Nouvelle fabrique de chocolats de 3.700 mètres carrés à Brooklyn et deux nouvelles boutiques à Manhattan dont l’ouverture est prévue pour la Saint-Valentin… Jacques Torres commence 2014 en beauté.
Est-ce parce qu’il a horreur du sur-place ? «Je n’ai pas le temps d’attendre», dit-il avec un accent chantant du Sud. Cramponné à sa moto, celui qu’on surnomme ici “Mister Chocolate”, sillonne la ville, d’un magasin à l’autre, attentif au moindre détail. «Mes chocolats me ressemblent, dit-il. Oui, je veux qu’ils soient délicieux bien sûr mais aussi rigolos, irrévérents. »
Pourtant l’ascension fulgurante de Torres n’a rien d’irrévérent. Né en Algérie, il fait sa première grande traversée à trois ans, direction Bandol où il entrera en pâtisserie à quinze ans. Ce sera très vite le Négresco à Nice et en 1986, il devient le plus jeune Meilleur Ouvrier de France (MOF). « J’ai tout de suite été fasciné par le chocolat, ce produit ancien, presque primitif dont l’origine reste un mystère. »
Deuxième traversée vers New York cette fois à 28 ans, et le voilà chef pâtissier chez les plus grands (d’abord au Ritz Carlton, puis pendant 12 ans au restaurant Le Cirque). Il trime, s’amuse mais surtout observe et quand le moment vient de se lancer, Torres sait exactement ce qu‘il veut.
Il sera le premier artisan chocolatier à s’installer à Dumbo (Down under the Brooklyn Bridge), bien avant la vague bobo. « ‘T’es foutu,’ me disaient mes copains chefs. » Mais avec ses associés, Torres se met au boulot et construit sa première échoppe de ses propres mains. Il faut dire qu’avec un père menuisier, il a de qui tenir.
Le quartier est désert. « Les premiers jours on faisait 10$ », mais peu à peu, le tam-tam des gourmands de la ville fait du sien. Pour réchauffer les clients qui font la queue sur le trottoir, Torres invente ses célèbres chocolats chauds, noirs et intenses, l’un sucré, l’autre pimenté.«Il ne s’agissait pas de faire du chocolat français mais de s’adapter aux goûts du pays et d’offrir le meilleur ».
Nouvelles boutiques
Aujourd’hui, Torres dispose de quatre boutiques avec le projet d’en ouvrir huit dans les deux prochaines années. Ses deux nouvelles boutiques se trouvent à Midtown (110 East 57th Street) et NoHo (327 Lafayette Street). Il dispose d’un bail de dix ans pour la première. La nouvelle manufacture se trouve elle dans le complexe historique du Brooklyn Army Terminal.
Le concept des boutiques est simple: Parquets fins et murs peints en rouges créent une ambiance de fête qui se reflète dans les emballages brillants. Des lustres en cristal éclairent l’arc en ciel orangé des logos. Truffes au champagne, bonbons, cheerios et corn flakes recouverts de chocolat, popcorn au caramel mais aussi des biscuits moelleux aux pépites chocolatées ou au beurre de cacahuètes, aussi grands que des soucoupes volantes. « Pour la St. Valentin, nous avons créé des signes ‘Do Not Disturb‘ pour les poignées de porte, en chocolat bien sûr. »
Son humour se traduit dans ses créations mais Torres est aussi depuis 20 ans le très sérieux Doyen de Pâtisserie au Centre Culinaire International ou il enseigne comment travailler le chocolat, mais aussi, simplement le sucre. « Jacques Torres devrait être couronné Professeur de la décennie», déclare Dorothy Cann Hamilton, Fondatrice et CEO du Centre Culinaire International. S’il existait un prix Nobel de la Pâtisserie, il l’aurait gagné. Les étudiants l’adorent car il sait décortiquer la complexité en s’amusant.”
Jacques Torres, chocolatier insatiable
Un hommage à André Schiffrin et un appel au combat
Editeurs, écrivains et autres professionnels du livre avaient rendez-vous, jeudi, aux Services culturels de l’Ambassade de France pour un hommage à l’éditeur franco-américain André Schiffrin, disparu en décembre dernier.
Cet hommage s’est tenu lors de la première French Voices Award Ceremony, qui récompensait la meilleure traduction en anglais d’une œuvre française – le prix est revenu à la traductrice Mélanie Mauthner, pour Notre-Dame du Nil de Scholastique Mukasonga.
André Schiffrin “laisse un héritage qu’il est de notre devoir de perpétuer“, a déclaré Antonin Baudry, conseiller culturel, lors de son discours d’introduction.
Il a rappelé qu’au moment de leur traduction par André Schiffrin, de grands auteurs tels que Sartre, Beauvoir, Foucault, Duras ou Bourdieu étaient inconnus outre-Atlantique. Celui qui a été, pendant 30 ans, à la tête de Panthéon Books, l’une des plus prestigieuses maisons d’édition américaines, a importé ces écrivains, contribuant ainsi à leur renommée mondiale.
Après une série de lectures d’extraits d’œuvres traduites par l’éditeur, une table ronde composée d’un panel de traducteurs et de professionnels de l’édition a permis de dresser le constat inquiétant selon lequel l’argent devenait de plus en plus le moteur de l’édition aux États-Unis.
La discussion a également été l’occasion de quelques boutades de la part des participants américains, qui ont rappelé avec humour que “la France est un pays plus petit que le Texas, les problématiques qui s’y posent en terme de distribution ne sont donc pas les mêmes qu’aux États-Unis” ou encore que “le gouvernement est socialiste ce qui explique que les prix des livres soient protégés en France“.
“André Schiffrin a montré le chemin et a tracé une longue route qu’il nous reste désormais à parcourir“, a déclaré plus sérieusement Esther Allen, traductrice, membre fondateur de French Voices.
La compétitivité franco-américaine en question
Dans le cadre de ses Conference@934, le Consulat Général de France organise une discussion sur la compétitivité de la France et des Etats-Unis le mercredi 19 février à 18h45. Sujet prometteur!
Comment les deux pays peuvent-ils s’aider? Les deux économies sont-elles complémentaires? La conférence rassemblera Nicholas Dungan du think tank Atlantic Council, et Thomas Philippon, professeur associé de finance à New York University.
Les participants sont priés d’arriver à l’heure. Le retardataires ne seront pas acceptés.
Les places sont à réserver à [email protected]
La Restaurant Week de retour à New York
Rien de tel qu’un bon petit plat pour se réchauffer le cœur par ce froid de canard. Ca tombe bien, la New York Restaurant Week remet le couvert du 17 février au 7 mars. Avec plus de 300 restaurants participant à ce temps fort de la gastronomie locale, il y en aura pour tous les goûts !
Comptez 25 $ pour un déjeuner, 38$ pour un dîner -les prix sont fixes. Vous pourrez profiter de cette offre spéciale du lundi au vendredi dans tous les restaurants participants et dans certains d’entre eux le dimanche.
"Inutile", "absurde": la place du français à l'école passionne les Américains
Qui eut cru qu’un banal article (celui du New York Times) consacré à l’essor du bilinguisme à New York, pouvait déclencher la passion des foules américaines?
Et pourtant, l’article a connu un succès important auprès du lectorat du quotidien, si l’on en croit son auteur Kirk Semple. “Il a été propulsé au sommet des articles les plus partagés via e-mail et est resté à la première place pour 24h, ce qui est extrêmement rare. Un tel intérêt m’a complètement surpris“, écrit-il dans un e-mail, partagé avec les membres du réseau social New York in French, jeudi.
Tous les lecteurs ne sont pas pour autant tous béats d’admiration devant ces éblouissants progrès du rayonnement français. Les commentaires sur la page facebook du New York Times s’insurgent par exemple qu’on ne privilégie pas «l’espagnol, beaucoup plus utile que le français » ou assurent que «les enfants devraient déjà apprendre à bien parler l’anglais avant de commencer à apprendre une quelconque autre langue »… Mais d’autres prennent la defense du français, assurant «qu’on devrait avoir des programmes français-anglais dans toutes les grandes villes des Etats-Unis ».
La réaction la plus virulente vient sans doute du journal de centre-gauche New Republic. Dans un article au titre cinglant: – «Cessons de prétendre que le français est important» – John McWhorter, un linguiste reconnu, explique que les enfants américains ne devraient plus avoir à apprendre le français en classe. « Les programmes bilingues sont très biens pour les enfants d’immigrés francophones mais pour nous, natifs des Etats-Unis, apprendre le français à l’école est une idée absurde».
L’auteur (par ailleurs francophone distingué), s’en prend à la perte d’influence du français qui le rendrait “inutile”, mais on perçoit un autre argument, peut-être plus fondamental, qui fait de la langue de Molière un symbole social. Le français est devenu un « marqueur linguistique d’élégance», dit-il et non plus une langue qui permet de communiquer. Il enchaîne : « c’est très bien que la connaissance du français vous permette de vous passer des sous titres lorsque vous visionner certains films d’art et d’essai, mais je ne comprends pas pourquoi cela devrait être considéré comme une priorité dans l’éducation des enfants».
Mais John McWorther avait sans doute sous-estimé la réponse de ses lecteurs: il se fait lourdement remettre à sa place dans les commentaires, beaucoup dénonçant une vision du monde “purement mercantile”…
Les lecteurs ne sont pas les seuls à répliquer. Rob While de Business Insider s’y met aussi sur le ton de l’humour. Titre de son article: « 7 raisons pour lesquelles votre enfant devrait apprendre le français ». Parmi elles, “parce que la politique française est le show le plus amusant aux infos“, peut-on lire au-dessus d’une photo de Valérie Trierweiler et François Hollande.
Quant à Rod Dreher, rédacteur en chef francophile de The American Conservative, c’est à contre-coeur qu’il soutient la thèse de John McWhorter «Cela me rend malade d’être d’accord avec McWhorter », déplore-t-il. “Sauf si un de mes enfants avait un attrait particulièrement fort pour la langue française et la culture, je l’encouragerai à apprendre l’espagnol ou le chinois, s’ils sont disponibles ». Le français délie les langues.
Gagnez des places pour "Demi-Soeur" de Josiane Balasko
French Morning et Rialto Pictures vous font gagner deux paires de tickets pour “Demi-Soeur” le film de Josiane Balasko avec Michel Blanc qui sort à New York le 7 février. Pour participer au tirage au sort remplissez le formulaire ci-contre.
À 60 ans, Antoinette –Nénette- a l’âge mental d’une fillette de 8 ans. Un problème à la naissance l’a rendue « différente ». À la mort de sa mère, elle doit se rendre dans une maison de retraite qui n’accepte pas les animaux. Jamais sans sa tortue « Totosh » qui est sa meilleure –et seule- amie, elle s’échappe des « Tilleuls » et part à la recherche de son père à Angers. C’est le début de ses longues péripéties.
Errance en forêt puis en rave party jalonneront le parcours de Nénette. Point de père à l’arrivée mais un demi-frère, Paul – interprété par Michel Blanc-, un pharmacien psychorigide et misanthrope qui voit l’arrivée de sa demi-sœur d’un mauvais œil. « Elle croit en tout, elle est naïve et innocente», explique Josiane Balasko, la réalisatrice et interprète de Nénette. (lire la suite de la critique sous le formulaire).
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Josiane Balasko s’est inspirée de “Monkey Business”, un film de Howard Hawks dans lequel un chimiste commence à se comporter comme un gamin après avoir ingurgité par accident un breuvage pour rajeunir. Mais “Demi-sœur” laisse un sentiment mitigé. Le personnage de Nénette peut mettre mal à l’aise: faire rire le grand public avec un personnage simple d’esprit a des allures de tour de force. L’impression de gêne chez le spectateur, qui apparait dès les premières minutes du film, ne va malheureusement pas en s’amenuisant.
Point fort: la performance de Michel Blanc qui apporte légèreté et gaité au film. Menacé dans sa vie tranquille qu’il partage avec son élevage de bernard l’hermites, il est parfait dans le rôle de celui qui rejette cette demi-sœur décidément bien encombrante. Il faudra que Nénette verse par erreur de la drogue dans son café pour que ce dernier s’ouvre et ose tisser des liens avec elle.
Une Saint Valentin très mode à Austin
La Saint Valentin à Austin aura des airs de Fashion Week puisque l’Austin Intercultural Network, une association cherchant à promouvoir les liens entre les cultures à l’échelle de la ville, organise « A cultural affair », une soirée qui offre une belle alternative aux soirées mielleuses du 14 février.
Au programme de la soirée, un défilé de mode présentant les habits de stylistes locaux ainsi que des tenues traditionnelles venues du monde entier, des enchères silencieuses, des animations et bien sûr des rafraichissements et de la nourriture.
Le nombre d’entrées étant limité, il faut réserver sa place en écrivant à : [email protected]
L'Alliance Française de Dallas organise son camp d'hiver pour enfants
Du 17 au 21 février, l’Alliance Française de Dallas organise son traditionnel camp de vacances en français pour les enfants de 4 à 12 ans.
Deux thèmes seront abordés selon les âges. Les plus petits (4 à 7 ans) travailleront toute la semaine sur “l’art”: ils réaliseront des créations individuelles ainsi qu’une oeuvre collective tout en s’inspirant d’une oeuvre d’un artiste.
Les 8-12 ans se concentreront sur l’histoire des Gaulois et du Moyen-Age et réaliseront des créations en rapport avec cette période. Les deux camps durent 15 heures. Ils ont lieu des dans locaux de l’Alliance Française. Tous les niveaux de français sont les bienvenus!
Mireille Guiliano prêche le "veillir français" à San Francisco
C’est bien connu: les Françaises vieillissent bien. C’est en tout cas l’avis de Mireille Guiliano, auteure de French Women Don’t Get Facelifts. Elle sera le 11 février à l’Hôtel Rex dans le cadre du festival de littérature Litquake pour parler de son ouvrage et de miracle français. Les tickets sont en vente.
Dans son livre, Mireille Guiliano, qui est franco-américaine, raconte avec humour comment les Françaises font pour vieillir en restant en forme. Le livre est sorti le 24 décembre. Le 11, elle s’entrediendra avec Jane Ganahl, co-fondatrice de Litquake.
L’auteure est devenue célèbre en 2004 en publiant Why French Women Don’t Get Fat, un best-seller aux Etats-Unis et dans d’autres pays (il s’est vendu à 3 millions d’exemplaires dans le monde). Elle y décortique le fameux “French paradox”, qui veut que les Français mangent gras sans prendre de poids, et la manière dont la gastronomie et le mode de vie français ont changé sa manière de manger.
Une nouvelle boss pour Houston Accueil
« Que du bonheur ! » Telle pourrait être la devise de la nouvelle présidente de Houston Accueil, la 19e de cette association d’aide à l’installation des francophones à Houston créée en 1979.
Arrivée au Texas en famille à la fin de l’été 2010 à Beaumont, dans l’Est de l’Etat, avant de rejoindre Houston un an plus tard, Maryline Chepda (debout avec une écharpe dans la photo ci-dessus prise lors d’une permanence) assume en effet les responsabilités associatives comme elle profite de la vie : à fond.
«C’est vrai qu’à Houston, “mon agenda s’est rempli” comme le constatait en rigolant mon mari français d’origine camerounaise. Alors qu’à Beaumont, j’ai progressé en anglais et eu le temps de faire beaucoup de quilt », raconte cette mère de deux enfants qui assumait déjà la responsabilité des activités et de la communication électronique au sein du principal accueil francophone du Texas.
Après avoir beaucoup bougé en France, au gré des évolutions de carrière de son conjoint à Polimeri Europa, Arco Chemical et différentes entités du groupe Total, Maryline Chepda a aussi acquis une solide expérience de l’accueil au sein de différents Accueils des Villes Françaises. « Au Havre, je m’occupais du journal de l’association, qui compte autant de membres que Houston Accueil (c’est-à-dire près de 450 à ce jour), et j’ai démarré le quilt, raconte cette quadragénaire. Ensuite, nous sommes arrivés à Saint-Avold, en Lorraine, avec un bébé et, au départ, je me suis demandé ce que je faisais dans ce groupe. Mais la présidente m’a tout de suite proposé de lancer de nouvelles activités pour attirer des profils différents, j’ai suivi des formations et j’ai beaucoup aimé. Je me suis d’ailleurs retrouvée présidente ! »
Pour ce mandat d’un an renouvelable deux fois à la tête de Houston Accueil, qui fonctionne avec une soixantaine de bénévoles, Maryline Chepda estime que son « rôle est de veiller à ce que chacun se sente bien et que les nouveaux soient vite intégrés. Ensuite, chacun propose les activités qu’il a envie de faire, comme moi j’ai proposé le quilt dès mon arrivée ».
A cette fin, les quelque 400 pages du guide de bienvenue de l’association viennent d’être actualisées, depuis les conseils pour la recherche d’un logement jusqu’à la présentation des destinations touristiques du Texas. Il a commencé à être distribué lors des permanences de Houston Accueil et à distance.
Pendant ce temps, la galette des rois de l’association a assuré un passage de relais en beauté avec Ling Guérin. « Que du bonheur », maintient Maryline Chepda.
En avril, l'art contemporain se découvre d'un fil
New York a l’habitude des festivals d’art contemporain. Bonne nouvelle: elle vient d’en gagner un. Art2, c’est son nom, rassemblera pendant le mois d’avril (du 1er au 28), une trentaine d’artistes et de conservateurs français et américains dans une vingtaine de lieux, du MoMA à l’Institute of Fine Arts de NYU, pour une relfexion sur les rouages de l’art contemporain.
Au programme : expositions, performances, ateliers et discussions. Les conférences rassembleront des administrateurs de musées, des conservateurs, des artistes et des critiques. « Nous allons aborder plusieurs problématiques lors de ce mois d’avril, explique Sophie Claudel, chef du département des arts visuels aux Services culturels de l’Ambassade de France. Tout d’abord il y a la question de savoir comment nous collectionnons l’art aujourd’hui, ce qui nous amène à nous intéresser à l’histoire de l’art. Puis nous aborderons la problématique de l’histoire récente de l’art américain. Nous évoquerons aussi le travail des musées satellites comme le Guggenheim Bilbao ou le Louvre-Lens. Enfin nous nous intéresserons aux commandes passées aux artistes contemporains ».
Parmi les artistes exposés, on retrouve l’artiste suisse Janette Laverrière, le plasticien français Pierre Huygue (la première exposition lui est consacrée) ou encore le peintre abstrait Pierre Soulages.
Pour l’occasion, la radio France Culture s’installera dans les locaux des Services culturels de l’ambassade de France. L’émission culturelle « La Dispute » évoquera les événements culturels de New York et permettra au public français de découvrir les débats qui agitent le monde de l’art aux Etats-Unis.
La manifestation est organisée par les Services culturels de l’Ambassade de France et la fondation FACE.