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Huit bons plans insolites pour écouter du jazz à New York

Ville du jazz, New York regorge de bars, sous-sols et autres cachettes pour une après-midi ou une soirée au son du saxo. Dans une synagogue ou un ancien bar clandestin, voici nos 8 adresses sans se ruiner.

A la maison

Dimanche après-midi, 15h30, Marjorie Eliot vous reçoit dans le salon de son appartement de Washington Heights, au numéro 3F, pour une après-midi musicale et intimiste. Tous les week-ends depuis 1991, cette habitante d’Harlem perpétue la tradition des concerts privés de jazz du quartier. Parlor Jazz at Marjorie Eliot’s est gratuit, les donations restent appréciées. Le dimanche à 15h30. Parlor Jazz at Marjorie Eliot’s – 555 Edgecombe Avenue apt. #3F. 

A la synagogue

Les caves sombres de New York ne sont pas les seuls repères pour écouter du jazz : la petite synagogue de Charles Street dans le West Village vibre sous les rythmes jazzy et folks de l’Andy Statman Trio plusieurs fois par mois, le mardi ou jeudi soirs. Les concerts étant irréguliers, il est préférable de consulter leur programmation en ligne. Congregation Darech Amuno – 53 Charles St.

Chez les anciens combattants

Vraie adresse de connaisseurs. Les -véritables- anciens combattants de Harlem, au look plus vrai que nature, côtoient les amateurs éclairés. L’entrée est gratuite -mais il est plus que conseillé de consommer. L’American Legion est l’association des vétérans américains. Ce petit sous-sol est le foyer de la branche locale (Post 398), mais devient aussi tous les dimanches soirs, le royaume des boeufs endiablés.  American Legion Post 398- 248 West 132 nd St.

Dans une galerie d’art

Les plus artistes d’entre vous peuvent opter pour The Jazz Gallery. Ils profiteront alors d’un concert entourés d’oeuvres d’arts relatives au jazz et exposées sur les murs de ce loft. Ce club de jazz se présente comme lieu d’expérimentation où créativité et prise de risque sont encouragées. Les billets varient entre 10 et 20$ (35 ou 40$ pour les occasions spéciales). Du jeudi au samedi à 21h et 23h. The Jazz Gallery – 1160 Broadway, 5e étage.

Avec vue sur Central Park

Ecouter un concert de jazz avec une vue magique sur Central Park et les lumières de Columbus Circle pour quelques dollars, c’est la botte secrète du Dizzy’s Club Coca Cola au Lincoln Center. Mais pour cela il faut-être un couche tard, les late night sessions de 5 à 10 $ commencent à 23h30, du mardi au samedi. Dizzy’s Club – Lincoln Center -10 Columbus Circule #5.

Dans un speakeasy

Après avoir trouvé l’entrée du Back Room, traversé la cour et donné le mot de passe (annoncé sur leur page facebook le jour même), installez-vous dans un des fauteuils de ce salon aux allures de maison campagne, prenez une gorgée de votre cocktail servi dans une tasse de thé (prohibition oblige), fermez les yeux et appréciez piano, trompette et voix sublimes. Tous les lundis soirs à partir de 21h. Pour rester dans l’ambiance speakeasy, B Flat propose également des soirées jazz le lundi et le mercredi de 20h à 23h avec entrée libre. The Back Room – 102 Norfolk Street. B Flat – 277 Church St.

Dans une salle de jeu

Situé dans un sous-sol de West Village Fat Cat offre un concept original qui associe concert de jazz et salle de jeu. Venez entre amis ou si vous n’en avez pas c’est le moyen de vous en faire autour d’un plateau d’echec, d’une table de ping-pong ou de billard sur fond de jazz moderne. Après votre partie éprouvante, plongez au fond d’une banquette et profitez du son de la trompette. Du lundi soir au dimanche soir. Entrée 3$. Fat Cat – 75 Christopher St.

En se restaurant

Plaisir à la fois gustatif et auditif, le brunch du dimanche après-midi à One if by land, Two if by sea propose plats délicieux, service impeccable et cadre magnifique, le tout accompagné par un duo piano-trompette parfaitement dosé. Comptez en moyenne 15$ le plat. Demandez à être dans la salle du bas pour profiter au mieux du jazz et ne manquez pas le chocolat chaud. Pour un simple verre en soirée, Arthur’s Tavern offre des concerts de jazz et de blues gratuits tous les soirs de la semaine. One if by land, Two if by sea – 17 Barrow Street. Arthur’s Tavern – 57 Grove St.

Crédit : The Back Room/Facebook

Six graveurs français au Manhattan Graphics Center

En janvier dernier, treize graveurs new-yorkais avaient exposé à Paris à la galerie Brun-l’Église. C’est désormais au tour de graveurs français, affiliés à la même galerie, de faire leur show à New York.
Le Manhattan Graphics Center présentera six artistes français lors d’une exposition du 8 au 29 mars. Vous pourrez découvrir les oeuvres de Michele Van de Roer, qui  travaille actuellement à la Fondation La Ruche à Montparnasse ou encore de Laurent Chaouat Jung, qui  a choisi comme thème de prédilection le blanc.
Les travaux de Monique Tello, Eric Colette, Marin Muller Reinhart et Philippe Angot seront également exposés par la coopérative des graveurs à New York.
 

À Harlem, ces Afro-américains qui ont sauvé la France

C’est au croisement de la 142e rue et de la 5ème avenue, au coeur d’Harlem, que se dresse la caserne du 369ème régiment.
Derrière un grand bureau en bois massif, le général Nathaniel James, la casquette de son régiment sur le chef, un costume brun sur le dos, est assis confortablement. Sur les murs de la pièce cohabitent récompenses et photos d’anciens combattants. Il arbore un sourire joyeux qui adoucit son visage et ferait presque oublier son âge, 79 ans.
Il a tôt fait de se plonger dans son activité favorite: raconter l’histoire des Harlem Hellfighters. “Les Français avaient besoin d’hommes pour les aider pendant la Première Guerre Mondiale. Les Américains leur ont proposé le 369ème régiment et ils ont accepté. C’est comme ça que l’histoire des Harlem Hellfighters a commencé“, raconte-t-il.
Trois mille hommes composent alors la première unité afro-américaine à servir aux côtés du corps expéditionnaire américain. En raison de la politique ségrégationniste américaine alors en vigueur, le régiment est placé sous commandement français.
En Europe, la réputation du régiment ne tarde pas à se faire : “Les soldats allemands se sont demandés pourquoi ces hommes se battaient si vaillamment pour un pays qui les traitait si mal ! Ils ne comprenaient pas ! Ils ont essayé de capturer des combattants mais n’ont jamais réussi“, explique le général.
Ça a été l’occasion pour les Noirs de se battre pour saisir l’opportunité qui leur était offerte“.  Ces mêmes soldats allemands donneront le surnom de Hellfighters aux combattants du 369ème régiment pour qualifier leur courage et leur vaillance.
Après la guerre, 171 d’entre eux ont été décorés de la Croix de guerre par le gouvernement français et bon nombre ont reçu la Légion d’honneur.
Lutter contre l’oubli
L’histoire de ce régiment est bien connue dans le quartier et le général Nathaniel James multiplie les occasions pour que ce précieux héritage ne tombe pas dans l’oubli. Son combat, ce n’est plus sur le champ de bataille qu’il le mène, mais dans la Harlem Armory où se tient le siège de la 369th Historical Society, qu’il a fondée en 1960.
Les combattants sont morts et il est indispensable que les plus jeunes soient au courant de l’existence et de l’histoire du 369ème régiment “. Le but de l’Historical Society est ainsi de recueillir, préserver et maintenir les objets, livres, documents, photographies, films et articles sur l’histoire du 369ème régiment, de ses alliés et des soldats afro-américains qui ont servi les États-Unis. Les collections du Musée se composent d’une vaste collection de photographies et d’artefacts des soldats de la Première Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui.
Dans le cadre du Black History Month – et du centennaire de la Guerre de 14-18, le Consulat Général de France à New York rendra hommage aux Harlem Hellfighters pour leur engagement. Une exposition de documents et d’images d’archives aura lieu le jeudi 20 février de 11h à 17h.
Au cours de sa carrière de 33 ans, Nathaniel James a occupé divers postes et a continué à développer sa connaissance institutionnelle du commandement de l’armée, des opérations et de la stratégie.
Promu au grade de général de division en 1992, James devient alors le premier afro-américain à obtenir ce rang dans l’histoire de la Garde nationale de l’armée de New York. Ses yeux brillent lorsqu’on lui demande si il est fier de cette première : “Quand vous êtes né dans un pays et vous réussissez alors oui, il y a de quoi être fier“.
La France ne doit pas seulement aux Hellfighters une aide militaire précieuse mais également la découverte de la musique jazz. L’orchestre du régiment, sous la direction de James Reese Europe, contribua en effet à introduire le jazz en Europe. Dès 1918, il voyage dans toute la France, donnant des concerts.
 

Dallas Accueil change de tête

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L’accueil francophone de Dallas a changé de responsable.
Après le retour en France de la précédente présidente de Dallas Accueil, Catherine Azière, c’est en effet la secrétaire de l’association, Sandrine Legrand (en blanc sur cette photo prise lors du dernier café-rencontre de l’association), qui a pris la présidence de l’organisme.
Celui-ci aide à l’installation des francophones dans la région de Dallas en proposant aussi une demi-douzaine d’activités artistiques (céramique, patchwork, encadrement…), des conversations franco-américaines, des ateliers cuisine, tricot et couture, ainsi que diverses soirées (poker, tarot, quizz musical…).
« En ce moment, nous travaillons aussi à des projets de fête pour enfants en lien avec Dallas International School au début du printemps et de soirée casino pour le mois de mai », indique la nouvelle responsable, qui a adhéré à Dallas Accueil il y a près de huit ans, alors qu’elle était déjà installée à Dallas avec toute sa famille depuis quelques années.
« Des membres de notre famille vivent aux Etats-Unis, alors nous avions déjà des points de repère avant de venir vivre ici. Et comme nous n’avions prévu de rester que quelques années, ma priorité était de m’intégrer à la société américaine afin d’améliorer mon anglais. Mais notre séjour s’est prolongé et j’ai alors ressenti le besoin de reparler plus souvent ma langue maternelle », confie la responsable associative.
Même si elle a adhéré à Dallas Accueil bien après son arrivée dans l’agglomération, Sandrine Legrand y a rapidement pris des responsabilités. Cela faisait six ans qu’elle occupait le poste de secrétaire.
Aux commandes de l’Accueil, elle devra gérer la rotation des membres à laquelle l’association fait face chaque année. « Nous nous apprêtons de nouveau à enregistrer de nombreux départs aux mois de mai et juin, avant d’accueillir, à partir du mois d’août, des francophones aux profils de plus en plus divers : des familles avec enfants en âge d’aller à l’école, mais aussi des célibataires, des couples sans enfants, ou bien avec enfants en bas âge ».
 

Une semaine de clubbing très disco

Cette semaine sera groove ou ne sera pas. Dans mon calendrier clubbing, on trouve de nombreuses soirées aux sonorités funk et disco. Les artistes qui vous feront danser viennent du Brésil, d’Angleterre, de LA ou de Montréal, et beaucoup ont des liens étroits avec des producteurs ou labels français.
On pourra même se régaler dimanche en allant écouter « Head Hunters » de Herbie Hancock sur un système audio “top notch”.
Vendredi 21
Soul Clap & TIKI DISCO @ Output (74 Wythe Ave.) : une bonne dose d’indie dance et de nu disco ce vendredi avec l’excellent duo Soul Clap dans la Main Room et les DJs de TIKI DISCO (Lloydski, Andy Pry & Eli Escobar) dans la Panther Room. 22h/$20 infos & billets
KAVIAR DISCO CLUB @ Le Bain (444 W. 13th St.) : dans leur troisième année, les soirées deep house, disco & funk créées par DJ Beto Cravioto et Travmatic ne ralentissent pas le rythme et reçoivent le duo a/jus/ted alias Justin Strauss & Teddy Stuart, deux vétérans de la scène underground new-yorkaise. 22h/Gratuit infos
Samedi 22
STUCK ON EARTH, The Reunion @ Sankeys (29 W. 36th St.) : une programmation ambitieuse mais à la hauteur des promoteurs qui unissent leurs forces pour remplir ce club désormais sur trois étages depuis sa réouverture début février. On attend plus de mille personnes pour cette soirée qui rassemblera des pointures comme Photek, Doc Martin, Adam F ou Derrick Carter. De 21h à l’aube/$40 infos & billets
RINSED à Bushwick (lieu à annoncer) : les soirées invitent pour cette édition du Vase Club, Jacques Greene,  le DJ/producteur de Montréal, et Morgan Geist alias Storm Queen, originaire du NJ, dont le titre « Look Right Through » remixé entre autre par Dimitri From Paris, a été classé no 1 en Angleterre fin 2013. De 23h à l’aube (open-bar de 23h à minuit)/$25 infos & billets
Dimanche 23
Classic Album Sundays @ The Panther Room (74 Wythe Ave., entrer sur N. 12th St.) : qui dit dimanche, dit aller écouter un album légendaire comme le très avant-gardiste « Head Hunters » de Herbie Hancock sur un système hi-fi de qualité exceptionnelle. Il sera précédé de quelques bons morceaux de Miles Davis ou Donald Byrd, illustrant les influences majeures derrière le chef d’oeuvre. De 17 à 20h/$10 infos & billets
Jeudi 27
The Twelves @ Le Poisson Rouge (158 Bleecker St.) : le duo électro-disco brésilien (dont le nom vient du fait qu’ils sont tous les deux nés le 12 juillet) est invité des soirées FIXED. 22h/$15 infos & billets
À prévoir…
Tensnake @ Output le jeudi 6 mars infos & billets
Louisahhh ! @ Slake le samedi 8 mars billets
Moullinex + Zimmer @ Le Poisson Rouge le jeudi 27 mars infos & billets
Laurent Garnier @ Output le vendredi 18 avril infos & billets
Chromeo @ Terminal 5 le vendredi 16 & samedi 17 mai infos & billets

Camps d'été français à Houston: inscrivez-vous!

L’association Education Française Greater Houston (EFGH) ouvre les inscriptions pour ses deux centres aérés francophones estivaux (du 2 au 20 juin). Ils s’adressent aux enfants de 5 à 12 ans qui veulent s’immerger dans la langue française tout en s’amusant.
Au programme : jeux, sport, cours de cuisine, visites, chansons et arts plastiques. Les enfants seront reçus dans les locaux des écoles élémentaires Barbara Bush (13800 Westerloch Dr Houston, TX 77077et Kolter (9710 Runnymeade, Houston, TX 77096), de 8h30 à 16h30 tous les jours de la semaine.
Les deux camps proposeront également trois sorties au musée: au Health Museum à la découverte des recettes magiques de Panoramix, au Musée des Sciences Naturelles pour explorer “les mystères de la cour de Versailles” et au Space Center pour un voyage dans les étoiles. Le tout en français bien entendu!

Elections consulaires: mettez à jour votre e-mail!

Les Français des Etats-Unis qui souhaitent voter par Internet pour élire leurs futurs conseillers consulaires ont jusqu’au 17 mars pour fournir leur e-mail ou la mettre à jour dans la plateforme Monconsulat.fr ou en s’adressant directement à leur consulat.
Cette nouvelle élection, qui aura lieu le 24 mai, vise à accroitre la démocratie de proximité pour les Français établis hors de France. Aux Etats-Unis, une quarantaine de conseillers repartis entre les neuf circonscriptions consulaires seront élus au scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle, pour une durée de six ans. Ils siègeront dans des conseils consulaires affectés à chaque consulat.
Ils pourront formuler des avis sur les questions consulaires ou d’intérêt général (culturel, éducatif, économique et social) concernant les Français établis dans la circonscription. Ils peuvent être consultés sur toute question concernant les Français établis dans la circonscription et relative à la protection sociale et à l’action sociale, à l’emploi, à la formation professionnelle et à l’apprentissage, à l’enseignement français à l’étranger et à la sécurité.
 

"Nothing but the best": Yann Rio donne tout

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« L’envie d’une autre vie, on était monté à trop d’employés. Envie de moins de problèmes, moins de pression, de retrouver les fourneaux et le contact avec les gens ». Chef à 23 ans, un CV garni (Crillon, Bernard Loiseau), Yann Rio a enchainé les succès en France. Brasserie, centrale de production, boulangerie-pâtisserie, sandwicherie: il a tout fait, puis il a tout revendu pour se lancer dans une autre aventure de l’autre côté de l’Atlantique.
Son restaurant ‘Nothing But The Best’ a ouvert officiellement au début du mois. Nouvelle enseigne de restauration dans un univers à forte rotation, NBTB se démarque. Par le choix du nom tout d’abord. « Je ne voulais pas de nom français. Après, rien que le meilleur, c’est notre philosophie, mais attention à ne pas prendre au premier degré. Je ne suis pas le meilleur, mais en revanche, je m’engage à toujours donner le meilleur de moi-même».
Il a hésité entre Coral Gables et Brickell, avant de choisir Coral Way. « South Beach représente moins le style de cuisine ou de clientèle que je souhaitais ; je suis meilleur en cuisine que dans la fête, dit-il. On est au milieu de tout, un peu comme le centre géographique de Miami. Après, c’est un pari osé, car les gens n’ont pas l’habitude d’aller au restaurant dans ce quartier-là“.
Pour la décoration, il a fait appel à son ami Christian Bernard, artiste installé à Miami depuis une vingtaine d’années, « quelqu’un qui sait tout faire, quelqu’un de très grand talent ». Et quant à l’ambiance, Yann Rio voulait retrouver le contact avec sa clientèle : « J’ai voulu une affaire sympa où le mec qui va pêcher la journée arrive avec son poisson à 19h, et il me demande de lui cuisiner. Aujourd’hui, j’ai vraiment besoin de ça, ce genre de contact qu’on ne trouve pas forcément partout à Miami, celui du restaurant sympa tenu par le patron ». D’où le choix d’une cuisine ouverte, de taille raisonnable, et d’un rapport qualité-prix rare.
Pour mettre l’eau à la bouche, voici deux suggestions qui sont les plus demandées du moment : homard poêlé à l’huile de paprika, churros à la coriandre ; pétoncles sautées à la provençale, risotto champagne et sauce thaï. « Une cuisine française certes (en gardant deux-trois repères), mais avant tout c’est ma cuisine ; une cuisine fusion, contemporaine, une cuisine personnelle, une cuisine d’artiste quelque part, en combinant beaucoup de saveurs et de produits différents ».

"Un air de famille" sur les planches à San Francisco

La pièce de Jean Pierre Bacri et d’Agnès Jaoui sera jouée en français par la compagnie francophone Platypus Theater, du 5 au 16 mars, avec une mise en scène de Pascale Couderc.
Cette comédie grinçante sur les relations familiales met en scène la famille Menard lors de l’un de ses rendez-vous hebdomadaires au café tenu par le fils aîné. Au fur et à mesure que les langues se délient et que les vieilles rancoeurs remontent, les relations entre les différents personnages s’étiolent jusqu’au coup de grâce final.
Molière 1995 du meilleur spectacle comique et de la meilleure comédienne dans un second rôle pour Catherine Frot, cette pièce de théâtre a donné lieu à un film du même nom, réalisé par Cédric Klapisch. Cette adaptation, à laquelle Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ont participé, a elle aussi été plusieurs fois primée aux Césars 1997.

Dans les rues de New York, elle court contre la maladie

Audrey Carie-Savage a un ami, Gérard, qu’elle connait “depuis toujours“. “C’était le fils de ma nounou“, raconte  la jeune femme de Saint Chamond (Loire), qui travaille à New York.
Il y a deux ans, Gérard a appris qu’il avait la maladie de Charcot. Cette pathologie presque toujours mortelle se caractérise par une perte de contrôle des muscles. La mobilité se réduit, l’usage de la parole aussi. “Il est resté très positif, glisse Audrey. Je suis très admirative de son comportement“.
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Pour aider Gérard (ci-contre), elle a décidé de se lancer un défi. Le 16 mars, elle va courir le semi-marathon de New York sous les couleurs de l‘ARSLA (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique), une association qui vient en aide aux malades de Charcot. Audrey Carie-Savage a lancé une campagne de collecte de dons en ligne pour recueillir des financements pour l’association et promet d’arborer le nom des donateurs lors de la course.
Les proches de Gérard disaient souvent: ‘on ne sait pas quoi faire, comment l’aider?’, se souvient-elle. Les Américains font toujours des levées de fonds pour tout et n’importe quoi, contre le cancer ou partir en vacances. J’ai trouvé ça ‘inspiring’“.
La sportive, qui s’entraine 3 à 5 fois par semaine, a déjà couru le semi-marathon de New York. C’était l’an dernier. La course traverse Manhattan, de Central Park à Wall Street en passant par Times Square.
Depuis l’ouverture de la plateforme de collecte en ligne, elle a récolté presque 7.000 euros. “Il n’y a pas de limite, au contraire“. L’argent permettra notamment à l’ARSLA d’acquérir du matériel pour améliorer les conditions de vie des malades, comme des fauteuils roulants et des appareils d’aide à l’expression.
Gérard suit l’avancée de la collecte. Il regarde régulièrement. Ça lui fait chaud au cœur de voir qu’il n’est pas tout seul et que les gens se sentent concernés, dit-elle. On est vite dans notre petite routine de tous les jours. Ça lui envoie un message positif de voir que les gens qui le connaissent ou que les gens d’autres pays participent et lui mettent un petit mot d’encouragement“.
 

"Casse-tête chinois" débarque à New York en avril

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Note de la rédaction : le film sortira le 16 mai et non pas le 25 avril
Tourné à New York et bientot montré à New York. Le dernier film de Cédric Klapisch “Casse-tête chinois”, épisode final de la trilogie commencée par “l’Auberge Espagnole”, sortira sur les écrans new-yorkais le 25 avril.
Avec Chinatown et d’autres quartiers de New York comme décor, l’action du film se déroule dix ans après “Les Poupées Russes”, où la bande de joyeux lurons qui avaient partagé un appartement à Barcelone se retrouve en Russie pour le mariage de l’un d’eux.
A presque quarante ans, Xavier (Romain Duris) pense que sa vie est très compliquée. Quand Wendy (Kelly Reilly), sa femme, lui annonce qu’elle part s’installer à New York avec son nouvel amant américain, et qu’elle emmène les enfants, c’est le coup de grâce. Xavier n’a pas d’autre solution que de suivre sa famille.
Lire: Refermer “L’Auberge Espagnole” à New York, une “évidence”
Là-bas, il retrouve sa meilleure amie Isabelle (Cécile de France). Mais sans papiers, Xavier se voit dans l’obligation de contracter un mariage blanc. Pour ne rien arranger, Martine (Audrey Tautou), l’ex de Xavier, débarque à New York pour un rendez-vous d’affaire. Xavier fait alors le point sur sa vie et ses envies.
Sorti en décembre 2013 en France, “Casse-tête chinois” a franchi le seuil du million d’entrées au box-office après seulement trois semaines d’exploitation.

Une nouvelle école franco-américaine à Oakland

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En août 2012, et suite à la création d’une école publique “à charte” en français à Santa Rosa, dans le Nord de la Baie de San Francisco, trois parents décident de se renseigner pour voir s’il serait possible de faire la même chose dans la ville d’Oakland.
Un an et demi plus tard, ils annoncent l’ouverture d’une nouvelle “French Charter School” dans la East Bay pour la rentrée 2015: la French American Charter School of the East Bay.
« Nous sommes allés directement rencontrer les créateurs de l’école de Santa Rosa, puis avons passé beaucoup de temps à évaluer la situation sur Oakland. Aurions-nous assez de parents intéressés, était-ce vraiment une bonne idée ? Mais très vite nous nous sommes rendus compte que l’idée était extrêmement bien accueillie et que nous aurions un réel soutien», explique Renae Waneka, l’une des mamans investies dans le projet.
Ils ont donc commencé à organiser des levées de fonds et des événements afin de faire circuler la nouvelle de l’arrivée d’une école. « Nous avons été rejoints par d’autres parents et travaillons actuellement sur l’établissement du programme d’éducation qui doit à la fois s’accorder avec la mission des écoles publiques d’Oakland, mais aussi se démarquer par son originalité. Il s’agit en effet de prouver le besoin de cette école auprès des autorités qui nous délivrent les autorisations et accorderont à cet établissement les mêmes droits que toute école publique.»
L’école qui ouvrira ses portes à Oakland en août 2015 accueillera tout d’abord 125 élèves, du Kindergarten, classe transitionnelle de maternelle, jusqu’au 3rd grade, l’équivalent de notre CE2, pour ensuite atteindre 475 élèves et conduire jusqu’au 8th grade, soit l’équivalent de notre 4ème de collège.