français a donc davantage de chances d’être sélectionné, puis de se faire remarquer en cas de victoire. D’autant que cette année, aucun long métrage français n’est nominé». Plusieurs grands noms du cinéma français ont d’ailleurs reçu par le passé la prestigieuse statuette pour leur court métrage : d’Alain Resnais à Claude Berri, en passant par le réalisateur Edmond Séchan (l’oncle du chanteur Renaud) ou encore Pierre Etaix.

La nuit transatlantique du gala de la FASNY

Le Lycée Franco-Américain de New York (French American School of New York, FASNY) organise son gala annuel le 8 mars prochain.
Sur le thème « La Nuit Transatlantique », l’établissement du Westchester honore l’écrivain Guy Sorman. Il recevra le Prix Hermione (nom de la frégate du Marquis de Lafayette), récompensant une personnalité symbolisant à la fois la culture et les traditions françaises et américaines.
Quand? Samedi 8 mars 2014 à 6:30 pm.

Où? Westchester Hilton, Rye Brook, New York.
Informations: [email protected].  Tel: 914-250-0408.

Pacman et ping-pong: une soirée au Brooklyn Night Bazaar

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Il faudra vous enfoncer dans les rues de Greenpoint pour dénicher l’entrepôt qui abrite le Brooklyn Night Bazaar, au 165 Banker Street. L’entrée ne paye pas de mine, mais on vous assure que ça vaut le coup !
Le populaire Brooklyn Night Bazaar, qui a attiré foule d’acheteurs et de fêtards dans un entrepôt à Williamsburg au cours des deux dernières années, fonctionne maintenant à plein régime dans un nouvel espace à Greenpoint. Depuis son lancement en 2011, le bazaar a bien grandi : à l’origine, c’était un festival de quatre nuits, qui s’est étendu à cinq week-ends en 2012. Face au succès rencontré, Aaron Broudo et Belvy Klein, les fondateurs du bazaar, s’établissent, l’an passé, dans une ancienne boulangerie de Greenpoint et sont désormais ouverts toute l’année le vendredi et le samedi.
Une fois passé les lourds rideaux de l’entrée, vous ne saurez pas très bien où vous vous trouvez. Une immense salle s’étendra devant vous, mêlant stands de bibelots, bars et anciens jeux d’arcades. Tout au fond, une scène, avec, tous les week-ends une programmation  différente, proposant tous types de musiques : rock, drop electric, reggae…
Un joyeux capharnaüm, une invitation à la flânerie, le Brooklyn Night Bazaar vous permettra, l’espace d’une soirée, de retomber en enfance. Toute une partie de l’entrepôt est dédiée à d’anciens jeux d’arcades. Vous pourrez, moyennant 50 cents, jouer à Pacman avec un joystick ou vous installer dans un fauteuil et vous prendre pour Schumi, le temps d’une course. Vous (re)découvrirez avec joie la fameuse machine à pince, celle qui vous a traumatisée quand vous étiez petit et a donné tout son sens au mot “échec”.
Une fois encore, vous essayerez d’attraper un lot complètement inutile. Après tout, les années ont passé, le temps de la revanche est arrivé. Ou pas. Qu’importe, allez troquer votre frustration au jeu de palets, au flipper ou au parcours de mini-golf. Si vous êtes plutôt sportif, réservez une table de ping-pong dans la salle dédiée. Il vous en coutera pour 5$ par personne la demie-heure. Pas grand chose pour montrer aux autres qui est le boss!
Après cette session “jeux”, vous aurez très certainement soif. Ça tombe bien, le Beer Corner n’attend que vous. Si vous avez faim, parcourez les divers stands de nourriture à la recherche de votre envie du moment :  sucré, salé, burgers, pizza, tacos, le choix est assez large. De grandes tables, en face de la scène, vous permettront de vous installer pour manger ou boire un verre tout en écoutant le groupe qui se produit – attention aux oreilles, la musique est très forte.
Les amateurs d’accessoires et d’habits “vintage”, ceux qui ont la patience de farfouiller pour dénicher “LA” perle rare, ne seront pas en reste. De nombreux stands proposent vêtements, lunettes, chapeaux, bijoux artisanaux. Enfin, le bazaar fait la part belle à l’art, en exposant le travail de différents artistes.  Amusez-vous bien! 

L'Austinite qui fait voyager les Texans en France

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Un économiste parlerait de destruction créatrice. Quand son couple a volé en éclats et qu’elle est devenue mère célibataire, l’avocate francophone et francophile d’Austin Liz Wiley a décidé de commencer un blog : GourmandeMom.com, qui l’a amenée à faire de nombreuses rencontres et maintenant à se lancer dans une entreprise de visites guidées pour explorer la France en dehors des sentiers battus.
« Après mon divorce, je me suis dit qu’il fallait que je voyage plus souvent en France », raconte cette spécialiste du droit des brevets bien introduite dans le milieu techno régnant sur les Silicon Hills texanes. L’envie de revenir à son amour de jeunesse pour la France, qui l’avait amenée jusqu’à une licence de français comprenant une année d’échange à La Sorbonne. Mais aussi celle de transmettre les saveurs françaises à son fils. « Il a mangé des nuggets de poulet pendant bien trop longtemps », regrette-t-elle dans son introduction à Gourmande Mom.
Dès les premiers billets racontant un voyage à Paris à l’automne 2010, à l’occasion de la neuvième édition de la Nuit blanche et de la vendange de la vigne de Montmartre, on pénètre donc avec Liz dans des cafés et bistrots parisiens qui sentent bon le café crème et les lardons. Avant d’arpenter avec elle la capitale à la découverte des bonnes adresses de Context Travel.
Avec l’expérience accumulée au cours d’une douzaine d’autres voyages dans l’Hexagone, Liz Wiley se propose maintenant de faire découvrir ses trouvailles à des compatriotes. C’est une autre francophile d’Austin rencontrée par le biais du blog, la communicante Victoria Belue Schaefer, qui lui a proposé de lancer ces visites guidées réservées à de petits groupes. Les deux associées se proposent de leur faire découvrir leurs coups de cœurs à Paris et en province, en particulier à Angers, jumelée avec Austin depuis deux ans.
Lire: Austin-Angers, jumelles improbables 
« Je me trouvais aux Cocottes, à Paris, quand j’ai reçu un message de cette Austinite ayant visité Angers. A mon retour, nous nous sommes rencontrées et nous nous sommes rendu compte que nous partagions la même passion pour les lieux que la plupart des gens ne connaissent pas », raconte Liz Wiley.
Il s’agit avec “Ici” (c’est le nom du projet, correspondant à l’acronyme de Intentional Culture Interpreted) de faire vivre des tranches de vies entières des locaux. Des accords mets, vins, lieux et personnes en somme. Cela se passera dans des vignobles et des restaurants, mais aussi chez l’habitant, dans des ateliers d’artisans autour d’un thé… « Un voyage beta doit nous permettre de tester nos idées en avril. » Avis aux amateurs.