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La FIAF tire les rois

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La FIAF (French Institute Alliance Française) organise ce mercredi une soirée pour tirer les rois !
Le fondateur de la pâtisserie Financier, le chef Éric Bedoucha, en sera l’invité d’honneur. Un verre de vin accompagnera la galette. L’événement débute à 18h30 et l’entrée est payante (25 $ pour les membres, 30 $ pour les non membres).

Hard, la série de Canal plus, adaptée par HBO

Le succès grandissant des séries françaises aux US se confirme avec l’annonce par HBO d’un prochain remake de Hard, série créée par Canal+ en 2008.
C’est le magazine Variety  qui l’annonce, précisant que Jenny Bicks, une des scénaristes de Sex & the City, dirigera l’adaptation de la comédie française.
Dans la version originale, l’actrice Natacha Lindinger interprète une jeune veuve qui découvre que son mari dirigeait une compagnie de productions de films pornographiques, dont elle doit reprendre les commandes pour éviter la faillite. Le remake américaine n’est qu’à ses débuts. Aucun “pilote” n’a encoure été tourné.
En 2012, HBO avait déjà racheté les droits de production d’une autre série “osée” de Canal Plus, Maison Close. Elle est toujours en phase de pré-production.
La version française de Hard ressemble à ça:

Nouvel album de Pierre de Gaillande, le Brassens anglophone

Le franco-américain Pierre de Gaillande sort le deuxième volume de son diptyque-hommage à Georges Brassens, “Bad Reputation”. Avec la même recette: des textes traduits qui respectent en tout point les originaux.

Pour “Bad Reputation 2”, ce dernier a notamment été rejoint par Joël Favreau, un guitariste qui a joué avec Brassens dans les années 70. “Le Vent”, “Le Vieux Léon” et “Dans l’eau de la claire fontaine” en anglais figurent dans ce deuxième opus.

Ce passeur de Brassens dans le monde anglophone s’est lancé en 2010 dans la traduction des chansons de la star, papa des mythiques “Les copains d’abord” et “Gare au gorille” pour ne citer qu’eux. Cette année-là, il sortait le premier volume de “Bad Reputation”. La chanteuse Keren Ann y a prêté sa voix pour deux chansons,  “To die for your ideas” et “Ninety-Five Percent”.

 

3 PME françaises et leurs "objets connectés" au CES de Las Vegas

C’est parti pour le CES, le salon de l’électronique grand public qui se tient à Las Vegas du 7 au 10 janvier. Trois sociétés françaises seront primées pour leurs produits innovants. Netatmo, Sen.se et Medissimo, toutes 3 dans le domaine des objets connectés.
C’est la grande tendance cette année au Consumer Electronic Show de Las Vegas: les objets connectés ou ce qu’on appelle aussi l’internet des objets. “Ce ne sont pas de nouveaux gadgets mais ce sont les objets de la vie de tous les jours qui deviennent communicants” explique Rafi Haladjian, le fondateur de Sen.se et le créateur de “Mother”. Son robot en forme de poupée russe a attiré toute l’attention lors de la présentation des produits les plus innovants à la presse dimanche soir.
“Mother” enregistre les faits et gestes de toute la famille, grâce à des petits capteurs de mouvements baptisés “cookies” que l’on colle sur n’importe quel objet : la porte d’entrée pour savoir qui rentre à la maison, la machine à café pour contrôler sa consommation ou sur la brosse à dent des enfants pour vérifier qu’ils n’ont pas oublié de mettre du dentifrice.
Un espion à la maison en quelque sorte ? “Ce n’est pas big brother, c’est little mother” se défend Rafi Halidjian en riant. “Aujourd’hui quand vos enfants rentrent de l’école, Google le sait, Orange le sait, EDF le sait, tout le monde sauf vous. Il est temps que nous donnions aux gens le moyen de savoir eux aussi”. Avec la multiplication des objets connectés, l’exploitation des données risque de devenir un vrai casse-tête, d’où l’idée de Sen.se de tous les regrouper et les gérer avec un seul terminal.
Mais au CES, les exposants sont nombreux, plus de 3000 ; et il n’est pas toujours facile de se faire sa place. Alors l’équipe répète inlassablement son argumentaire aux journalistes du monde entier. “C’est essentiel pour nous de venir ici si on ne veut pas rester une petite entreprise française” explique Rafi Halidjian.

Le bracelet connecté June de Netatmo
Le bracelet connecté June de Netatmo

Netatmo, une autre entreprise française, a même choisi de dévoiler son nouveau produit sur le salon : June, un bracelet bijou pour les femmes qui mesure l’exposition au soleil. La PME crée il y a 2 ans a déjà été récompensée au CES pour sa station météo et un thermostat connecté dessiné par Philippe Starck. Le bracelet June vient de recevoir lui aussi un prix dans la catégorie des produits innovants.
“Nos produits sortent du lot, ça nous permet de nous démarquer et de trouver des distributeurs” explique Fred Potter. “L’an dernier, les acheteurs d’Apple sont passé sur notre stand et depuis notre station météo connectée se vend dans tous les Apple Store du monde”.
La 3ème entreprise française a avoir été primée s’appelle Medissimo et propose un pilulier hebdomadaire intelligent. L’appareil qui s’adresse principalement aux personnes âgées ou dépendantes permet de signaler par une alarme sonore et lumineuse le moment et le type de médicament à prendre par le patient. Medissimo a prévu de commercialiser son pilulier connecté en France et aux Etats-Unis courant 2014, et espère trouver sur le salon d’autres distributeurs internationaux.
Netatmo lancera elle son bracelet June au 2ème semestre au prix de 95 euros. La Mother de Sen.se sera disponible au printemps à partir de 199$ pour le terminal et 4 “cookies”.

L'autre façon de raconter la chute française

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Alors que Newsweek suscite l’émoi en France  avec un article très mal ficelé, le reste de la presse américaine n’est pas plus aimable avec l’Hexagone, mais cela passe inaperçu. Peut-être parce que cette fois les jugements s’appuyent sur des faits et des chiffres…
Bloomberg parmi d’autres, s’intéresse à la reprise européenne qui semble laisser la France à la traîne. Alors que l’économie européenne se rétablit doucement, la France se fait attendre. C’est en tout cas ce qui résulte de la publication par le Markit Economics de son célébre indicateur de confiance PMI (Purchasing Manager’s index).  Dressant des perspectives économiques plutôt optimistes pour l’Europe, le rapport pointe du doigt la France comme le mauvais élève. « La France apparaît désormais comme l’homme malade de l’Europe » d’après Holger Schmieding, économiste en chef à la Berenberg Bank à Londres. Son activité est en baisse dans les secteurs tertiaire et manufacturier. Ces chiffres pourraient indiquer que la France est « retombée en récession au quatrième trimestre 2013 » selon Chris Williamson, chef économiste à Markit.
Sans surprise,  le Wall Street Journal s’empare de ces mauvaises nouvelles pour nous rappeller les solutions préconisées dans les colonnes du quotidien de la finance: « baisser les charges salariales », « assouplir les règles de travail trop rigides », « baisser les taux d’impositions ». « Le gouvernement a fait des efforts pour stimuler la compétitivité, mais il a encore un long chemin à parcourir » s’inquiète le journal, reconnaissant malgré tout que la nouvelle rhétorique du gouvernement est « encourageante ».
Mais plutôt que de perdre du temps à commenter Newsweek,  on préférera se souvenir que la presse américaine peut aussi publier d’excellents articles sur la très réelle “crise de foi” de la France en son modèle. Et on recommandera la lecture du New Yorker. C’est un grand francophile, Adam Gopnik, qui signe “The People Who Pass”, un article qui explore ce qu’il appelle “l’obsession française” pour les Roms.
Soulignant “la récente épidémie de petits délits qui semble avoir traumatisé Paris d’une manière totalement disproportionnée avec la réalité des dommages causés”, le journaliste cherche les “causes profondes” de cette “obessession”. Et il semble trouver la réponse chez André Gluksmann auquel il rend visite, qui lui explique que “cette peur n’est pas la peur de l’autre, mais la peur de soi”. La peur, dit le philosophe, qu’auraient les Français ordinaires réalisant que “la chute est possible”. “La chute de la France”: c’était justement le titre de cet article de Newsweek, rejeté pour French bashing.
 
 

The French Cosi débarque au Rose Theatre

L’Opéra Lafayette  propose The French Cosi,  la réunion de deux chefs d’œuvres : Cosi Fan Tutte de Mozart et Les Femmes Vengées de Philidor. Une seule représentation aura lieu à New-York : le jeudi 23 janvier à 18h30 au Rose Theatre.
Le directeur Ryan Brown et le metteur en scène Nick Olcott présentent les deux opéras en un seul décor, avec la même distribution -six chanteurs dans des rôles quasiment identiques- et en suivant la chronologie de l’histoire dans une production en trois actes en version française.
Dans Cosi, le défi lancé aux hommes par Don Alphonso, conduit les amoureux à explorer amour et inconstance;  à l’inverse, dans les Les Femmes Vengées, ce sont les femmes qui, avec humour, découvrent et punissent l’infidélité de leur mari volage.
Fondé en 1995 à Washington, l’Opéra Lafayette est spécialisé dans le répertoire lyrique français du 18ème siècle et de ses précurseurs. The French Cosi sera présenté à l’Opéra Royal à Versailles cet hiver.

L’œil de JR au New York City Ballet

Après la première installation de 2013, Les Ballets De Faile, le New York City Ballet collabore avec le photographe français JR dans le cadre de leur Art Series 2014.
Connu pour ses photographies qu’il affiche librement dans la rue, JR a reçu le TED Prize– Technologie, Entertainement, Design- en 2011 qui lui a offert la possibilité d’émettre un souhait pour « changer le monde ». Il a alors appelé à la création d’un projet d’art participatif international : INSIDE OUT. Inspiré par ses collages de rue grand format, le concept est de donner à chacun l’opportunité de partager son portrait avec le reste du monde en soutenant une idée, en faisant passer un message. Plus de 172 000 personnes y ont déjà contribué dans près de 8600 endroits à travers le monde.
À l’occasion de sa participation aux Art Series 2014, JR a collaboré avec les danseurs de la compagnie du NYCB.  Le photographe a combiné les portraits individuels des danseurs, enveloppés dans de grandes feuilles de papier blanc pour n’en faire qu’une seule et grande image : celle d’un oeil qui les contient tous.
Son installation à grande échelle sera affichée lors de trois représentations spéciales du New York City Ballet Art Series les 23 janvier – Quintessential NYCB-, 7 février – Contemporary choreographers- et 13 février -20th century violin concertos-, au Lincoln Center.
Tous les tickets sont vendus à 29$ et chaque spectateur recevra une édition limitée commémorative. Notez que l’achat des tickets est limité à 4 par représentation.
 

Olivier Sarkozy vend sa maison de l'East Village pour 6,4 M de dollars

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Le demi-frère de l’ex-président français (et compagnon de Mary-Kate Olsen) Olivier Sarkozy, a finalement vendu sa maison de l’East Village – 123 East 10th Street.
Mise sur le marché au prix de 6.995 million $, la belle maison est finalement partie pour 6,4 millions de dollars, nous apprend le New York Post.
C’est un autre couple franco-américain qui prend la suite de banquier et de sa compagne. Les nouveaux propriétaires sont en effet l’artiste Aaron Young et sa compagne, Laure Hériard Dubreuil. Cette dernière est une héritière de la famille propriétaire du cognac Rémi Cointreau, et fashionista célèbre.
Composée de cinq chambres, de quatre salle de bains et de huit cheminées, cette maison, conçue par le célèbre architecte du XIXème siècle James Renwick, avait été acquise en août 2012 pour 6,250,000 $ par le couple Olivier Sarkozy, qui ne s’y est pourtant jamais installé. La même année, il avait vendu une autre propriété somptueuse, dans l’Upper East Side, celle-là, après un divorce tourmenté.
 

Newsweek chute plus vite que la France

Newsweek s’intéresse à la chute de la France et ça fait mal… à Newsweek.
Les articles pessimistes sur la France ne sont pas rares dans la presse américaine. Les lecteurs de la revue de presse hebdomadaire de French Morning le savent. Mais celui publié ce week-end par Newsweek (sur son site, la version imprimée ayant disparu l’an dernier, avant un possible prochain retour) a pourtant déclenché une inhabituelle tempête de protestations, sur twitter notamment.
La raison est sans doute que Janine di Giovanni, l’auteure de l’article de Newsweek, se distingue par une accumulation de clichés et une absence remarquable de faits, de chiffres, ou même de citations. Les commentaires sur twitter notent notamment le prix fantaisiste du lait avancé par la journaliste (près de 4 dollars le demi-litre).
Autre perle: la citation assurant que “les Français n’ont pas de mot pour entrepreneur”, sans qu’on sache s’il s’agit d’une tentative d’humour, reprenant sans le citer une phrase fameuse de George Bush. Si c’est le cas, la tentative est ratée. Un des ces entrepreneurs français célèbre, Marc Simoncini, s’en émeut:

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La jounaliste, qui habite en France depuis dix ans, aura au moins réussi un exploit: se mettre à dos les Français qui pensent eux aussi que la France a un problème de compétitivité et d’impôts mais préfèrent le faire avec des faits et des chiffres:

 

New York sous la neige en photo

Entre 18 et 30 centimètres de neige sont tombés vendredi 3 janvier à New York. Résumé en images avec notre partenaire l’agence de photo Abaca USA et des lecteurs de French Morning.

Avec Edition Photo, la galerie d'art passe au salon

La porte s’ouvre sur un appartement spacieux, avec cuisine ouverte sur une lumineuse salle à manger, salon coquet et immenses baies vitrées donnant sur SoHo. Cet appartement « chicos », qui appartient à une collectionneuse, est rempli de photographies. Et pour cause, il a été transformé en véritable galerie pour accueillir le lancement new-yorkais d’Edition Photo.
Cette start-up de l’art fondée par le franco-autrichien Georg Leutner, permet aux collectionneurs de recevoir directement chez eux pour un temps limité trois travaux de jeunes talents de la photographie. Avant de décider s’ils veulent mettre la main à la poche ou non. Edition Photo se charge de trouver les artistes (au nombre de cinq aujourd’hui, dont trois Français) et les collectionneurs. Les premiers disposent ainsi d’un “pool” d’acheteurs potentiels, et les seconds découvrent des artistes qui n’ont pas encore la notoriété pour être exposés dans les galeries.
La question était, explique Georg Leutner, comment développer, dans le monde réel avec ses impératifs économiques, un artiste qui a des choses importantes à dire. On ne peut pas le faire en louant une galerie au fin fond de je-ne-sais-où. Personne ne viendra, à part cinq  copains lors du vernissage“.
Issu d’une famille de spécialistes de la photographie, Georg Leutner est collectionneur lui-même. Il a lancé Edition Photo à Paris en 2012 face à la difficulté des jeunes photographes à montrer leurs travaux dans les galeries. “Dans une galerie, il faut vendre les œuvres très cher. Ca ne marche pas pour les artistes peu reconnus. Il fallait trouver une autre formule“. En amenant directement les œuvres dans le salon du collectionneur, il a voulu réduire au strict minimum la barrière du coût. Et “c’est autre chose de voir la photo sur son mur”, glisse-t-il.
Pour les collectionneurs, rejoindre Edition Photo est gratuit. Il suffit de se manifester auprès de l’organisme. Celui-ci prend en charge, après sélection des clichés par le collectionneur, les frais de tirage, d’envoi et d’assurance. Les frais sont couverts par les ventes – Edition Photo récupère la moitié du montant de la transaction. Les œuvres disponibles le sont avant qu’elles n’arrivent sur le marché, ce qui leur permet d’être vendues à bas prix.
A New York – “le plus important marché de l’art au monde” – et dans le reste des Etats-Unis, M. Leutner veut créer une “masse critique de collectionneurs” en faisant jouer le bouche-à-oreille. Son objectif: trouver 1.000 acheteurs potentiels pour une “quinzaine” d’artistes. Français en majorité. “La France est le berceau de la culture, dit-il. La photographie a été inventée en France. Il est dommage qu’on ne voit que des artistes américains dans les magazines français“.

La carte des meilleurs spots de luge à New York

Pas d’école, peu de dégâts: vive la tempête de neige!
La neige tombée (entre 18 et 30 cms selon les quartiers de la ville) est un peu juste pour chausser les skis. Mais parfaite pour prendre sa luge. La radio WNYC vous a concocté, via “crowdsourcing”, une carte astucieuse des meilleurs endroits pour aller dévaler les pentes. Pas de scoop: les parcs (et notamment Central Park et Prospect Park) sont les meilleurs endroits, mais vous y trouverez quelques perles en cherchant bien.
Et n’hésitez pas à poster vos bons plans à vous ci-dessous en commentaire.