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Pourquoi les Américains aiment-ils tellement l'accent français ?

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La légende raconte que nos amis américains seraient particulièrement friands de l’accent français… « Glamour », « sexy », « élégante », la langue de Molière bénéficie de tous les adjectifs mélioratifs possibles et suscite un engouement certain outre-Atlantique. French Morning est parti enquêter sur les raisons de cet enthousiasme suscité par l’accent français.
Vous l’avez sans doute déjà expérimenté malgré vous, peut-être même cela vous agace-t’il. Vous avez à peine eu le temps de finir votre phrase en anglais, votre interlocuteur vous répond, tout sourire : « Ah, you’re French ! ». Et de rajouter bien vite : « I love the French accent, it’s so cute ». Les plus téméraires iront même jusqu’à qualifier votre accent de « sexy ». Interloqués par ces réactions nous avons été demander aux Américains. À la première question : « Aimez-vous l’accent français?» la réponse est unanime : oui.
Les choses se corsent lorsqu’on leur demande « pourquoi? ». La plupart ont du mal a exprimer les raisons de ce qu’il convient d’appeler une certaine affection. Et pour cause. « I don’t know.. It’s just…» Juste quoi ? «… just so elegant ». Bien. Donc l’accent français est élégant. Mais pourquoi ? Eh bien eh bien, au risque de vous décevoir, il semblerait que, dans la majorité des cas, ce soit l’image de Paris qui donne à notre accent tout son charme. La liste des qualificatifs qui nous ont été donnés « romantic » ; « sophisticated » ; « artsy » évoquent tous la capitale française dans l’imaginaire des Américains que nous avons interrogés.
L’un de nos interviewés, plus précis que les autres, explique que : « The french accent is very distinct, nasally, throaty » et ajoute que « French people move their mouths well ».
L’attrait pour l’accent français ne semble pas se cantonner aux États-Unis. Un sondage d’octobre 2013, réalisé par Hotel.com auprès d’utilisateurs du monde entier montre que la langue de Molière serait la plus attirante selon les voyageurs. Devant l’italien et l’anglais britannique, les quelque 8000 interviewés ont élu le français langue la plus romantique.

A New York aussi Julie Gayet défend sa vie privée

Dix caméras de télévision et une quinzaine de photographes dans une Alliance française pour un débat sur les femmes dans le cinéma français, c’est possible. A condition que l’une des intervenantes s’appelle Julie Gayet.
Les journalistes étaient là pour entendre la première « prise de parole publique » de l’actrice depuis la révélation de sa liaison avec François Hollande par le magazine Closer. Elle avait fini par décider de venir à cette table ronde qui suivait la présentation du documentaire Cinéast(e)s, qu’elle a co-réalisé avec Mathieu Busson sur les réalisatrices du cinéma français, ce samedi au FIAF à New York, dans le cadre du festival « Rendez-vous with French cinema ». Avec la ferme intention de ne pas se laisser entraîner sur un autre terrain que celui du cinéma. Elle y est parvenu brillamment.
L’actrice ayant annoncé qu’elle ne donnerait aucune interview, ne restait aux journalistes qu’à saisir le moment des questions du public, au cours de la table ronde qui suivait la projection du film et réunissait huit réalisatrices françaises et américaines. C’est Laurence Haïm, correspondante de Canal Plus aux Etats-Unis qui la première se saisit du micro pour demander, en anglais et sous quelques huées du public qui n’était visiblement pas venu pour ça « quelle est la chose la plus difficile pour vous comme femme, et qu’avez-vous à dire à propos de votre relation avec le président français? ».

Réponse aussi courte qu’attendue: « my private life is my private life », dit l’actrice, avant d’ajouter une pirouette, assurant que « la chose la plus difficile pour moi en ce moment est d’obtenir une interview avec Catherine Bigelow pour mon documentaire, alors si vous pouvez aider… »
Une autre journaliste française revient à la charge avec un simple « comment allez-vous aujourd’hui ». « Très bien », répond Julie Gayet, avant d’ajouter « j’ai pris un coup sur la tête là ». Emoi parmi les journalistes: l’actrice est-elle en train de se confier les conséquences pour elles de l’exposition publique de sa vie privée? Non: l’excitation retombe très vite lorsqu’elle précise que c’est le décalage horaire qui lui a « mis un coup sur la tête », mais qu’un grand café va l’aider à retrouver ses esprits.
Le reste de la soirée aura été consacré au sujet prévu, les femmes réalisatrices. A la vie publique de Julie Gayet, donc.

Le "couch gag" de Sylvain Chomet pour les Simpsons

Une fois n’est pas coutume, les Simpsons ne parodieront pas la famille américaine moyenne de Springfield mais une famille française dans la fameuse et récurrente scène du canapé qui précédera l’épisode « Diggs » ce dimanche. Le nouveau Couch Gag qui introduira la série a été réalisé par Sylvain Chomet, l’auteur de « L’Illusionniste » et « Les Triplettes de Belleville » qui lui a valu une nomination aux oscars. Il prend ainsi la suite d’autres réalisateurs ou artistes qui s’étaient invités sur le canapé des Simpsons, comme Benicio del Toro pour une version Halloween.
Lisa a troqué son saxophone contre un accordéon, Bart gave une oie tandis qu’un Homer moustachu renonce à ses donuts pour se goinfrer d’escargots. On aperçoit au mur un portrait de François Hollande et le paquebot France qui sombre… Vous apprécierez (ou pas) les clins d’oeil satiriques et grinçants de Sylvain Chomet, dont on reconnait l’univers et le coup de crayon dès la première image.
Côté américain, l’étonnement côtoie l’enthousiasme : on peut lire sur internet et dans la presse que cette séquence est la plus « étrange » ou « bizarre » de sa catégorie, « surréaliste« , mais aussi « superbe » et « la plus cool« .
Ce nouvel épisode des Simpsons sera diffusé sur Fox dimanche, mais la chaine a d’ores et déjà dévoilé son Couch Gag frenchie sur internet.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=AOi5OF7gAiM?rel=0]

Voici à quoi ressemble New York d'en haut…

Vous avez toujours voulu voir New York depuis le sommet du plus haut gratte-ciel de la ville ? C’est désormais possible. Le magazine Time a mis en ligne une photo panoramique interactive prise depuis la flèche du One World Trade Center.
Les internautes peuvent zoomer, dezoomer, orienter la camera comme bon leur semble. Ils peuvent même sélectionner un monument (Statue de la Liberté, Washington Square Park…) ou un quartier (Lower Manhattan, Midtown…) pour voir comment on le voit depuis la tour. Bref, c’est addictif!
Cliquer sur l’image:

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Julie Gayet vient parler cinéma à New York

Le secret a été gardé jusqu’au bout. Julie Gayet, l’actrice dont le magazine Closer a révélé la relation avec François Hollande, sera bel et bien à New York samedi 7 mars.
Hors de question, bien entendu, d’évoquer publiquement « l’affaire ». Mais c’est bien la première fois depuis la révélation qu’elle prendra la parole en public pour participer à une discussion autour de la place des femmes dans le cinéma, dans le cadre de l’évènement « Action! French and American Women Directors«  au French Institute Alliance Française (FIAF), organisé dans le cadre du festival Rendez-vous With French Cinema.
Avant la discussion, l’actrice-réalisatrice présentera « Cinéast(e)s », le documentaire qu’elle a réalisé avec Mathieu Busson sur les cinéastes féminines.
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet 
Depuis la révélation de la liaison supposée avec la président, les moindres sorties de Julie Gayet sont scrutées à la loupe. Elle a fait sa première apparition publique depuis la sortie du numéro de Closer aux Césars le 28 février.

Culture et startups : la French Touch à South by Southwest

C’est ce qu’on appelle sortir l’artillerie lourde.
Pour annoncer le French Tech Club qui fera la promotion de l’innovation numérique française du 9 au 11 mars prochains à Austin, dans le cadre du festival South by Southwest, le gouvernement français a mobilisé sa ministre déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, mais aussi la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq et même le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. « Le projet porté autour de l’événement mondial qu’est South by Southwest témoigne du fort potentiel de renforcement du dialogue transatlantique sur ces sujets d’avenir », estime ce dernier dans un communiqué louant une France « dynamique et géniale ».
Mais comme le French Tech Club est avant tout une initiative d’entrepreneurs, à French Morning, on préfère entrer dans le vif du sujet en présentant les startups qui viennent se vendre la semaine prochaine dans la capitale du Texas.
Leur mission ? « Nouer des contacts et tâcher de comprendre le marché américain », résume Cédric Giorgi, le PDG et fondateur de réseau social de dîner chez l’habitant Cookening, qui est aussi un militant de l’économie numérique et l’un des organisateurs du French Tech Club. « C’est toute la beauté de South by Southwest. On ne doit pas forcément y poursuivre un objectif précis, mais surtout rester ouvert à toutes les rencontres et les opportunités. »
Porte d’entrée sur les Etats-Unis, South by Southwest était à l’origine, en 1987, un festival de musique et Austin se présente comme la capitale de la musique live. Bon nombre des startups françaises faisant le déplacement dans la capitale du Texas pour l’édition 2014 du festival s’attachent donc à imaginer les futurs modes d’écoute de musique.
Il y a  Sounderbox, qui offre la possibilité à chacun des participants d’un évènement de programmer la musique d’un lieu grâce à son smartphone. C’est aussi l’un des organisateurs du French Tech Club aux côtés de Cookening et de l’agence AF83.
Mais aussi Evergig, une plateforme de partage de vidéos de concerts, Moozar, qui permet de rémunérer les artistes qu’on aime comme on les « like », Qobuz, un site de musique qui a récemment clôturé un nouveau tour de table de quatre millions d’euros, et Whyd, qui veut agréger la musique de toutes les plateformes disponibles sur le marché.
Toutes ces sociétés se rendent à Austin avec le soutien d’Ubifrance, tandis que la solution de vente de musique en ligne Wiseband bénéficie du soutien d’Austin Angers Music, le programme d’échanges musicaux entre Austin et Angers, dans le cadre du jumelage entre les deux villes.
Avec l’aide des services culturels de l’ambassade de France à Washington, le cinéma, qui prend de plus en plus de place à South by Southwest, est également bien présent. Le studio Transmedia Small Bang pitchera l’application Cinemacity, permettant de voir des scènes de film à l’endroit où elles ont été tournées. Tandis que Lumento Films présentera son projet Chasing Bonnie & Clyde que les lecteurs de French Morning connaissent déjà.
Illustrant également le poids croissant des jeux vidéo dans le festival, le projet développé par Darjeeling productions sur l’univers de l’écrivain américain Philip K. Dick est à mi-chemin entre le documentaire télé et le jeu vidéo. Tandis qu’Agat Films introduira le documentaire Type: Rider produit avec Arte France sous forme de jeu vidéo.
Les initiatives françaises pullulent également dans le domaine des techniques de narration. Au French Tech Club et sur le stand d’Ubifrance situé dans le hall d’exposition du festival, il y aura la plateforme interactive Klynt du studio interactif Honkytonk Films, les outils en ligne Djehouti, destiné aux journalistes, documentaristes et graphistes, et Intuilab, pour toute personne ayant besoin de préparer une présentation sans coder, ainsi que la solution RacontR, permettant de réaliser des vidéos aussi bien que des articles interactifs ou des webdocumentaires.
La société Forecomm proposant aux entreprises, imprimeurs et éditeurs de presse des solutions de publication numérique sur appareils mobiles sera également présente.
Les Français ne délaissent pas non plus le domaine de l’éducation, qui constitue aussi un volet à part entière du festival, avec SXSW Edu. Au French Tech Club, on pourra découvrir la startup Meludia, qui veut proposer une alternative à l’enseignement scolaire de la musique favorisant les sensations et des émotions. Tandis que le site Openclassroom offre des cours en ligne ouverts (les fameux « Moocs« ).
Enfin, les réseaux sociaux qui ont fait le succès de South by Southwest (avec notamment le lancement de Twitter en 2007) ne sont pas oubliés, puisque la startup Bobler en propose un basé sur la voix et qu’Azendoo a développé un outil qui facilite la gestion du travail de manière collaborative.

Catherine Malandrino ferme sa boutique de Soho

La boutique de Broome Street fermera fin mars et propose d’ici là des prix réduits sur d’anciennes collections
Les fans de « Sex and the City » se souviennent de la séquence tournée dans la boutique Catherine Malandrino de Soho. Aujourd’hui des panneaux apposés sur la vitrine annoncent à la fois la fermeture de la boutique et des réductions allant jusqu’à – 65%. « Notre bail de 10 ans arrivait à échéance » nous précise l’équipe de vente.
Créatrice française installée à New York depuis quinze ans, Catherine Malandrino séduit les modeuses New Yorkaises (et des stars comme Halle Berry, Angelina Jolie ou Eva Mendes) avec ses modèles féminins, sophistiqués, sexys, qui jouent avec la transparence et subliment les couleurs vives tout en évoquant le raffinement de la couture française.  « Je dessine des vêtements pour créer des moments de sensualité » déclare-t-elle.
Depuis ses bureaux de New York, la créatrice a, au-delà de ses deux boutiques de Soho et Meatpacking, étendu sa clientèle sur le plan international. En août 2013, la marque est devenue majoritairement la propriété du groupe Bluestar Alliance, en partenariat avec Tahari. En novembre dernier, la première boutique Catherine Malandrino ouvrait à Montréal.
Le cap est aujourd’hui maintenu sur un développement international. « Nous garderons une boutique à New York » nous précise la Maison, « et nous allons continuer notre expansion internationale au Canada (Toronto) et en Arabie Saoudite« .
En attendant de savoir si la marque se contentera de sa boutique de Meatpacking ou choisira de se relocaliser ailleurs dans New York, les amatrices de Catherine Malandrino pourront aller faire un dernier tour dans la boutique de Soho pour profiter des réductions proposées avec des prix allant de 50 à 325 dollars.

Caravan Palace s'offre une tournée aux Etats-Unis

Le groupe français d’electro-swing Caravan Palace part en tournée aux Etats-Unis à partir du 1er avril. Il passera notamment par New York le 2 e la Californie.
Caravan Palace est bien plus qu’un groupe aux multiples références prestigieuses (le grand Django Reinhardt, Gorillaz, LCD Sound System pour ne citer qu’eux), puisque cela fait maintenant bientôt dix ans qu’il sillonne les routes à la rencontre d’un public qui le trouve unique. Passé par les plus grand festivals français, la joyeuse bande commence à se faire un nom par delà les frontières. C’est donc  logiquement, qu’après une tournée américaine assez discrète en 2010, on les retrouve sur un continent qui apprécie tant leur musique teintée de swing.
Pendant cette tournée résonneront les titres qui les ont fait connaître comme « Suzy » et « Jolie Coquine » de leur premier album éponyme, mais également les morceaux de « PANIC », album sorti en mars 2012.
Entêtantes et entraînantes, les mélodies de Caravan Palace se distinguent aussi par leur bonne humeur et leur richesse musicale. C’est avec le sourire aux lèvres que l’on se rend à leur concert, et c’est avec un sourire encore plus grand que l’on en ressort, rassasiés, heureux, légers.
Si leur premier opus a fait l’effet d’une petite bombe (l’effet nouveauté sûrement), le second est plus posé, plus réfléchi…parfois aussi moins énergique. Il représente aussi la maturité acquise en sept ans. L’écoute n’en est pourtant pas moins agréable. Caravan Palace fait partie de ces groupes qui prennent leur temps pour sortir un album qui leur ressemble. Pas de précipitation, pas de tubes qui tournent en boucle à la radio, simplement des morceaux écrits et composés avec goût.
Avec sa fougue insatiable Caravan Palace est bien parti pour prendre d’assaut l’Amérique.
 
Les dates de la tournée américaine
01/04 : Boston, Massachussetts
02/04 : NYC, New York
03/04 : Pontiac, Michigan
04/04 : Chicago, Illinois
05/04 : Mineapolis, Minnesota
07/04 : Englewood, Colorado
08/04 : Salt Lake City, Utah
10/04 : Santa Cruz, Californie
11/04 : Festival Coachella (Indio), Californie
12/04 : San Francisco, Californie
15/04 : Seattle, Washington
16/04 : Portland, Oregon
18/04 : Festival Coachella (Indio), Californie
19/04 : Solana Beach, Californie

Le MoMA célèbre Gauguin le dessinateur

Peintre majeur du XIXe siècle, Paul Gauguin est plus connu pour sa maîtrise de la peinture que toute autre forme d’art. C’est toute l’originalité de l’exposition qui lui est consacrée au MoMA du 8 mars au 8 juin : montrer l’étendue de la palette de l’artiste, en présentant des gravures, des sculptures et surtout des dessin
Après avoir exposé aux côtés des impressionnistes – il participe aux 5 dernières expositions du groupe- et avoir été chef de file de l’école de Pont-Avens, Paul Gauguin s’embarque en 1891 pour Tahiti à la recherche d’un monde primitif et pur, préservé de la culture européenne. Après ce premier séjour, Gauguin se fixe définitivement en Polynésie en 1895.
« Metamorphoses » se concentre justement sur cette période de sa vie et de son art et présente ses oeuvres 1889 à 1903, date de sa mort. Avec environ 150 oeuvres dont quelque 120 sur papier et une sélection de 30 peintures et sculptures, c’est la première exposition à proposer un  regard en profondeur sur le travail global de l’artiste. Les pièces présentées appartiennent à la dernière période artistique de l’oeuvre artistique de Gauguin, en se focalisant sur ses 20 dernières années de production, les moins connues mais les plus fascinantes.
L’exposition est découpée chronologiquement. Avec « The Volpini Suite », le spectateur commence par découvrir les oeuvres de Gauguin avant son départ à Tahiti en 1889, période pendant laquelle l’artiste, poussé par The Van Gogh s’essaye à la lithographie. La visite continue avec « The Noa Noa Suite » qui présente ses oeuvres de 1893 à 1894. À cette époque, si le corps de l’artiste est en France, son esprit en revanche, semble être resté à Tahiti, comme en témoigne sa production artistique de l’époque.Le spectateur pourra ainsi découvrir toute l’étendue de l’influence qu’a exercé la Polynésie dans son oeuvre : Gauguin commence alors à travailler sur le livre Noa Noa qui occupe une place singulière dans son oeuvre.  Mêlant récit de voyage, commentaire sur ses tableaux et gravures, ce livre ne paraîtra jamais sous la forme qu’avait souhaité Gauguin. Le spectateur pourra  apprécier les 10 gravures sur bois qui devaient servir d’illustration à Noa Noa.
« Watercolor Monotypes » présente ensuite ses aquarelles de 1894 et « The Vollard Suite » revient sur ses gravures après son second voyage à Tahiti en 1898-99. Enfin, « Oil Transfert Drawings » 1899-1903 clôture l’exposition avec une série de dessin de l’artiste.
Gauguin n’a cessé, au cours de sa carrière, sa quête d’innovation. Il était toujours à la recherche de nouvelles sources d’inspiration pour nourrir sa créativité. Plus que n’importe quel autre artiste de son époque, il a exploré une multitude de techniques, cheminement que s’applique à retranscrire l’exposition. L’oeuvre de Gauguin prend un sens nouveau à travers les multiples processus de transformation qu’il utilise -les diverses méthodes de gravure sont expliquées en détail- et à travers les différents matériaux qu’il choisit de travailler.
L’exposition a le mérite d’apporter une compréhension globale de l’oeuvre de Paul Gauguin et met en lumière ses travaux les moins connus en accompagnant le visiteur avec des explications simples et pédagogiques.

Les ingénieurs informatiques français, c'est aussi du Made in France!

Julien, Sylvain et Guillaume font briller les ingénieurs informatiques français à San Francisco. Leur objectif: la connexion et la promotion des talents installés dans la Vallée.
Le réseau while42 regroupe des ingénieurs, tous francophones, aux quatre coins de la planète. Il compte aujourd’hui plus de 1.000 membres pour 30 chapitres (villes) à travers le monde. Le groupe s’est formé à l’initiative de Julien Barbier, directeur marketing chez Docker, il y a 18 mois.
« Le premier repas a rassemblé une dizaine de personnes dans un restaurant. J’ai proposé mon aide à Julien pour l’aider dans la construction du réseau« , nous confie Sylvain Kalache (Operations Engineer chez SlideShare, entre-autres). Le second rendez-vous accueille quarante personnes, puis soixante-dix. « Nous sommes aujourd’hui le plus important groupe while42 au monde en termes de membres, devant Paris…  mais aussi le plus actif! »
Qu’est-ce qui explique aujourd’hui une telle concentration d’ingénieurs français à San Francisco? « L’engouement marqué pour l’informatique et les ingénieurs, évidemment. Que peut-on leur apporter via ces rendez-vous? La promotion des ingénieurs français, généralement plus introvertis. »
Le groupe faisait partie des privilégiés amenés à rencontrer le Président Hollande lors de sa visite à San Francisco, le 12 février dernier. « Le fait que le Président vienne ici était une chance pour nous. Nous étions ravis de pouvoir lui faire part de notre point de vue, mais aussi de lui proposer notre aide pour changer la situation », explique Sylvain. « Nous avons beaucoup d’ingénieurs talentueux en France, qui malheureusement partent à l’étranger pour relever des défis professionnels intéressants, mais aussi trouver une certaine reconnaissance, voire des salaires plus attractifs. »
Satisfecit après la rencontre avec le Président? « Trois de nos membres ont été sélectionnés pour participer à la fameuse rencontre avec un  panel d’entrepreneurs triés sur le volet par l’Élysée. Donc, oui, évidemment que c’est une grande fierté! »
Le réseau refuse d’être associé à une association statique d’anciens des grandes écoles façon copains d’alors. Les rencontres ont lieu dans la vie réelle – autour d’un pitch, de boissons et d’un repas – et ne se limitent pas à des discussions en ligne.  
Photo: While 42 – Flickr

Premier Café Culture à San Francisco

La French American Cultural Society présente son premier Café Culture dans le Financial District de San Francisco le 12 mars à partir de 8h30.
Au programme, une rencontre entre les grands acteurs de la culture cinéma de la Baie. Seront présents des représentants du San Francisco Film Festival, du Mill Valley Film Festival, du San Francisco Silent Film Festival, du Pacific Film Archive, du Disposable Film Festival, et de Frameline.
«Nous avons voulu démarrer ces rencontres avec la thématique du Cinéma car en terme culturel et d’échanges franco-américains, le Cinéma est un vrai fer de lance» explique Sophie Suberville en charge de la FACS, «mais nous prévoyons aussi d’en faire un sur les Arts Visuels ou sur les Arts de la Scène, à raison d’un par trimestre. L’idée est de permettre aux gens qui nous suivent de rencontrer les acteurs et les institutions qui font le cinéma à San Francisco et donc sont à même de promouvoir notre cinéma»
En partenariat avec le Ministère des Affaires étrangères, la FACS est un lieu de promotion de la culture française. Sophie Suberville qui en a pris les rennes il y a quelques années désormais, et peut se prévaloir d’une culture très internationale, considère San Francisco comme un formidable terreau pour la culture francophone : « C’est une ville extrêmement francophile. Les américains d’ici sont de grands voyageurs, ils sont curieux, ils aiment la France. San Francisco et Paris sont très liées. Nous visons bien entendu un public français et francophones mais aussi ces américains francophiles qui contribuent grandement à notre mission par leur amour envers notre pays
Parler la langue de Molière en  évoquant du  cinéma de choix et autour d’un bon café américain, voilà une initiative joliment française. A vos calendriers.

Ce qu'il faut voir à l'Armory Show

Il est loin le temps où l’Armory Show présentait des oeuvres considérées comme scandaleuses. Aujourd’hui, curieux et passionnés se pressent aux portes d’entrée de cette foire d’art moderne et contemporain pour admirer les oeuvres d’artistes qui n’en finissent pas de faire parler d’eux.

Pour cette édition il faudra bien sûr compter sur les pionniers, déjà exposés lors de la première édition de 1913 et toujours présents en 2014 tant leur travail a façonné l’histoire de l’art contemporain et de cet événement. On retrouvera le sculpteur américain Alexander Archipenko, Marcel Duchamp qui avait choqué les critiques (et avait contribué à faire de l’Armory Show un événement incontournable) en 1913 avec son « Nu descendant un escalier », Vasily Kandinsky et ses abstractions lyriques, Henri Matisse, Pablo Picasso ou encore le peintre américain Edward Hooper.

Mais la foire ne présente pas uniquement des oeuvres de grands artistes disparus, de nombreux artistes contemporains, bien vivants eux, comme le plasticien britannique Anish Kapoor (le fameux Nuage renversé dans le Millenium parc de Chicago) ou le dissident chinois Ai Wei Wei seront exposées. Ce dernier, dont le travail dénonce régulièrement l’oppression du régime de son pays, a fait parlé de lui récemment, lorsqu’un artiste a brisé l’une de ses oeuvres (un vase estimé à 1 million de dollars) au Perez Art Museum de Miami.

Cette année, deux temps forts marqueront la foire internationale. Le premier, « l’Armory Focus » s’intéresse aux compatriotes de Wei wei puisqu’une vingtaine d’artistes chinois ont été choisi pour représenter la créativité de la Chine dans le domaine de l’art. Cette exposition est organisée par le curateur Philip Tinari, directeur du Centre pour l’art contemporain Ullens à Pekin.

La deuxième exposition à ne pas manquer se nomme « Venus Drawn Out » et met en avant le travail de femmes visionnaires telles que la peintre brooklynite Lee Krasner, Georgia O’Keeffe, autre grande peintre moderniste ou la sculptrice franco-américaine Louise Bourgeois. Organisée par la curatrice indépendante Susan Harris, cette exposition rend justice à des femmes de talent trop souvent dans l’ombre de leurs homologues masculins.

A 101 ans, l’Armory Show continue de tenir son rang parmi les principales foires d’art contemporain au monde.

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