Le Venice Baroque Orchestra se produira au Green Center Music le 9 février et sera accompagné du contre-ténor français Philippe Jaroussky. Côté programme on nous promet une bataille légendaire avec Farinelli & Porpora vs. Carestini & Handel.
Infos pratiques :
Green Center Music Sonoma state University,Weill Hall, 1801 E Cotati Ave, Rohnert Park, CA 94928,
Dimanche 9 février à 15h00
Philippe Jaroussky envoûte le Green Center Music
Le contre-ténor français Philippe Jaroussky au Disney Concert Hall
Le très prestigieux Venice Baroque Orchestra se produit à Los Angeles le 5 février. Pour l’occasion, l’ensemble italien sera accompagné du contre-ténor français Philippe Jaroussky, connu pour sa voix à la tessiture incomparable.
Jaroussky, 35 ans, s’est fait connaître rapidement grâce ses interprétations du compositeur napolitain d’opéra, Nicola Porpora. Acclamé aussi bien en France qu’à l’étranger, le Français a collaboré avec les grands noms de l’opéra tels Nathalie Dessay et Cécilia Bartoli. Dans son répertoire, truffé de classiques de la musique baroque, on retrouve aussi bien du Vivaldi que du Monteverdi. Le contre-ténor s’est également produit avec des musiciens de renom comme les frères Renaud et Gauthier Capuçon.
Lors de ce concert, l’ensemble reprendra les classiques de la rivalité opposant les castrats et leurs professeurs Farinelli et Porpora à Carestini et Haendel. Au programme notamment l’ouverture de Il Germanico de Porpora, les Concerti Grossi (Opera 6, n°1 et 4) de Haendel et les Arias des deux compositeurs.
"Amour et turbulences", une comédie de haut vol
Drôle et touchante, la comédie romantique “Amour et turbulences” (“Love is in the air”) atterrit à Los Angeles, le 31 janvier au Laemmle Music Hall.
Lors d’un vol entre New York et Paris, où elle s’apprête à se marier, Julie se retrouve fortuitement assise à côté d’Antoine, dandy débauché et cavaleur qu’elle a aimé trois ans plus tôt. Elle ne peut l’éviter, lui compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir ! Une succession de flash-back nous font revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, cocktail explosif et savoureux.
Lire: Nicolas Bedos presque modeste à New York
“Amour et turbulences” est une bonne surprise, le film s’inspire des comédies romantiques hollywoodiennes tout en apportant une touche parisienne glamour. Il vise juste et évite les lourdeurs et clichés du genre. Le rôle d’Antoine est taillé sur mesure pour Nicolas Bedos, playboy cynique et alcoolisé, sorte de Hugh Grant à la française dans le film. Il fait preuve d’une grande autodérision et d’une sensibilité que l’on ne lui connaissait pas. Le film enchaine les scènes savoureuses dans un Paris carte postale avec une réalisation léchée et même parfois novatrice pour une comédie française. Sans être un chef d’oeuvre de l’humour, il prouve que l’on peut encore faire de bonnes comédies françaises.
Pourquoi y a-t-il des citernes sur les toits de New York ?
Elles se fondent dans le paysage, s’incrustent dans nos photos, et sont entre 12.000 et 17.000 à squatter l’ensemble des 5 boroughs. C’est la question bête de la semaine : pourquoi y a-t-il tant de citernes sur les toits des immeubles new-yorkais ?
Le système d’alimentation en eau de la ville de New York est l’un des plus anciens des Etats-Unis. Ses larges tuyaux ne permettent pas d’obtenir une pression suffisante pour alimenter la majorité des immeubles de plus de six étages. Les premières citernes ou water tower florissent au milieu du XIXème siècle lorsque les immeubles commencent à dépasser 6 étages.
Comment ça fonctionne ?
Alimentés par les aqueducs -Kensico, Hillview, Jerome Park Reservoir et Central Park sont les plus connus- les réservoirs individuels d’eau doivent être placés au-dessus des consommateurs. Grâce à des pompes, l’eau est propulsée vers le haut dans la cuve de la citerne pour la remplir avant d’être envoyée dans un réseau gravitaire qui va assurer son acheminement vers l’ensemble des habitations – plus de précision sur le fonctionnement technique ici. Les réservoirs peuvent contenir entre 20 et 40 mètres cube d’eau et leur sommet conique abrite un système électrique qui empêche l’eau de geler. Au-delà de l’utilisation domestique, elles servent aussi de réserve d’eau secondaire en cas d’incendie -la loi impose que chaque immeuble ait accès à deux sources d’alimentation d’eau.
La mauvaise nouvelle est que tout ça n’est pas forcément hygiénique. Le New York Times vient d’y mettre son nez et y a trouvé des choses bien peu ragoûtantes. Et pourtant, ce système est utilisé pour l’alimentation en eau dans 90 % des immeubles new-yorkais de plus de 6 étages. Leur répartition géographique est proportionnelle à celle des constructions moyennes et plus hautes : leur concentration est donc plus importante dans le Financial District, à Midtown ou Flatiron qu’à East Village ou Brooklyn. Si la tendance actuelle pousse à cacher les water tower des buildings récemment construits derrière des murs, certains essaient de les personnaliser pour les rendre plus attractifs, comme l’a fait Tom Fruin l’été dernier avec sa sculpture multicolore.
Si les plus grandes sont en acier, la plupart sont en bois – c’est un matériau plus isolant. Quand elles sont apparentes, elles signalent habituellement un bâtiment industriel ou un immeuble peu luxueux. Ne soyez pas étonné d’en apercevoir tout autour de vous dans un secteur aussi riche que Chelsea ou Tribeca, les origines du quartier sont plus modestes qu’elles n’y paraissent.
Flaubert et les ruines de Paris
Juste après la Commune de 1871, Flaubert faisait avec son ami photographe Maxime Du Camp le voyage Rouen-Paris afin d’immortaliser les ruines de la capitale et de les visiter. Il comparait alors sa réaction face aux ruines à l’incompréhension à laquelle s’était heurtée L’Éducation Sentimentale deux ans plus tôt.
Peter Brooks professeur émérite de littérature comparée à l’Université de Yale, explorera la richesse de cette analogie lors d’une conférence le 4 février.
Infos Pratiques :
Flaubert in the Ruins of Paris, La Maison Française, New York University, 16 Washington Mews, New York, NY 10003
Mardi 4 février, 19h00
Gratuit
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La rupture élyséenne vue par la presse américaine
Revue de presse. Le Vaudeville Elyséen amuse bien sûr la presse américaine. Qui semble profiter de la petite forme française pour nous enfoncer et même dire du mal de notre café…
L’annonce unilatérale de la rupture de l’Elysée n’a pas plus surpris la presse américaine que quiconque, mais elle est l’occasion de s’interroger sur le rôle de la Première Dame en France. Le New York Times en tête, qui se demande si le Président peut effectuer ses déplacements officiels sans Première dame. Cette interrogation déterminera certainement le prochain chapitre dans la vie “désordonnée” du président. Il qualifie de “two week drama” les révélations sur la liaison de Hollande, et met en avant le ras-le bol des français sur l’idée même d’avoir une Première Dame. Dans des sondages récents, plus de la moitié des personnes interrogées ne souhaitent pas que la Première Dame ait un rôle officiel.
La vision de la Première Dame en France est bien différente de celle des Américains qui voient ces dernières comme des femmes actives pouvant mettre en lumière des combats qui leur tiennent à coeur, tout en adoucissent l’image de leur mari. Le Journal, nostalgique, cite en exemple de grandes First Lady telles Eleanor Roosevelt, Jacqueline Bouvier Kennedy ou encore, plus récemment, Hillary Clinton et Michelle Obama. En France, excepté Bernadette Chirac, les Premières Dames ne sont pas souvent sur le devant de la scène, préférant même continuer à travailler.
Michael Wolff de USA Today n’est pas tendre avec le président Français, puisqu’il le voit comme l’une des figures les plus ridicules de ces dernières semaines. Cynique, le journaliste s’amuse à expliquer que même les Français se doivent d’être correctes dans leurs relations personnelles. Bon joueur, il concède notamment que malgré le scandale, la courbe de sympathie de Mr. Hollande a légèrement progressé. Mais alors très légèrement.
Mais le principal enseignement de l’affaire, insiste un autre article de USA Today, c’est que, quoiqu’en disent les Français, elle montre “l’américanisation” de la vie politique française. Argument de l’éditorialiste: ce qui restait auparavant secret est désormais dans la presse. Et donc jugé par les électeurs. Quelle horreur!
La musique pour adoucir les moeurs…
Heureusement au travers de tout ce marasme politico-sexuel, la France peut remercier les Daft Punk pour lui ramener le temps d’une soirée, ses lettres de noblesse. Le duo de musiciens reviendra dans l’hexagone (s’il décide un jour de le faire) avec pas moins de cinq grammys, dont les très prestigieux “album de l’année” et “chanson de l’année”.Un article de l’Associated Press publié sur le site du Washington Post voit cette victoire comme un booste pour la fierté française, une des rares pointes actuelle d’optimisme pour l’hexagone. Il ne comprend donc pas que le groupe ait été boudé cette année par la cérémonie française des Victoires de la musique, car trop “mainstream” à nos yeux selon Pierre Siankowski (rédacteur en chef aux Inrock).
Quant à MTV news, ils soulèvent un point ô combien important à la suite de cette quintuple victoire : et si le nouveau chapeau de Pharrell Williams avait éclipsé les casques de cyborg du duo français? C’est vrai qu’il était étonnamment troublant ce chapeau…
Et le café pour stimuler son cerveau
Le magazine en ligne Slate ne prend pas de gants pour annoncer la couleur : la café français est très mauvais. Pour la journaliste Anna Brones, la France n’est pas un pays du café comme l’Italie et tous les étrangers qui ont voyagé en France le savent bien. Cependant l’avenir s’annonce meilleur puisque les torréfacteurs commencent (enfin!) à s’intéresser aux bons cafés.
Slate s’interroge donc sur les racines du problèmes : comment le café français est-il devenu si mauvais à la base? La réponse est étonnante : pendant très longtemps, le café importé des colonies (le Robusta) n’était pas taxé, et, alors que c’était un café de seconde zone, les gens se sont habitués à le boire. Les français ne buvaient pas les autres cafés car ils coutaient plus chers (eux étaient taxés). Ne paniquons pas pour autant, la France reste quand même le pays de la gastronomie.
Ladurée ouvre à Soho
La nouvelle boutique Ladurée tant attendue, ouvrira bien ses portes à Soho le 5 février, un an et demi après la date prévue.
L’ouverture du deuxième Ladurée de New York avait été annoncée pour septembre 2012, puis espérée pour Thanksgiving 2013. De quoi faire tourner la tête aux amoureux de ses macarons qui vivent downtown.
Après un premier magasin dans l’Upper East Side, Ladurée a choisi le 398 West Broadway pour sa nouvelle boutique. Elle abritera un point de vente, un salon de thé et un jardin, le tout au coeur de Soho. Annoncé comme « le plus beau Ladurée du monde entier» par son président, David Holder, French Morning vous en dira des nouvelles !
Bientôt un nouveau restaurant français dans le Lower East Side
Pulino’s, la pizzeria italienne de Houston Street, fera place à un restaurant français au printemps.
Cherche Midi – c’est son nom – devrait voir le jour au mois de mars, si l’on en croit son propriétaire Keith McNally, qui possède aussi d’autres restaurants français à New York comme Pastis, Balthazar ou encore Odeon. McNally était également le patron de Pulino’s.
Ce dernier a confié au site Eater que Cherche Midi sera “un petit restaurant“. Aux fourneaux: Shane Mcbride actuellement chef exécutif de Balthazar, et Daniel Parilla, premier sous-chef à Minetta Tavern, un autre bébé de Keith McNally. Ils seront respectivement chef exécutif et chef de cuisine.
Pastis ferme pour un an
C’est un au revoir, pas un adieu. Le restaurant Pastis, pilier du Meatpacking District qui compte Jay-Z, Beyonce ou encore David Bowie parmi ses clients, fermera ses portes de manière temporaire à partir du 31 janvier.
Raison de la fermeture: le propriétaire du bâtiment de la 9e avenue où se trouve Pastis doit procéder à sa rénovation et son agrandissement, apprend-on sur la page Facebook du restaurant.
Celle-ci devrait durer plusieurs mois. Le propriétaire de Pastis, Keith McNally, qui possède plusieurs autres restaurants français à New York dont Odéon, Lucky Strike et Balthazar, espère rouvrir en janvier 2015. Les habitués devront prendre leur mal en patience.
Victoire historique pour les Français Daft Punk aux Grammy Awards
(LOS ANGELES-AFP) – Le duo électro français Daft Punk a raflé les trophées les plus prestigieux des 56e Grammy Awards, en s’imposant notamment dans les catégories reines de meilleur enregistrement et meilleur album de l’année pour leur opus au succès planétaire “Random Access Memories”.
Parlant au nom des “robots”, Pharrell Williams, mi-amusé mi-embarrassé par le mutisme de ses camarades, a lancé: “Je parie que la France est très fière de ces gars maintenant”.
Non content de rafler les plus prestigieux trophées de la soirée, Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter ont aussi fait danser le Staples Center en transformant la salle en boîte disco, avec le concours du légendaire Stevie Wonder. Ce dernier a entonné sur la base de “Get Lucky” les tubes “Freak out” et “Another Star”, devant un public debout.
L’autre grand gagnant de la soirée est le duo rap Macklemore & Ryan Lewis, qui s’est arrogé quatre trophées: trois de rap (interprétation, chanson et album pour “The Heist”) et révélation de l’année.
“Avant toute chose, je veux remercier nos fans, ceux qui nous ont permis d’être sur cette scène“, a déclaré Macklemore. “Avant que les médias s’intéressent à nous, avant qu’on parle de nous, avant que ça devienne une histoire, il y avait nos fans”.
Mariage gay
Le duo a également donné lieu au moment le plus mémorable de la soirée. Pendant qu’ils interprétaient sur scène leur hymne rap à la reconnaissance des couples homosexuels, “Same love”, Queen Latifah a marié 34 couples homos et hétéros dans la salle, alors que Madonna entonnait son tube “Open your heart” et que l’on voyait quelques larmes couler sur les joues du public.
“Je sens que ça va être historique, ce soir, et je voulais participer à cela“, avait averti Madonna sur le tapis rouge, avant la cérémonie.
L’auteur-compositeur Paul Williams, qui parlait au nom de Daft Punk pour le trophée du meilleur album, a salué la célébration comme “le summum du pouvoir de l’amour, pour tous, à tout moment et dans toutes ses combinaisons. C’est ce qu’ils voulaient que je dise“.
La jeune Néo-Zélandaise Lorde a échoué dans la catégorie de révélation de l’année — pourtant en accord avec son âge, 17 ans — mais est repartie avec les trophées de meilleure chanson de l’année et meilleure interprétation pop pour son tube “Royals”.
“Merci à tous les gens qui ont permis à cette chanson d’exploser. Car c’était dingue“, a-t-elle dit, très émue.
Parmi les autres lauréats, le prodige de la pop Bruno Mars a dédié à sa mère son trophée de meilleur album vocal pop (“Unorthodox Jukebox”) et Jay-Z — qui était en lice dans neuf catégories — a reçu le Grammy de la meilleur collaboration rap/chanson pour “Holy Grail”, avec Justin Timberlake.
Jay-Z a aussi eu l’honneur d’ouvrir la soirée avec sa femme Beyoncé, pour une version sexy en diable de “Drunk in Love”, soulignée par LL Cool J, le Monsieur Loyal de la soirée.
Les deux artistes “nous ont rappelé que la musique a la faculté unique de rapprocher les gens. Peut-être pas de façon aussi intime que Jay-Z et Beyoncé, mais quand même !“, a-t-il dit.
Si la soirée a fait la part belle à la jeune scène musicale, les vétérans — notamment britanniques — se sont rappelés au bon souvenir de l’Académie du Disque: les chevelus de Black Sabbath ont arraché le trophée de l’interprétation metal (“God is dead?”) et Led Zeppelin s’est arrogé le trophée de l’album rock pour “Celebration Day”.
Mais les légendes les plus vivantes étaient sans conteste les ex-Beatles Paul McCartney et Ringo Starr, venus recevoir un trophée pour l’ensemble de la carrière du groupe.
Sir Paul en a profité pour interpréter — avec Ringo à la batterie — une nouvelle chanson, “Queenie eye” et pour décrocher le Grammy de la chanson rock (“Cut Me Some Slack”).
McCartney a raconté à la presse, en coulisses, que l’enregistrement avait duré à peine plus de trois heures. “Ce jour-là, j’ai eu le plaisir de jouer avec un excellent groupe, ce qui est un privilège et quelque chose de très spécial — j’en sais quelque chose“.
Un vent de marijuana souffle sur L.A
Bienvenue aux Oscars du joint – plus communément appelés Cannabis Cup.
Expositions, débats, événements musicaux, forums et séances de « dégustation »: tout est fait pour vous faire planer. Cette ode au chanvre et à la marijuana se déroulera les 8 et 9 février et des Cannabis Awards viendront récompenser les meilleures graines et herbes.
Bien entendu, la Californie n’étant ni l’Etat de Washingotn ni le Colorado, seul l’usage médical de la Marijuana est légal. Ceci est donc un congrès médical…
Infos pratiques
Cannabis Cup, National Orange Show Events Center, 689 South “E” Street, San Bernardino, CA 92408
Les 8 et 9 février
Saturday Pass 40$, Sunday Pass 30$, Two-Day VIP Tickets 85$
Tickets ici
Plus d’informations ici
"Venise sous la neige" la comédie de ce début d'année
Après le Père Noël est une ordure en 2012, la troupe du Théâtre du Coin reprend une autre comédie à succès française, Venise sous la neige.
La troupe s’installe à l’Exit Theater pour 7 représentations à partir du 23 janvier avec une pièce très drôle, qui dénonce les clichés et la bienséance.
Infos pratiques :
Venise sous la neige, Exit Theater, 156 Eddy Street, San Francisco
Les 23, 24, 25, 30, 31 janvier et 1er février à 20h00, le 26 janvier à 18h30.
18 $, tickets ici