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Robert Capa reprend des couleurs à l'ICP

Robert Capa a documenté certains des plus grands évènements politiques du XXe siècle en Europe de l’Ouest. Mais peu d’initiés savent qu’il a également réalisé des photos en couleur. L’exposition “Capa in Color”, visible jusqu’au 4 mai à l’ICP, nous le rappelle.
« Après sa mort, toutes les expositions et projets posthumes ont vraiment exclu le travail de la couleur qu’il a effectué pendant une bonne partie de sa carrière» souligne Cynthia Young, commissaire de l’exposition. Une bonne partie des pellicules, très fragiles, avait terni et était inutilisable avant que la technologie digitale ne permette de les restaurer. Par ailleurs « il y avait aussi cette idée, dans les années 60 et 70, qu’un vrai journaliste photo ne travaillait pas en couleur ».
Et pourtant, Capa a tout de suite été emballé par la couleur lorsque les premières bobines sont apparues. « Envoyez-moi immédiatement 12 rouleaux de Kodakrome avec toutes les instructions », demande-t-il en 1938 à son agence  alors qu’il est en train de couvrir la guerre sino-japonaise. « Seulement quatre photos de Chine ont survécu, mais l’enthousiasme de Capa pour la couleur est resté », commente Cynthia Young.
Par la suite, «l’utilisation de la couleur coïncide avec une période où Capa s’est réinventé en tant que photoreporter, après la guerre d’Espagne et la Seconde guerre mondiale » explique Cynthia Young. A ce moment-là, la couleur est privilégiée par les magazines (Holiday, Illustrated, Collier’s etc.) pour des sujets plus légers. Capa nous emmène notamment à Paris, Biarritz et Dauville, Rome, au ski dans les Alpes et en Norvège pour des reportages de voyages.
« Avec la couleur, il pouvait beaucoup mieux illustrer la gaieté de ce qu’il voulait raconter, il y avait plus d’humour» observe Cynthia Young. On découvre aussi  des photos de tournages de films avec des stars de cinéma comme Ingrid Bergman, Humphrey Bogart, John Huston, Ava Gardner ou Anna Magnani, et les tirages en couleur du fameux reportage sur Picasso dans le Sud de la France. Ces photos plus intimes que “glamour” laissent transparaitre la relation amicale que Bob Capa entretenait avec un certain nombre de ces artistes.
Pendant la Seconde guerre mondiale, alors que les magazines utilisaient peu la couleur (plus chère, plus longue et compliquée à développer) « il persistait à l’utiliser et même encourageait les autres photographes à l’utiliser ». Ces photos sont d’une modernité saisissante pour l’époque. Après la guerre et « pendant le reste de sa vie, il emportait presque toujours au moins deux appareils: un pour le noir et blanc et un pour la couleur. Il n’a jamais privilégié l’un par rapport à l’autre».
 
 

Étudier à New York : préparez votre budget

Au cas où vous n’étiez pas au courant, croquer la grosse pomme n’est pas à la portée de toutes les bourses. Oubliez les tarifs étudiants ou les réductions moins de 25 ans. Ici, ils n’existent pas et le prix est, bien souvent, le même pour tous.
Des loyers aux sorties en passant par la nourriture, la note est vite salée. Pour que l’American dream ne se transforme pas en cauchemar, voici quelques tuyaux pour bien calculer son budget.
1. Le logement.
Il constituera votre pôle de dépense numéro 1. Si les loyers parisiens vous semblent chers, attendez donc de voir ceux de New York ! La plupart des étudiants optent pour la colocation, la solution la plus accessible – comptez au moins 1200$ par mois pour une chambre à Manhattan ou à Williamsburg. Si ce prix est trop élevé, pas de panique, il vous suffit de vous excentrer pour trouver moins cher – oui, tout se paye d’une façon ou d’une autre. Par exemple, Anthony paye seulement 850$ sa chambre dans son appartement de 80 m2 qu’il partage avec 3 autres personnes dans le quartier de Bedford-Stuyvesant. Morad et Maud vivent tous les deux dans un grand studio à Astoria dans le Queens pour 1400$.
Pour trouver des prix “raisonnables” sans être trop loin de midtown, la location d’une chambre à East Harlem est un compromis intéressant. Pierre, indemnisé 600$ pour son stage paye sa chambre de 10m2 950$ dans une colocation de 3 personnes dans le quartier et Sébastien et Mathieu partagent le loyer d’une grande chambre à 5 minutes à pieds de Central Park pour 1600$. Pour une chambre de 10/15 mètres carrés dans un appartement de 2/3 chambres avec une petite cuisine et salon, comptez donc autour de 1300$ dans Brooklyn et Uptown, plutôt 1500$ pour le Sud de Manhattan.
Elsa, en stage non rémunéré, paie 1200$ sa petite chambre d’environ 8m2 dans un appartement du Lower East Side dont le salon est tout petit. Si vous disposez d’un budget confortable, vous pourrez profiter d’un appartement avec rooftop, terrasse, doorman. Gaëlle, en VIE  dans une banque, gagne 4500$ par mois et paie 2100$ sa chambre du Lower East Side. À ce prix-là, elle dispose d’un salon/salle à manger de 30m2, d’une cuisine est tout équipée, d’une terrasse et d’un rooftop – ce dernier d’environ 30m2. Pour les locations de court terme (2/3 mois), beaucoup de gens optent pour la sous-location, largement répandue à New York. Dans ce cas, il n’est pas rare que l’actuel occupant vous demande de tout régler en seule une fois. Une autre possibilité s’offre à vous: la location de chambres pour étudiants au sein d’un hôtel -comptez entre 2000 et 2500$ par mois.
Pour ceux qui choisissent de louer un appartement directement auprès du propriétaire, sachez que ces derniers peuvent être très exigeants. Il est préférable d’avoir à disposition vos quittances de loyer, recommandations de vos anciens employeurs… Les propriétaires peuvent vous demander un credit check – vérification de votre solvabilité, impossible à fournir si vous venez d’arriver dans le pays-, et jusqu’à 3 mois de loyer à payer d’avance – 1 mois de caution et premier et/ou dernier mois. Vous pouvez essayer de négocier mais il vaut mieux prévoir une grosse somme d’argent immédiatement disponible à votre arrivée à New York. Pour vous faire une idée du marché deux options s’offrent à vous. Consultez régulièrement le site d’annonces Craigslist.org, et le page facebook Etudiants à New York.
2. Remplir votre estomac.
La nourriture sera votre pôle de dépense numéro 2. Bonne nouvelle –enfin !- la ville compte d’innombrables adresses couvrant une fourchette de prix assez large. En moyenne, les étudiants ont un budget quotidien qui s’étend de 15$ à 20$. Rien de tel qu’un café pour bien commencer la journée. Son prix varie selon sa taille, sa qualité et le lieu où vous le prenez. Comptez 1$ pour un small coffee with milk dans les “corner shops”et jusqu’à $4 ou plus  dans les endroits plus “fancy”.
Le midi, vous trouverez de quoi vous rassasier à la sandwicherie du coin pour moins de 10$. Pour dîner, il est courant de s’acheter une part de pizza (à partir de 3$) ou de commander à manger -les restaurants indiens, chinois restent les plus accessibles et proposent des plats autour de 10$. Il est rare de cuisiner à New-York. Cependant, si vous le souhaitez vous pourrez faire vos courses au supermarché – qui ne manquent pas ici. Les choses se corsent le week-end. Un brunch entre amis vous reviendra vite à 20$, taxe et pourboire inclus. Concernant les boissons alcoolisées, prévoyez au moins un budget de 8$ pour un verre de vin et autour de 7$ pour une bière.
3. Se déplacer et téléphoner.
Pour vous déplacer, l’option la plus rentable est de prendre une carte illimitée métro/bus pour trente jours. Quand on sait qu’un ticket à l’unité coûte 2,50$, la carte mensuelle à 112$ est rentable. Se déplacer en taxi dans Manhattan vous coûtera autour de 15$, 20$ pour Brooklyn. Enfin, vous aurez besoin d’un moyen de communication lors de votre séjour. Un forfait illimité de téléphone vous coûtera environ 60$ par mois.
4. Loisirs et sport.
Opéra, concerts, cinéma, matchs de basket, hockey.. ce ne sont pas les loisirs culturels qui manquent à New York. Les plus accessibles sont sans surprise le cinéma et les concerts : 20$ la place de cinéma et autour de 25$ pour une place de concert dans les salles intimistes de New York. Les premiers prix pour l’opéra sont à 27 $ mais vous serez placés dans les coins droit et gauche tout en haut de la salle et vous aurez une vue partielle de la scène. Pour voir un spectacle de Broadway il n’est pas rare de dépenser une centaine de dollars. Ces sorties sont parmi les plus onéreuses de la ville. Le prix des matchs de basket et de hockey varient considérablement suivant les équipes que vous voulez voir. En vous y prenant à l’avance, vous pourrez voir les Knicks ou les Rangers au Madison Square Garden pour 47$.
Vous souhaitez faire attention à votre ligne ou vous aimez le sport ? Pour pratiquer une activité physique régulière, là encore plusieurs options existent. Deux ont particulièrement retenues notre attention : l’abonnement à la salle de sport varie selon le standing et le quartier -de 9$ à Harlem à 150$ dans les salles branchées Equinox- et le footing à Central Park -gratuit avec les écureuils en prime.
Voici le moment de faire les comptes. La plupart des étudiants interrogés estiment dépenser un peu plus de 1000$ par mois pour vivre, indépendamment de leur loyer. Prévoyez donc au minimum un budget de 2000$ par mois tout compris, car même pour les plus économes il sera difficile de dépenser moins.
 
 

Dix infos pour faire le malin devant le Super Bowl dimanche

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Seahawks de Seattle (Washington) VS Broncos de Denver (Colorado). Voilà l’affiche qui nous attend dimanche lors du Super Bowl. Si vous ne voulez pas passer pour un bleu, lisez attentivement ces dix points sur l’évènement à venir…et n’hésitez pas à ressortir quelques chiffres à vos amis, histoire de briller un peu.

1/ Un public de fidèles
L’année dernière, le Super Bowl avait rassemblé 108,6 millions de téléspectateurs, ce qui est légèrement en baisse par rapport aux deux années précédentes. Dans le stade, plus de 82 000 places sont recensées, c’est autant de fans qui seront présents dimanche alors que seulement 13 000 places de parking seront à leur disposition. Il faudra donc garer la voiture un peu loin et emprunter les navettes spéciales!

2/ Une finale des premières fois
C’est la première année que le Super Bowl (le 48ème!) est organisé conjointement par deux Etats : le New Jersey et l’Etat de New York. La première fois qu’elle se déroule dans la plus grande agglomération américaine. Et la première fois que l’évènement se tiendra dans un stade ouvert dans une région froide. D’ordinaire, le stade est couvert, ou se trouve au soleil (Californie ou Floride, notamment).

 3/ Des billets à prix d’or
Le prix des billets est exorbitant, ainsi pour pouvoir assister à la finale, il faut être prêt à payer entre 1 750 et 8 405 dollars. Cette année le billet le plus cher a été vendu plus de 10 500 euros! Sachant que le salaire mensuel moyen aux Etats-Unis dépasse à peine les 3 000 dollars, l’évènement sportif est un réel investissement.

 4/ Célébrités de la NFL
manningLe Super Bowl a également ses stars, chez les Broncos c’est Peyton Manning. Le quarterback de 37 ans a établi deux records de passes cette saison. Après avoir été éloigné des terrains plusieurs mois à cause d’une blessure au cou, Payton Manning revient plus intimidant que jamais. Face à lui, un jeune loup de 25 ans, Russell Wilson nommé les deux saisons passées au Pro Bowl (un match qui oppose les meilleurs joueurs de la saison). Reste à savoir qui des deux portera son équipe au sommet.

 5/ Un coach qui tient bon
Le coach des Seahawks, Pete Caroll va tenter de rejoindre le club très fermé des entraîneurs ayant gagné à la fois le championnat universitaire (NCAA) et un Super Bowl. Jusqu’à présent, seuls Jimmy Johnson et Barry Switzer ont réussi cet exploit.

 6/ Et si on faisait monter les enchères?
Près d’un tiers des adultes américains comptent parier sur la finale de dimanche, les hommes en force. Mais attention car ils sont 92% à avouer avoir perdu de l’argent en faisant des paris sur le Super Bowl les années précédentes. Avant de vous lancer, soyez sûrs de vous!

 7/ Pom Pom girls pas contentes
cheerleadersDepuis quelques temps, un débat autour de la rémunération des pom pom girls de la NFL fait rage. Selon de nombreux supporters, les jeunes filles ne seraient pas assez payées alors que l’industrie du football américain pèse plus de 9 milliards de dollars. C’est une pom pom girl anonyme des Oakland Raiders qui a mis le feu aux poudre la semaine dernière en engageant un procès contre ses dirigeants. Une pétition a vu le jour sur le site Change.org, pour réclamer un salaire décent pour les jeunes filles. En quelques jours, plus de 61 000 signatures ont été recensées.

 8/ La Marijuana s’invite au Super Bowl
Récemment, les deux Etats représentés lors de cette finale ont fait parlé d’eux pour une tout autre raison que le sport: la marijuana. Le Colorado et Washington sont en effet les deux seuls Etats à avoir légalisé cette substance pour des usages récréatifs. Du coup, dans les deux villes concernées, des souches de la plante ont été nommées d’après les joueurs les plus populaires des deux équipes. Cela vaut d’ailleurs à l’évènement les surnoms de Stoner Bowl, Bong Bowl et Marijuana Bowl.

 9/ Donner de la voix
red hotOn se souvient de Beyoncé l’année dernière, de Madonna en 2012, ou de la prestation sulfureuse de Janet Jackson et Justin Timberlake il y a 10 ans (déjà!). Cette année c’est le chanteur hawaïen Bruno Mars qui assurera le show de la mi-temps aux côtés des californiens déjantés du groupe Red Hot Chili Peppers. Reste à savoir si ces derniers oseront tomber la chemise, comme c’est souvent le cas lors de leurs performances live, alors que les températures resteront largement en dessous de 0. Quant à l’hymne national américain, il sera chanté par la chanteuse d’opéra Renee Fleming.

 10/ La dure loi de la publicité
Le Super Bowl ça n’est pas que du sport et de la musique, mais c’est aussi des contrats publicitaires juteux (près de 4 millions de dollars les 30 secondes) vues par des millions de personnes à travers le monde. Et la pub, c’est un monde de requins, Scarlett Johansson l’a appris à ses dépens. La belle a été privée de Superbowl puisque la pub Soda Stream pour laquelle elle est l’égérie ne sera pas diffusée lors de la mi-temps. La faute aux deux géants Coca Cola et Pepsi qui n’ont pas apprécié les mots sortis de la bouche de Scarlett à la fin du spot « Sorry Coke and Pepsi ».

Une table ronde sur les pillages d'oeuvres d'art juives à Paris

À quelques semaines de la sortie du film “The Monuments Men” de George Clooney, la Maison Française de NYU se plongera le 10 février dans les pratiques quotidiennes de pillage des oeuvres d’art juives, à Paris, lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Hector Feliciano (chercheur), Sarah Gensburger (membre du CNRS-Paris), Beth Karlsgodt (Université de Denver) et Stéphane Gerson (NYU) parleront de la complexité du processus de pillage et l’inscriront dans l’espace géographique et social de Paris.
Infos pratiques :
Robbing the Jews in WWII Paris : Places, Traces, and Images, Maison Française, New York University, 16 Washington Mews, NY 10003
10 février, 19h-20h30
Gratuit
Plus d’informations ici

Pastis ne fermera pas tout de suite

Les afficionados de Pastis peuvent souffler. Ils auront un petit sursis avant la fermeture temporaire de leur restaurant préféré.
Le restaurant français du Meatpacking fermera ses portes en mars, et non le 31 janvier comme initialement prévu. Un employé du restaurant a confié que le propriétaire du bâtiment où se trouve le restaurant de Keith McNally n’avait pas encore obtenu les permis nécessaires à la rénovation et l’agrandissement de la structure, qui se trouve au coin de la 9e avenue et de West 12th Street. Une information relayée par le site Eater il y a quelques jours.
Lire aussi: Pastis ferme pour un an
Ce pilier du Meatpacking District a prévu de rester fermé jusqu’en 2015 en attendant la fin des travaux.

"A romantic evening" à L.A pour la Saint-Valentin

Lionel Bringuier fait un come-back attendu à L.A. Les retrouvailles entre l’ancien chef d’orchestre du philharmonique de Los Angeles et les musiciens seront de courte durée : du 13 au 15 février seulement. Au programme du concert “A Romantic Evening” au Walt Disney Concert Hall:  Brahms, Berg -interprété notamment par la soprano Camilla Tilling-  et Beethoven.
Infos pratiques:
A Romantic Evening, Walt Disney Concert Hall:  111 South Grand Avenue, Los Angeles, CA 90012
13, 14 et 15 février, Walt Disney Concert Hall
Tickets: 58$ – 191$
Tickets ici
Plus d’infos ici

Une web conférence sur l'expatriation au Canada

Si vous avez pensé à vous installer au Canada, la prochaine web conférence d’ExpatUnited devrait vous intéresser.
Le 6 février à 15h -heure française, le “Rendez-vous de l’expatriation” portera sur les démarches pour émigrer au Canada. Louise Van Winkle, Responsable de la promotion francophone au Service de l’immigration à l’Ambassade du Canada à Paris, répondra, en direct, à toutes vos questions.
Infos pratiques: 
Rendez-vous de l’expatriation,
jeudi 6 février à 15h, heure française – calculez l’heure qu’il sera chez vous ici
Durée de la conférence : 1H30
Inscription ici

François Hollande vient rencontrer les Pigeons à San Francisco

En visite d’Etat aux Etats-Unis les 11 et 12 février, François Hollande a décidé de consacrer la traditionnelle visite hors Washington DC à San Francisco. Il y rencontrera, le mercredi 12, notamment des entrepreneurs français, dont certains étaient à l’origine du mouvement des Pigeons.
Le président français ne se rendra pas dans la Silicon Valley stricto sensu, mais restera dans la ville de San Francisco. Le programme, pas encore rendu public par l’Elysée, comportera une halte au “French Tech Hub” a appris French Morning. L’endroit, financé notamment par la région Ile-de-France, accueille des start-ups françaises venues à la conquête de l’Amérique.
François Hollande devrait prononcer sur place un discours consacré au thème de l’innovation. Il sera accompagné, comme dans le reste de son voyage présidentiel, d’une impressionnante délégation ministérielle, 6 ministres en tout, dont celui de l’Economie Pierre Moscovici et la ministre des PME et du numérique, Fleur Pellerin. Cette dernière, dont la popularité chez les entrepreneurs fait figure d’exception parmi les membres du gouvernement, était venue en éclaireuse au printemps dernier et avait réussi à séduire les porte-paroles locaux des Pigeons.
Plus tôt dans la journée, le président français aura été reçu par le maire de San Francisco, Ed Lee, et le gouverneur de l’Etat de Californie, Jerry Brown. Le voyage sera également l’occasion de rencontrer des patrons américains du secteur de la technologie, mais l’Elysée se refuse pour l’instant à commenter, soulignant que “le programme est encore en cours d’élaboration”.
La visite se terminera avec une réception de la communauté française en fin de journée.

La parade du Nouvel An Chinois illumine San Francisco

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La célèbre parade du Nouvel An Chinois de San Francisco aura lieu cette année le samedi 15 février. Initiés dans les années 1860 par les Chinois à San Francisco comme un moyen d’éduquer la communauté au sujet de leur culture, la parade et le festival ont grandi jusqu’à devenir la plus importante célébration de la culture asiatique en dehors de l’Asie. Acrobates, fanfare, danses du lion, plus de 100 unités participeront à l’une des plus grandes nuits illuminée du pays.
Infos pratiques :
Parade du Nouvel An Chinois, Market and Second Street jusque Kearny et Jackson
Samedi 15 Février 2014 à 17h15-20h00
Gratuit
30$ pour une place dans les gradins
Tickets ici
Les gradins sont situés à Kearny Street (entre Sacramento & California and entre Pine & Bush)
(415) 340-3055 or (415) 982-3071

Education: Le New York Times salue les efforts du gouvernement français… à New York

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Le New York Times consacre un long article au boom de l’enseignement du français dans les écoles publiques new-yorkaises. Et découvre avec émerveillement que “le plus enthousiaste des bienfaiteurs n’est même pas Américain, ou local. C’est le gouvernement français“.

Le quotidien de référence est allé se promener du côté de “Little Paris” (Carroll Gardens) et des autres quartiers où ont fleuri ces dernières années 8 programmes bilingues français-anglais, notant qu’ils sont désormais en 3ème position à New York, derrière les programmes espagnols et chinois, tous deux nettement plus anciens, mais devant les classes en arabe, créaole, coréen ou russe…
Mais c’est surtout l’implication du gouvernement français qui intrigue le New York Times, qui cite la multitude de ministères et élus investis dans l’affaire, et la récente campagne de fund-raising visant à lever 2,8 millions de dollars. La raison de tout ça? Une certaine obsession française pour le rayonnement culturel assure le quotidien. “La campagne semble faire écho à une certaine importance existentielle pour la France. (…) Les officiels français suggèrent qu’ils n’aident pas suelemnt à enrichir les enfants, mais renforcent aussi les liens économiques, politiques et culturels avec les autres pays”.

Même si d’autres gouvernements, Mexique ou Espagne par exemple, soutiennent les programmes bilingues, ils sont loin de le faire autant que la France assure le New York Times. Concrètement, la France procure aux écoles des fonds et des bourses en plus de prendre en charge les frais liés à la formation des enseignants tout en  fournissant les livres dont les élève se servent. « En tout, l’investissement se chiffre aisément entre 100 000 et 200 000 dollars (de 73 800 à 147 575 euros) » raconte Fabrice Jaumont, attaché à l’éducation à l’Ambassade Française de New York, « mais mes estimations peuvent être bien en dessous du chiffre réel » ajoute-t-il.

Les écoles se disent dépassées par le nombre de familles voulant inscrire leurs enfants dans de tels programmes. Certaines familles se disent même prêtes à déménager pour se retrouver dans la zone d’une école offrant un programme bilingue. Et Fabrice Jaumont, attaché d’éducation auprès de l’Ambassade de France, héros de l’article du New York Times est devenu, suggère le quotidien, l’oracle du bilinguisme, dispensant ses conseils aux autres communautés intéressés par ce qu’il appelle “la révolution bilingue française”.

Lire l’article du New York Times

Thierry Henry au gala du Lycée français de New York

Voilà un honneur qu’il n’avait pas encore reçu. Thierry Henry, l’attaquant français des New York Red Bulls et champion du monde 1998, sera l’invité d’honneur du gala du Lycée français de New York.
L’évènement, qui aura lieu le dimanche 2 mars au Jacob Javits Convention Center, aura pour thème “l’esprit d’équipe”. Les billets seront mis en vente le vendredi 31 janvier. Thierry Henry n’a jamais étudié au Lycée français. Il a grandi dans la cité des Ulis, en banlieue parisienne, où il a fait ses premiers pas sur une pelouse de foot. En dehors du terrain, Thierry Henry est également connu pour son engagement contre le racisme et son travail pour l’UNICEF.
Pendant la soirée, il recevra le Charles de Ferry de Fontnouvelle Award, une distinction qui porte le nom du fondateur du LFNY, attribuée à une personnalité qui a contribué aux relations franco-américaines. Avant lui, Anne Sinclair, Charlie Rose ou encore Jean-Paul Gaultier ont reçu la récompense. En savoir plus.

The303, un petit club comme on les aime…

Comme on les aime, c’est à dire en sous-sol, très sombre, avec du gros son et un décor rétro sobre et subtil.
Il n’a même pas 2 mois et a déjà reçu de sacrées pointures comme Danny Krivit, Nickodemus, Joakim, Ian Friday, DJ Spinna, Quantic ou Rich Medina. Pas étonnant vu que le créateur de l’endroit est Eric Tucker aka Wiseacre, un DJ averti mais aussi collectionneur d’objets antiques et insolites.
On découvre plusieurs vitrines rétro-kitsch bizarres parsemées le long du couloir ou dans le renfoncement des différents espaces, créées à partir de ces objets. Avec ses vielles têtes de poupées posées sur des plateaux, ses chandeliers ornés de perles ou de branches de coton, on les imaginerait plutôt chez une voyante à la foire du trône, mais elles font partie de l’identité du lieu.
On en trouve une grande également au restaurant italien au dessus, Louie and Chan, où l’ambiance est tout aussi intime et conviviale, avec un menu élaboré par Pasquale Frola originaire de Naples, et des pizzas authentiques au feu de bois préparées par Michele Bisogno. Ceux qui y dînent seront toujours accueillis gratuitement en bas.
Leur programmation est solide à nouveau cette semaine avec Turntables on the Hudson Lunar New Year celebration, Ron Trent & Carlos Mena, Giant Step Mondays avec Stretch Armstrong, Tim Sweeney’s Beats in Space et DJ Spinna « sans limites » infos & billets
Louie And Chan/The303, 303 Broome Street – www.louieandchan.com
Restaurant ouvert tous les jours de midi à minuit
Également cette semaine…
Vendredi 31
Super Bowl XIviii Friday Techno & House Showdown : un match amical pour ceux qui ne sont pas fans de football, entre Derreck May, un invité surprise et autre grand nom de la techno de Detroit, Mind Control et beaucoup d’autres. Club XL (52 W. 42nd St.) de 20h à 6h – $30 infos & billets
Kenny Dope all night long @ Cameo Gallery (93 N. 6th St., Brooklyn) : le maestro et moitié de Masters at Work nous régalera de son house, funk & soul. Minuit/$17 infos & billets
Samedi 1er février
Sankeys (29 W. 36th St.) ré-ouvre ses portes ce weekend après un petit break lifting. Il accueille dans la toute nouvelle Spektrum Room le franco-algérien Reda Briki et ses soirées tech-house REVERB en collaboration avec DJ Kramer + DJ REsy en invité. L’allemand Santé est dans la Main Room en compagnie de Kromo & Kumar, Twilite Tine & Orazio Rispo. 22h/$25 infos & billets
Lundi 3
R3hab @ Pacha NYC (618 W. 46th St.) : Eddie Dean, propriétaire du méga club, soufflera cinquante bougies sur la Dutch House de Fadil El Ghoul aka R3hab qui, avec ses origines Marocaines et Algériennes parle sans doute aussi notre langue maternelle. $20 avant minuit infos & billets
Mercredi 5
Brazilian Girls + DJ Hardedge @ Highline Ballroom (431 W. 16th St.) : malgré une pseudo séparation annoncée en 2011, l’excellent groupe New Yorkais aux multiples nationalités (sauf brésilienne) est loin d’avoir disparu du circuit musical. Un 4eme album en 2014 peut-être ? 21h/$25 infos & billets
À prévoir…
Kaskade @ Marquee le samedi 8 février billets
Skrillex + Just Blaze @ Brooklyn Bowl le lundi 10 février infos & billets
The Twelves @ Le Poisson Rouge le jeudi 27 février infos & billets
Armin Van Buuren @ Madison Square Garden le vendredi 11 avril billets
Chromeo @ Terminal 5 le vendredi 16 & samedi 17 mai infos & billets