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Un dej' avec Daniel Boulud à Miami

Un repas avec Daniel Boulud. C’est ce qui vous attend au restaurant db Bistrot Moderne de Miami, le 22 février. Au menu: un dej’ complet compose de quatre plats présentés dans le dernier livre de recettes du chef-star, Daniel: My French Cuisine. Pour cinquante dollars en plus, on vous sert même le vin.
Le chef dédicacera son livre à l’issue du repas. L’ouvrage sera en vente sur place.
Infos pratiques:
Daniel Boulud, le 22 février, 11h30-13h30
db Bistro Moderne Miami, 255 Biscayne Blvd Way, Miami, FL 33131
Tickets ici

François Hollande, un "social-libéral" en carton

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Revue de presse. Attendue avec impatience, la conférence de presse de François Hollande le 14 janvier n’a pas déçu. La presse américaine a passé au peigne fin les propos du Président.
Si les non-déclarations de M. Hollande sur sa liaison avec Julie Gayet ont fait couler beaucoup d’encre, les propositions économiques du socialiste ont aussi fait réagir. « Est-il pire d’être un ardent défenseur du libre marché qu’un conjoint infidèle? La réponse semble être un ‘oui’ retentissant, si vous êtes le président de la France ». Le New York Times n’en finit plus de s’étonner des réactions suscitées par la conférence de presse de François Hollande.
En annonçant qu’il s’apprêtait à réduire les dépenses publiques et à supprimer les cotisations familiales pour les entreprises d’ici 2017, le président semble avoir traumatisé la gauche socialiste : « Pour certains membres à gauche du Parti socialiste de M. Hollande, le virage à droite de la politique économique du  président cette semaine a créé une secousse semblable à celle de Mme Trierweiler ».
Lire: Dans la presse US: Hollande à Washington, mais avec “quelle femme”?
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet
Les mesures annoncées par le Président français semblent au contraire, bien loin d’être suffisantes pour le journal : « À l’heure où le taux de chômage atteint 10,8%, que la croissance économique est lamentablement basse et que la France est dépeinte, à tort ou à raison, comme le prochain homme malade de l’Europe, la politique ne semble pas être radicale ». Mais ne l’oublions pas, la France est « un pays où les citoyens attendent que l’État subvienne à leurs besoins du berceau à la tombe ». Ce qui explique probablement la drôle de réaction du Monde qui  « a ni plus ni moins qualifié les changements proposés de « révolutionnaires ».
Forbes compare quant à lui Hollande à “Scrooge“, le célèbre héros de Charles Dickens. « Une soirée passée avec trois fantômes a changé Ebenezer Scrooge de radin à bienfaiteur. Peut-être qu’une soirée d’amour peut changer la nature de M. Hollande, ironise le magazine. Et avec tout le crédit qu’on peut attribuer à l’amour, il est certainement possible que le changement ait eu lieu. Après tout, le président Hollande a annoncé un plan de réduction des impôts et des dépenses ».
Des annonces de bon aloi qui auraient dû voir le jour plus tôt ! Presque méfiant, le magazine reste prudent: « Il est trop tôt pour prédire si la révélation du matin de Noël de M. Hollande se concrétisera », avant de rajouter : « Le président Hollande a des problèmes à résoudre en dehors des questions fiscales fondamentales. Par exemple, il devra préciser l’identité de la Première Dame de France, et ce, avant son voyage prévu pour le 11 Février aux États-Unis. Que ce soit Mme Trierweiler ou Mme Gayet, on suppose qu’il n’y aura pas de coupures de prestations sociales avant. »
Reagan, sors de ce corps!
Toujours dans Forbes, Paul Roderick Gregory s’intéresse aux similitudes des politiques d’Hollande et d’Obama. Tous deux ont promis que les dépenses publiques allaient compenser l’insuffisance de la demande qui freinait la reprise. Mais au fil du temps, l’élève semble avoir dépassé le maître : « Hollande peut enfin comprendre une vérité qui échappe à la gauche américaine. Après cinq années de redressement, il n’y a plus de court terme. Une économie ne peut pas indéfiniment taxer et dépenser  plus. Il peut y avoir des effets limités au cours des premières phases de relance, mais ils s’estompent avec le temps. Sur le long terme – c’est une leçon soulignée par Keynes lui-même – la croissance, l’emploi et la prospérité sont déterminés par des facteurs d’offre, comme les progrès technologiques, les taxes, les incitations du marché du travail, et des récompenses à la prise de risque et l’esprit d’entreprise ».
Le changement de cap du chef de l’État est d’autant plus louable quand on connaît les réactions qu’il a suscitées : « Pour la presse dans l’Elysée, c’était comme si l’esprit de Ronald Reagan avait arraché le corps du président socialiste de la France à la question de la réparation économique de base de la gauche – la relance keynésienne ».
Hollande un exemple à suivre ? Paul Roderick Gregory  ne va pas jusque-là, à moins que… « Si Barack Obama était un homme politique européen, il appartiendrait à un parti socialiste » rajoute-t-il, avant de vanter « la souplesse idéologique » de la gauche européenne par rapport à celle des Etats-Unis.
Avocats francophones
Pour finir la revue de presse, gros plan sur un article du site The Advocate, sur les avocats francophones de Louisiane. Autrefois très sollicités, ces professionnels ont vu leur activité baisser ces dernières décennies avec la disparition progressive de la communauté cajun. “Mais, souligne le site, il y a toujours des avantages pour les avocats qui connaissent la langue, surtout dans l’arène internationale.
Lire: Au fin fond du Missouri, la mort du “français paw-paw”
Le site a interrogé un avocat de la ville de Lafayette, qui assure que le français lui a donné “un contact avec le monde“. L’article énumère les avantages à travailler avec un avocat bilingue, “versé dans les systèmes légaux” et rappelle que la langue de Molière revient de loin en Louisiane. “Au début et au milieu des années 1900 furent interdits de parler en français. Ils se faisaient souvent battre à l’école par leurs enseignants s’ils le parlaient“. En tout cas, on est rassuré. Apprendre le français permet aussi de devenir avocat.

Giverny représenté par les enfants

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Le nouveau groupe Meetup Austin French Students lance son premier événement, “Jardin à Giverny”,  un projet d’art et de collage qui initie les enfants aux oeuvres de Claude Monet. A l’aide de peinture, de feutres, de gommettes et de triangles de papier coloré, les enfants réaliseront une oeuvre riche en couleurs sous la forme d’un jardin et de fleurs.
Infos pratiques : 
Art & collage for kids, jeudi 23 janvier de 15h30 à 17h30
Jean Jacques Rousseau School 11607 North Lamar Blvd, Austin
Plus d’infos ici

Au fin fond du Missouri, la mort du "français paw-paw"

Dans la campagne du Missouri, on parle français. Ou plutôt une sorte de français. Mais le “Paw-paw French”, dialecte des premiers colons français dans l’Etat du Midwest il y a plus de trois siècles, est en train de disparaitre, apprend-on en lisant un article d’Al Jazeera America.
Le site s’est rendu à Old Mines (“Vieilles Mines”), village-bastion du “français paw-paw”, à la rencontre de l’une des dernières locutrices de “français breton-normand“, Natalie Willmer. Cette dernière n’en connait que quelques mots – et même une chanson appelée “La Guignolée” . Ses parents et ses grands-parents le parlaient, précise le site. “Mais le langage n’a pas été transmis, surtout en raison de la stigmatisation des francophones dans la région“.
L’histoire du déclin du « Paw-paw French » est tristement ordinaire. Pour s’intégrer, les locuteurs de français paw-paw ont du se mettre à l’anglais, La pression était forte dans une région comme Old Mines où la connaissance du français n’était pas nécessaire pour travailler dans l’industrie locale. “Parler le français paw-paw est devenu associé à l’ignorance, le manque d’éducation, être arriéré“, écrit Al Jazeera. Petit à petit, le dialecte fut abandonné.
Dennis Stroughmatt, un musicien qui parle le français paw-waw, raconte qu’il n’y a plus qu’une “poignée” de résidents d’Old Mines qui maitrisent ce langage en voie de disparition. Dans les années 80, il se souvient qu’il y avait “des centaines de locuteurs de français paw-waw, si ce n’est plus de mille” dans la ville.
Si nous avions la possibilité de mettre 100 personnes dans une salle de classe, et les financements, je ferai tout mon possible pour l’enseigner, le faire perdurer, raconte Stroughmatt. Mais c’est juste l’une de ces choses dont peu de personnes se soucient“.

Edmund White raconte son Paris à Columbia

Edmund White n’a pas perdu son temps à Paris. En quinze ans, l’écrivain aussi déjanté que brillant a rencontré tout le monde, d’Yves Saint-Laurent à Catherine Deneuve en passant par Michel Foucault. Pas mal pour quelqu’un qui ne savait pas parler français. De ses années parisiennes, l’auteur a fait un livre, plein d’anecdotes  et de ragots sur Paris et les Parisiens: Inside a Pearl: My Years in Paris.
Présentation en  anglais le 4 février à l’université Columbia. Co-organisé par la Maison française.
Infos pratiques:
Edmund White, le 4 février de 18h-19h30
East Gallery, Buell Hall, Columbia University, 116 et Broadway
Gratuit
Infos ici
 

"La magicienne de la voix" au 92Y

Surnommée la “magicienne de la voix”, Meredith Monk sera l’invitée du 92Y le 12 février. La compositrice/ chanteuse d’opéra /chorégraphe/ cinéaste, réinventeuse de l’opéra, discutera de son travail avec Adam Gopnick, dans le cadre de la série “Conversations with Chevaliers”, qui rassemble des personnalités franco-américaines décorées de la Légion d’Honneur ou membres de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Infos pratiques:
Meredith Monk avec Adam Gopnick, “Conversations with Chevaliers”, le 12 février, 20h15
92Y, Buttenwieser Hall, Lexington Avenue et 92nd St
A partir de $29
Tickets ici

On a testé pour vous: le Musée du Sexe

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Testez New York, c’est l’émission de French Morning qui vous emmène essayer les trucs fous, rigolos, déjantés, à faire à New York.
Après le trapèze sur les toits, Sarah Pizon vous emmène cette fois essayer le Musée du Sexe sur la Cinquième avenue. Ca décoiffe:

Test Out New YOrk: The Museum of Sex by frenchmorning

Julie Gayet sur French Morning

Si vous avez découvert Julie Gayet ces derniers jours à propos d’un certain appartement rue du Cirque, c’est que vous ne regardez pas assez French Morning.
On a retrouvé dans nos archives l’interview qu’elle nous avait accordée il y a quelques années déjà. La voilà dans les rues de New York:

Delacroix fait recette à Santa Barbara

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’aller voir l’exposition Delacroix, qui connaît un franc succès au musée d’Art de Santa Barbara, courez-y ! Vous avez encore jusqu’au 26 janvier avant qu’elle ne ferme définitivement ses portes.

Parmi les œuvres du célèbre peintre français exposées se trouve notamment un nouveau tableau inédit récemment retrouvé chez une famille de Santa Barbara.

Une découverte incroyable qui n’a pas manqué de susciter la curiosité du public. Inaugurée le 27 octobre dernier, « l’exposition Delacroix and the Matter of Finish a connu un grand succès populaire », explique Katrina Carl, responsable de la communication du musée. «Depuis le mois d’octobre jusqu’à ce jour, nous avons accueilli près de 21 000 visiteurs, ce qui est beaucoup pour un musée de notre taille. Au mois d’octobre, lorsque l’exposition a ouvert, nous avons même enregistré notre meilleur chiffre mensuel de l’année avec plus de 7.000 visiteurs ! », ajoute-t-elle.

Cela faisait 10 ans qu’un événement de ce type n’avait pas été organisé autour de Delacroix aux Etats-Unis. Sur la côte ouest, c’est même une grande première.  

La découverte de l’identité du tableau inédit est un concours de circonstances assez étonnant. Lorsque la conservatrice du musée de Santa Barbara Eik Kahng prend ses fonctions en 2009, le musée accueille alors une exposition itinérante consacrée aux grands peintres du XIXe siècle (dont Delacroix), qu’elle avait elle-même organisée à l’époque où elle travaillait encore au Walters Art Museum de Baltimore.

« Quelques temps après le début de cette exposition, je reçois un appel téléphonique d’une dame : en visitant l’exposition de Santa Barbara, ville où elle habite, elle a remarqué des similitudes frappantes entre une toile de sa collection personnelle et les tableaux de l’exposition. Elle n’avait auparavant jamais fait très attention à cette toile», héritée de son oncle en 2002.

Une vieille famille suisse installée à Montecito

Eik Kahng lui demande alors de lui envoyer une photo du tableau. Intriguée par l’image qu’elle reçoit, elle se rend quelques jours plus tard chez cette femme. En voyant l’œuvre exposée dans son salon, la conservatrice a très peu de doutes. « C’était clair qu’il ne pouvait pas s’agir d’une copie. Malheureusement, le spécialiste de Delacroix, Lee Johnson était mort quelques années auparavant» en 2006.

L’œuvre est alors minutieusement examinée par quelque 23 experts, qui quatre ans après, semblent en grande majorité convaincus que ce tableau non-signé est très certainement un authentique Delacroix.

« La propriétaire du tableau a choisi de conserver l’anonymat » souligne Eik Kahng tout en précisant qu’elle appartient à «une vieille et éminente famille suisse installée à Montecito », quartier huppé de Santa Barbara, l’un des plus riches des Etats-Unis. « Le tableau est dans la famille depuis plusieurs générations. Il se trouvait auparavant en Suisse ». L’actuelle propriétaire du tableau l’aurait hérité de son oncle puis aurait décidé un peu plus tard de le transférer à Santa Barbara, avec le reste de sa collection.

« La famille possède d’autres tableaux et objets personnels de valeur qui ont par la suite été expertisés », précise Eik Kahng : d’anciennes horloges fabriquées par des horlogers suisses de renom ou encore des toiles du peintre suisse Cherubino Pata, disciple de Gustave Courbet.

La toile de maître retrouvée à Santa Barbara pourrait être une variation d’une gigantesque toile du Musée des Beaux-Arts de Lyon, intitulée « Dernières paroles de Marc-Aurèle » (1844).

Le tableau restera au musée de Santa Barbara 

Après Santa Barbara, direction le Birmingham Museum of Art, dans l’Alabama, où le tableau inédit sera exposé du 22 février au 18 mai avec le reste de l’exposition (qui comprend des toiles venues de musées américains, de Montpellier et des Arts décoratifs de Paris).

Pour ceux qui n’auraient pas la possibilité de se rendre à Santa Barbara avant la fin de l’exposition, sachez que la famille propriétaire du tableau a décidé de le prêter sur le long terme au musée de Santa Barbara. Il y sera exposé aux côtés d’une autre œuvre de Delacroix récemment acquise par le musée : une esquisse à l’huile intitulée « Winter » (Hiver).

Shopping Party de French Morning avec Revol

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Un verre à la main, seul, en couples ou entre ami(e)s, shoppez jusqu’à plus soif… C’est l’esprit des “shopping parties” de French Morning.

Pour cet épisode de janvier, le Colonial nous reçoit pour découvrir Revol. Ca ne vous dit rien? “Tasse froissée”? Vous y êtes… La vénérable entreprise de porcelaine (fondée en 1789!) est devenue “trendy” depuis le succès de la tasse en porcelaine imitant un gobelet froissé.

Depuis la sortie de l’objet culte, en 2002, la tasse a été sans cesse renouvelée. Mais de l’usine de Saint-Uze dans la Drôme sortent bien d’autres produits, des plats de cuisson, aux grands classiques réinventés, en passant par les ardoises de présentation.
INSCRIVEZ-VOUS dès maintenant à la shopping party et bénéficiez de 30% de remise sur les porcelaines de Revol. Nombre de places limité.

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logoCocktail sponsorisé par Baron François.
 
 
QUAND: Lundi 27 janvier, de 6 pm à 8:30 pm
OU: Le Colonial149 E 57th Street (entre Lexington et 3rd Avenue)

Colbert et l'affaire Hollande-Gayet

Stephen Colbert se paie François Hollande, la France et les Français à l’occasion de la révélation de sa relation avec Julie Gayet. Hillarant!

Pourquoi les Américains mangent-ils leurs burgers avec les doigts?

Tout Français qui se respecte a au moins commis une fois cet impair à son arrivée aux Etats-Unis: se saisir de couverts pour – horreur – manger son burger.
Si vous faites partie de ces malheureux, aussitôt remis dans le droit chemin par un ami américain compatissant, il y a deux manières de vous justifier. Premièrement, les Américains flanchent aussi. La preuve: le pauvre nouveau maire de New York, Bill de Blasio, qui s’est récemment attiré les foudres de la presse en mangeant sa pizza avec un couteau et une fourchette – il s’est défendu en disant qu’il avait des origines italiennes.
Deuxièmement, il était une fois, au XIXe siècle, les Américains aussi mangeaient leur hamburger avec des couverts. Certes, à l’époque, le hamburger n’est pas le sandwich que l’on connait aujourd’hui, mais un steak de Hambourg consommé par les immigrés allemands venus s’installer aux Etats-Unis. La bidasse se mangeait alors avec un couteau et une fourchette dans des restaurants de Chicago et New York, deux villes où la communauté allemande était importante.
Puis, le hamburger est sorti des restaurants. La faute aux “food carts”, ces chariots alimentaires ambulants, qui ont fait leur apparition sur les trottoirs des grandes villes. Comme manger debout dans la rue, avec des couverts, était devenu trop difficile, un petit malin a décidé de vendre la viande entre deux tranches de pain: le hamburger tel qu’on le connait est né. Nous sommes alors au début des années 1890.
Conséquence de cette évolution: exit les ustensiles. “Quand le hamburger est devenu un plat de rue, le couteau et la fourchette n’étaient plus nécessaires“, explique Andrew Smith, un sociologue et historien de la nourriture qui a signé Hamburger: A Global History. Le burger s’est ensuite répandu, tout en restant dans la rue. « En l’espace de quelques années, le burger est devenu le sandwich des Etats-Unis »
En favorisant l’émergence des fast foods et des “drive-in”, le développement de l’industrie de la viande et la production de masse de voitures dans la première moitié du XXe siècle n’ont fait qu’accentuer le phénomène. Aujourd’hui, le mal est fait: plus question d’utiliser des couverts. A moins que quelques resistants decident de refaire l’Histoire.