Nous vous l’annoncions le mois dernier, c’est fait: Ladurée est ouvert à Soho. “Avoir une boutique à New York c’est un flagship sur l’Amérique et comme New York est une ville mondiale c’est aussi un flagship sur le monde” explique David Holder, le président de Ladurée.
“On a commencé doucement avec un premier magasin sur Madison, c’était un test avant d’aller plus loin“, ajoute Pierre-Antoine Raberin, co-président avec son épouse Elisabeth Holder Raberin de Ladurée aux Etats-Unis. Test qui semble réussi. Ils disent avoir été accueillis par les Américains les bras ouverts, recevant lettres d’amour et bouquets de fleurs. Mais c’est aussi la communauté française expatriée qui semble se réjouir de retrouver “des pâtisseries qui leur manque tant” sourie Elisabeth Raberin .
Salon de thé, restaurant, macarons et autres gourmandises à emporter, le nouveau Ladurée sort le grand jeu. Du petit déjeuner au dîner, les connaisseurs de la maison y retrouveront le menu parisien auquel ont été ajoutés, pour faire honneur au quartier, une salade, une coupe glacée, et un cocktail spécial Soho. L’ensemble des mets sont préparés sur place. « On trouve ici des matières premières de très bonnes qualité, ce qui permet d’avoir des produits aussi bons voire meilleurs qu’en France », souligne Pierre-Antoine Raberin. Un chef et un sous-chef qui travaillent pour la maison depuis dix ans ont donc fait le déplacement et un laboratoire de pâtisserie à été installé au sous-sol. Seuls les macarons, réfrigérés, sont importés de France. « Nous voulons que nos macarons, partout dans le monde, aient la même saveur, ce qui explique qu’ils sont tous fabriqués à Paris », note David Holder.
Trois pièces, trois univers pour trois façons de déguster ses macarons. La nouvelle boutique Ladurée située au 398 West Broadway reprend le concept de sa grande sœur des Champs Elysées, en transportant le visiteur dans une époque différente à travers chacun de ses salons. Vous pourrez ainsi boire un thé sous le regard d’une caryatide dans le salon Paéva au style parisien du 19e siècle. Ou peut-être choisirez-vous les fauteuils en velours bleu et l’ambiance Napoléon III du salon Madeleine Castaing, en l’honneur de la décoratrice française.
Le bijou de ce nouvel établissement, un jardin au cœur de Soho, ne sortira ses pétales qu’avec l’arrivée du printemps, en avril. «L’endroit est exceptionnel et c’est surtout le jardin qui nous a séduit, raconte Elisabeth Holder Raberin. J’avais l’habitude d’y venir manger une salade à l’époque où j’étais étudiante », se remémore t-elle. Cerisiers du japon, préau à la française et fontaine habilleront ce coin de verdure qui pourra accueillir 80 personnes, en plus d’un jardin d’hiver.
Ce projet de salon de thé était dans les cartons depuis l’arrivée de Ladurée sur le sol new-yorkais mais trouver le bon emplacement prend du temps. « Il s’est passé du temps entre le moment où on a repéré le lieu et le moment où celui-ci a été disponible, ce qui explique le retard », souligne Pierre-Antoine Raberin. Outre le coup de cœur pour ce bâtiment, Soho correspond aussi à leur clientèle : Américains qui vivent dans le quartier, gens de la mode, Français et Européens expatriés et touristes. « Nous avons tenu à garder la façade d’origine qui fait partie de l’ADN du quartier, précise David Holder, il faut aussi savoir se fondre dans le lieu. »
Des projets new-yorkais, les héritiers de la maison Ladurée en ont encore beaucoup. Grâce à la boutique de Soho, celle de Madison sera désormais approvisionnée en viennoiseries et pâtisseries. Mais Pierre-Antoine Raberin aimerait proposer à sa clientèle de l’Upper East Side le même service qu’à Soho. Un salon de thé Uptown en prévision ? Mais avant cela, la famille Ladurée va se concentrer sur sa dernière boutique qui ouvre dans trois semaines à Miami.
Crédit : Maison Ladurée US/Twitter
Ladurée et l'élégance parisienne à Soho
Echanges franco-américains en zone industrielle
Un “dédale d’anciennes usines“, “décor apocalyptique“. Martha Kirszenbaum parle du Downtown industriel de Los Angeles avec une passion peu commune.
La Française dirige le tout nouveau programme de résidence artistique de la fondation FLAX (French Los Angeles Exchange). Dénommé “Fahrenheit”, il a élu domicile dans un ancien entrepôt de textile de 200 mètres carrés dans ce quartier industriel en plein renouveau.
La résidence accueillera des critiques, des artistes et des conservateurs français et américains. Un positionnement peu commun alors que “de plus en plus de conservateurs de musées et de critiques veulent s’internationaliser, souligne Martha Kirszenbaum. C’est intéressant pour Los Angeles de profiter de la pensée européenne et pour les résidents de mettre leurs pratiques en contexte“.
Au sein de la résidence, les artistes pourront s’immerger dans la bouillonnante scène culturelle de Los Angeles et sont invités à produire une œuvre, même si ce n’est pas l’objectif premier de la résidence. Les conservateurs seront chargés de mettre sur pied des expositions et les critiques pourront profiter de la résidence pour mener à bien un travail de recherche par exemple. La durée des résidences varie de trois mois (pour les artistes-commissaires) à un mois (pour les critiques).
Comment peuvent-ils bénéficier de cette immersion dans la Cité des Anges? “La Californie a une histoire sauvage. A la différence de New York, qui est très européenne, Los Angeles est isolée. C’est un ailleurs, une ville bien plus latina et asiatique, explique Mme Kirszenbaum. L’horizon, l’aspect sombre d’Hollywood… Elle apporte un point de vue visuel unique. L’approche physique et corporelle de l’espace et la pratique artistique sont différentes“.
La première résidence aura lieu à la mi-avril, avec l’arrivée du jeune artiste Julien Prévieux. Depuis le 31 janvier, les curieux peuvent se rendre dans les locaux de Fahrenheit pour voir une exposition nommée “Far and High”. Jusqu’au 30 avril, elle rassemble les travaux de sept artistes européens et nord-américains à base de matériaux industriels, notamment, en écho au quartier où l’espace veut prendre racine.
Tout au long de l’année, Fahrenheit accueillera des projections, des expositions, des conférences et des performances et entend développer des programmes artistiques dans d’autres quartiers de la ville. Les amateurs d’art devront donc compter avec une nouvelle adresse.
Le River Café rouvre ses portes pour le dîner
Sandy avait entrainé sa fermeture. Mais le River Café n’a pas dit son dernier mot. Le célèbre restaurant de DUMBO, connu pour sa vue sur l’East River et Manhattan, a rouvert ses portes le 1er février pour le dîner, pour la première fois depuis octobre 2012.
La “super-tempête” Sandy avait entrainé l’inondation de ce restaurant vieux de trente ans, situé au pied du Pont de Brooklyn. Son propriétaire a dépensé plusieurs millions de dollars pour le ressusciter. Il a remplacé la cuisine, les tables et les chaises et le mythique piano du restaurant, rendu inutilisable par la montée des eaux.
Le River Café était déjà ouvert de manière partielle. Il avait accueilli un brunch au Nouvel An et l’espace réservé aux évènements privés fonctionne depuis plusieurs mois déjà. Mais les touristes, voisins et grands romantiques devront prendre leur mal en patience avant d’y aller dîner. Selon le site Gothamist, les prochaines réservations possibles sont pour le mois de mars.
Alphaville de Godard, remasterisé au Film Forum
C’était l’époque où les films de science fiction pouvaient être en noir et blanc. “Alphaville”, de Godard, sort en version remasterisée au Film Forum à New York.
Le voyage à Alphaville commence un soir à 24h17 heure océanique. À son terme, 99 minutes plus tard, le spectateur sera incapable de vous dire combien de temps a duré le périple de Lemmy Caution. Quelques heures ? Un mois ? Deux ans ?
C’est que le temps n’a pas de prise dans cette cité froide et aseptisée. Véritable parangon de l’absurde, elle est gouvernée par l’ordinateur Alpha 60 qui travaille sans relâche au maintien de l’ordre. C’est dans ce décor que l’agent secret Lemmy Caution part à la poursuite du professeur Von Braun. Son objectif : le neutraliser.
Godard excelle dans la maniement des symboles et Alphaville devient bientôt une puissante allégorie du système totalitaire. Un de ses habitants énonce ce que serait la devise de la ville si elle en avait une: « Il ne faut jamais dire pourquoi mais parce que ». Ceux qui ne se plient pas à la règle d’or sont soigneusement éliminés, électrocutés au théâtre ou fusillés à la piscine. Ces exécutions données en public n’émeuvent plus personne. Il faut dire qu’il y a longtemps que les émotions ont été banies d’Alphaville.
« Il arrive que la réalité soit trop complexe pour la transmission orale » … et écrite a-t’on envie d’ ajouter. Son film, c’est encore Godard qui en parle le mieux à travers Lemmy Caution. « Toutes les choses étranges sont normales dans cette putain de ville » s’exclamera celui-ci, excédé par l’attitude des habitants d’Alphaville. Dans ce royaume déshumanisé, où le dictionnaire ne cesse d’être actualisé, faisant disparaître au fur et à mesure des mots devenus interdits, il y a quand même de l’espoir. La muse du cinéaste, Anna Karina, en est l’illustration radieuse. Preuve vivante que rien n’est jamais figé, on voit la résistance poindre et finalement triompher chez celle qui ne connaît pas le sens du mot amour. C’est le poète Paul Éluard, dont elle n’aura de cesse de lire les vers de Capitale de la douleur, qui guidera Natasha -le personnage d’Anna Karina- tout au long de sa renaissance, jusqu’à ce qu’elle (re)devienne humaine. Le combat sera long et difficile. La victoire, traduite par l’articulation pénible, aux toutes dernières minutes du film, de la phrase “Je vous aime” consacre la force de l’écriture poétique et son pouvoir sur le coeur des Hommes.
Si l’action se déroule dans le futur, c’est pourtant bien sur le présent que repose toute la réflexion du film. Citant de manière imprécise Borges, Natasha déclare : « Dans la vie il n’y a que le présent. Personne n’a vécu dans le passé, personne n’habitera le futur ». A l’inverse d’Alpha 60, obsédé par la recherche de certitudes, le spectateur sort du film avec plus de questions que de réponses. Si Godard voulait ouvrir le champ d’une réflexion sur l’investissement du temps présent, voilà une grande réussite.
David Beckham veut son club de foot à Miami
A croire qu’après Paris, David Beckham avait envie d’un peu de soleil. La MLS a annoncé, mercredi, que la star du ballon rond avait décidé de passer à la vitesse supérieure pour lancer une équipe de Major League Soccer à Miami.
Dans le cadre de son contrat avec les LA Galaxy, où il a évolué de 2007 à 2012 avant de gagner Milan et le PSG, Beckham avait la possibilité d’acheter une franchise à prix réduit – 25 millions contre 100 millions – pour créer une équipe supplémentaire au sein de la ligue. Après plusieurs mois de rumeurs, il a finalement décidé d’exercer cette clause.
Les détails du projet sont encore flous. Aucune date pour le lancement de l’équipe n’a été révélée pour le moment. L’ancien de Manchester United et du Real Madrid s’est entretenu avec le maire de Miami pour établir une liste de 30 sites potentiels pouvant accueillir un nouveau stade, condition sine qua non pour la réalisation du projet.
La MLS a quitté le sud de la Floride en 2001, quand l’équipe des Miami Fusion a raccroché les crampons. L’équipe de l’Orlando FC fera elle son entrée dans la ligue en 2015, signant le retour de la Major League Soccer en Floride.
Cela faisait plusieurs années que Beckham voulait créer une équipe à Miami, selon des proches cités dans la presse. Il aurait visité plusieurs sites l’an dernier et serait particulièrement intéressé par PortMiami, selon le Miami Herald.
Pour ce projet, il s’est allié avec son ami Simon Fuller et le magna bolivien des télécoms Marcelo Claure. D’autres personnalités pourraient les rejoindre.
"Le Dernier des Injustes": confessions d'un bourreau
On ne présente plus Claude Lanzmann. Le réalisateur de Shoah, véritable chef-d’œuvre racontant l’extermination des Juifs d’Europe dans les camps nazis, a réussi à passer maître dans la narration de l’Holocauste, sans utiliser aucune image d’archive.
Le temps passe, et le réalisateur n’en a que trop conscience. Les derniers survivants de l’Holocauste se font de plus en plus rares, et lui-même ne rajeunit pas. Face aux impératifs de la mémoire, le cinéaste s’est enfin décidé à utiliser l’entretien qu’il avait réalisé avec Benjamin Murmelstein pour son dernier film, Le Dernier des Injustes.
L’exploitation tardive de cette interview est sans doute liée à la position polémique et controversée occupée par Murmelstein au sein du peuple juif, jusqu’à sa mort en 1989. Celui qui fut nommé président du conseil juif de Theresienstad a d’abord été accusé de collaborer à la fin de la guerre, avant d’être innocenté après dix-huit mois de prison en Tchécoslovaquie.
1975, Rome. Dans le cadre de ses travaux pour Shoah, le réalisateur rencontre l’ancien doyen juif du camp tchèque de Theresienstadt, la ville «donnée aux juifs par Hitler», «ghetto modèle», ghetto témoin, en proie à la propagande d’Adolf Eichmann pour leurrer le monde et y attirer les juifs. Eichmann que Murmelstein connaît bien pour avoir travaillé à ses côtés.
Le match qui se déroule entre Murmelstein et Lanzmann est fascinant. On découvre d’un côté le réalisateur, jeune, relevant la moindre imprécision et/ou contradiction de son interlocuteur, le relançant sans cesse sur son implication dans la déportation des juifs cherchant à évaluer la responsabilité qu’on pourrait lui imputer.
De l’autre, Murmelstein paraît imperturbable. Il reconnaît volontiers avoir été la marionette des nazis, mais une « marionnette qui avait appris elle-même à tirer les fils ». Il avoue avoir demandé aux autorités allemandes que des tuberculeux et des handicapés soient déportés. Il exprime surtout avoir fait de son mieux pour améliorer les conditions de vie des juifs tout en refusant de sacrifier sa propre vie à cette fin.
Si son discours est dérangeant, c’est parce que ses propos sont complexes et qu’il n’est pas aisé de choisir le camp dans lequel le classer. Sauveur ou au contraire bourreau ? Il a contribué à l’indicible, il l’avoue. Tout comme il rappelle avoir participé au sauvetage de milliers de prisonniers en réussissant à rendre obligatoire le vaccin contre le typhus. Et si Murmelstein avait fait ce qu’il pouvait ?
L’attitude et les propos qu’il tient posent plus généralement la question de la valeur historique des témoignages et le crédit qu’on peut leur apporter, dès lors que l’interviewé occupe une position controversée. Cherchant visiblement a réhabiliter sa personne, Murmelstein n’a par exemple aucun mal à accabler les autres doyens des conseils juifs. Il se dépeint comme « le dernier des injustes », avec ironie.
Le film oscille entre les propos de l’ancien rabbin et les scènes où Lanzmann, seul, fait le récit des atrocités perpétrées par les nazis dans les camps. C’est sans doute là toute la force de la réalisation du Dernier des Injustes. La vie a désormais repris le dessus dans ces anciens royaumes de la mort où tant de vies se sont éteintes.
Lanzmann s’y promène d’un pas lourd, foulant l’herbe verte, jalonnant son parcours du récit des atrocités de sa voix rocailleuse. Si Shoah donnait à voir l’horreur de l’extermination du point de vue des victimes, c’est cette fois du côté des bourreaux que se tient Claude Lanzmann, ravivant la controverse qu’avait suscitée la théorie d’Hannah Arendt avec la publication de son grand ouvrage Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal.
Le film est d’ailleurs l’occasion pour le réalisateur de démonter cette théorie qu’il exècre et dont il dénonce la dangerosité. Qu’on soit d’accord ou non avec Lanzmann, le film a le mérite de relancer le débat sur une question fondamentale : faut-il nécessairement être un monstre pour commettre le pire ?
Francis Cabrel seul sur scène à Los Angeles
Si on vous dit: « L’encre de tes yeux » ou « Je l’aime à mourir », vous repondez… Francis Cabrel. Après New York, le monstre sacré de la chanson française sera en concert au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles pour deux dates.
Les samedi 22 et dimanche 23 mars, le chanteur sera littéralement seul sur scène armé, pour charmer le public de la Cité des Anges, de ses guitares et de la voix qui lui a valu une Victoire de la Musique en 1990. “Seul sur scène” est d’ailleurs le nom donné à ce spectacle qui se veut intimiste.
Côté chansons, le Théâtre Raymond Kabbaz précise que la star jouera des compositions de son répertoire. Ce dernier est large. Il comprend aussi bien des tubes que des réadapations de Bob Dylan. Dans son dernier album, “Vise le ciel”, sorti en 2012, figurent des chansons du maitre américain adaptées en français, de « Quinn the Eskimo » à « Blind Willie McTell ». On espère qu’il les partagera avec son public aux Etats-Unis.
13ème édition du South Beach Wine & Food Festival
Producteurs de spiritueux, chefs et personnalités culinaires les plus célèbres du monde seront mis à l’honneur pendant la Food Network South Beach Wine & Food Festival, du 20 au 23 février.
Les recettes du Festival seront reversées à la FIU Chaplin School of Hospitality & Tourism Management qui héberge en partie l’événement. À ce jour, le festival a recueilli plus de 18 millions de dollars pour l’École.
Infos Pratiques:
Food Network South Beach Wine & Food Festival, 20-23 février
Lieux multiples
Plus d’informations ici
Tickets ici
"Les royaumes élémentaires" à l'Agora Gallery
L’artiste français Patrick Montagnac exposera ses toiles à l’Agora Gallery lors de l’exposition “Les royaumes élémentaires” du 7 au 17 février.
Ses toiles novatrices, mêlent reliefs épais, couches de peinture plus fluides et juxtaposition des couleurs -avec une nette prédominance de tons rouges, magenta et roses. Pour l’artiste, les reliefs de ses tableaux symbolisent la force de l’homme face à son avenir alors que la fluidité des autres matériaux représente l’inattendu ou le hasard de la vie.
Infos pratiques :
“Les royaumes élémentaires”, Agora Gallery, 530 West 25th Street, New York
Du 7 au 17 février
Vernissage jeudi 13 Février de 18h à 20h.
Plus d’infos ici
Catherine Deneuve ouvrira Rendez-vous With French Cinema
Vingt quatre. C’est le nombre de films français qui vont traverser l’Atlantique dans le cadre du festival Rendez-vous with French Cinema 2014, du 6 au 16 mars. Pour donner le coup d’envoi de la manifestation, les organisateurs ont sorti l’artillerie lourde: Catherine Deneuve ouvrira la 19e édition de cette fête new-yorkaise du 7e art français.
Rendez-vous with French Cinema a pour mot d’ordre de faire découvrir les trésors du cinéma gaulois. Parmi les films projetés, la parité est respectée puisque quasiment la moitié est réalisée par des femmes de talent qui n’ont rien à envier à leurs pairs masculins. Outre Deneuve, Bertrand Tavernier, François Ozon, ou encore Michel Gondry seront présents.
Les films seront projetés enVF et seront sous titrés en anglais. Les projections auront lieu au Film Society of Lincoln Center, au IFC Center, et à la BAMcinématek (BAM).
Programme complet:
Soirée d’ouverture, Jeudi 6 Mars à 19h30 au Paris Theater
Elle s’en va (On my way) d’Emmnuelle Bercot, France, 2014, 113 min.
En présence de Catherine Deneuve
Soirée de fermeture, Dimanche 16 Mars à 15h40 et 21h au Walter Reade Theater (WRT)
Quai d’Orsay (The French Minister) de et en présence de Bertrand Tavernier
Vendredi 7 Mars
Elle s’en va (On my way), d’Emmanuelle Bercot, France, 2014, 113 min. A 18h45 à la BAM
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 18h30 au WRT
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 18h à l’IFC.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 21h au WRT.
Son épouse (His wife) de Michel Spinosa, France/Belgique/Inde, 2014, 108 min. A 22h15 à l’IFC.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 15h45 au WRT
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 13h au WRT.
Jeune et jolie (Young and beautiful) de et en présence de François Ozon, France, 2013, 95 min. A 20h à l’IFC.
Samedi 8 Mars
2 Automnes, 3 Hivers (2 Autumns, 3 Winters), de et en présence de Sebastien Betbeder, 2013, 90 min. A 16h au WRT
Elle s’en va (On my way), d’Emmanuelle Bercot, France, 2014, 113 min. A 19h à l’IFC
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 15h à la BAM
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 16h45 à l’IFC.
La Marche (The marchers) de et en présence de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 21h45 à l’IFC.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), de et en présence d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h au WRT.
Je fais le mort (Playing dead) de et en présence de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 18h au BAM et à 21h au WRT.
La Cour de Babel (School of Babel), de Julie Bertuccelli, France, 2013, 89 min. A 12h45 à l’IFC.
Suzanne de et en présence de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 14h30 à l’IFC.
Jeune et jolie (Young and beautiful) de et en présence de François Ozon, France, 2013, 95 min. A 18h30 au WRT et à 21h au BAM.
Dimanche 9 Mars
2 Automnes, 3 Hivers (2 Autumns, 3 Winters), de et en présence de Sebastien Betbeder, 2013, 90 min. A 17h30 à l’IFC.
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 19h30 à l’IFC
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 21h30 au WRT.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 16h30 au BAM.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 19h30 au BAM.
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 21h30 à l’IFC.
La Marche (The marchers) de et en présence de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 13h30 au WRT.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), de et en présence d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h à l’IFC.
L’écume des jours (Mood Indigo) de et en présence de Michel Gondry, France/Belgium, 2013, 95 min. A 19h au WRT.
Je fais le mort (Playing dead) de et en présence de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 15h15 à l’IFC.
Suzanne de et en présence de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 16h30 au WRT.
Lundi 10 Mars
La Bataille de Solferino (Age of panic) de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 13h au WRT.
Les Apaches de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 12h à l’Elinor Bunin Munroes Film Center (EBM).
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 18h à l’IFC.
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 16h à l’EBM.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 15h30 au WRT.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 22h15 à l’IFC.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 18h30 au WRT.
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 21h15 au WRT.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h50 à l’EBM.
L’écume des jours (Mood Indigo) de et en présence de Michel Gondry, France/Belgium, 2013, 95 min. A 20h à l’IFC et à 21h30 au BAM
Mardi 11 Mars
Les Apaches de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 18h30 au WRT.
Eastern Boys de Robin Campillo, France, 2013, 128 min. A 21h au WRT.
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 18h à l’IFC.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 20h à l’IFC.
Au bout du conte (Under the rainbow) d’Agnès Jaoui, 2013, France, 112 min. A 22h15 à l’IFC.
Mercredi 12 Mars
Les Apaches de et en présence de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 19h à l’IFC.
Eastern Boys de Robin Campillo, France, 2013, 128 min. A 13h au WRT.
Son épouse (His wife) de Michel Spinosa, France/Belgique/Inde, 2014, 108 min. A 13h à l’EBM et à 18h30 au WRT.
Suzanne de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 16h à l’EBM.
Tonnerre de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 16h au WRT.
Jeudi 13 Mars
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 21h au WRT et à 21h à l’IFC.
Tip Top de et en présence de Serge Bozon, France/Luxembourg/Belgium, 2013, 106 min. A 21h30 à l’IFC.
Tonnerre de et en présence de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 19h à l’IFC.
Vendredi 14 Mars
La Marche (The marchers) de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 15h30 à l’EBM.
Je fais le mort (Playing dead) de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 13h à l’EBM.
Tip Top de et en présence de Serge Bozon, France/Luxembourg/Belgium, 2013, 106 min. A 13h et 21h au WRT.
Tonnerre de et en présence de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 18h30 au WRT.
Au bout du conte (Under the rainbow) d’Agnès Jaoui, 2013, France, 112 min. A 15h45 au WRT.
Samedi 15 Mars
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 19h15 au WRT.
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 21h30 au WRT.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 17h au WRT.
Dimanche 16 Mars
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 18h30 au WRT.
La Cour de Babel (School of Babel), de Julie Bertuccelli, France, 2013, 89 min. A 13h30 au WRT
Les paysages insolites de Lauren Marsolier à San Francisco
Les photographies de Lauren Marsolier seront exposées à la galerie Robert Koch pendant les mois des février et mars.
Les photographies exposées représentent des paysages, mais contrairement aux photographies traditionnelles qui représentent un instant de réalité, Lauren Marsolier travaille à partir de plusieurs clichés pris dans des lieux différents et sur plusieurs mois. Son travail consiste ensuite à assembler ces clichés jusqu’à ce qu’ils se fondent dans une seule et même photo.
Grâce à son travail, l’artiste a plusieurs fois été primée dans des compétitions internationales. L’année dernière, elle a reçu le prix du Houston Center for Photography Fellowship.
Infos pratiques:
Lauren Marsolier, du 6 février au 29 mars 2014
Robert Koch Gallery, 49 Geary Street, 5th Floor, San Francisco
Vernissage le 6 février de 17h30 à 19h30.
Site de la galerie ici
Gagnez des places pour "Villon", l'histoire d'un poète-bandit
French Morning vous permet de gagner des places pour la première mondiale de “Villon”, écrit et dirigé par Murray Mednick. La pièce, en anglais, s’ouvrira le 15 février à l’Odyssey Theatre Ensemble.
Le célèbre dramaturge américain apporte sa sensibilité aux exploits ébouriffants, parfois violents et souvent hilarants du poète médiéval français François Villon. Suivez le poète-malfaiteur du XVe siècle et sa bande de bandits, de prêtres vagabonds et de courtisans perfides, à travers les forêts de la France du Moyen-Age.
«Villon était une énorme contradiction», dit Mednick, qui précise que sa pièce est un hommage plutôt qu’une biographie rigoureuse du poète.
“Il a étudié à l’Eglise et à l’Université de Paris, pour devenir un bandit et un meurtrier. Il était un érudit catholique qui pouvait était écrire tout à la fois de grandes poésies religieuses et des ballades obscènes. Il a été gracié par le roi, car sa poésie était si magnifique “, continue le dramaturge dans un communiqué.
Envoyez vos nom, prénom et e-mail à [email protected] pour participer à notre tirage au sort. Indiquez aussi la performance à laquelle vous souhaitez assister: dimanche 16 février, vendredi 21, samedi 22, vendredi 28 ou samedi 1er mars.