Amateurs de navigation, embarquez pour le Miami International Boat Show du 13 au 17 février. La plus grande exposition de bateaux au monde présentera plus de 3.000 embarcations en tout genre. Que vous soyez plutôt branché voilier ou bateau à moteur, vous devriez trouver sans peine la perle rare.
Infos pratiques :
Miami International Boat Show
Du 13 au 17 février
Miami Beach Convention Center, Sea isle Marina, Miamarina at Bayside
Tickets ici
Embarquez pour le Miami International Boat Show
Un mois de films français sur le web
Assistez à un festival de cinéma en restant dans votre canapé. C’est l’idée de MyFrenchFilmFestival. Ce rendez-vous du cinéma en ligne permet aux internautes de voter pour dix longs métrages et dix courts métrages francophones du 17 janvier au 17 février sur le site du festival.
A l’issue du festival, organisé par l’organisme UniFrance, sept prix seront décernés par un jury et les films primés seront diffusés à bord des avions Air France pour une durée de 6 mois.
Les longs métrages en compétition sont: Augustine, Le Jour des corneilles, Au galop, Comme un lion, J’enrage de son absence, Mobile Home, Pauline détective, La Fille du 14 Juillet, La Vierge, les Coptes et Moi et Mariage à Mendoza.
Infos pratiques:
MyFrenchFilmFestival, du 17 janvier au 17 février
Prix: de 0.99 à 15.99 euros
Films et infos sur le site de MyFrenchFilmFestival
La francophonie met le cap sur la Floride
Faire en sorte que la Floride parle davantage le français. Tel est le nouveau défi du Centre de la Francophonie des Amériques.
Pour la première fois, l’organisme de promotion de la francophonie a organisé une mission exploratoire dans l’Etat, à la recherche d’interlocuteurs au sein des communautés française bien entendu, mais aussi canadienne et haitienne. “Aux Etats-Unis, on a commencé par la Nouvelle-Angleterre et la Louisiane, parce qu’on y connaissait des organisations. Mais on savait qu’il y avait aussi la Floride, New York et la Californie, explique le président du Centre Denis Desgagné, qui était du voyage. “Nos missions nous permettent de rencontrer les acteurs, de découvrir les territoires et d’en déduire un plan d’actions en fonction du désir des organisations locales de travailler ensemble”.
Une mission exploratoire donc, dans un territoire pas tout à fait vierge. Les francophones et francophiles de Floride connaissent déjà bien le Congrès de la Culture Française en Floride, qui regroupe chaque année depuis 1952 près d’un millier d’écoliers pour deux jours à Orlando, sur fond de compétitions artistiques et culturelles en français; Canada Fest, qui se déroule chaque année à Hollywood (25 et 26 janvier 2014) et se présente comme la plus grande fête francophone aux Etats-Unis (150.000 personnes); ou encore la Miami Book Fair International (dates 2014 à définir) et le Miami International Film Festival (7-16 mars 2014), qui participent au rayonnement des artistes francophones.
Pendant son déplacement, l’équipe du Centre à présente ses activités aux acteurs de la francophonie locale, en espérant trouver des partenaires. Elle en a profité aussi pour saluer de nombreuses initiatives locales, telle que la création récente de la première association d’étudiants francophones de l’Université de Miami ou encore les actions des associations initiées par des expatriés français comme Miami Accueil ou l’Association des Petits Écoliers de Miami.
De Floride, Denis Desgagné repart « très surpris ! Je savais qu’il y avait certes beaucoup d’Haïtiens, de Canadiens et de Français, mais je ne m’attendais pas à une telle mobilisation locale ».
Aux Epices, du Brassens et du curry
Coincé entre deux boutiques de Chinatown, Aux Epices joue la discrétion. Mais une fois à l’intérieur, le charme de ce petit restaurant tout en longueur opère immédiatement sur ses visiteurs.
On pénètre dans le royaume franco-malaisien de Marc Kaczmarek et Mei Chau. La petitesse de l’espace – la largeur ne doit pas dépasser les cinq mètres – et la décoration bistrot parisien donnent au lieu une atmosphère intime et tranquille. Sur la gauche, des banquettes de cuir surmontées d’une barre en acier dorée, courent le long d’un mur de briques rouges. Mais pour Marc Kaczmarek, le décor importe peu: “On vient avant tout ici pour manger !”
Dans ce restaurant, la fusion des deux cultures ne se fait pas que dans l’assiette. Marc, cinquante ans à New York, s’occupe de la décoration et de l’ambiance – c’est lui qui apporte une touche française Aux Epices. Certains des clichés de ce passionné de photo recouvrent les murs. Le domaine de Mei, c’est la cuisine. Ne soyez donc pas surpris, en pleine dégustation d’un Renden Chicken, d’entendre Brassens vous chuchoter à l’oreille.
Mei Chau concocte les recettes de famille malaisiennes re-visitées selon ses envies. “Elle associe des sauces asiatiques à certains produits, comme le saumon, que l’on ne trouve pas dans son pays d’origine”, explique son mari.
Ses réalisations sont affichées à la craie sur les tableaux noirs : curry de crevettes à la mangue, rolls de canard croustillant, saumon à l’ananas, Tom Yam de fruits de mer ou encore nouilles à la sauce cacahuète. Les plats sont très parfumés, parfois très épicés pour les palets sensibles.
Sur ses ardoises, Mei n’a plus la place d’ajouter d’autres recettes. Elle voudrait bien proposer une bouillabaisse ou un cassoulet car elle maîtrise aussi la cuisine de chez nous ! Ces préparations étaient d’ailleurs “plats de la semaine” dans l’ancien restaurant du couple, le Franklin Station Cafe à TriBeCa, et la cuisinière voudrait bien relancer la tradition ! La touche française n’est pas totalement absente du menu : salade de melon, moules, île flottante et tarte aux pommes lui font honneur !
Scarlett Johansson "bashe" Paris, NKM et Hidalgo contre-attaquent
Scarlett Johansson n’aime pas les Parisiens? Elle doit forcément se tromper.
Rappelons que la star américaine, installée à Paris avec son amoureux français, les avaient taxés d’impolis lors d’un récent passage au Late Show de David Letterman. Horreur.
Voir: Scarlett Johansson et l’impolitesse des Parisiens
Lors du Petit Journal de Canal +, mardi, les principales candidates à la Mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Anne Hidalgo (PS) sont montées au créneau pour défendre les pauvres habitants de la capitale.
Et les deux femmes ont chacune leur style pour mettre la frondeuse dans le droit chemin. Regardez (à partir de 2 :50)
Dallas tire les rois (avec un peu de retard)
A Dallas, quand y a plus de galette, y en a encore. Si vous n’avez pas encore pu arborer fièrement votre couronne, pas de panique. Deux nouvelles occasions pour dénicher la fève se présentent. L’association Dallas Accueil et l’Alliance française vous invitent à tirer les rois vendredi 17 janvier et dimanche 19.
– Dallas Accueil
Café Rencontre spécial « Galette des rois »
Vendredi 17 janvier, 09h30-12h
Dallas Accueil, 3724 Woodshadow Ln Addison, Tx 75001
Site de l’événement ici
– L’Alliance française de Dallas
Galette des Rois
Dimanche 19 Janvier, 15h
Alliance Française de Dallas, 10830 Central Expressway, Suite 152, Dallas, TX, 75231
Site de l’événement ici
Katherine Pancol et ses crocodiles au FIAF
C’est un livre-sensation sur un livre-sensation. L’auteure Katherine Pancol sera au FIAF le 23 janvier pour marquer le lancement de la version anglaise de son livre à succès Les Yeux jaunes des crocodiles. L’ouvrage raconte l’histoire d’une spécialiste du Moyen-Age qui écrit un roman médiéval pour sa sœur en l’échange d’argent. Le roman devient un phénomène d’édition, et va changer la relation entre les deux frangines. L’écrivaine sera accompagnée du traducteur du livre William Rodarmor. Son titre anglais: The Yellow Eyes of Crocodiles.
Une séance de dédicaces suivra. Conférence en anglais.
Infos pratiques
Katherine Pancol, The Yellow Eyes of Crocodiles
le 23 janvier, 19h
FIAF, Le Skyroom, 22 East 60th Street, New York, NY 10022
Tickets ici
Dans la presse US: Hollande à Washington, mais avec "quelle femme"?
Pendant sa conférence de presse, François Hollande a annoncé une série de mesures pour relancer l’économie française. Aux Etats-Unis, les journalistes ont surtout retenu les quelques minutes que le chef de l’Etat a consacré à sa liaison avec l’actrice Julie Gayet.
USA Today, qui rappelle que François Hollande est attendu à Washington en février dans le cadre d’une visite d’Etat, assure que “le président vient toujours à Washington le mois prochain, mais n’a pas décidé quelle femme allait venir avec lui“, précisant qu’il donnerait une réponse prochainement. “Le Président Obama et la Première Dame Michelle Obama doivent organiser une réception d’Etat pour Hollande… et quelqu’un, même s’il est possible que le président français s’y rende seul“.
Reprenant une dépêche de l’Associated Press, le Washington Post et d’autres medias soulignent la colère de François Hollande face à cette affaire. “Le président français est indigné par l’article du tabloïd” Closer, auteur des révélations sur la liaison extraconjugale du chef de l’Etat, titrent-ils.
Bon élève, le Wall Street Journal évoque bien les mesures économiques annoncées par François Hollande, mais choisit aussi de titrer sur le Gayet-Gate. “Le président français décrit sa vie privée comme douloureuse“, écrit le quotidien économique. Le Boston Herald la décrit comme “complexe“.
Pour le New York Times, François Hollande “a réalisé, pendant cette conférence de presse, le numéro d’équilibriste le plus délicat de sa carrière politique“. Le quotidien insiste sur les ramifications politiques de cette histoire. “L’épisode a basculé dans l’arène politique avec des questions sur le statut de Mme Trierweiler, première Première Dame non-mariée de France, et sur la distraction potentielle qu’il engendre à l’heure où les faiblesses économiques du pays s’accroissent“.
Le Times ne manque pas de rappeler que François Hollande n’est pas le seul chef d’Etat français à connaitre une vie sentimentale agitée: Nicolas Sarkozy aussi, et avant lui, François Mitterrand, qui avait “une famille secrète“. Le couple présidentiel se montrera-t-il à Washington avec les Obama ? La suite au prochain épisode.
LA fête le Nouvel An chinois
On sait que c’est le Nouvel An chinois quand la Golden Dragon Parade fait son apparition ! Costumes extravagants, feux d’artifices, chars aux décorations bariolées animeront les rues de Los Angeles ce samedi 1er février. Cette célébration colorée le long de North Broadway, dans le quartier chinois, est devenu incontournable dans la communauté asiatico-américaine de la ville, et pour les curieux.
Infos pratiques
115th Golden Dragon Parade
Samedi 1er Février, 13h00
Gratuit
Site de l’évènement ici
Trajet de la parade ici
Ernest et Célestine, l'anti-Pixar
Le gros ours Ernest et la petite souris Célestine débarquent enfin aux Etats-Unis !
Ce dessin animé qui a fait l’unanimité auprès du public et de la critique en France, est sélectionné au Sundance Film Festival dans la catégorie Sundance Kids – le festival a lieu du 16 au 26 janvier à Park City (Utah). De grosses pointures hollywoodiennes comme Lauren Bacall et Forest Whitaker ont été choisies pour assurer le doublage des personnages en anglais.
Avant même sa sortie en salle aux Etats-Unis, prévue pour mars, ce petit chef d’œuvre Made in France fait déjà parler de lui : il a notamment été pré-sélectionné aux Oscars dans la catégorie du meilleur film d’animation face à plusieurs autres productions du géant Pixar. « C’est un peu stressant, mais c’est aussi une belle reconnaissance ! » explique Benjamin Renner, l’un des trois réalisateurs du film (avec Stéphane Aubier et Vincent Patar).
«On essaye de ne pas trop tirer de plans sur la comète : ce n’est qu’une pré-sélection» assure, modeste, ce diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, qui s’est occupé de la création graphique du film.
La 2D n’est pas morte
Pour lui, le succès du dessin animé en salle et sa pré-sélection aux Oscars « montrent que l’alternative à la 3D est possible ». « Je suis le premier à aimer le travail de Pixar. Mais pour moi, la 3D ne se justifie pas toujours : aujourd’hui les dessins animés pour enfants ont tendance à être ultra-épiques, à manquer de légèreté. L’avantage de la 2D, c’est qu’on peut justement y revenir et donner peut-être plus d’importance à la narration, aux détails. L’animation japonaise, qui m’influence pas mal dans mon travail, a une esthétique, un mode de narration, qui va davantage dans ce sens».
La 2D permet aussi, selon lui, de surmonter certains obstacles d’ordre financier: «Ce qui est formidable avec la 2D, c’est qu’on peut faire un film incroyable avec un budget relativement limité, comme souvent en France. Ça ne paraîtra jamais « cheap », alors que le contraire avec la 3D peut très facilement s’avérer vrai».
“Ernest et Célestine”, histoire d’amitié entre deux êtres que tout semble séparer, est une adaptation d’une série de livres pour enfants créée par l’auteur Gabrielle Vincent, qui connut un grand succès dans les années 80 et 90. « Le rapport au papier est très présent dans le film. C’est pour cela notamment que nous avons utilisé l’aquarelle. On a parfois l’impression que l’on feuillette un livre. Nous voulions vraiment que le film d’animation soit d’abord un hommage à Gabrielle Vincent plus qu’une adaptation».
Une demande de la famille de l’auteure (aujourd’hui décédée), qui souhaitait que son œuvre puisse être redécouverte à l’écran. « Nous sommes partis du monde de Daniel Pennac (ndlr : qui a réalisé le script en y apportant une certaine noirceur et un cynisme, propres à l’écrivain), et nous sommes allés vers l’univers tendre de Gabrielle Vincent. C’est pour cela par exemple que les derniers dessins qui concluent le film, sont les siens».
Un vent de créativité en France
Le succès d’un film d’animation français comme Ernest et Célestine n’est pas une exception. Le monde de l’animation hexagonale semble être marquée ces dernières années par un vent de créativité important, de plus en plus reconnu : du “Chat du Rabbin” à “Moi, Moche et Méchant” (dont le volet numéro 2 a aussi été pré-sélectionné aux Oscars), en passant par “les Triplettes de Belleville” ou encore “Un Monstre à Paris”.
Comment expliquer cette percée française, dans un univers dominé par les Etats-Unis et le Japon ? « Contrairement à l’animation américaine qui dépend financièrement des studios, la France bénéficie elle d’une certaine indépendance en la matière, qui lui offre sans doute une plus grande liberté graphique et narrative, une plus grande liberté de ton aussi, qui plaît aux gens. Cela lui permet aussi peut-être de faire confiance plus facilement à de nouveaux réalisateurs». Ce qu’a eu raison de faire le producteur Didier Brunner en choisissant Benjamin Renner. “Ernest et Célestine” est son premier long métrage: un vrai petit bijou.
Au bout de la nuit avec Emile et Images