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Une "chambre des merveilles" à Harlem

L’artiste Al Johnson présentera son exposition « The room of wonders » (« La chambre des merveilles ») à la Maison d’Art à partir du samedi 8 février.
Originaire de Harlem, c’est tout naturellement dans ce quartier qu’il a choisi d’exposer ses tableaux, mélanges de surréalisme, de poésie et d’art africain. Nombre de ses oeuvres utilisent aussi objets trouvés et collages, inscrivant le travail de l’artiste dans l’esprit des cabinets de curiosités.
Al Johnson, aussi talentueux que généreux, soutient aussi de jeunes artistes en devenir grâce à sa structure Al Johnson Art Studios. Il a été choisi par le Ministère de la Culture Français pour venir exposer en France en mai 2015.
Infos pratiques:
“The room of wonders”, exposition d’Al Johnson
8 février-7 mars, vernissage le 8 février de 18h30 à 21h
La Maison d’Art Gallery, 259 West 132nd street, New York, 10027 NY
www.lamaisondartny.com

Guide de Broadway : Chicago

Chicago est une comédie musicale culte de Bob Fosse, qui enregistre un record de longévité à Broadway. Elle est présentée régulièrement depuis 1975. La version actuelle, qui date de 1996, a remporté six Tony Awards (l’équivalent des oscars pour les comédies musicales). Chicago a aussi été adapté au cinéma en 2002.
Le pitch : En pleine époque de la prohibition, dans les bas fonds de Chicago, Roxy, une jeune danseuse, a assassiné son amant. En prison, elle rencontre Vera, un star du cabaret et criminelle corrompue. Elles se préparent pour leurs procès, où elles tentent de se faire acquitter : et pour cela, tous les coups sont permis. 
On a aimé : Le scenario, basé sur une histoire vraie, et l’atmosphère mafieuse du Chicago des années 20. Quelques passages, interprétés par un chœur de danseuses de cabaret diaboliques, sont captivants. Certaines chansons sont devenues des tubes, comme All that jazz.
On a moins aimé : Les costumes et les décors, qui sont minimalistes et ennuyeux : on est loin d’en avoir plein les yeux. Certaines parties du spectacle sont un peu lisses, interprétées de façon mécanique (la lassitude d’un show présenté depuis trop longtemps ?). Le spectacle, globalement, manque de fantaisie.
Niveau d’anglais nécessaire pour apprécier le spectacle : 3/5  (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue). Conseil pour ceux qui ne sont pas bilingues : lire auparavant le synopsis de la pièce, afin de mieux comprendre l’intrigue (un bon résumé ici)
Tarif : à partir de 89$ sur broadwaybox.com. Spectacles à 20h (+14h30 le week-end), relâche le mercredi.
Plus d’infos sur : www.chicagothemusical.com
Note French Morning : 3/5

Houston redécouvre René Magritte

Si tout le monde connaît « Ceci n’est pas une pipe » ou encore « Le fils de l’homme », René Magritte a beaucoup d’autres trésors. Le plus atypique des surréalistes belges sera la star de deux expositions à la Menil Collection de Houston. Elles commenceront le 14 février.

La première série est intitulée « The Mystery of the Ordinary 1926-1938 » et regroupe des peintures, objets, photographies et collages réalisés lors de la période de l’Entre deux guerres. Les oeuvres de cette exposition sont prêtées par trois grandes institutions d’art : la Collection Menil, l’Institut d’Art de Chicago et le MoMa ainsi que de nombreux collectionneurs privés et publics du monde entier.

En parallèle à cette exposition, l’institution organise « Memories of a Voyage : The Late Work of René Magritte » recouvrant les vingt six dernières années de la vie de l’artiste. A cette période, devenu très populaire aux Etats-Unis, Magritte a commencé un travail de variations et de ré-interprétations de ses travaux précédents, tout en poursuivant son processus créatif.

France, où est passée ta fougue?

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Revue de presse. La France a peur de la nouveauté, son système de santé fait des jaloux et ses restaurants se paient la tête des clients. Voilà, en quelques mots, résumée l’actualité française vue par la presse américaine la semaine dernière.
La France craint la nouveauté, c’est en tout cas ce que laisse entendre un entrepreneur (français) dans les colonnes du site Quartz. L’auteur, Pascal-Emmanuel Gobry, analyse les réticences de notre pays à accueillir Netflix, l’entreprise américaine proposant des films sur internet. Pour lui, la raison est toute trouvée : la France a peur de ce qu’elle ne connait pas.
Netflix se retrouve devant une barrière bien française : l’«exception culturelle», permettant au gouvernement français de protéger les biens culturels de l’Hexagone. L’auteur n’est pas tendre avec son pays : «la France est à la traine depuis trente ans, avec une croissance très ralentie et un taux de chômage élevé». Pour lui, c’est la raison pour laquelle «le pays a du ressentiment et de la crainte pour ce qui vient de l’étranger». Il essaie néanmoins d’être optimiste en garantissant que malgré les obstacles, Netflix devrait finir par s’installer en France. Qui vivra verra…
La France aime les startups
Romain Dillet, journaliste au site Tech Crunch, n’est pas d’accord. Pour lui, la France est une « nation de startups ». En rentrant à Paris de New York, il raconte son étonnement face à l’intérêt des Français pour le lancement d’entreprises. « Les startups font partie de la culture, écrit-il, et beaucoup de la couverture médiatique consacrée à l’économie parle des startups et de l’innovation».
Après avoir passé en revue quelques-unes des pépites de la scène tech parisienne, il arrive à la conclusion que « la France ressemble à la scène des startups new-yorkaises d’il y a quelques années. Des jeunes gens passionnés essaient de créer un écosystème fonctionnel et cohérent ». Seul bémol : il faudra que les Gaulois progressent en anglais pour se faire connaitre.
Pour sa part, Claire Lundberg écrit dans Slate tout le bien qu’elle pense du système de santé en France. La jeune Américaine explique qu’après seulement six mois à paris, elle se rend compte qu’elle est enceinte. N’ayant pas de carte vitale et pensant devoir débourser des sommes pharaoniques (« vous pensez que cela me coutera plus de 1000 euros? » demande-t-elle à sa sage femme), elle réalise que le peu d’argent qu’elle devra sortir de sa poche lui sera par la suite remboursé intégralement.
C’est à peine croyable pour celle qui est habituée aux frais médicaux américains exorbitants (150 euros pour une visite chez un médecin). La maman a cependant un avertissement pour les Américaines qui souhaitent accoucher dans un hôpital français. « Si vous avez un bébé en France, attendez-vous à devoir apporter vos propres serviettes de bain à l’hôpital. Même s’il n’y a pas d’aspirine à 10 dollars, il n’y a pas grand-chose en terme de services, écrit-elle. Mais pour une prise en charge de qualité, et peu chère, je suis prête à apporter mon propre shampooing».
Piège du surgelé 
Enfin, pour terminer cette revue de presse, le New York Times s’alarme : les restaurants français seraient de plus en plus nombreux à servir de la nourriture surgelée ou toute prête. Choqué, le journal rapporte que même le pain français, dans certaines boulangeries, peut avoir été préparé par de grands groupes industriels. « Pour les Français c’est un affront terrible à leur culture » ajoute le journaliste.
Tout en évoquant la solution de la vignette « fait maison », elle s’amuse néanmoins à rappeler que résoudre ce problème ne sera pas chose aisée, comme toujours en France. Elle nous donne cependant une petite astuce pour déjouer les pièges du surgelé : ne pas faire confiance aux restaurants dont la carte est très longue.

La première sample sale de Marni

Les soldes de fin de saison commencent à sentir le réchauffé… Pas de panique, les sample sales reprennent du service !
Les amateurs de la mode colorée de Marni aux jeux d’imprimés et de superpositions arty ne manqueront pas la toute première sample sale de la marque italienne à New York. Des réductions allant jusqu’à – 80% sont prévues à partir de mardi sur une sélection d’articles de prêt-à-porter et accessoires pour femme. Il y aura également une petite sélection d’articles pour l’homme et l’enfant. Sample sale Marni, du 4 au 6 février, de 10h à 17h le mardi et le mercredi et le 10h à 18h le jeudi, Soiffer Haskin, 317 West 33ème rue. Poussettes et enfants de moins de 12 ans non admis. Cartes de crédit uniquement (Amex, Visa, Mastercard). L’invitation est en ligne ici .
Côté français, la boutique multimarques Kisan propose à partir de jeudi des réductions allant jusqu’à -90% sur des articles de prêt-à-porter, accessoires et chaussures pour femme et enfant, avec des marques incluant Sonia Rykiel, Vanessa Bruno, Laurence Doligé, Bellerose, Swildens etc. Les manteaux et vestes seront à 99$, les robes à 79$, les pulls et cardigans à 79$, les chaussures à 99$ etc. Les sacs auront des prix marqués. Pour les enfants, toute la sélection sera à 25$. Sample Sale Kisan, du 6 au 9 février, du jeudi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h, 125 Greene Street (entre Prince et Huston)
Et pour ne pas oublier nos lecteurs de Brooklyn, le multimarques French Garment Cleaners & Co organise également à partir de jeudi une sample sale avec des réductions allant de -50 à -85% sur des articles homme et femme de marques qu’on adore :  Isabel Marant, Rachel Comey, A.P.C., Rag & Bone etc. Sample sale French Garment Cleaners & Co, du 6 au 9 février, de 10h à 20h du jeudi au samedi et de 10h à 18h le dimanche, 85 Lafayette Avenue (entre Fulton Street et Dekalb Avenue), Brooklyn. On en parle ici.
Bon shopping !

Une visite très "business" pour François Hollande aux US

Rencontre avec les responsables de Citi Group, Facebook, Twitter et Mastercard. Au pays du capitalisme, François Hollande entend bien être l’ami des entreprises.

Le programme de la visite d’Etat du président français aux Etats-Unis se précise. Du 10 au 12 février, elle doit l’emmener à Washington, puis à San Francisco, bastion de la tech, pour une série de rencontres avec des dirigeants d’entreprises, notamment. Objectif: effacer l’image d’une France fermée à l’innovation, telle qu’elle était apparue notamment en 2013 lorsque le gouvernement s’était opposé au rachat de Daily Motion par Yahoo!.

A Washington, le président doit s’entretenir à huis clos avec les responsables d’UPS, Citi Group, Mastercard et Fedex. A San Francisco, il a prévu de rencontrer des dirigeants de Facebook, Twitter et Mozilla. L’identité des interlocuteurs du président n’est pas encore connue mais Mark Zuckerberg ne devrait pas en faire partie.

A la place, la charismatique COO de Facebook, Sheryl Sandberg, première femme à siéger au conseil d’administration de l’entreprise, pourrait rencontrer M. Hollande.

Pour faire passer le message d’une France “open to business“, le président sera accompagné d’une délégation ministérielle importante, comprenant Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg et la chouchoute des entrepreneurs Fleur Pellerin. La ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique est connue à San Francisco, où elle avait désamorcé la crise des Pigeons lors de sa venue en 2013.

Plusieurs entreprises françaises seront également du voyage. Parmi elles,  Blablacar, success story européenne du co-voiturage, le groupe de marketing innovant 1000mercis, ou encore l’inventeur du cœur artificiel Carmat.

Comme French Morning le révélait, François Hollande doit visiter l’incubateur US French Tech Hub de San Francisco, dont l’objectif est d’accompagner les start-ups françaises souhaitant se lancer aux Etats-Unis.

Lire: François Hollande vient rencontrer les Pigeons à San Francisco

Lire: Cinq erreurs à ne pas commettre pour se lancer aux US

En plus de ce programme « économique », la visite d’Etat de François Hollande sera marquée par plusieurs temps forts diplomatiques et politiques. Elle commencera le 10 février par une visite avec Barack Obama du domaine  de Monticello, résidence de Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis et ancien ambassadeur américain à Paris.

Le 11 février,  il sera reçu à la Maison Blanche, avant d’aller déjeuner avec John Kerry et Joe Biden au Département d’Etat. Le président français se rendra ensuite au cimetière d’Arlington pour déposer une gerbe puis à Fort Myer pour décorer six vétérans de la Seconde Guerre Mondiale. La journée se terminera par le traditionnel dîner d’Etat avec les Obama.

A San Francisco le 12, outre les rendez vous avec les entrepreneurs, il sera reçu à l’Hôtel de Ville par le maire Ed Lee et le gouverneur de Californie Jerry Brown, où il se verra remettre les clefs de la ville. Comme François Mitterrand il y a trente ans. La visite se terminera avec une réception de la communauté française en fin de journée.

La FACC de Houston, nouvelle coloc' du Consulat

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La Chambre de commerce franco-américaine de Houston a emménagé dans ses nouveaux locaux, au sein du Consulat de France à Houston.
A compter de ce lundi 3 février, ce n’est plus au 3100 Timmons Lane qu’on peut trouver la directrice exécutive Virginie Striebel et son équipe, mais au 777 Post Oak Boulevard, adresse bien connue de tous les ressortissants français de la circonscription.
« Cela va faciliter les échanges avec le Consul, le service économique associé au Consulat et la Mission économique Ubifrance », se félicite le président de la Chambre, Geoffroy Petit. « Nous alignons ainsi les objectifs de la Chambre avec ceux de la diplomatie française, mettant l’accent sur la diplomatie économique. »
Pour l’équipe de la Chambre, le déménagement constitue aussi un appréciable gain de confort. Mais si le Consulat a proposé à la Chambre de s’installer dans la Suite 600 du 777 Post Oak Boulevard, c’est parce que la cohabitation lui permet aussi de renforcer un pôle francophone autour du Consulat, qui abrite déjà la Texan-French Alliance for the Arts en plus des différentes branches du gouvernement français à l’étranger.
 

Miami célèbre l'art contemporain

La foire internationale d’art contemporain Art Wynwood 2014  présentera plus de 70 galeries mettant en avant des œuvres contemporaines et modernes. Ces dernières sont exposées pour la première fois. Une escale originale pendant le Miami International Boat Show, qui vous permettra de découvrir le mouvement “underground” contemporain.  Les galeries françaises Mark Hachem et Olivier Waltman figureront parmi les exposants. La manifestation aura lieu du 13 au 17 février.
Infos pratiques: 
Art Wynwood 2014, du 13 au 17 février
Art Wynwood Pavilion, Midtown Miami Wynwood,  3101 NE 1st Avenue, Miami, FL 33137
20$ pour un pass une journée
Tickets ici
Plus d’informations ici

Robert Capa reprend des couleurs à l'ICP

Robert Capa a documenté certains des plus grands évènements politiques du XXe siècle en Europe de l’Ouest. Mais peu d’initiés savent qu’il a également réalisé des photos en couleur. L’exposition “Capa in Color”, visible jusqu’au 4 mai à l’ICP, nous le rappelle.
« Après sa mort, toutes les expositions et projets posthumes ont vraiment exclu le travail de la couleur qu’il a effectué pendant une bonne partie de sa carrière» souligne Cynthia Young, commissaire de l’exposition. Une bonne partie des pellicules, très fragiles, avait terni et était inutilisable avant que la technologie digitale ne permette de les restaurer. Par ailleurs « il y avait aussi cette idée, dans les années 60 et 70, qu’un vrai journaliste photo ne travaillait pas en couleur ».
Et pourtant, Capa a tout de suite été emballé par la couleur lorsque les premières bobines sont apparues. « Envoyez-moi immédiatement 12 rouleaux de Kodakrome avec toutes les instructions », demande-t-il en 1938 à son agence  alors qu’il est en train de couvrir la guerre sino-japonaise. « Seulement quatre photos de Chine ont survécu, mais l’enthousiasme de Capa pour la couleur est resté », commente Cynthia Young.
Par la suite, «l’utilisation de la couleur coïncide avec une période où Capa s’est réinventé en tant que photoreporter, après la guerre d’Espagne et la Seconde guerre mondiale » explique Cynthia Young. A ce moment-là, la couleur est privilégiée par les magazines (Holiday, Illustrated, Collier’s etc.) pour des sujets plus légers. Capa nous emmène notamment à Paris, Biarritz et Dauville, Rome, au ski dans les Alpes et en Norvège pour des reportages de voyages.
« Avec la couleur, il pouvait beaucoup mieux illustrer la gaieté de ce qu’il voulait raconter, il y avait plus d’humour» observe Cynthia Young. On découvre aussi  des photos de tournages de films avec des stars de cinéma comme Ingrid Bergman, Humphrey Bogart, John Huston, Ava Gardner ou Anna Magnani, et les tirages en couleur du fameux reportage sur Picasso dans le Sud de la France. Ces photos plus intimes que “glamour” laissent transparaitre la relation amicale que Bob Capa entretenait avec un certain nombre de ces artistes.
Pendant la Seconde guerre mondiale, alors que les magazines utilisaient peu la couleur (plus chère, plus longue et compliquée à développer) « il persistait à l’utiliser et même encourageait les autres photographes à l’utiliser ». Ces photos sont d’une modernité saisissante pour l’époque. Après la guerre et « pendant le reste de sa vie, il emportait presque toujours au moins deux appareils: un pour le noir et blanc et un pour la couleur. Il n’a jamais privilégié l’un par rapport à l’autre».
 
 

Étudier à New York : préparez votre budget

Au cas où vous n’étiez pas au courant, croquer la grosse pomme n’est pas à la portée de toutes les bourses. Oubliez les tarifs étudiants ou les réductions moins de 25 ans. Ici, ils n’existent pas et le prix est, bien souvent, le même pour tous.
Des loyers aux sorties en passant par la nourriture, la note est vite salée. Pour que l’American dream ne se transforme pas en cauchemar, voici quelques tuyaux pour bien calculer son budget.
1. Le logement.
Il constituera votre pôle de dépense numéro 1. Si les loyers parisiens vous semblent chers, attendez donc de voir ceux de New York ! La plupart des étudiants optent pour la colocation, la solution la plus accessible – comptez au moins 1200$ par mois pour une chambre à Manhattan ou à Williamsburg. Si ce prix est trop élevé, pas de panique, il vous suffit de vous excentrer pour trouver moins cher – oui, tout se paye d’une façon ou d’une autre. Par exemple, Anthony paye seulement 850$ sa chambre dans son appartement de 80 m2 qu’il partage avec 3 autres personnes dans le quartier de Bedford-Stuyvesant. Morad et Maud vivent tous les deux dans un grand studio à Astoria dans le Queens pour 1400$.
Pour trouver des prix “raisonnables” sans être trop loin de midtown, la location d’une chambre à East Harlem est un compromis intéressant. Pierre, indemnisé 600$ pour son stage paye sa chambre de 10m2 950$ dans une colocation de 3 personnes dans le quartier et Sébastien et Mathieu partagent le loyer d’une grande chambre à 5 minutes à pieds de Central Park pour 1600$. Pour une chambre de 10/15 mètres carrés dans un appartement de 2/3 chambres avec une petite cuisine et salon, comptez donc autour de 1300$ dans Brooklyn et Uptown, plutôt 1500$ pour le Sud de Manhattan.
Elsa, en stage non rémunéré, paie 1200$ sa petite chambre d’environ 8m2 dans un appartement du Lower East Side dont le salon est tout petit. Si vous disposez d’un budget confortable, vous pourrez profiter d’un appartement avec rooftop, terrasse, doorman. Gaëlle, en VIE  dans une banque, gagne 4500$ par mois et paie 2100$ sa chambre du Lower East Side. À ce prix-là, elle dispose d’un salon/salle à manger de 30m2, d’une cuisine est tout équipée, d’une terrasse et d’un rooftop – ce dernier d’environ 30m2. Pour les locations de court terme (2/3 mois), beaucoup de gens optent pour la sous-location, largement répandue à New York. Dans ce cas, il n’est pas rare que l’actuel occupant vous demande de tout régler en seule une fois. Une autre possibilité s’offre à vous: la location de chambres pour étudiants au sein d’un hôtel -comptez entre 2000 et 2500$ par mois.
Pour ceux qui choisissent de louer un appartement directement auprès du propriétaire, sachez que ces derniers peuvent être très exigeants. Il est préférable d’avoir à disposition vos quittances de loyer, recommandations de vos anciens employeurs… Les propriétaires peuvent vous demander un credit check – vérification de votre solvabilité, impossible à fournir si vous venez d’arriver dans le pays-, et jusqu’à 3 mois de loyer à payer d’avance – 1 mois de caution et premier et/ou dernier mois. Vous pouvez essayer de négocier mais il vaut mieux prévoir une grosse somme d’argent immédiatement disponible à votre arrivée à New York. Pour vous faire une idée du marché deux options s’offrent à vous. Consultez régulièrement le site d’annonces Craigslist.org, et le page facebook Etudiants à New York.
2. Remplir votre estomac.
La nourriture sera votre pôle de dépense numéro 2. Bonne nouvelle –enfin !- la ville compte d’innombrables adresses couvrant une fourchette de prix assez large. En moyenne, les étudiants ont un budget quotidien qui s’étend de 15$ à 20$. Rien de tel qu’un café pour bien commencer la journée. Son prix varie selon sa taille, sa qualité et le lieu où vous le prenez. Comptez 1$ pour un small coffee with milk dans les “corner shops”et jusqu’à $4 ou plus  dans les endroits plus “fancy”.
Le midi, vous trouverez de quoi vous rassasier à la sandwicherie du coin pour moins de 10$. Pour dîner, il est courant de s’acheter une part de pizza (à partir de 3$) ou de commander à manger -les restaurants indiens, chinois restent les plus accessibles et proposent des plats autour de 10$. Il est rare de cuisiner à New-York. Cependant, si vous le souhaitez vous pourrez faire vos courses au supermarché – qui ne manquent pas ici. Les choses se corsent le week-end. Un brunch entre amis vous reviendra vite à 20$, taxe et pourboire inclus. Concernant les boissons alcoolisées, prévoyez au moins un budget de 8$ pour un verre de vin et autour de 7$ pour une bière.
3. Se déplacer et téléphoner.
Pour vous déplacer, l’option la plus rentable est de prendre une carte illimitée métro/bus pour trente jours. Quand on sait qu’un ticket à l’unité coûte 2,50$, la carte mensuelle à 112$ est rentable. Se déplacer en taxi dans Manhattan vous coûtera autour de 15$, 20$ pour Brooklyn. Enfin, vous aurez besoin d’un moyen de communication lors de votre séjour. Un forfait illimité de téléphone vous coûtera environ 60$ par mois.
4. Loisirs et sport.
Opéra, concerts, cinéma, matchs de basket, hockey.. ce ne sont pas les loisirs culturels qui manquent à New York. Les plus accessibles sont sans surprise le cinéma et les concerts : 20$ la place de cinéma et autour de 25$ pour une place de concert dans les salles intimistes de New York. Les premiers prix pour l’opéra sont à 27 $ mais vous serez placés dans les coins droit et gauche tout en haut de la salle et vous aurez une vue partielle de la scène. Pour voir un spectacle de Broadway il n’est pas rare de dépenser une centaine de dollars. Ces sorties sont parmi les plus onéreuses de la ville. Le prix des matchs de basket et de hockey varient considérablement suivant les équipes que vous voulez voir. En vous y prenant à l’avance, vous pourrez voir les Knicks ou les Rangers au Madison Square Garden pour 47$.
Vous souhaitez faire attention à votre ligne ou vous aimez le sport ? Pour pratiquer une activité physique régulière, là encore plusieurs options existent. Deux ont particulièrement retenues notre attention : l’abonnement à la salle de sport varie selon le standing et le quartier -de 9$ à Harlem à 150$ dans les salles branchées Equinox- et le footing à Central Park -gratuit avec les écureuils en prime.
Voici le moment de faire les comptes. La plupart des étudiants interrogés estiment dépenser un peu plus de 1000$ par mois pour vivre, indépendamment de leur loyer. Prévoyez donc au minimum un budget de 2000$ par mois tout compris, car même pour les plus économes il sera difficile de dépenser moins.
 
 

Dix infos pour faire le malin devant le Super Bowl dimanche

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Seahawks de Seattle (Washington) VS Broncos de Denver (Colorado). Voilà l’affiche qui nous attend dimanche lors du Super Bowl. Si vous ne voulez pas passer pour un bleu, lisez attentivement ces dix points sur l’évènement à venir…et n’hésitez pas à ressortir quelques chiffres à vos amis, histoire de briller un peu.

1/ Un public de fidèles
L’année dernière, le Super Bowl avait rassemblé 108,6 millions de téléspectateurs, ce qui est légèrement en baisse par rapport aux deux années précédentes. Dans le stade, plus de 82 000 places sont recensées, c’est autant de fans qui seront présents dimanche alors que seulement 13 000 places de parking seront à leur disposition. Il faudra donc garer la voiture un peu loin et emprunter les navettes spéciales!

2/ Une finale des premières fois
C’est la première année que le Super Bowl (le 48ème!) est organisé conjointement par deux Etats : le New Jersey et l’Etat de New York. La première fois qu’elle se déroule dans la plus grande agglomération américaine. Et la première fois que l’évènement se tiendra dans un stade ouvert dans une région froide. D’ordinaire, le stade est couvert, ou se trouve au soleil (Californie ou Floride, notamment).

 3/ Des billets à prix d’or
Le prix des billets est exorbitant, ainsi pour pouvoir assister à la finale, il faut être prêt à payer entre 1 750 et 8 405 dollars. Cette année le billet le plus cher a été vendu plus de 10 500 euros! Sachant que le salaire mensuel moyen aux Etats-Unis dépasse à peine les 3 000 dollars, l’évènement sportif est un réel investissement.

 4/ Célébrités de la NFL
manningLe Super Bowl a également ses stars, chez les Broncos c’est Peyton Manning. Le quarterback de 37 ans a établi deux records de passes cette saison. Après avoir été éloigné des terrains plusieurs mois à cause d’une blessure au cou, Payton Manning revient plus intimidant que jamais. Face à lui, un jeune loup de 25 ans, Russell Wilson nommé les deux saisons passées au Pro Bowl (un match qui oppose les meilleurs joueurs de la saison). Reste à savoir qui des deux portera son équipe au sommet.

 5/ Un coach qui tient bon
Le coach des Seahawks, Pete Caroll va tenter de rejoindre le club très fermé des entraîneurs ayant gagné à la fois le championnat universitaire (NCAA) et un Super Bowl. Jusqu’à présent, seuls Jimmy Johnson et Barry Switzer ont réussi cet exploit.

 6/ Et si on faisait monter les enchères?
Près d’un tiers des adultes américains comptent parier sur la finale de dimanche, les hommes en force. Mais attention car ils sont 92% à avouer avoir perdu de l’argent en faisant des paris sur le Super Bowl les années précédentes. Avant de vous lancer, soyez sûrs de vous!

 7/ Pom Pom girls pas contentes
cheerleadersDepuis quelques temps, un débat autour de la rémunération des pom pom girls de la NFL fait rage. Selon de nombreux supporters, les jeunes filles ne seraient pas assez payées alors que l’industrie du football américain pèse plus de 9 milliards de dollars. C’est une pom pom girl anonyme des Oakland Raiders qui a mis le feu aux poudre la semaine dernière en engageant un procès contre ses dirigeants. Une pétition a vu le jour sur le site Change.org, pour réclamer un salaire décent pour les jeunes filles. En quelques jours, plus de 61 000 signatures ont été recensées.

 8/ La Marijuana s’invite au Super Bowl
Récemment, les deux Etats représentés lors de cette finale ont fait parlé d’eux pour une tout autre raison que le sport: la marijuana. Le Colorado et Washington sont en effet les deux seuls Etats à avoir légalisé cette substance pour des usages récréatifs. Du coup, dans les deux villes concernées, des souches de la plante ont été nommées d’après les joueurs les plus populaires des deux équipes. Cela vaut d’ailleurs à l’évènement les surnoms de Stoner Bowl, Bong Bowl et Marijuana Bowl.

 9/ Donner de la voix
red hotOn se souvient de Beyoncé l’année dernière, de Madonna en 2012, ou de la prestation sulfureuse de Janet Jackson et Justin Timberlake il y a 10 ans (déjà!). Cette année c’est le chanteur hawaïen Bruno Mars qui assurera le show de la mi-temps aux côtés des californiens déjantés du groupe Red Hot Chili Peppers. Reste à savoir si ces derniers oseront tomber la chemise, comme c’est souvent le cas lors de leurs performances live, alors que les températures resteront largement en dessous de 0. Quant à l’hymne national américain, il sera chanté par la chanteuse d’opéra Renee Fleming.

 10/ La dure loi de la publicité
Le Super Bowl ça n’est pas que du sport et de la musique, mais c’est aussi des contrats publicitaires juteux (près de 4 millions de dollars les 30 secondes) vues par des millions de personnes à travers le monde. Et la pub, c’est un monde de requins, Scarlett Johansson l’a appris à ses dépens. La belle a été privée de Superbowl puisque la pub Soda Stream pour laquelle elle est l’égérie ne sera pas diffusée lors de la mi-temps. La faute aux deux géants Coca Cola et Pepsi qui n’ont pas apprécié les mots sortis de la bouche de Scarlett à la fin du spot « Sorry Coke and Pepsi ».

Une table ronde sur les pillages d'oeuvres d'art juives à Paris

À quelques semaines de la sortie du film “The Monuments Men” de George Clooney, la Maison Française de NYU se plongera le 10 février dans les pratiques quotidiennes de pillage des oeuvres d’art juives, à Paris, lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Hector Feliciano (chercheur), Sarah Gensburger (membre du CNRS-Paris), Beth Karlsgodt (Université de Denver) et Stéphane Gerson (NYU) parleront de la complexité du processus de pillage et l’inscriront dans l’espace géographique et social de Paris.
Infos pratiques :
Robbing the Jews in WWII Paris : Places, Traces, and Images, Maison Française, New York University, 16 Washington Mews, NY 10003
10 février, 19h-20h30
Gratuit
Plus d’informations ici