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Dix patinoires pour briser la glace à New York

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Noël, l’heure des cadeaux… et des gamelles sur la glace. Bonne nouvelle pour les patineurs en herbe: vous avez cette année plus de chances de vous la jouer devant votre « date », vos amis ou vos cousins. Trois nouvelles patinoires ouvrent leurs portes à New York.

South Street Seaport

Initialement gratuite, la patinoire est aujourd’hui payante (10 dollars). De quoi en refroidir plus d’un. Malgré cette déconvenue, la SeaPort Ice Rink saura conquérir petits et grands. Située au South Street Seaport, au milieu des restaurants et des magasins, l’endroit reste charmant et familial. Adresse:  Front Street et Fulton Street, New York. Metro: Fulton st ou Wall st. Horaires: ouvert du lundi au jeudi de 11 heures-21 heures , vendredi et samedi 10 heures-22 heures , et le dimanche 10 heures-21 heures Tarif: 10$ l’entrée. 6 $ pour les patins, 6 $ pour un casque et de 8 $ pour le sac 

McCarren Rink dans le nord de Brooklyn

Les habitants du nord de Brooklyn la connaissaient pour sa piscine. McCarren Park Pool se transforme maintenant en patinoire pour l’hiver. La nouvelle adresse est ouverte depuis novembre. Petit plus pour les patineurs: on peut y siroter un chocolat chaud garni de Whoppers. Adresse: 776 Lorimer St Greenpoint entre  Bayard St et Driggs Ave Metro: L  Bedford Ave, G Nassau Ave. Horaires: 11 heures-22 heures tous les jours. Heures de piscine: Tous les jours 11 heures-19 heures (ouvre Juin 2014). Tarif: gratuit 

LeFrak Center à Prospect Park

Du nouveau à Prospect Park ! Le parc de Brooklyn accueille non pas une mais deux patinoires à partir du 20 décembre: une couverte et l’autre en plein air. Le complexe LeFrak Center (du nom de la famille qui a fait don de 10 millions de dollars pour le projet d’un coût total de 74 millions de dollars) comprend également un espace de réunion, des toilettes publiques, un café et des terrasses avec vue sur la patinoire pour apprécier le talent des patineurs (ou pas!) Adresse: Prospect Park’s leFrak Center entre Prospect Park Southwest et Ocean Ave Metro:  B, Q, Franklin Ave S  Prospect Park; F, G  15th St–Prospect Park; 2, 3 to Grand Army Plaza Horaires:  du lundi au jeudi 11h-18 heures, le vendredi et le samedi 9h-22 heures et dimanche neuf heures-21 heures. Tarifs: entrée  gratuite, patinage coûte $ 6 la semaine et 8 $ le week-end et les jours fériés. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans

Bryant Park

On n’a pas tous les jours envie de remercier Bank of America, mais là oui! La célèbre patinoire de Bryant Park, dont la banque est le sponsor, est gratuite (à condition d’avoir des patins)… Situé au centre du village de Noël, la patinoire permet d’admirer les buildings qui dominent le parc, le lieu parfait pour un « date ». Un petit creux ? Direction le Celcius pour déguster un burger qui réchauffera tout le monde (sans servir d’expresso) Adresse: Sixth Ave Midtown West 40th et 42nd Sts Metro: Times Square ou Bryant Park. Horaires: du dimanche au jeudi de 8h à 22h et le vendredi, jusqu’à minuit le vendredi et samedi. Tarif: Entrée gratuite mais 14$ de location de patins à glace.

Meatpacking District

Dans le quartier branché du Meatpacking, la patinoire du Standard se veut aussi chic que l’hôtel, et met à disposition, après l’effort et quelques gamelles, le réconfort d’une buvette bien garnie: crêpes, gaufres et boissons chaudes. Pour les adultes, l’entrée coûte 12$ plus 3$ pour louer les patins, 6$ plus 3$ pour les enfants. Standard Hotel, Kaffeehaus et Patinoire, 848 Washington St au coin de 13th St.

Rockefeller Center

Vous êtes touriste ou avez de la famille qui vient vous voir pour Noël ? Le Rockefeller Center s’impose avec son immense sapin. La patinoire du Rockefeller, « The Rink » est plutôt modeste en taille: seulement 150  personnes peuvent y patiner, d’où des files d’attentes interminables ! On vous conseille de venir tôt le matin ou alors entre 21h et minuit pour éviter de finir en glaçon dans la file d’attente… Vous pouvez réserver vos places en ligne.  Adresse: 30 Rockefeller Plaza Midtown West 49th et 50th Sts Métro: B, D, F, M to 47–50th Sts–Rockefeller Ctr Horaires: de 8h 30 à minuit. Tarifs: 27$ pour un adulte et 11$ pour les moins de 11 ans, ajouter 12$ de location de patins.

Central Park

Merci Donald Trump! Le magnat de l’immobilier est un peu la star de la patinoire. Normal, elle lui appartient ! Sa frimousse, son nom, et même ses bouteilles d’eau sont omniprésentes ! La patinoire propose des cours de patins pour les petits et grands. On ne se lasse pas de la vue sur la skyline de Midtown, quand le jour disparait. Parfaite pour amener un “date”, la patinoire de Donald Trump permet de rompre la glace avec votre future conquête… Au prix d’un accès plutôt onéreux. Le cadenas coûte 4$. Mais quand on aime… Adresse: Central Park 10065 Métro:  N, Q, R to Fifth Ave–59th St Horaires: Mar. 10h à 14h30, mer. jeu. 10 heures-22 heures; ven., sam. 10 heures-23 heures, dimanche 10h-21 heures. Tarifs: 11 à 17$  pour les adultes, 6$ pour les enfants de moins de 11 ans,  location de patins 7 $.

Pour rester chez Trump, et à Central Park, direction le Lasker Rink, dans la partie nord du parc. En journée, la Lasker Ice Skating Rink est idéale, moins fréquentée que la Trump-Wollman Rink et coûte moins cher. Elle offre une belle vue sur le parc et Harlem. Pour les adultes, l’entrée coûte 7$ en semaine et le week-end, 4$ pour les enfants tous les jours. La location de patins coûte 6$. Lasker Ice Skating Rink at Central Park, au niveau des 106th et 108th St.

Van Cortlandt Park (Bronx)

Ouverte l’an dernier, la Van Cortlandt Park Skating Rink se situe au cœur du majestueux Van Cortlandt Park, un espace vert dans le nord du borough, au bout de la ligne 1 du métro. Adresse: Van Cortlandt Park Riverdale–Kingsbridge Bronx Broadway at 242nd St Metro: 1de Van Cortlandt Park-242nd St1 à  Van Cortlandt Park-242nd St Horaires: Lun-jeu midi-20 heures, ven-dim midi-22 heures. Tarifs: Semaine 5 $, 8 $ le week-end, location de patins à 5 $.

Long Island City (Queens)

Le City Ice Pavillon est parfait pour la famille en raison de sa taille et de son calme. Adresse: 47-32 32nd Pl Long Island City New York Metro: 7 à 33rd St Horaires: Ouvert toute l’année. visitez le site Web pour connaître l’horaire. Tarifs: du lundi au vendredi  5 $, sam, dim 8 $. Location de patins à 5 $.

Facebook recrute un Francais pour diriger son nouveau labo

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« Ca y est, mon père est plus cool que moi. » C’est ce qu’a déclaré le fils de Yann LeCun lorsqu’il a appris que son père avait été nommé directeur du premier laboratoire de recherche de Facebook, consacré à l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg est venu l’annoncer à un congrès de chercheurs lundi 9 décembre, et la nouvelle a été relayée par Yann LeCun sur… Facebook.
Ce Français de 53 ans, qui se définit comme un vrai « geeky » (même s’il a coupé récemment sa queue de cheval), est enseignant-chercheur en informatique à la New York University depuis 2003. Il est l’un des experts mondiaux en deep learning, une branche de l’intelligence artificielle. Pour le commun des mortels, cette discipline vise à créer des machines capables de comprendre le sens d’une phrase ou d’une parole, de reconnaître des gens ou un lieu sur une photo, et d’aller toujours plus loin dans la connaissance des goûts et des affinités des personnes. Objectif : créer des systèmes capables de prendre des décisions à partir de ces données, de façon automatique.
“Facebook a déjà en interne de nombreux chercheurs, mais ceux-ci sont très orientés vers la recherche appliquée. Avec ce laboratoire, il y a une ambition de faire de la recherche de haut niveau, sur le long terme. C’est cela qui m’a plu. Facebook souhaite arriver à une compréhension plus poussée de ses utilisateurs, et démultiplier les possibilités actuelles”, résume Yann LeCun, qui s’installera dans son fauteuil de directeur chez Facebook le 1er janvier 2014.
« Une dizaine de chercheurs ont été recrutés, et l’équipe va grossir dans l’année qui vient », assure-t-il. C’est Marck Zuckerberg en personne qui l’a recruté– « une personne très intelligente et dédiée à sa cause », glisse-t-il. « Il est très impliqué dans ce projet de laboratoire. Le fait qu’il vienne parler à un congrès de chercheurs, où les PDG ne viennent jamais, n’est pas anodin. »
Ce père de trois enfants gardera ses fonctions à temps partiel à NYU, et naviguera entre les bureaux de Facebook à Londres, Menlo Park (siège de l’entreprise en Californie) et New York, où il continuera de résider. « Heureusement, j’habite Bleecker street, à coté de NYU et à quelques blocs des locaux de Facebook. Cela va aider », sourit-il.
Yann LeCun sera le seul Français dans le top management de Facebook. Mais pour lui, la France est déjà un souvenir lointain. Arrivé en 1988 aux Etats-Unis, dans la foulée de sa thèse à Jussieu, il a travaillé pendant 15 ans comme chercheur chez AT&T, dans le New Jersey. Il pensait rester deux ou trois ans aux Etats-Unis, et il n’en est jamais reparti.

"La Belle et la Bête" passent Noël à San Francisco

Après avoir séduit plus de 35 millions de spectateurs à travers le monde, la comédie musicale “La Belle et la Bête” débarque au SHN Curran Theatre de San Francisco du 21 décembre au 5 janvier.
Inspiré du chef d’oeuvre de Walt Disney, “La Belle et la Bête” est avant tout l’histoire d’une romance impossible. La Bête enfermée dans son château voit un jour arriver Belle, qui est à la recherche de son père. Une complicité s’installe petit à petit entre les deux protagonistes que tout sépare, bien aidés par les employés du château transformés en objets à cause d’une malédiction également responsable de l’apparence de la bête. Mais conte de fées oblige, tout finira bien…
 

"Prénom" se fait un nom à New York

Le très célèbre “Prénom” d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte débarque au Cinema Village à partir du 13 décembre. L’occasion pour ceux qui ont raté la comédie française de l’année 2012 de se rattraper.
“Le Prénom” c’est l’histoire de Vincent (Patrick Bruel) qui, au cours d’un repas, donne des nouvelles de l’examen prénatal d’Anna, sa femme. Le prénom choisi par le couple devient vite sujet à controverses notamment de la part de Pierre (Charles Berling). Une dispute éclate alors entre les convives. Les rancunes resurgissent et les langues se délient… Un repas dont la digestion promet d’être difficile !
 

Un nouveau boss pour la FACC de Houston

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La chambre de commerce franco-américaine de Houston va commencer 2014 au complet. Un an après l’arrivée d’une nouvelle directrice, Virginie Striebel, l’organisme s’offre un nouveau président: le Belge Geoffroy Petit.

Vice-président Refining and Bases Chemicals de Total aux Etats-Unis, il est impliqué dans la structure depuis plusieurs années, ainsi que dans d’autres associations franco-américaines comme la Texan French Alliance for the Arts.

Dans un message aux adhérents, cet ancien Berlinois d’adoption ayant fait deux séjours à Dallas avant de revenir au Texas en 2008 s’est dit « fier et heureux d’avoir été élu président ». « Nous avons 150 membres de tous secteurs d’activité et de toutes tailles et nous avons encore réuni une dizaine de crus français, dix restaurants et environ 800 participants lors de la Soirée Beaujolais du 21 novembre, mais nous voulons faire plus et faire mieux, par exemple en nous coordonnant plus avec les autres entités impliquées dans ces échanges », a précisé le dirigeant à French Morning.

Déjà en contact avec des homologues européens présents à Houston, la chambre de commerce franco-américaine devrait multiplier les partenariats de ce type et resserrer les relations avec ses équivalents dans d’autres villes américaines, une façon pour Geoffroy Petit de faire connaître « une plateforme économique sans doute pas suffisamment connue»: Houston. Un déménagement vers un local « plus convivial » est par ailleurs à l’étude.

Delon, Deneuve et les autres à Houston

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Les réalisateurs français sont à l’honneur pendant le mois de décembre à Houston. Le Museum of Fine Arts propose en effet aux amateurs de cinéma la projection de trois chefs-d’oeuvre du Septième art français.

Les festivités débuteront le samedi 14 décembre par la diffusion d'”Un Flic” de Jean-Pierre Melville où Alain Delon détective enquête sur Richard Crenna braqueur de banque, les deux n’ayant d’yeux que pour la sublime Catherine Deneuve. Les projections auront lieu le 14 décembre à 17h et le 15 décembre à 19h.

“Le Petit Soldat” de Jean-Luc Godard sera également diffusé au cours du week-end, le 14 décembre à 19h et le 15 décembre à 17h. Ce film des années 60 plongera le spectateur au cœur d’un polar extrêmement bien ficelé, sur fond de guerre d’Algérie.

Pour terminer en beauté, “Max et les ferrailleurs” sera projeté les 20 et 21 décembre à 19h et le 22 décembre à 17h. L’occasion d’admirer ce chef-d’oeuvre de Claude Sautet où amour et truanderie conduiront les protagonistes au drame.

L’ensemble des films sera diffusé en français et sous-titré en anglais. Une participation de 9 dollars sera demandée afin de pouvoir assister aux films.

Comment aider les sans-abris à San Francisco?

Dois-je donner de l’argent? Une cigarette? Un sandwich? Entamer la conversation ou détourner les yeux? La relation entre les Franciscains et les sans-abris est… compliquée.
Sur le front du logement, deux polémiques ont animé la semaine. D’un côté, les propos de l’entrepreneur Greg Gopman – depuis effacés dans un bain d’excuses -: Pourquoi le coeur de la ville est-il infesté de fous, de sans-abris, de dealers et d’ordures?”  De l’autre, des manifestations devant les bus de Google et les bâtiments de Twitter pour dénoncer des expulsions de familles, désormais incapables de se loger.
Malgré le redoux annoncé, les nuits d’hiver resteront difficiles à surmonter dans la rue pour une partie de la population. En cette période, un seul conseil: éviter de vouloir résoudre le problème par vous-même et faire confiance aux actions coordonnées sur le terrain. Nous en avons répertorié quelques-unes pour vous.
ECS (Episcopal Community Services) est une association venant en aide aux plus démunis dans la ville de San Francisco. Elle offre un toit, du travail, un abri ou de quoi se nourrir. Cet automne, le groupe a travaillé avec l’agence Heat pour attirer l’attention des habitants de la ville sur la situation des sans-abris. La campagne, intitulée “Homeless should not be hopeless” (Sans-abri, mais pas sans espoir), s’est notamment traduite par des témoignages vidéo d’anciens SDF ainsi que des projections lumineuses sur les bâtiments de la ville. Comment aider l’association? En versant des dons, via votre carte de banque ou votre compte Paypal, à partir de $10.00, directement sur le site de l’ECS. 10 dollars permettent de nourrir quelqu’un pendant une journée. 500 dollars permettent de nourrir et héberger 14 personnes.
Si, à l’argent, vous préférez directement proposer des biens ou des vivres – de la brosse à dent aux céréales, en passant par les médicaments et même des lunettes et un véhicule  -, vous pouvez contacter le projet Homeless Connect. Leur compte Twitter est particulièrement actif en ce moment. Vous pouvez vous y abonner pour participer à tout moment aux actions et aux demandes d’aide concrètes de l’association.
Une liste complète des associations locales se trouve sur le site homeless.org.au. Vous trouverez également des informations pratiques sur le site San Francisco Homeless Resource, un espace alimenté de manière collaborative. Yelp fournit également une liste commentée de ressources, selon le quartier où vous résidez: banques alimentaires, refuges, volontariat, donations de vêtements.
Enfin, l’entrepreneur Doniece Sandoval travaille actuellement sur un ambitieux projet. Lava Mae entend transformer d’anciens bus retirés de la circulation en douches… mobiles. Preuve que toute la Silicon Valley n’a pas fermé les yeux sur le sujet, bousculée sans doute par les suggestions de bonnes actions du magazine en ligne SFist.com ce mercredi. Keep calm and donate!
 

OCabanon, trois "beaufs" ouvrent leur resto

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OCabanon, c’est l’histoire de trois beaux-frères et d’une grand-mère. Les beaux-frères, ce sont Alexandre Mur, Armel Joly et Michaël Faure. Le premier est un ancien du Bernardin et de Boulud. Le second, de BNP Paribas. Et le dernier, de Canal +. La grand-mère, c’est celle d’Alexandre. Chez elle, à Tarascon, dans le cabanon de son jardin, elle concoctait des plats pour toute la famille. “Le cabanon était interdit aux enfants. Il y a avait des choses sur le feu de partout“, se souvient Alexandre Mur.
Qui eut cru que ce souvenir de famille deviendrait un jour un restaurant à New York? Certes, l’endroit qui vient d’ouvrir ses portes sur la 29e rue n’a pas grand-chose à voir avec le cabanon familial: il compte 64 places dans un espace tout en longueur, un étage supérieur et un personnel d’une dizaine d’employés. Les clients ne trouveront aucune trace de Tarascon dans le décor. Un bar les accueille dans l’entrée, les tables sont à l’arrière avec une cuisine apparente, le tout dans un décor archi-sobre. A l’étage se trouvent un espace de dégustation et un lounge. “On voulait transposer le concept du cabanon dans le futur. Tout devait être nickel“, souligne Armel Joly.
Les trois amoureux de “bonne bouffe” ont eu l’idée d’OCabanon en vacances en famille à Newport en 2011. “On était dans le train-train de la vie. On vivait bien mais on s’est dit pourquoi ne pas tenter l’aventure“, glisse Alexandre Mur. Ouvrir un restaurant, une première pour le trio. Ils décrivent OCabanon comme la première “Cave à manger de New York”. Mi-bar à vin mi- restaurant, le concept fait fureur à Paris. Au menu: une sélection de plats chauds et froids, et de desserts agrémentés de plus d’une centaine de vins, pas tous français. Ces derniers ont été sélectionnés par Armel Joly, passionné de vin, et un caviste parisien.
Les trois « beaufs » tablent sur la présence de bureaux dans le quartier et d’un hôtel à proximité pour faire décoller leur affaire. “Il n’y a pas ce genre d’espace dans le quartier, observe Armel Joly. On ne va pas réinventer la restauration à New York. On veut simplement apporter notre pierre à l’édifice. Et en vivre si possible“.
Propos recueillis par Raphaëlle Orenbuch et Alexis Buisson
 

Awty: la directrice par interim est titularisée

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Ce fut « une recherche très concurrentielle à chaque étape », atteste le cabinet Wickenden Associates sur lequel s’est appuyé Awty International School pour recruter son nouveau directeur. Mais parmi « les nombreux candidats internationaux » et « les trois finalistes très solides » venus visiter l’école internationale de Houston le mois dernier, c’est finalement la directrice par intérim Lisa Darling qui a été choisie.
« Leader éducatif accompli, Lisa est exceptionnellement bien positionnée pour mener le prochain chapitre de l’histoire d’Awty », estime l’établissement dans un communiqué. « Le conseil d’administration s’appuiera sur son expertise et son fort leadership pour construire sur la base des considérables avancées réalisées ces dernières années en matière de recrutement, d’installation et de programmes ».
Alors qu’elle assurait ne même pas songer à se porter candidate lors de sa prise de fonction comme directrice intérimaire, Lisa Darling explique qu’« elle a décidé de faire candidature en constatant la qualité de l’école et son potentiel d’impact sur l’éducation internationale ».
« Les opportunités pour l’école sont sans fin. » Le fait que cet établissement de 1.500 élèves d’une soixantaine de nationalités prépare à la fois au bac français et au bac international en particulier est « excitant ». « Je voulais faire partie de tout cela, commente Lisa Darling, et je suis honorée que le conseil d’administration m’ait fait confiance pour mener l’école vers son avenir ».

Skylark, un rooftop derrière la porte de service

Skylark. Ce rooftop dont le nom parait sorti de la Guerre des étoiles est l’un des rares qui ne soit pas perché au sommet d’un hôtel. Il est pourtant bien situé dans les hauteurs de Manhattan, niché au 30e étage d’un immeuble commercial en plein centre du Garment District. On y rentre, bien sûr, par la porte de service.

Commence alors un agréable parcours pour découvrir ce lieu dont aucun détail n’a été laissé au hasard. On tombe d’abord sur l’immense logo en or sur fond noir, subtilement illuminé au bout du vaste couloir de service. Puis on sillonne en silence la zone de freight avant d’arriver à l’ascenseur. Tout en haut, il nous reste encore quelques marches à monter, comme une dernière étape où les murs sombres au relief métallique nous guideraient vers l’éden nocturne.

Ouvert il y a un peu plus d’un mois, cet endroit dont la vue sur Times Square et l’Empire State surpasse celle de tous ses concurrents, est un mélange de classique et d’ultra moderne. Du décor à la conception des cocktails et du menu (avec des versions “chic” et contemporaines de classiques comme le « black walnut Manhattan » ou les « mac & cheese cupcakes » garnis de chutney à la tomate séchée), on respire l’élégance des années 30 tout en admirant les lampes au style industriel.

L’ambiance est sophistiquée mais pas coincée, au contraire. Une bonne partie de la clientèle appartient au monde de la mode. Autres détails immanquables: un billard convertible en table de 12 dans l’une des salles privées, et une terrasse sur 360 degrés ouverte l’été avec la même vue imprenable. La playlist est de Jared Dietch, DJ connu à New York et très demandé pour son design sonore. Mais tout ça ne devrait pas vraiment nous étonner sachant qu’un des propriétaires, David Rabin, est un vétéran de la nuit avec des endroits comme Jimmy, The Lambs Club ou le plus récent Bar Naná à son acquis. Skylark 200 West 39th StreetOuvert du lundi au vendredi de 16h30 à minuit

Pour sortir cette semaine

* Vendredi 13 *

COCOON New York @ Sankeys (29 West 36th Street) : de la techno minimale et de la deep acid house au programme de la soirée du label allemand dans la jungle new-yorkaise. Le Français Popof est en tête d’affiche infos & billets

RINSED Year III Part III (lieu à annoncer) : le 3e et dernier chapitre du 3e anniversaire des soirées Rinsed va tacher de surpasser le succès des deux soirées précédentes avec, pour la première fois, une nuit entière de musique électronique live ! On n’attend pas de DJs, de platines, de boites à rythme, de claviers ou de guitares, mais un défilé de sampleurs, séquenceurs et contrôleurs midi. L’occasion de découvrir ce que les avancées de la technologie permettent de créer sur scène aujourd’hui. Le Francais Max Pask et son groupe Populette sont à l’affiche infos & billets

* Samedi 14 *

Far Too Loud @ Slake (251 West 30th Street) : qu’il mixe devant 200 personnes dans un club underground ou 20.000 lors d’un festival, pas une seule personne ne restera immobile en écoutant Oli Cash alias Far Too Loud. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, sa musique n’est pas inaudible, puissante et électro certes, mais aussi pleine de grosses basses et d’éléments bien funky infos & billets

* Lundi 16 *

Mobile Mondays Salsoul Xmas Jollies celebration @ The Bowery Electric (327 Bowery Street) : le célèbre goupe Disco Salsoul Orchestra est à l’honneur des soirées 45 tours du lundi. Leurs reprises funky de chansons populaires de Noël enregistrées en 1976 auront priorité sur les sélections de toute l’équipe de Mobile Mondays et de leurs invités spéciaux infos & billets

* Jeudi 19 *

Felix Da Housecat @ Provocateur (18 Ninth Avenue) : pas de page Facebook pour le club exclusif du meatpacking, mais un invité de marque, collaborateur de longue date de Miss Kittin et figure majeure de la dance underground au son unique et avant-gardiste. Sélection stricte à l’entrée… réservation recommandée ici

INPUT @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : les soirées du jeudi reçoivent cette semaine l’allemand George Fitzgerald, Walker & Royce le duo Indie Dance de Brooklyn et l’américain Mike Simonetti, un des fondateurs du label Italians Do It Better infos & billets

Et les semaines à venir…

Kerry Chandler @ Sankeys le samedi 21 décembre infos & billets

Benny Benassi @ Pacha le samedi 21 décembre infos & billets

Otto Knows @ Webster Hall le vendredi 27 décembre billets

Alesso @ Pier 94 le mardi 31 décembre infos & billets

San Francisco n'échappe pas au "Père Noël est une ordure"

C’est ç’laaaaa, oui“. On n’est pas en France, mais pas moyen d’échapper au « Père Noël est une ordure ». Le film sera projeté à l’Alliance française le 17 décembre.
Avant de constituer le digestif post-bûche de Noël, « Le père Noël est une ordure » était une pièce de théâtre montée en 1979 par la troupe du Splendide. Réalisé par Jean-Marie Poiré, chacun en connaît au moins une réplique sur le bout des doigts. “C’est fin, très fin, ça se mange sans fin” ou encore “Je me disais encore hier qu’il manquait quelque chose pour descendre les poubelles !”
Pierre et Thérèse travaillent à SOS amitiés, une association qui recueille les appels téléphoniques de personnes seules et déprimées. C’est le réveillon de Noël, ils sont débordés. S’en suit une enfilade hilarante de sketches et de personnages folkloriques. Succès d’estime à sa sortie en 1982, le film est rediffusé tous les ans à la télévision française. A noter que le long métrage a traversé l’Atlantique et a donné lieu à un remake assez médiocre, « Mixed Nuts ». 
 

 

Pour Casse-noisette, ils dansent avec les stars

Français ou Franco-américains, Eli, Mikhael, Otto, Samuel, Ingrid et Angèle font partie des 120 élèves-danseurs de l’école de ballet de Marat Daukayev qui présenteront ces 14 et 15 décembre le Gala de leur 13e édition de Casse-noisette, au Luckman Fine Arts Complex.
Pour ce  week-end de représentations dans ce théâtre de 1.100 places, les élèves seront rejoints par deux danseurs professionnels internationaux, Maria Kochetkova du San Francisco Ballet and Joaquin de Luz du New York City Ballet.
Technique, patience, et douceur : ce sont les termes qu’utilisent le plus les élèves pour décrire la méthode de leur maître de danse et directeur artistique Marat Daukayev, ancien danseur étoile puis maître danseur au Ballet Kirov à Saint-Pétersbourg, le lieu d’origine du ballet écrit par Tchaïkovski.« Au Kirov, Marat n’enseigne qu’aux étoiles, pas au corps de ballet », souligne Pamela Daukayev, épouse et co-fondatrice de l’école, elle-même francophone.
À Los Angeles, Marat Daukayev enseigne aux danseurs avancés de son école, comme Otto, qui vient d’avoir 15 ans, et interprète trois personnages dans le spectacle. Élève au Lycée International à Burbank, Otto est trilingue et passionné de musique et de danse. Après plusieurs années entre la France et Los Angeles, le jeune danseur vient de passer sa dernière année scolaire en Autriche. Il apprécie tout particulièrement la méthode de son maître, « qui se concentre plus sur la danse et la technique. »
Il ajoute : « Marat a toujours une certaine idée de ce qu’il veut ». Il est vrai que le maître russe, qui interprète Drosselmeyer dans le spectacle, se veut l’héritier du « fil d’or » commencé par Vassili Vainonen, chorégraphe de la version de Casse-noisette de 1934 créée pour le Ballet Kirov, et considérée comme « le » modèle classique par excellence.
La rigueur de l’enseignement de Marat Daukayev provient également de sa formation et son goût pour la méthode russe Vaganova, qui mêle les éléments de technique française traditionnelle à l’athlétisme et la virtuosité de la technique italienne.
Samuel Mercier, 21 ans, est venu de Paris, en passant par l’école Pina Bausch en Allemagne, pour se former en danse classique auprès du maître-danseur russe. Après trois mois d’entraînements quotidiens et de répétitions intensives, il confirme que le directeur de ballet, décoré de la plus haute distinction russe pour les Arts en 1983, « est quelqu’un d’assez exceptionnel, une personne incroyable qui connaît vraiment son art. »
Tout comme l’école de ballet, le spectacle est accessible à tous les âges: les danseurs les plus jeunes ne sont âgés que de trois ans. Deux représentations sur trois sont prévues à 14h, le spectacle dure deux heures, et le prix d’une entrée ne dépasse pas les $40.