Le New York Postl’a appelé « l’arme secrête » d’Éric Ripert, le chef du Bernardin. Il s’agit du Martiniquais Éric Gestel, le chef exécutif du célèbre restaurant de Midtown. Depuis décembre, il a un autre titre, plus officiel celui-là : chevalier dans l’ordre du mérite agricole, une distinction de la République française récompensant des individus qui se sont illustrés pour services rendus à l’agriculture. Il rejoint une longue lignée de toques blanches à l’avoir reçue : David Bouley, Roland Passot, Jacques Pépin... « Je n’aurais jamais pensé obtenir quelque chose d’aussi beau. Je suis très content, fier et honoré de savoir que quelqu’un ait pensé à moi », raconte-t-il entre deux services.
«Essentiel au succès du Bernardin»
Discret, les lunettes constamment posées sur le crâne, cet « autre Éric » du Bernardin n’est pas du genre à chercher la lumière. Faites une recherche Google sur lui et très peu d’articles feront surface. Et ce n’est pas pour lui déplaire. « Je n’aime pas trop parler. Je travaille et je reste concentré là-dessus », confie-t-il. Avec vingt-sept ans de maison au compteur, il est pourtant indissociable du succès du restaurant étoilé, régulièrement classé parmi les meilleures tables au monde. En tant que chef exécutif, il supervise la cuisine au quotidien et s’assure que les plats envoyés en salle sont à la hauteur de leur réputation. « Je travaille tous les jours. Ma tâche consiste à respecter tout le personnel, vérifier leur travail, goûter tout, du moins les mises en place », raconte-t-il.
« Éric est essentiel au succès du Bernardin, ajoute Éric Ripert. Nous entretenons une solide amitié depuis de nombreuses années et je lui fais confiance à 100 % pour garantir le fonctionnement optimal de la cuisine».
Né en Martinique en 1968, Éric Gestel a « grandi dans les cuisines de France » métropolitaine. À commencer par celle de la tante chez qui il a habité, en Seine-et-Marne, et qui adorait faire à manger. Par l’intermédiaire de son oncle, employé à la mairie de Paris, il fait la connaissance au début des années 1980 de son futur « mentor », Jacky Freon, le chef qui a représenté (et fait gagner) la France au premier Bocuse d’Or en 1987. Ce dernier le prend sous son aile. Il le place à l’École de Paris des Métiers de la Table et dans des restaurants et hôtels renommés de la capitale, comme le Nova Park et le Lutetia, pour son apprentissage.
Connexion entre les deux Éric
C’est ainsi qu’il atterrit dans les années 1980 chez Jamin, l’adresse en vogue d’un jeune chef ambitieux appelé Joël Robuchon. « Je ne savais pas qui il était. J’étais jeune », sourit-il. Il retire de cette expérience intense trois choses importantes pour son avenir : une « discipline » de fer, la recherche permanente de la « perfection » dans l’assiette et son amitié avec Éric Ripert, qu’il rencontre à ce moment-là. « Il était en charge du poisson, moi des sauces ! ». Lorsque les deux Éric partent chacun dans leur côté, au ministère de la Défense puis à Montréal pour Gestel, à Washington puis New York pour Ripert, ils restent en contact.
Le duo se retrouve en 1996 à Chicago. Éric Ripert lui propose alors de venir travailler pour lui au Bernardin comme sous-chef junior (assistant). « Je n’ai pas hésité. Je suis venu pour voir et je suis resté ». Il devient chef exécutif en 2019 après avoir gravi patiemment les rangs.
Entre celui qu’on surnomme « Coco » et son patron, il y a certes des liens professionnels, mais aussi une « connexion » personnelle. « Nous avons une relation de confiance car nous avons connu à peu près le même parcours. Nous avons tous deux évolué dans des restaurants trois étoiles et grandi avec la cuisine française. Nous comprenons d’où vient la perfection, dit-il. Par exemple, quand on goûte les sauces, on a parfois les mêmes réflexions sans se parler ! ». Il est là, le secret du Bernardin.
Au sein de l’atmosphère maritime de la cité bretonne de Saint-Malo, Celas Marie-Sainte a émergé d’une jeunesse modeste pour devenir le protagoniste d’un récit hors du commun. Une fois ses études achevées, son destin a pris une tournure pour le moins inattendue lorsqu’une soirée sur Google l’a conduit à devenir ingénieur en Antarctique auprès de l’Institut Paul-Émile Victor. Ce plongeon dans l’inconnu l’a propulsé vers des expéditions exceptionnelles sur le continent blanc, dévoilant un voyage aussi captivant que mystérieux.
Trois campagnes d’hibernation sur la toile immaculée de l’Antarctique en dix ans : Celas a exploré le continent, de l’archipel du Crozet à la base franco-italienne de Concordia, en passant par le pôle Sud géographique sur la base américaine. Il nous dévoile non seulement les mystères du processus de recrutement dans ces terres lointaines mais aussi les nuances de la vie quotidienne, un ballet fait de contraintes extrêmes et de passion. C’est dans cette atmosphère hors du commun qu’il a orchestré la première Marche des Fiertés du Pôle Sud, une célébration flamboyante au cœur de l’immensité glacée.
Celas Marie-Sainte, conteur infatigable de ses expériences, révèle le paradoxe d’un lieu où la nature règne en maître mais où la naturalité se fait rare. Alors qu’il se prépare pour son ultime hibernation, cette fois-ci au pôle Nord, sur une base allemande, il partage son amour pour des horizons glacés et la lutte pour préserver la véritable essence de ces terres.
Une histoire à écouter dans son intégralité sur French Expat.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Lorsque vous résidez aux USA ou que vous planifiez d’y séjourner, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.
Lors d’un webinaire dédié organisé le 9 janvier 2024, Eric Thoby, Noémie Vermandel et Clémence Joppin d’AgoraExpat vous ont expliqué les caractéristiques et spécificités du marché de la santé aux USA, et vous ont apporté tous les conseils nécessaires sur les différentes solutions d’assurance santé possibles.
Ils ont décodé pour vous le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”), et vous ont également expliqué le fonctionnement de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger).
Ce webinaire vous aidera à choisir la meilleure solution en fonction de votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, et le coût.
L’Alliance Française de Dallas accueillera Christopher Weissberg, le député des Français d’Amérique du Nord, ainsi que la Consule générale de France à Houston Valérie Baraban, le vendredi 12 janvier de 6pm à 7:30pm.
L’occasion pour la communauté française de Dallas de rencontrer son représentant à l’Assemblée nationale autour de la traditionnelle galette des rois, et d’aborder les dossiers qui lui sont chers : l’allongement de la durée des visas E1 et E2, le renouvellement du passeport à distance expérimenté au Canada et autre dématérialisation des démarches administratives.
Christopher Weissberg aura également l’occasion de parler de l’actualité française dont la récente loi sur l’immigration votée en décembre (le député s’est abstenu) ou du remaniement ministériel en cours. L’évènement gratuit, ouvert à toutes et à tous, se tiendra dans les locaux de l’Alliance Française.
Le Consulat général de France à Los Angeles a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Il faut envoyer votre dossier complet par courrier avant le mercredi 7 février, date limite de réception.
Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :
être de nationalité française
être âgés d’au moins 3 ans au 31 décembre 2024
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Los Angeles (Californie du Sud, Nevada du Sud, Arizona, Colorado et Nouveau Mexique)
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire de Los Angeles (liste des écoles homologuées)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin.
Icône de la chanson française, Aznavour et ses chansons n’ont cessé de nous faire rêver. “Formidable ! Aznavour” est en tournée mondiale à l’occasion du 100ème anniversaire de la carrière de Charles Aznavour. Lors de cette tournée internationale, le spectacle fera un arrêt unique à New York. French Morning Media Group propose en exclusivité à ses lecteurs de gagner des places pour ce show d’exception.
Crée en 2016, “Formidable ! Aznavour”, le spectacle hommage à Charles Aznavour nous replonge dans les rues de Paris au temps de La Bohème. Une rétrospective de la carrière incroyable de Charles Aznavour racontée à travers ses plus grandes chansons. Des titres qui ont traversé les générations et font désormais partie du patrimoine musical français, mondialement reconnu.
Le plus bel hommage jamais rendu à la carrière exceptionnelle du grand Charles, le tout avec l’accord de l’artiste !
Pour tenter votre chance, remplissez le formulaire ci-dessous.
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
« Je ne vous dirai pas mon nom ni celui de la ville où j’habite aux États-Unis. Je vous écris depuis mon mail secret, impossible à tracer. Le même que j’utilise pour correspondre avec mon amant. Mon amant américain.
Personne ne sait. Pas même ma meilleure amie. Je risque trop. Je risque gros. Ma famille et mon job. Le combo fatal. Que me resterait-il ?
Mon amant est marié lui aussi. Il a des enfants comme moi. Et ni l’un ni l’autre n’avons envie de tout détruire. À moins que ce ne soit le manque de courage. Alors on vit ce que des milliers de couples illégitimes ont vécu avant nous.
On se cache. On triche. On ment.
Mais je suis rongée par le désir de dire, de raconter, de me confier ! Comme une criminelle !
Je ne vais pas prétendre que je n’étais pas prête à une aventure. D’ailleurs, j’ai eu une aventure, avant.
Je ne fréquente pas la communauté des Français. Mais là, j’avais fait une exception. Il repartait. Ça s’est passé le dernier soir avant son départ. Je ne risquais rien. Nous nous sommes embrassés seulement. Mais c’était une porte ouverte.
En relisant ce que j’écris, j’ai l’impression que tout était prévu, calculé, alors que pas du tout. Je n’ai rien vu venir.
R. – appelons-le « R » – est américain. Et vous savez comment ça se passe au travail : une main sur l’épaule et c’est la plainte pour harcèlement. D’autant que R. est mon supérieur hiérarchique indirect. Je prenais sa chaleur et son enthousiasme pour cette propension des Américains à être toujours positifs. Alors cette main sur mon bras, non, je n’ai pas porté plainte. Si j’étais troublée, c’était ma « faute », ma culpabilité. Nous partagions beaucoup de moments agréables. J’aimais sa compagnie, son humour et… ses mains, donc. Nous nous savions mariés, mais il s’est quand même jeté à l’eau. Je l’ai trouvé très franc.
Il m’a dit « Écoute, je dois te dire, je t’aime, voilà. C’est aussi simple que ça. »
Nous avons commencé une relation qui, comme beaucoup de liaisons, s’est avérée passionnée, tumultueuse, avec de grandes joies, mais aussi beaucoup de culpabilité. Des deux côtés, je pense.
Récemment, j’ai abordé la question du divorce. Juste, pour savoir où il en était.
Et il a eu cette phrase…
« Je ne peux pas me le permettre. »
Il voulait dire financièrement. La famille de sa femme est dans le juridique. Je ne peux pas lui en vouloir. Là encore, il a été très franc. Et moi ? Est-ce que j’étais prête à refaire ma vie dans un pays qui n’est pas le mien ? Me couper de ma famille qui retournera, sans doute un jour en France ?
Tout cela devrait s’arrêter. Nous pourrions arrêter de nous voir. Je suis sûre que c’est possible. Je suis prête. Le désir finira bien par s’éteindre.
Mais alors pourquoi j’ai la sensation de ne pas être en vie dès que je suis loin de lui ? »
La réponse de French Morning
Merci pour votre témoignage. Nous avons déjà parlé de la culpabilité (avec le témoignage d’Alexis), alors voyons aujourd’hui ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur l’expérience du désir. À quoi sert le désir ?
Le désir est une émotion d’anticipation au même titre que la peur. Mais il s’agit de l’opposé de la peur.
Désirer, c’est anticiper un plaisir et s’en réjouir d’avance. Le désir consiste à imaginer une situation concrète qui nous procurerait du plaisir, de la joie, de l’enchantement, et éprouver de l’excitation dans l’attente de sa réalisation.
Nous parlons du désir en tant qu’émotion, lorsque le plaisir anticipé, soit l’excitation, est relativement intense. Tout comme il est question de peur lorsque l’imagination provoque une poussée d’adrénaline; sinon, il s’agit d’appréhension, de crainte.
Lorsque j’éprouve un désir pour une situation connue, par exemple un contact avec quelqu’un qui m’est agréable, le plaisir qui accompagne mon désir est un plaisir « à l’idée de » c’est-à-dire par anticipation. Pour cette raison, la situation vécue est souvent différente de la situation imaginée. Mon désir s’attache en effet à ce que j’aimerais voir se produire, et non à tout ce qui pourrait arriver.
Que faire avec le désir ?
Que la situation désirée ne corresponde pas toujours exactement à la réalité n’enlève rien au fait que le désir est un sentiment extrêmement précieux. Ceux qui le perdent, dans un domaine ou dans un autre, se plaignent d’ailleurs de la tiédeur qui le remplace. N’est-ce pas le cas des gens blasés, désabusés ? Le désir m’informe d’un besoin, d’une aspiration, de conditions de satisfaction, de valeurs. Mes désirs sont une prolongation de ma personne, car ils révèlent mes besoins, mes aspirations et toutes sortes de choses qui comptent à mes yeux. Pour cette raison, le désir est un moteur pour la poursuite de mes aspirations, la recherche de l’équilibre et de la satisfaction.
Vivre avec nos désirs peut être exigeant, car nous devons parfois déranger pour les assumer. De plus, les désirs sont souvent couronnés de déceptions. Ceux qui choisissent de mettre leurs désirs de côté pour éviter de déranger ou d’être déçus ne savent peut-être pas qu’ils sabrent dans leur vitalité.
En complément de cette remise en perspective, écoutons les conseils d’Esther Perel, thérapeute du couple et de la famille qui vit à New York, auteure, entre autres, du sulfureux mais très interessant Je t’aime je te trompe.
« Je ne compte plus les gens qui me racontent leurs aventures extra-conjugales en employant des termes similaires : ils sont comme ressuscités, rajeunis, redynamisés, métamorphosés, vivants, libérés. Et beaucoup expliquent que cela leur est tombé dessus sans prévenir, sans qu’ils aient eu conscience avant d’un tel manque dans leur vie. Le sentiment d’être vivant est rarement le motif explicite d’une liaison – très souvent, les personnes concernées ne savent pas vraiment pourquoi elle a commencé -, mais c’est souvent la raison d’être inattendue qu’elles lui trouvent. Durant les dix ans que j’ai passés à étudier l’amour rebelle, j’ai entendu ces propos partout dans le monde. L’infidélité est intrinsèquement érotique, dans le sens ancien du mot éros, qui désigne l’énergie vitale.
Quand je demande aux gens ce qu’ils entendent par « être vivant », ils me dépeignent une expérience aux multiples facettes. Le pouvoir, la reconnaissance, la confiance en soi et la liberté en sont les composantes les plus répandues. Ajoutez à ça l’élixir de l’amour et vous obtenez un cocktail enivrant. Il y a l’éveil ou le gel sexuel, bien sûr, mais ça ne s’arrête pas là. Les personnes concernées décrivent une sensation d’étouffement faisant place à une sensation de mouvement, l’apparition de possibilités dans une vie qui jusqu’alors suivait un chemin prévisible, un déferlement d’émotions là où tout leur paraissait morne. J’ai fini par qualifier ces liaisons d’existentielles, parce qu’elles touchent à l’essence de la vie même.
Quel que soit le jugement porté sur leurs conséquences, elles ne sont pas frivoles. Leur pouvoir est souvent aussi déroutant pour les partenaires infidèles que pour les partenaires trompés. Mais parce qu’on m’a raconté tant de fois la même histoire, je sais que cette folie a quelque chose de méthodique, comme un mystère sous-jacent propre à la nature humaine qui pousse les gens à des transgressions inattendues, et je me fais souvent l’effet d’être mi-thérapeute, mi-philosophe lorsque j’explique aux couples les paradoxes existentiels qui rendent l’inconcevable tout à fait logique. »
? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Zoé.
✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
L’hiver s’installe à Washington et ses journées froides donnent envie de déguster un bon plat chaud de saison comme on en mange en France. French Morning a testé plusieurs restaurants qui proposent les bonnes recettes pour réchauffer l’estomac et le cœur.
Chez Cédric Maupillier, la cuisine française est mise en avant tout au long de l’année. Pendant l’hiver, le pot-au-feu fait son apparition dans le menu à Convivial, un restaurant français réputé pour son atmosphère chaleureuse. Servi dans une assiette creuse, le pot-au-feu est un véritable chef-d’œuvre culinaire. Les morceaux tendres de viande de bœuf – avec os à moelle – mijotent lentement avec des légumes de saison dans un bouillon riche en saveurs. À ce jour, c’est l’un des seuls restaurants à offrir ce plat très français dans la capitale. Il est au menu pour 46 dollars. Rendez-vous au 801 O Street, NW. Réservation disponible ici.
Est-ce qu’un hiver serait réussi sans – au moins – une soirée raclette ? Chaque année, les Français de DC peuvent compter sur le restaurant suisse Stable DC pour aiguiser leurs papilles. Pour savourer une raclette lors d’un brunch ou d’un dîner, il faudra réserver 24 heures en avance et être au minimum 4 personnes. Ce plat de fromage emblématique de la Suisse est servi avec un appareil à raclette, accompagné de pommes de terre, cornichons, d’une salade d’oignons, d’une salade verte et de pain Wurzel maison. Comptez 38 dollars par personne.
Dans ce même lieu, le chef propose une fondue pour au minimum deux personnes. Le plat de fromages proposé est un mélange de Schlossberger Vieux, Schlossberger Jeune et Vacherin, cuisiné avec de l’ail et du vin blanc, servi avec du pain blanc fait maison. Comptez 27 dollars par invité. Rendez-vous au 1324 H Street NW. Réservations obligatoires ici ou par téléphone 202-733-4604.
Ce plat typiquement français est disponible dans au moins une quinzaine d’établissements à DC pour un prix variant entre 12 et 16 dollars. Après plusieurs dégustations, notre choix s’est porté sur Le Clou, l’une des meilleures recettes. Nichée à l’intérieur du nouvel hôtel Morrow à NoMa, la brasserie chic du chef Nicholas Stefanelli propose une soupe à l’oignon avec des fromages français (Comté et Gruyère, Xérès), et une baguette pour tremper dans la soupe. Une vraie réussite. Le plat est disponible midi et soir pour 14 dollars. Rendez-vous au 222 M Street NE. Réservations disponibles ici.
Le bœuf bourguignon
Difficile de faire une liste sur les plats traditionnels hivernaux sans mentionner L’Auberge chez François, une institution dans la région de Washington DC. Ouvert en 1954 par le chef alsacien François Haeringer, le menu de l’établissement propose notamment un bœuf bourguignon pour 59 dollars accompagné de légumes de saison. L’ambiance est également singulière dans ce restaurant où les salles à manger sont décorées d’objets de la famille Haeringer et de peintures représentant des scènes du lieu de naissance de Jacques Haeringer, à Obernai, dans le Bas-Rhin. Rendez-vous au 332 Springvale Rdà Great Falls en Virginie. Réservations par téléphone au 703-759-3800 ou en ligne.
Du lundi 15 au dimanche 21 janvier, Washington DC sera le paradis des gastronomes avec la Winter Restaurant Week. Organisée par la Restaurant Association of Metropolitan Washington, cette semaine offre aux fins palais l’opportunité de se délecter de créations culinaires exceptionnelles à des prix spéciaux, le tout dans plus de 150 restaurants participants.
Les chefs de la capitale ont préparé des menus spécialement conçus pour l’occasion. Comptez entre 25 et 35 dollars pour un brunch ou un déjeuner et entre 55 et 65 dollars pour le dîner.
Le Consulat général de France à Washington a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Vous avez jusqu’au vendredi 16 février pour déposer votre dossier lors d’un rendez-vous au consulat.
Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :
être de nationalité française
être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Washington DC (Washington DC, le Maryland, la Pennsylvanie, la Virginie, la Virginie-occidentale et le Delaware)
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des deux établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire de Washington : le lycée Rochambeau et l’Ecole Française Internationale de Philadelphie.)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Pour déposer son dossier au consulat, il faut demander un rendez-vous, avant le 16 février, au service des affaires sociales en écrivant à l’adresse suivante : [email protected]. Un seul créneau de rendez-vous par famille, seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin.
Ils avaient posé leurs valises aux États-Unis pour trois ans. Tout feu tout flamme, ils y ont refait leur vie, s’y sont plu, et la question du retour en France s’est progressivement éloignée. Vingt ans plus tard, ils sont américains, possèdent une maison (et un chien !) et leurs enfants étudient aux quatre coins du pays. Peu ou prou, cette histoire est celle de nombreux Français installés de longue date aux États-Unis. Une décision qui n’a rien d’anodin. Elle interroge le couple, la carrière, les liens avec la famille restée en France, l’avenir des enfants… Pour French Morning, des expatriés racontent pourquoi ils ont choisi de bâtir durablement leur vie de l’autre côté de l’Atlantique.
L’expatriation, un booster de carrière
Beaucoup ont été attirés au pays de l’Oncle Sam par une première opportunité professionnelle. Ils ont prolongé leur expatriation en voyant leur carrière s’élargir à 360 degrés tout en goûtant à une qualité de vie inégalée. C’est, en résumé, l’histoire de Jean-Marc et Sandra. Arrivés en 2006 à Los Angeles avec leur fille aînée âgée de deux ans et demi, ils devaient y rester trois ans, la durée du contrat d’expat’ de Jean-Marc comme Directeur commercial dans son groupe aéronautique. Le Golden State, cet amoureux de vieilles voitures et de spectacles de magie en rêvait. 17 ans plus tard, la lune de miel américaine se poursuit à Orange County, en Californie du sud, où la famille fait partie des piliers de la communauté française.
S’ils sont restés aux États-Unis, c’est d’abord pour permettre à Jean-Marc de réaliser la carrière de ses rêves. En phase avec une culture commerciale américaine « plus agressive », ce compétiteur se régale dans ses nouvelles fonctions.Au bout de trois ans, quand son groupe lui propose un poste plus important à Atlanta, il convainc Sandra de prolonger leur séjour. Et ainsi de suite… « En deux ou trois postes, j’ai vraiment accéléré, de Directeur à Vice-président, puis à Vice-président exécutif avec des augmentations et un meilleur cadre de vie, relit-il. Le groupe était en pleine croissance, j’ai surfé la vague, avec le sentiment que je n’aurais jamais pu aller aussi vite en France. »
Rester pour les enfants
Quand on part en couple, rester est une décision qui se mûrit à deux. Pour Sandra, qui a renoncé à un travail qu’elle adorait en France, elle revêt une part de sacrifice, du moins au départ. Elle doit réinventer sa vie entre la maison, les enfants, le Lycée français, les cours d’anglais… « J’imaginais que c’était du temporaire », se souvient-elle. Mais, par amour pour son mari, elle accepte de prolonger l’expérience. « Nous avons fait ces choix ensemble, souligne Jean-Marc. C’est important d’en discuter à cœur ouvert. Il faut peser ce que ton cœur te dit par rapport à ton pays d’origine, l’appel de la réussite professionnelle, le cadre de vie, les enfants… J’ai eu la chance d’être soutenu par une femme extraordinaire. Si on est là, c’est grâce à elle », confie-t-il, ému.
Un choix que l’on fait aussi pour les enfants. C’est en voyant ses filles s’épanouir dans leur pays d’adoption que Sandra réalise que leur vie s’écrira ici. « À un certain âge, les enfants se sentent plus américains que français, souligne-t-elle. Vers 16-17 ans, notre aînée ne voulait pas rentrer en France. Pour elle, c’était l’inconnu, même si elle adorait y aller en vacances. C’est à ce moment que l’on s’est rendu compte que l’on allait rester et qu’on s’est orientés vers une naturalisation. »
Famille en France et culpabilité
Choisir de rester, c’est aussi se libérer de la culpabilité d’avoir laissé sa famille loin de soi. Cynthia, 36 ans, a quitté sa Provence chérie pour rejoindre son futur mari à Chicago, en 2014. Très proche de ses parents, elle s’est résolue, il y a deux ans, à leur dire qu’il n’y aurait pas de retour au pays, contrairement à ce qu’elle avait imaginé. « J’ai mis du temps à leur dire que j’étais heureuse et que j’adorais ma vie, même si j’étais loin d’eux. Ils me demandaient souvent : “Vous allez revenir quand ?” Quand nous avons déménagé dans le Colorado, en 2021, au lieu de leur dire : “On reviendra”, j’ai pu leur dire : ”Nous avons choisi une autre direction, c’est notre vie, et nous allons être heureux. »Une annonce qui l’a « libérée d’un poids ».
Selon Marianne, installée aux États-Unis depuis près de 25 ans, l’éloignement avec la famille est la principale raison qui provoque le retour d’expatriation.« J’ai vu des copines repartir en France au bout de 7 ans, 10 ans… Les liens de la famille étaient trop forts, elles en étaient malades d’être loin. À l’opposé, ceux qui sont moins proches de leur famille restent ici longtemps. »Pour elle, la distance a été source de tensions avec ses parents. Elle leur reproche de ne pas avoir été là quand son deuxième enfant a dû être hospitalisé en urgence, à la naissance. C’est une amie française qui avait gardé son aînée pendant cette période difficile.
Les Français expatriés, une «famille de cœur»
Car le soutien de personnes sur qui l’on peut compter est crucial pour se projeter à long terme dans son pays d’adoption. « On s’est créé notre petit village », confirme Cynthia, en évoquant les amis français et américains qui les entourent, près de Denver, où ils viennent d’acheter une maison. Le yoga, et plus récemment, le Pickleball, un sport de raquette entre le tennis et le ping-pong, lui ont permis de nouer des liens. « On s’y est fait des copains de tous âges, c’est une super communauté ! ». se réjouit la jeune femme.
Synonyme d’amitié et de sécurité, la communauté française joue aussi un rôle fondamental pour la plupart des Français expatriés de longue date aux États-Unis. « Nous ne sommes pas seuls, nous avons une famille de cœur ici » insiste Sandra, à la tête d’Orange County Accueil, qui regroupe plus de 150 familles francophones dans le Comté d’Orange. Elle évoque la solidarité de ses compatriotes, qui s’est notamment manifestée lors des incendies qui ont touché cette partie de la Californie, il y a trois ans. « Aujourd’hui, nous vivons le rêve américain comme il se présente, assure-t-elle. Je ne suis pas frustrée, je n’ai pas de regrets. Vivre aux États-Unis m’a ouvert l’esprit. »
Première neige à New York… envie d’une ambiance de montagne ? Même si les stations ne sont pas à haute altitude dans la région, il est toutefois possible de s’évader, le temps d’un week-end, pour dévaler quelques pistes en ski, snowboard ou bouée et pour s’amuser en famille ou entre amis. Les stations sont ouvertes !
Moins de 2h de NYC
New Jersey : Campgaw Mountain, jusqu’à 229 m. d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.
À 40 minutes de NYC (30 miles/48 km), 29 km du pont George Washington, il ne faut évidemment pas s’attendre à des pistes noires. Mais les pentes très douces permettent aux débutants et aux très jeunes enfants de goûter aux premières joies du ski et du snowboard. Tellement douces qu’un tapis roulant, surnommé aux États-Unis magic carpet, permet de remonter les pistes. Les plus grands peuvent s’adonner au plaisir du tubing, la descente des pistes sur une bouée. La station est ouverte de 2pm à 8pm – éclairage nocturne – du lundi au jeudi, dès 1pm le vendredi et dès 8:30am le week-end avec fermeture à 10pm les vendredi et samedi. Attention, la station ferme parfois – l’annonce est faite la veille pour le lendemain – en raison de la météo donc mieux vaut suivre le compte Facebook de la station. Possibilité de louer des casques pour 16$ la journée. 200 Campgaw Road Mahwah, NJ – 201-327-7800.
New Jersey : Mountain Creek. 44 pistes, jusqu’à 422 m d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.
À environ 1h de NYC (56 miles/90 km), c’est la destination privilégiée pour profiter très rapidement d’une ambiance de ski dès les premières chutes de neige, même pour une demi-journée. Là aussi, pas de pistes de compétition mais l’éclairage nocturne de l’ensemble du domaine de 68 hectares reste sympathique.Ouvert du lundi au dimanche de 9am à 9pm, ouverture de certaines pistes dès 8am avec un forfait spécial First Trax. À savoir : pas d’argent liquide à Mountain Creek, station cashless depuis la crise sanitaire. 200 Route 94, Vernon, New Jersey 07462.
À 1h15 de NYC (61 miles/98 km), cette station s’adresse aux familles et aux débutants. Le domaine skiable comprend autant de télésièges que de pistes (30) et 4 magic carpets. Des cours de ski sont proposés pour les enfants dès leurs 3 ans. Le « Thunder Ridge Race Team Program » propose aux jeunes de 9 à 20 ans un entraînement intensif pour améliorer style et technique et préparer à la compétition. Un programme spécial est également proposé aux jeunes prodiges de la descente. Ouvert de 10am à 9pm du lundi au vendredi, de 9am à 9pm le samedi, de 9pm à 5pm le dimanche. 137 Birch Hill Rd, Patterson, NY 12563 – (845) 878-4100.
Pennsylvanie : Shawnee Mountain, jusqu’à 411 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À l’est des Poconos, à 1h30 de NYC (85 miles/137 km). Joli cadre et station moins fréquentée par les New-Yorkais, cette petite station familiale est également adaptée à l’accueil des corporate outings, des sorties d’entreprise pour mobiliser les équipes avec tubing au programme – la station en fait d’ailleurs la promotion sur son site. Ouvert de 9am à 4pm du lundi au mercredi, de 9am à 9pm du jeudi au dimanche. 401 Hollow Road East Stroudsburg, PA – 570-421-7231. (Snow Report : 800-233-4218).
Pennsylvanie : Camelback, jusqu’à 650 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À un peu plus d’1h30 de NYC (94 miles/151 km), situé dans les Poconos, ce domaine offre des pistes un peu plus raides que celles des autres stations de la région. Toutes ne sont pas ouvertes (16 sur 39 le sont en ce 9 janvier) mais la station est moins fréquentée des citadins car moins connue, ce qui offre un cadre plus paisible que dans les stations de l’Etat voisin de New York. Leçons de ski et snowboard proposées et espace consacré au tubing évidemment. Ouvert de 9am à 9pm du lundi au vendredi, des 8:30am le week-end, voire 7:30 avec un forfait First Trax. 301 Resort Drive Tannersville, PA 18372.
Connecticut : Mohawk Mountain, jusqu’à 490 m d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.
À 2h de route de NYC (97 miles), situé dans le sud des Berkshires, Mohawk est le domaine le plus ancien et le plus vaste du Connecticut. L’ambiance y est familiale avec chocolat chaud en bas de pistes. C’est l’une des rares petites stations autour de New York à offrir du ski en soirée jusqu’à 10pm. Ouvert le lundi après-midi de 12pm à 8pm, de 10am à 8pm du mardi au jeudi, de 10am à 10pm le vendredi, de 8:30am à 10pm le samedi et de 8:30am à 4pm le dimanche. 46 Great Follow Rd. Cornwall, CT 06753 – (860) 672-6100.
Entre 2h et 4h de route
New York : Windham Mountain. entre 457 m et 945 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À 2h15 de NYC (106 miles), ce domaine des Catskills est la destination familiale par excellence, avec près de 70% du domaine destiné aux skieurs intermédiaires et aux débutants. La station s’est d’ailleurs dotée d’un centre pour les enfants, le Base Camp. Activités et leçons pour les petits dès 3 ans (demi-journée 8:30am-12pm ou journée 8:30am-3pm), pour les 4-6 ans 8:30am-3pm) et les 7-12 ans (9am-3pm, ski ou snowboard). Casque obligatoire pour tous. La journée peut se terminer par du tubing ou du patin sur glace. Comme dans beaucoup de stations de la région, l’absence d’un véritable village limite certaines commodités, mais il y a de quoi se loger près des pistes et se restaurer à moins de 5 km de la station. Ouvert de 9am à 4pm du lundi au vendredi, de 8am à 4pm le week-end. 19 Resort Drive, Windham, NY 12496.
New York : Belleayre Mountain, jusqu’à 1045 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À seulement 2h30 de route de NYC (136 miles) dans les Catskill, ce domaine skiable est un peu perdu au milieu de nulle part donc idéal pour une virée d’une journée. La montagne, l’une des plus grandes des Catskill, est adaptée aux débutants ou bons skieurs. Il existe également plus de huit kilomètres de pistes de ski de fond et de balades en raquettes. Appartenant à l’État de New York, il y a peu de quoi se restaurer sur place mais à moins d’un quart d’heure de la station, il y a de quoi se restaurer et dormir. Ouvert tous les jours à 9am, mais parfois les remontées mécaniques démarrent un peu plus tôt, dès 8:30am pour s’arrêtent à 4pm. Possibilité de se rendre à Belleayre en bus avec l’Adirondack Trailways Ski Bus, départs tous les jours de Port Authority Terminal à Manhattan. 181 Galli Curci Road, Highmount, NY 12441.
New York : Hunter Mountain, jusqu’à 975 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À 2h30 de NYC (miles), c’est la station la plus proche de Big Apple pour les bons skieurs. Niché au cœur des Catskill, le domaine comprend la deuxième montagne la plus haute de la chaîne avec la moitié des pistes, réparties sur quatre faces, destinées aux expérimentés. Autre atout pour les skieurs : Hunter Mountain se vante d’être la capitale mondiale de la neige artificielle – canons effectivement sur toutes les pistes. La station propose également une multitude d’activités d’après ski, notamment du tubing. Ici aussi, pas de village traditionnel au pied des pistes mais restauration sur place – attention, covid oblige, il faut réserver sa place assise pour déjeuner – et plusieurs motels aux alentours pour se loger. La station est également connue pour ses fêtards ! Ouvert de 9am à 4pm en semaine, de 8:30 à 4pm le week-end et jours fériés. 64 Klein Ave, Hunter, NY 12442.
New York : Gore Mountain, jusqu’à 1100 m d’altitude. Ouvert jusqu’à mi-avril 2024.
À 4h de route de NYC (229 miles), située dans les Adirondacks (vue à 360º et sur les sommets du Canada par temps clair), c’est la plus grande station de ski de l’Etat de New York. Elle s’étend sur quatre montagnes (Gore, Bear Mountain, Burnt Ridge Mountain et Little Gore Mountain) et consacre 48% de ses pistes aux skieurs intermédiaires et 36% aux avancés. Avec un dénivelé de près de 800 mètres, Gore Mountain peut se comparer à des stations de l’Ouest des Etats-Unis comme Northstar ou Arapahoe Basin. C’est loin de New York mais, du coup, des foules également donc l’ambiance y est plus détendue que dans les stations plus proches. Ouvert tous les jours de 8:30am à 4pm, voire jusqu’à 8pm du jeudi au dimanche grâce à l’éclairage nocturne. 793 Peaceful Valley Road, North Creek, NY 12853.
Vermont: Stratton Mountain, jusqu’à 1150 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
Stratton est la plus proche des stations du Vermont, l’Etat star de l’Est américain en matière de ski. Compter environ 4h de route (220 miles/354 km) depuis NYC. Les fans de snowboard l’adorent. Normal, c’est là qu’il est né dans les années 1980. On y trouve donc des pistes de ski et un parc dédié au snow, de quoi contenter tout le monde. Le village mérite aussi son nom, avec restaurants et autres commerces offrant une ambiance « montagne » plus authentique que celle des stations new-yorkaises. Ouvert de 9am à 5pm du lundi au jeudi, de 9am à 10pm le vendredi, de 7pm à 10pm les samedi et dimanche. 5 Village Lodge Rd, Stratton Mountain, Vermont 05155.
Plus de 4h de NYC
New York : Whiteface Mountain, jusqu’à 1417 m d’altitude. Ouvert jusqu’à début avril 2024.
À 4h30 de route de NYC (281 miles), le domaine magnifique est connu pour son dénivelé, le plus grand de l’Est du pays, et pour avoir accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à deux reprises.Avec ses 89 pistes et 115 hectares de domaine skiables, Whiteface offre de quoi s’amuser à tous skieurs, des descentes douces avec 24% de pistes vertes pour les débutants aux pentes raides et bosses des pistes noires (1/3 du domaine) pour les expérimentés. Ouvert du lundi au dimanche dès 8:30am, les remontées mécaniques s’arrêtent à 4pm. Pas d’hébergement au pied de Whiteface Mountain mais il y en a autour et surtout à 20 minutes de voiture, dans la ville de Lake Placid où l’on retrouve une ambiance de montagne avec ses petites boutiques consacrée au sport et ses restaurants. 5021 Route 86, Wilmington, NY 12997.
Vermont : Killington, jusqu’à 1300 m d’altitude. Ouvert jusqu’à mai 2024.
À environ 4h30 de route de NYC (250 miles/402 km), Killington est une des stations préférées des skieurs confirmés dans le Nord-Est américain, normal avec près de 1000 mètre de dénivelé et plus de 150 pistes. Les cinq différentes sections qui constituent le domaine offrent une variété qui permet de satisfaire autant le débutant que l’amateur de bosses ou le fan des parcs de snowboard. Pour l’après-ski, l’ambiance est plutôt à la party town qu’au village de montagne sympa. Killington a la réputation d’avoir la vie nocturne la plus animée de toutes les stations de la région. Les très nombreux bars, restaurants et clubs en attestent. Ouvert de 9am à 4pm du lundi au vendredi, de 9am à 5pm les samedi et dimanche. Killington, VT 05751.
À près de 6h de route (350 miles/563 km) de NYC, Stowe nécessite au moins un long week-end, mais elle le mérite. L’une des plus anciennes stations aux Etats-Unis, Stowe a tous les attributs d’une grande station. Le « village » du resort au pied des pistes bénéficie notamment d’une immense patinoire, gratuite. Le « vrai » village de Stowe, à quelques kilomètres, regorge de bars et restaurants et offre une ambiance authentique, au coeur d’une communauté qui vit ici à l’année. Ouvert tous les jours de 7:30am à 5pm. 5781 Mountain Rd, Stowe, VT 05672.