Accueil Blog Page 1289

Le train miniature fait son show dans le Bronx

0

Les trains miniatures investissent le Bronx en masse. Le New York Botanical Garden déroule son traditionnel “Holiday Train Show” jusqu’au 12 janvier.
Petits et grands pourront y decouvrir une reproduction de New York et certains de ses monuments (Empire State Building, Radio City Music Hall, Brooklyn Bridge). Une dizaine de trains miniatures évolueront dans cet impressionnant paysage confectionné à partir d’éléments naturels (bois, feuilles, plantes, fleurs, baies).
Les prix varient de 20 dollars pour les adultes à 10 dollars pour les 2-12 ans. Pour les petits et les grands enfants, plusieurs activités ludiques et pédagogiques sont organisées autour de l’univers du train.

Treize rooftops pour réchauffer votre hiver à New York

0

Ce n’est parce que l’hiver bat son plein qu’il faut délaisser les rooftops de New York. Heureusement pour les frileux (et les amateurs de belles vues), nombre d’entre eux sont couverts.

Le Skylark, le nouveau rooftop du Fashion District, compte plusieurs étages et de belles baies vitrées donnant sur l’Hudson River, Times Square et l’Empire State. Ouvert en semaine Les samedis et dimanches sont consacrés à des soirées privées. 200 West 39th Street 30th Floor New York, NY 10018 (212) 257-4578

Le célèbre 230 Fifth dispose de deux étages : l’un couvert, l’autre en extérieur. Les visiteurs souhaitant s’aventurer dehors pour profiter de la superbe vue sur l’Empire State Building qui fait la réputation de l’établissement pourront revêtir les peignoirs disponibles sur place. 230 5th Ave, New York, NY 10001 – (212) 725-4300

Le Press Lounge de l’Ink48 Hotel  c’est également toute l’année ! Magnifique vue sur les buildings de Manhattan garantie ! Petit conseil : un coup de fil avant de vous y rendre est conseillé pour savoir si le rooftop n’accueille pas de soirées privées.  653 11th Avenue New York, NY 10036 – (212) 757-0088

A Times Square, The View , rooftop rotatif (si si !) du Marriott Marquis, une vue sensationnelle sur les gratte-ciel de Midtown et l’Hudson River. Un surcout sur les boissons s’applique aux non-clients de l’hôtel. Marriott Marquis Hôtel, 1535 Broadway New York, NY 10036 – (212) 704-8900

Le Gansevoort Park Rooftop  dispose d’une vue imprenable sur l’Empire State Building ! Appareil photo obligatoire ! 420 Park Avenue South, New York, Ny 10016 – (646) 380-5315

L’Hudson Terrace accueillera également les visiteurs cet hiver. En prime, une vue sur l’Hudson River à couper le souffle ! Attention toutefois, certaines soirées sont consacrées aux « private parties ». Une fois n’est pas coutume, un petit coup de fil avant de vous y rendre est conseillé. 621 W 46th St, New York, NY 10036 – (212) 315-9400

Le Wythe Hotel à Brooklyn propose également une vue splendide de Manhattan. Y aller pour le coucher du soleil et ne pas se laisser impressionner par les files d’attentes artificiellement créées par les videurs. A noter que la partie couverte du rooftop est petite. On peut rapidement s’y sentir à l’étroit aux heures de pointe.  80 Wythe Ave. at N. 11th Williamsburg, Brooklyn, NY 11249 – (718) 460-8000

L’Upstairs du Kimberly Hotel dispose quant à lui d’un plafond rétractable (pratique en hiver !). En prime, une vue de choix sur le Chrysler Building ! 145 E 50th St New York, NY 10022 – (212) 888-1220

L’Empire Hotel propose une vue sur le Lincoln Center et l’Upper West Side, plutôt pas mal non? 44 West 63rd Street, New York, NY 10023 – (212) 265-7400

Le PH-D est également ouvert cet hiver et propose une vue sensationnelle sur la New York Skyline. Attention toutefois, des soirées privées sont souvent organisées sur ce rooftop. Un appel préalable est préférable pour éviter toute mauvaise surprise. 355 West 16th Street, New York, NY, 10011 – (212) 229-2511

Le rooftop du Refinery Hotel est aussi ouvert tout l’hiver et propose à ses clients une vue sur les hauts buildings de Manhattan ainsi que sur l’Empire State Building. 63 W 38th St, New York, NY 10018 – 646-664-0310

Le Penthouse 808 dispose également une vue magnifique de Manhattan depuis le Queens, et surtout du majestueux Queensboro Bridge. 8-08 Queens Plaza S Long Island City, NY 11101 – (718) 289-6118

Pour terminer, un « mini rooftop » : celui du restaurant éphémère de Bryant Park, Celsius. Depuis son deuxième étage, il offre une belle vue sur la patinoire du parc. Attention : mieux vaut venir tôt (vers midi) pour profiter de son étage couvert. Les prix sont élevés mais les plats sont bons. Le restaurant ne sert pas d’expresso.

Une série de wébinaires pédagogiques pour les enseignants FLE

En janvier, les enseignants de Français langue étrangère font aussi leur rentrée… en ligne. L’Association américaine des professeurs de français (AATF) et les Services Culturels de l’Ambassade de France lancent un cycle de wébinaires pédagogiques animés par le Centre de Linguistique Appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté.
Le premier rendez-vous, le 16 janvier de 15h30 à 17h (EST), aura pour thème “comment varier les supports d’apprentissage dans l’enseignement du FLE pour motiver les adolescents ?“. Un formateur proposera notamment une boîte à outils de pratiques innovantes.
Les participants auront la possibilité de poser des questions à l’issue de la présentation. Les personnes intéressées doivent confirmer leur participation avant le 8 janvier. Il suffit d’envoyer un e-mail vide à [email protected] en écrivant seulement l’objet (sujet): sub webinaire-cla
Les autres webinaires sont prévus pour le 13 février, 13 mars, 17 avril et 15 mai.

Provence 1970: à table avec Julia Child

Il aura suffi d’une sole meunière dorée à souhait, arrosée d’un Pouilly-Fumé en 1948, à Rouen, pour que le paysage de la gastronomie américaine change.
Fraichement débarquée en France, Julia Child (souvenez-vous, « Julie & Julia ») découvrait la cuisine française en une nano-seconde de plaisir aigu. Celle qui allait devenir une icône de la télévision américaine dans les années soixante grâce à son émission “The French Chef” aura vécu ce déjeuner comme un éblouissement.
On sait moins, en revanche, que Child et son mari Paul ont accueilli, pendant plusieurs semaines de l’hiver 1970, à La Pitchoune, sa maison de campagne à Plascassier, plusieurs pointures de la cuisine américaine pour des diners savoureux. Parmi elles, Mary Frances Fisher alias “M.F.K. Fisher”, pionnière de la littérature gastronomique américaine
Aujourd’hui, Luke Barr, auteur et journaliste, accessoirement le petit neveu de “MF”, nous fait revivre ces quelques semaines enchantées que sa grand-tante passa en Provence dans son nouveau livre Provence 1970 (Clarkson/Potter). “En fouinant dans les archives familiales,  raconte Barr,  j’ai trouvé un cahier turquoise : c’était le journal tenu par ‘MF’ cet hiver là.”
Barr ravive, grâce à sa plume élégante et appétissante, la série de personnages clés du monde gourmet des Etats-Unis qui prirent part aux repas provençaux.“Il y avait le chef et auteur James Beard, un Gargantua au cheveu rare d’un mètre quatre-vingt dix pour 135 kilos,  qui avait troqué ses rêves de chanteur d’opéra pour devenir le paterfamilias de la cuisine américaine.”  Ce dernier, auquel nous devons une vingtaine de livres de recettes, était venu en France – ironie du sort – dans le but de perdre du poids dans une clinique à Grasse.
« Richard Olney, né dans un minuscule village de l’Iowa était lui « monté » à Paris, d’abord pour peindre. Il avait appris à cuisiner seul et s’était fait connaître du magazine Cuisine et Vins de France grâce à un mémorable pot-au-feu. » Installé près de Toulon, il vivait une existence d’expat bohême et venait de publier son premier livre The French Menu Cookbook.
Quant à Judith Jones, également de la partie, elle était éditrice chez Knopf, avait publié le Journal D’Anne Frank en 1950, puis découvert Julia Child.
D’abord en cuisine où tout le monde s’affaire, puis à table, les ragots parisiens et américains vont bon train. On épluche les recettes : Quel vin pour quel plat ? Et pour quel autre ? Les convives s’amusent tardivement, au gré des nuits provençales.
Jusqu’au moment où “MF” en a assez. Ces discussions finissent par l’ennuyer. Elle sent que la France est en proie à une révolution culinaire. L’époque de la haute cuisine tire à sa fin et Barr nous emmène avec elle a la recherche d’une autre inspiration, saisonnière et finalement américaine.
 
 

Motown, the musical: presque parfait

“My girl” de Michael Jackson, “What’s going on” de Marvin Gaye, “Ain’t no mountain high enough” de Diana Ross… Autant de hits produits par Motown, label mythique de Detroit. “Motown the musical”, présentée depuis avril 2013, entend raconter l’histoire de cette machine à propulser des stars, au travers de la vie du fondateur du label, Berry Gordy.
Le pitch :  A la fin des années 50, le jeune Berry Gordy, fils d’épicier, ex-soldat et ex-boxeur, crée son label avec une ambition : en faire une machine à produire des stars. En quelques années, il repère et place en tête des hits parades des chanteurs comme Diana Ross, Marvin Gaye, Smoky Robinson, les Jackson Five, Martha & the Vandellas, Steevie Wonder…. Le spectacle aborde aussi la liaison entre Berry Gordy et Diana Ross, ainsi que les divers conflits internes qu’a connu Motown, jusqu’à son déménagement à Los Angeles en 1972.
On a aimé : La musique ! Des tubes planétaires joués, chantés et chorégraphiés par des chanteurs/danseurs pleins de talent. Idéal pour ceux qui aiment le son Motown. La performance du jeune garçon qui incarne Michael Jackson est convaincante. On y va aussi pour l’ambiance dans la salle : le public, sollicité par les acteurs, entonne à plusieurs reprises certains tubes.
On a moins aimé : La pauvreté des dialogues, et cette façon parfois maladroite de raccrocher certaines paroles de chansons à l’histoire de Berry Gordy. Le show tend à ressembler à une succession de tubes (souvent tronqués), présentés à la chaine.
Niveau d’anglais nécéssaire pour apprécier le spectacle : 2/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue). Conseil pour ceux qui ne sont pas bilingues : se familiariser avec l’histoire de Motown et la vie de Berry Gordy (par exemple ici).
Tarif : à partir de 69 $ (en mezzanine) sur Broadwaybox.com. Spectacle à 19h30 (+ à 14h le week-end). Relâche le lundi ou le mardi selon les semaines.
Note French Morning : 4/5

Pourquoi les Françaises vieillissent bien selon Mireille Guiliano

C’est bien connu: les Françaises vieillissent bien. Pour expliquer ce miracle, Mireille Guiliano, auteure de French Women Don’t Get Facelifts, donnera une conférence au French Institute Alliance Française (FIAF) le 16 janvier. Les tickets sont en vente.

Dans son livre, Mireille Guiliano, qui est franco-américaine, raconte avec humour comment les Françaises font pour vieillir en restant en forme. Le livre sortira le 24 décembre. L’auteure est devenue célèbre en 2004 en publiant Why French Women Don’t Get Fat, un best-seller aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Elle y décortique le fameux “French paradox”, qui veut que les Français mangent gras sans prendre de poids, et la manière dont la gastronomie et le mode de vie français ont changé sa manière de manger.
La conférence au FIAF est en anglais.

Pourquoi l'âge légal pour boire de l'alcool aux US est-il de 21 ans ?

Je sais, c’est stupide car les cigarettes sont autorisées à un plus jeune âge“. Même pour un Américain, il est difficile d’expliquer à un étranger pourquoi l’âge légal pour consommer de l’alcool aux Etats-Unis est de 21 ans.  “Le pays considère qu’avant cet âge, on ne peut pas prendre ce genre de décision sagement“, raconte John Bandman, spécialiste américain du vin, membre de la Sommelier Society of America.

A ce jour, les Etats-Unis font partie des pays dont l’âge légal pour acheter et consommer de l’alcool en public est le plus élevé (il est de 18 ans en France). Cette disposition remonte au vote du National Minimum Drinking Age Act de 1984, qui règlemente l’âge d’achat et de consommation d’alcool en public. Auparavant, l’âge légal était de 18, 19 ou 20 ans dans la plupart des Etats, mais face à l’importance du nombre d’accidents de la route notamment, les parlementaires ont décidé de sévir en plaçant l’âge légal a 21 ans, âge de majorité dans la plupart des Etats jusque dans les années 70. A l’époque, l’alcool était responsable de 60% des accidents, et deux-tiers des morts en voiture pour cause d’alcool étaient des individus âgés de 16-20 ans.

Suite à l’adoption de la loi, chaque Etat a dû voter la hausse de l’âge minimum à 21 ans. Les résultats ont été impressionnants: le nombre de morts de 16-20 ans sur les routes a chuté de moitié, selon le Departement américain de la Santé.

Aujourd’hui, certains Etats se montrent plus “flexibles”, autorisant la consommation d’alcool en privé sous la supervision d’un parent ou dans le cadre d’une cérémonie religieuse par exemple (Californie).

En outre, des voix s’élèvent pour remettre en cause ce minimum légal de 21 ans.  Selon une étude de 2010 sur les addictions, 26,3% des Américains entre 12 et 20 ans disent avoir bu de l’alcool dans le mois. Dix-sept pourcent de jeunes de la tranche d’âge se disent “binge drinkers” (consommateurs express d’alcool) et 5,1% se considèrent comme des consommateurs importants (au moins cinq boissons au cours d’un même évènement). “Le problème aujourd’hui est la consommation d’alcool sans limite, motivée par des objectifs de performance, dans des endroits clandestins où faire respecter la loi est devenu difficile, écrit John McCardell, ancien président de l’Université Middlebury dans une tribune sur CNN. Il est le fondateur d’une association, Choose Responsibility, qui milite pour un changement de l’âge légal. « La consommation d’alcool chez les jeunes adultes ne prend plus place dans les lieux publics ou en présence d’un autre adulte qui pourrait leur enseigner un comportement responsable ».

 
 
 

Poilant! Le festival de la barbe et de la moustache revient

C’est un festival pas rasoir du tout. B.O.M.B, comprenez la “Brotherhood of mustaches and beards”, revient pour sa troisième édition, le 28 décembre à Tobacco Road.
Une seule consigne pour y participer: être “vraiment” barbu ou moustachu.  Les participants peuvent concourir dans plusieurs catégories, comme “moustache naturelle“, “barbe la plus créative“, “pattes” ou encore “bouc“. Les “améliorations structurelles“, comme les élastiques et les bandeaux, ne sont pas autorisées.
L’accès à cette compétition poilante est gratuit, mais une donation est suggérée.

Gagnez une leçon de surf pour deux

0

Offrez vous (et à un proche) un beau cadeau pour Noël ou pour commencer 2014: une initiation au surf. Pour vous aider à mettre le pied à l’étrier, ou plutôt sur la planche, l’école de glisse Sea, Surf & Fun et French Morning vous proposent de gagner une leçon de surf gratuite pour deux personnes.
Pour participer, il suffit d’envoyer votre nom, prénom, e-mail à [email protected]. Le gagnant sera tiré au sort.
Sea, Surf & Fun est une école de surf « française » située à Half Moon Bay (35 minutes de San Francisco). Les cours sont dispensés en français et en anglais, en fonction des préférences des élèves.

Quatuor Ebene, quatre magiciens des instruments à cordes

Quator Ebene, le talentueux quatuor à cordes français, sera de passage à Los Angeles le 19 janvier au Colburn School of Music Zipper Hall.
Mathieu Herzog (à l’alto), Gabriel Le Magadure (au violon), Raphaël Merlin (au violoncelle) et Pierre Colombet (au violon)  sont particulièrement reconnus et appréciés aux Etats-Unis où ils ont déjà effectué plusieurs dates dans le cadre de leur tournée américaine.
Depuis 2007, Quatuor Ebène enchaîne les concerts dans les salles les plus prestigieuses, comme le Wigmore Hall de Londres, le Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall. Le groupe, créé en 1999, a par ailleurs remporté une Victoire de la musique en 2010.
Éclectiques, les quatre jeunes Français sont connus pour jongler entre le funk, l’opéra, la chanson française, la musique de chambre, le folk, l’électro, la pop, le baroque et le jazz. Rien que ça !

Les vacances de Noël à New York loin des pièges à touristes

0

Envie de profiter des merveilles de New York sans les “joies” des hordes de touristes? French Morning vous a concocté une liste top secrète des meilleurs spots PPLT (Pas Pour Les Touristes). A garder rien que pour vous.

Pour la vue

POUR TOURISTES: Rockefeller Center ou l’Empire State Building. C’est beau, mais c’est long (l’attente).

PAS POUR LES TOURISTES: Le truc pour voir Manhattan c’est de … ne pas être à Manhattan (pensez-y, c’est logique). Traversez la rivière pour aller, par exemple à Long Island City, au Gantry Plaza Sate Park 474 48th Ave, Long Island City, NY 11101. Métro Vernon Blvd – Jackson Ave, sur la ligne 7. (Bien aussi, mais de moins en moins PPLT: Brooklyn Heights Promenade; Brooklyn Bridge Park).

Ecouter du Gospel

POUR LES TOURISTES: Si vous allez à l’Abyssinian Baptist Church, arrivez 45 minutes en avance et prenez bien votre Guide du Routard sous le bras, c’est le signe de reconnaissance… Ceci dit, le chœur est excellent. Et de toutes façons, la plupart des autres églises de Harlem sont prises d’assaut par les touristes (et s’en plaignent beaucoup d’ailleurs).

PAS POUR LES TOURISTES:  Brooklyn Tabernacle n’est peut-être pas l’église noire que vous imaginez, mais cette méga-church accueille beaucoup moins de touristes que celles de Harlem et héberge en outre le célèbre Brooklyn Tabernacle Choir. 290 Flatbush Avenue, près de Prospect Place. Tel: 718-783-0942.

Musée:

POUR LES TOURISTES: Loin de nous l’idée de vous dire que les collections du Metropolitan Museum of Art ne valent pas de jouer des épaules. Mais le fait est là: vous ne serez pas seuls.

PAS POUR LES TOURISTES: Le Brooklyn Museum a des collections magnifiques (d’art américain notamment), qui en feraient une attraction majeure s’il n’avait pas le malheur d’être installé à quelques kilomètres de Manhattan et de sa concentration de musées qui lui font de l’ombre. Profitez-en!

Shopping:

POUR LES TOURISTES: Macy’s, Century 21, Abercrombie… Faut-il en dire plus?

PAS POUR LES TOURISTES: Certes vous n’y trouverez ni Levi’s bradés ni t-shirts que votre nièce vous a suppliés à genoux de rapporter de New York “parce que c’est moins cher que sur les Champs Elysées“. Mais au Brooklyn Night Bazaar, vous trouverez tout ce qu’on fabrique à Brooklyn (que vous n’imaginez même pas). Chaque vendredi et samedi soir de 18h à minuit. 165 Banker Street, Brooklyn.

 Patinoire:

POUR LES TOURISTES: Au Rockefeller Center il y a la tradition de l’arbre de Noël géant et celle des ronds sur la glace. Si vous arrivez à vous frayer un chemin dans la foule…

PAS POUR LES TOURISTES: Prospect Park accueille depuis le 20 décembre une toute nouvelle patinoire. Deux même: une couverte et une extérieure. Et si vous n’êtes pas convaincus, nous avons plein d’autres adresses ici.

Ecouter du jazz:

POUR LES TOURISTES: Entendons-nous bien: le Blue Note est un club de jazz formidable. On vous donne même l’adresse, tiens: 131 West 3rd Street. Mais disons que la réputation et l’histoire se paient. Cher. Si vous y tenez vraiment, un autre spot à touristes chargé d’histoire a notre préférence: Village Vanguard, 178 Seventh Avenue South.

PAS POUR LES TOURISTES: Ce minuscule bar en sous-sol est, techniquement, une association d’anciens combattants. Mais l’American Legion Post 398 est bien plus que cela: tous les dimanche soirs, des jam session qui déchirent. On ne va pas vous mentir: vous y croiserez aussi des touristes. Beaucoup même, mais la dernière fois que nous avons vérifié, ils ne gâchaient pas la fantastique atmosphère… L’adresse: 248 W 132nd St, New York, NY 10027.

Un Français révolutionne les vitrines de Noël de Barneys

Les vitrines de Noël chez Barneys, c’est mythique! Cette année, un Français a été recruté pour les réaliser. Et il a fait fort !
Joanie Lemercier, artiste avant-gardiste spécialisé dans la lumière, a créé trois vitrines qui marient New York la “ville qui ne dort jamais” et Paris “ville lumière”. Dans chacun des espaces, de surprenants paysages géométriques de verre et de papier, évocateurs de la skyline de Manhattan, prennent vie à l’aide de jeux de lumière sophistiqués, de projections vidéo et d’animations 3D. Jamais le magasin n’avait accueilli pareilles installations immersives.
Ce projet de vitrines (de plus d’un million de dollars) aura nécessité la participation d’une équipe d’une vingtaine de personnes et la collaboration de six autres artistes (dont trois Français) spécialisés dans les installations numériques, l’image et l’audio.
Joanie Lemercier, dont le travail sur la lumière et la géométrie lui a valu de s’exporter dans le monde entier, a également participé à la création, au troisième étage du magasin, d’une boutique éphémère dont les murs servent de support à la projection d’une vidéo inédite. Celle-ci fera voyager les visiteurs des profondeurs du métro new-yorkais au sommet des gratte-ciel, à la découverte du New York de Jay-Z. En effet, dans cet espace pas comme les autres, les clients trouveront la collection de mode et d’accessoires créée pour la star par des designers célèbres.
Les vitrines et la boutique sont à voir jusqu’au 3 janvier.