L’événement baptisé Cercle Odyssey promet d’être spectaculaire. Conçue comme une expérience immersive à 360°, cette série de concerts invite les spectateurs à venir écouter leurs artistes préférés « comme dans un tableau vivant », avec des vidéos artistiques et nature projetées sur les murs et les plafonds, des jeux de sons et lumière prodigieux, le tout synchronisé en direct avec la musique.
« Nomade », la première édition du Cercle Odyssey, s’invitera d’abord à Mexico City à la fin du mois d’avril avant de prendre place à Los Angeles du mercredi 7 au dimanche 11 mai. Organisé au Convention Center dans le quartier de Downtown Los Angeles, l’événement recevra successivement les artistes Paul Kalkbrenner, Empire of the Sun, Moby, The Blaze et Black Coffee. Une troisième étape est annoncée à Paris à la fin du mois de mai.
Habitué à la scène de Los Angeles, le duo français The Blaze, composé de Guillaume et Jonathan Alric, invitera son répertoire de musique électronique le samedi 10 mai à 5pm et 9pm. Le prix des tickets annoncé est de 240$. Détail qui compte : l’usage des téléphones est interdit.
En attendant que les températures nous permettent (enfin) d’investir les terrasses fraîchement installées à New York, il est encore temps de profiter de l’offre riche de shows à Broadway ce printemps. Plusieurs célébrités sont en haut de l’affiche en ce moment, dont l’emblématique George Clooney, mais aussi l’acteur irlandais Andrew Scott qui s’est illustré récemment dans « Ripley », ou encore Sarah Snook de la série « Succession ». Attention car les prix de ces spectacles de VIP ont tendance à grimper, nous vous avons donc aussi sélectionné d’autres représentations plus abordables.
Tapis rouge de stars pour la première de « Good Night and Good luck », à Broadway, il y a quelques jours : Jennifer Lopez, Uma Thurman, Kylie Minogue, Anna Wintour… La pièce est l’adaptation du film du même nom déjà réalisé par George Clooney en 2005. Elle a lieu dans les États-Unis des années 1950, en pleine Guerre Froide et suit un présentateur de CBS, Edward R. Murrow, qui utilise sa voix pour dénoncer l’administration de Joseph McCarthy et sa campagne contre les Américains soupçonnés d’être communistes. Un rôle sur mesure et un enjeu très actuel pour George Clooney, démocrate farouche qui s’est déjà inquiété de la perte de liberté de la presse américaine, contrôlée par des milliardaires proches de Donald Trump. La presse peut sauver la démocratie, fait valoir la pièce, et elle invite à libérer la parole pour protester. D’ici à imaginer que George Clooney aurait des ambitions politiques, il n’y a qu’un pas… Qu’il promet ne pas vouloir faire.
« Good night and good luck » au Winter Garden Theatre, 1634 Broadway – Jusqu’au dimanche 8 juin 2025. Plus d’infos ici
C’est un véritable morceau de bravoure d’acteur auquel se livre Andrew Scott dans « Vanya », l’adaptation contemporaine de la pièce « Uncle Vanya » d’Anton Tchekhov (1860-1904). Dans cette version, l’histoire est transposée de la Russie du XIXᵉ siècle à l’Irlande des années 1950. L’acteur irlandais joue le rôle principal, un homme qui a sacrifié son ambition pour soutenir un beau-frère incapable. Il joue aussi ce beau-frère, mais aussi une nièce exploitée, une jeune épouse négligée et plusieurs autres, pour un total de 8 personnages ! S’il utilise quelques accessoires et éléments de décor pour différencier les rôles, sa capacité à se transformer instantanément et à jouer chaque personnage avec justesse et intensité est époustouflante. Au départ, plusieurs acteurs devaient jouer dans cette pièce, mais les premières lectures ont conduit à ce choix artistique, pour montrer que les défis des personnages sont au final plus similaires qu’ils ne le pensent. Andrew Scott, véritable « couteau suisse humain » selon le New York Times, s’impose comme un acteur exceptionnel de sa génération.
« Vanya » au Lucile Lorthel Theater, 212 Christopher Str. – Jusqu’au dimanche 11 mai 2025.Billets ici
Sarah Snook, la captivante Siobhan de la série « Succession », change de registre avec le premier rôle de la pièce « The Picture of Dorian Gray », adaptée du roman éponyme d’Oscar Wilde, à Broadway. Elle se livre à une performance époustouflante où elle joue Lord Henry et Dorian Gray – mais aussi 24 autres personnages- tout cela grâce à un mélange habile de jeu, de vidéos en live et de vidéos enregistrées. Cette technique, appelée « cinetheater », a été développée par le metteur en scène de cette pièce, Kip Williams, il y a une dizaine d’années et adaptée à ce classique. « Cela parle de dissimulation et de révélation, mettre un masque, l’enlever », explique Sarah Snook.
« The Picture of Dorian Gray » au Music Box Theatre, 239 W 45th St. – Jusqu’au dimanche 29 juin 2025. Plus d’infos ici
« Hadestown » aux 8 Tony Awards
Ce classique de Broadway, qui a décroché huit Tony Awards lors de sa sortie en 2019, est un incontournable. Il suit des personnages de la mythologie grecque revisitée : Eurydice souffre du frimas et de la famine et rencontre Orphée, qui la demande en mariage, mais elle doute car ils sont dans la pauvreté. Il lui conte alors l’histoire de Hadès qui vient chercher sa femme Perséphone, désespérée de retourner à Hadestown. La suite est celle des rebondissements mythologiques, entre tromperie et drame, mais elle est racontée de façon drôle et compréhensible, grâce à des chansons entraînantes et à une mise en scène brillante. Vous ne verrez pas passer ces 2h30 en compagnie des dieux grecs.
« Hadestown »au Walter Kerr Theater, 219 W 48th St. – Jusqu’à fin novembre 2025. Plus d’infos ici
L’adaptation de ce roman de S.E Hinton de 1967 connaît un grand succès en salles, et a même décroché le Tony Award de la meilleure comédie musicale. L’histoire est un classique : dans la petite ville de Tulsa, en Oklahoma, en 1966, Ponyboy, Sodapop et Darrel appartiennent à la bande des Greasers, des jeunes délinquants issus des quartiers défavorisés. Leurs rivaux sont les Socs, des fils de bourgeois. S’ensuit une bagarre violente, et une course-poursuite avec la police. Le scénario pourrait faire penser à un mauvais Grease, saupoudré de musique rétro et de costumes ringards, mais la mise en scène a su préserver la brutalité et la naïveté des émois adolescents. Les jeunes acteurs, qui ont tous obtenu ici leurs premiers rôles à Broadway, ont cette énergie brute et sensible caractéristique des adolescents.
« The Outsiders » au Jacobs Theatre, 242 West 45th St. – Jusqu’au dimanche 4 janvier 2026. Plus d’infos ici
Qui n’a pas une fois dans sa vie passé la nuit à réviser des examens la veille du jour J ? C’est l’objet de la pièce « All Nighter », qui met en scène 5 jeunes comédiennes en vue, qui ont joué dans le film « Bottoms »ou encore « The sex lives of college girls ». Cette nuit de travail est aussi l’aboutissement de quatre ans d’université et d’amitié pour ces jeunes femmes, qui s’apprêtent à déménager et entrer dans la vie active. L’occasion idéale pour délivrer secrets, tensions et non-dits, et de creuser la réflexion sur comment forger et garder des relations à l’âge adulte. On aurait aimé que la discussion s’étende sur le féminisme et l’ère post-MeToo, mais les fiches n’attendent pas.
« All Nighter » au Robert W. Wilson MCC Theatre Space, 511 W 52nd St. – Jusqu’au vendredi 18 mai 2025. Plus d’infos ici.
Quand vous faites une recherche sur la « gold card » sur Internet, vous ne verrez presque que des pubs pour une carte bancaire Amex. Cela pourrait changer bientôt avec la mise en service officielle de la « carte dorée » annoncée par Donald Trump. Son objectif : donner le statut de résident permanent aux étrangers qui achètent le précieux document pour cinq millions de dollars et leur ouvrir la voie de la citoyenneté américaine.
Enthousiaste, le locataire de la Maison-Blanche lui-même a fait monter la sauce en dévoilant un exemplaire aux journalistes à bord d’Air Force One début avril. Son visage, flanqué de la Statue de la liberté et du pygargue à tête blanche, l’emblème national, apparaît dessus aux côtés de sa signature, du nombre « 5 000 000 » et de l’inscription « The Trump Card ». « Des personnes fortunées viendront s’installer dans notre pays grâce à cette carte », a-t-il déclaré en février en annonçant le projet depuis le Bureau ovale. « Elles seront riches, auront du succès, dépenseront beaucoup d’argent, paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de personnes ».
Présentée par le républicain comme une version « plus sophistiquée de la green card », la « gold card » doit remplacer le programme EB-5, qui permet à tout individu investissant entre 800 000 dollars et 1 million de dollars dans l’économie américaine, avec des objectifs spécifiques en termes d’emplois, d’obtenir le statut de résident permanent. En 2024, un nombre record de ces visas (12 055) a été délivré, essentiellement à des ressortissants chinois (69%). Mais le gouvernement Trump considère que la procédure, fondée en 1990 pour stimuler l’activité, est « ridicule », « bourrée de fraude » et permet « d’obtenir une carte verte à bas prix », selon les termes employés par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.
Légalité contestée
À la fin mars, ce dernier a indiqué dans un podcast que les États-Unis avaient vendu « mille gold cards » la veille de l’enregistrement – en réalité, aucune transaction n’a encore eu lieu, selon le New York Times, qui précise que les équipes d’Elon Musk sont en train de plancher sur un site pour traiter les demandes. D’après le ministre, quelque 37 millions de personnes dans le monde peuvent se l’offrir. Et Donald Trump pense pouvoir en écouler un million, avec l’espoir de réduire le déficit des États-Unis (1 300 milliards de dollars).
Le programme annoncé suscite néanmoins de nombreuses interrogations tant sur le plan pratique que philosophique. Les experts font remarquer que seul le Congrès peut décider de créer de nouvelles catégories de visas et de voies vers la citoyenneté, ainsi que supprimer les programmes migratoires existants comme l’EB-5. Autrement dit, la « gold card » pourrait être illégale.
Ming Chen, professeure de droit à l’University of California College of the Law, San Francisco (UC Law) et spécialiste des questions d’immigration, confirme que les parlementaires – et non le président – devront définir les détails du nouveau programme, comme les mécanismes de mise en vigueur et de prévention des abus, pour qu’il soit valide.
Peu d’engouement chez les fortunés
Par ailleurs, elle se dit « inquiète » quant au tarif élevé demandé et de l’absence d’obligation d’investissement économique rattaché au projet trumpien. « Ironiquement, ce prix plus élevé pourrait déprécier la citoyenneté américaine en la transformant en une simple transaction commerciale, affirme-t-elle. La citoyenneté est précieuse pour renforcer un pays, mais ce type de document peut attirer des personnes motivées uniquement par des intérêts financiers, peu soucieuses du bien-être de la nation et peu engagées dans son développement à long terme. C’est le genre de problème qui a conduit le Royaume-Uni à supprimer son visa d’investisseur, largement utilisé par les oligarques russes ». D’ailleurs, Donald Trump n’a pas exclu de vendre des « gold cards » à ces derniers. « J’en connais qui sont très gentils », s’est-il justifié.
Pour Sophie Raven, avocate d’immigration franco-américaine à New York, c’est ni plus ni moins qu’une « mauvaise idée ». « À partir du moment où l’on obtient une carte verte, on est imposé sur les revenus mondiaux. Je ne vois pas pourquoi des personnes très riches, même si elles ne font aucun business aux États-Unis, voudraient se retrouver taxées de la sorte ».
Un sentiment confirmé par le magazine Forbes, qui a sondé dix-huit milliardaires aux quatre coins du monde et constaté qu’il y avait peu d’engouement pour cette carte. Seul deux d’entre eux se sont dits intéressés. Trois ont hésité.
Donald Trump a indiqué que les détenteurs de « gold cards » ne seront pas soumis à l’impôt sur leurs revenus non-américains. Mais, là encore, le président n’a pas l’autorité d’en décider. Seul le Congrès peut modifier le code fiscal. Or, comme une super-majorité de soixante voix sur cent est requise au Sénat pour simplement ouvrir le débat sur la plupart des projets de loi, les républicains doivent obtenir l’appui de démocrates s’ils veulent arriver à leurs fins. Autrement dit, c’est mission quasi-impossible.
C'est le retour de la Bilingual Fair, le salon en ligne de l'éducation bilingue aux États-Unis.
Du 19 au 23 mai, nous vous donnons rendez-vous en ligne pour cinq conférences lors desquelles nous aborderons les options d'éducation bilingue dans les régions de New York et Washington DC. Une conférence sera également dédiée à l'éducation française en ligne, en tant qu'éducation complémentaire.
[Inscription gratuite]
Ces écoles seront présentes:
Retrouvez les enregistrements des conférences ci-dessous:
Les maternelles en français à New York et dans le New Jersey📩 Contacts:- L'Alliance New York:...
La Coupe du monde des clubs de la FIFA 2025, qui se déroulera aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet prochains, va réunir parmi les meilleurs clubs de la planète. Cette édition inaugurale sous un nouveau format réunira 32 équipes de six continents, offrant une compétition sans précédent. Le coup d'envoi sera lancé du Hard Rock Stadium de Miami avec la rencontre entre l'Inter Miami et le club égyptien d’Al Ahly. La finale est programmée le 13 juillet au MetLife Stadium de New York, un lieu emblématique qui promet une ambiance électrique.
Le PSG, Mbappé et les autres…
Le PSG va débuter sa compé...
Christophe Bonnegrace n’était pas fait pour les bancs de l’école. À 14 ans, sa mère l’oriente vers un apprentissage en cuisine, un choix qui va changer la vie du Toulonnais. Après sa formation et cinq ans passés chez les para-commandos, il part en Afrique, du Caire à Nairobi, explorant les cuisines tribales et les techniques culinaires ancestrales. Cette soif d’aventure et de découverte le mènera sur un autre continent, les États-Unis, où il travaillera dans les plus grandes cuisines de New York, Los Angeles et Las Vegas. Aujourd’hui, c’est au Texas qu’il a posé ses valises, avec un projet aussi passionnant qu’atypique.
De Gene Kelly à Jean-Georges
« Dès mes premiers pas en cuisine, j’ai compris que ce métier était bien plus qu’un simple travail. C’est une passion, un art, un engagement total », explique le chef français. Son parcours américain commence en 1994 à Los Angeles, au restaurant Aristoff Caviar and Fine Food à Beverly Hills, un établissement de 32 couverts spécialisé en caviar et produits d’importation d’Europe et de Russie. Ce fut un tournant : les articles élogieux se sont multipliés, jusqu’au jour où une célébrité est venue dîner. « Je remercie encore Gene Kelly pour ce premier coup de projecteur ». Grâce au bouche-à-oreille dans le cercle hollywoodien, il est propulsé dans un univers fascinant, celui de la cuisine pour les stars.
À Las Vegas, Christophe Bonnegrace participe à l’ouverture du prestigieux Bellagio, intégrant les cuisines du restaurant de Jean-Georges Vongerichten. Rapidement repéré, il est transféré à l’hôtel Mirage, où il officie plusieurs années en tant que sous-chef exécutif. Son parcours l’emmène ensuite à Maui, au Royal Lahaina Resort, avant qu’il ne rejoigne Raymond Visan pour ouvrir Le Petit Buddha à Las Vegas, une aventure couronnée par le Culinary of Excellence Award. S’en suit une ouverture en Égypte, puis une expérience à bord des navires de croisière Celebrity Cruises, où il devient Corporate executive chef.
De retour sur la terre ferme, il rejoint le légendaire restaurateur Georges Forgeois à New York où il dirige plusieurs établissements emblématiques, comme Le Cercle Rouge, Le Singe Vert et Bar Tabac. « Après un passage à La Villette, j’ai eu l’honneur d’être invité à cuisiner au James Beard House et de recevoir la prestigieuse distinction Green Light de Forbes Magazine. » Il ouvre Barawine, un restaurant français au cœur de Harlem dans l’ancien bâtiment de Malcolm X, distingué deux années de suite par le Guide Michelin et élu Meilleur Nouveau Restaurant de Harlem par le New York Post.
Après plusieurs années à Manhattan, il s’envole pour la Californie où il intègre le groupe Sugar Factory. Christophe Bonnegrace y supervise l’ouverture de 35 restaurants. Et en 2016, il prend les rênes des cuisines du mythique Yamashiro à Hollywood, un établissement emblématique. « Superviser autant d’ouvertures a été un défi colossal, confesse le chef. Mais reprendre les cuisines de Yamashiro a été une expérience inoubliable. Il a été classé parmi les Top 10 Best Restaurants in Los Angeles. »
Le Texas pour « ralentir le rythme »
Mais, en 2020, la crise sanitaire et un divorce le poussent à reconsidérer ses priorités. « J’avais besoin de changer d’air, de ralentir le rythme et de retrouver une meilleure qualité de vie », confesse-t-il. Un ami, l’ancien champion du monde de MMA Cheick Kongo, l’encourage à s’installer au Texas. Il choisit Johnson City, en plein cœur du Texas Hill Country, une région connue pour ses vignobles et distilleries. Il y lance un food truck qu’il baptise Herencia Cuisine by Christophe. Il y propose des plats aux saveurs du monde revisitées, tout en restant fidèle à ses racines provençales. « J’aime proposer une cuisine variée chaque semaine : française, italienne, asiatique, espagnole… mais il y a toujours des plats incontournables que mes clients redemandent. » Passer des cuisines de restaurants gastronomiques à un food truck exige un véritable ajustement. « Ce qui me manque le plus, c’est la transmission du savoir. J’ai toujours aimé encadrer des jeunes chefs. Ici, je suis seul, et la solitude peut parfois peser. »
Et la suite ? « Rien n’est figé. J’organise aussi des repas privés et des événements. Retourner dans un restaurant traditionnel ? Peut-être, mais aujourd’hui, le monde de la restauration est trop exigeant pour ce qu’il offre. Je n’ai plus envie de sacrifier ma santé pour un employeur qui ne pense qu’au profit. » Déjà très pris par le consulting et l’accompagnement d’autres restaurants, il nourrit un autre projet, celui d’ importer un café d’exception en provenance d’Afrique. « Un petit rêve » comme il dit, qu’il compte bien concrétiser.
Après des années de débats et le vote en novembre 2024 de la proposition K, la portion de la Great Highway entre Lincoln Way et Sloat Boulevard est officiellement devenue un parc baptisé Sunset Dunes, depuis son inauguration le 12 avril dernier. On peut désormais y faire du vélo, du skateboard, marcher ou courir toute l’année, en profitant du vent vivifiant du Pacifique.
S’étendant sur plus de 2 miles et 43 hectares le long de l’océan, Sunset Dunes est un enfant de la pandémie : afin de permettre aux San Franciscains de s’aérer tout en respectant leurs distances, les quatre voies de la Great Highway furent fermées à la circulation d’avril 2020 à août 2021, avant de rouvrir à la circulation en semaine uniquement. Ce pilote de circulation alternant avec une fermeture les week-ends devaient prendre fin en décembre 2025, mais le vote de la proposition K en novembre 2024 a accéléré la fermeture complète de cette section de la Great Highway.
Le projet de piétonisation le plus important de Californie
Destiné à plaire au plus grand nombre, ce projet de piétonnisation, le plus important de Californie, propose déjà plusieurs aménagements, dont l’offre devrait s’étoffer dans les mois à venir. Les deux miles offrent une belle balade pour tous, que l’on soit à pied ou sur roues.
On peut facilement rejoindre la plage d’Ocean Beach, en faisant toutefois attention de rester sur les chemins balisés : en effet, un projet de restauration des dunes qui séparent la plage de la ville est en cours, avec notamment la plantation d’herbes destinées à retenir le sable, qui avait pour habitude de recouvrir l’autoroute les jours de grand vent. Elle devait alors fermer pour être déblayée, parfois jusqu’à 30 fois par an.
Pour les sportifs, équipements pour faire des tractions, mais aussi parcours de skateboard et bosses pour les vélos jalonnent le parc dans sa partie sud. Les amateurs d’art peuvent admirer de nombreuses fresques peintes sur le chemin lui-même, ou sur les murs des bâtiments adjacents, tandis que plusieurs sculptures, dont un coeur très instagrammable, des girafes qui rappellent le zoo tout proche et une pieuvre que les enfants adorent escalader, sont installées face à la mer.
En remontant vers le nord, plusieurs bancs taillés directement dans de gros troncs invitent à méditer face à l’océan, à moins que vous préfériez vous relaxer dans les hamacs installés au niveau de Taraval.
La majorité des locaux opposée à la fermeture
En novembre 2024, la proposition K prévoyant la piétonisation de la Upper Great Highway est votée avec une faible majorité. Pourtant sur le papier, que reprocher au remplacement d’une autoroute urbaine bruyante et polluante, qui coupe les habitants de San Francisco d’un accès direct et piéton à la plage, par un parc au bord de la mer ? Les opposants au projet avancent les arguments suivants : les commerçants du quartier craignent une diminution de leur chiffre d’affaires si l’accès au Outer Sunset en voiture devient moins facile, tandis que d’autres riverains prévoient au contraire un engorgement des rues adjacentes pour absorber le trafic (15 000 véhicules par jour) et les nuisances qui en résultent. La communauté asiatique, très présente dans le Sunset (au sud du Golden Gate Park) et le Richmond (au nord du parc), dépend largement de cette portion de route pour se déplacer facilement d’un quartier à l’autre.
On a surtout reproché au superviseur du district, Joël Engardio, d’avoir soutenu la proposition K sans avoir consulté ses concitoyens, ni mesuré les conséquences économiques et pratiques de ce choix. 61% des habitants de son district ont d’ailleurs voté contre la fermeture définitive de Great Highway, tandis qu’elle a été majoritairement soutenue par les électeurs de quartiers à l’autre bout de la ville. Pour l’anecdote, la moitié de la campagne de soutien à la fermeture de Great Highway a été financée par Jeremy Stoppelman, PDG de Yelp.
Un nom qui rappelle l’histoire de San Francisco
Afin de baptiser ce nouveau parc, on a fait appel aux suggestions de la population, et là encore, les détracteurs du projet n’ont pas manqué de se faire entendre : « Point of Contention Park » , « The Joel Engardio Screw You District 4 Park » , « Traitor Joel Expressway » , « Engardio’s Boondoggle » , « The Great Scamway » sont parmi les noms qui ont été proposés pour rappeler le désaccord des électeurs avec le soutien affiché par leur superviseur, Joel Engardio, à la fermeture de Great Highway. Certains ont choisi l’humour, aves des suggestions telles que « Bring a Jacket Park » , « Skibbity Rizzler 9,000 » , « Nowhere To Park » , « Hella » , « Karl’s Place » ou encore « Adios Cars ».
C’est finalement le nom « Sunset Dunes » qui a été retenu parmi plus de 4200 suggestions, rappelant ainsi que la partie ouest de San Francisco était en effet majoritairement recouverte de dunes jusque dans les années 1870. Alors baptisée « Outside Lands », elle s’est développée notamment avec la création du Golden Gate Park en 1872, puis des quartiers du Richmond et du Sunset après le tremblement de terre de 1906.
Le cinquième étage du Monroe Center, centre d’affaires situé à Hoboken (New Jersey), va devoir s’habituer à la bonne odeur de croissants frais. Le chef-pâtissier français Simon Herfray vient d’y ouvrir son deuxième Atelier Sucré, après celui de l’East Village.
L’espace, deux fois plus grand que celui de Manhattan, peut accueillir une trentaine de personnes pour des ateliers de fabrication de croissants, macarons, galettes et bûches, entre autres. De quoi combler les amateurs… Et les managers en quête d’activités de team building. « Les participants apprécient les pâtisseries encore plus après chaque cours car ils prennent conscience du temps et de l’engagement que cela nécessite », raconte le chef, assis dans le local équipé de tables métalliques et décoré d’une Tour Eiffel. « Ce n’est pas la même chose que d’aller en acheterdans un magasin. »
Repéré par la chroniqueuse du New York Times
Cela fait onze ans que le Breton, passé par plusieurs restaurants londoniens et new-yorkais (Falai, Cafe M, Bacchus…), a lancé ces ateliers pour amateurs. Ils ont notamment tapé dans l’œil de Florence Fabricant, la légendaire chroniqueuse culinaire du New York Times. « Au début, c’était un job secondaire, dans un local loué à l’heure. Mais avec le temps, j’ai eu de plus en plus de requêtes. J’ajoutais des cours en permanence. C’est devenu mon activité principale. L’interêt du public n’a jamais faibli ! », reprend Simon Herfray.
Même avant le Covid, le Français zieutait le New Jersey. Objectif : toucher la clientèle de cet État, mais aussi de la Pennsylvanie voisine. Le choix de Hoboken, surnommé le « sixième borough » de New York avec sa station de train PATH, était une évidence. Des ateliers organisés à Choc O Pain, la boulangerie-pâtisserie locale de la Française Clémence Danko, ont confirmé l’existence d’un marché dans cette ville dont la population a explosé ces dernières années. « Il y a beaucoup de gens à l’ouest de l’Hudson qui n’ont pas envie d’aller dans Manhattan car c’est trop difficile, observe Simon Herfray. Hoboken était le bon choix pour une expansion. »
Un camp d’été pâtisserie pour les jeunes
Dans le « Garden State », la petite entreprise, qui compte trois chefs à temps plein et deux assistants, ne changera pas la recette. Comme à Manhattan, elle proposera des ateliers de viennoiseries, desserts et pâtisseries divers, mais aussi de décoration de cookies, de confection de pizzas, de pain et de tarte à la citrouille (pour Thanksgiving). Atelier Sucré organisera également un camp d’été bilingue pour les 12-16 ans. Il sera axé sur la préparation de pâtisseries françaises et américaines. L’école internationale TESSA, qui propose notamment un programme d’immersion français, se trouve dans le même bâtiment. « À terme, se projette le chef Simon, nous aimerions proposer des cours tous les jours. » Heureusement qu’il n’a pas peur de mettre la main à la pâte.
Après cinq années de restauration et de transformation, la Frick Collection a rouvert ses portes ce jeudi 17 avril. Un événement très attendu puisque l’architecture du lieu et ses collections sont parmi les joyaux artistiques de la ville de New York. Les équipes du musée ont orchestré une rénovation éblouissante, combinant la restitution, dans les règles de l’art, des salles d’origines et l’adjonction de salles repensées pour répondre à des fonctions muséales ou éducatives, plus contemporaines, à l’exemple de l’auditorium Stephen A. Schwarzman nouvellement créé, qui vise, avec son acoustique de pointe, à proposer un calendrier riche en conférences et concerts.
Pour les accompagner dans ce projet ambitieux de 220 millions de dollars, outre le cabinet new-yorkais de l’architecte allemande Annabelle Selldorf, en collaboration avec Beyer Blinder Belle, la direction de la Frick Collection a sollicité l’excellence française. Parmi les contributeurs à la restauration, on compte de nombreux artisans ou entreprises tricolores, notamment pour restituer les pièces d’époque, la plupart conçues dans le plus pur style français du XVIIIe siècle. Cette nouvelle vie du musée de la Frick Collection doit donc beaucoup à la collaboration avec ces artisans d’exception. Quand aujourd’hui nous marchons d’un pas confortable dans les galeries du musée revampé, que notre regard glisse sur les teintes et matières harmonieuses du décor pour se poser sur des œuvres majeures dans un ensemble spectaculaire, c’est à ces artisans que nous le devons aussi.
Pour saisir l’enjeu de l’attention portée à cet écrin, il faut comprendre l’importance de la collection qui y est exposée. Celle-ci a été constituée par Henry Clay Frick (1849–1919), un industriel états-unien, proche d’Andrew Carnegie, au goût de mécène très assuré. Vermeer, Boucher, Renoir, Turner, Rembrandt, Whistler, Velasquez, Manet… dans sa collection se côtoient des œuvres peintes et des objets d’art décoratifs représentatifs des artistes les plus virtuoses, de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle.
Ces œuvres sont, dans un premier temps, exposées dans la demeure familiale, une mansion à l’américaine construite entre 1912 et 1914 sur la cinquième avenue, près de Central Park, dont le décor est inspiré par l’Europe du Siècle des Lumières. En 1935, la collection s’élargissant, la famille ajoute à la maison, un musée, construit par l’architecte John Russell Pope et le décorateur White Allom, pour abriter et préserver l’ensemble des œuvres. C’est dans le respect de ces constructions et décorations successives que les travaux engagés il y a cinq ans ont été envisagés. Les artisans français ont donc eu pour mission de réparer, reconstituer, poursuivre, reproduire certains décors, en respectant les couleurs, les matières et les motifs originaux.
Une maison de soierie lyonnaise partenaire depuis près d’un siècle
Comment les entreprises et artisans français ont-ils été recrutés ? Certains partagent un historique de collaboration avec la Frick Collection. C’est le cas de la Manufacture Prelle, une entreprise familiale établie à Lyon depuis 1752, spécialisée dans le tissage, vers laquelle le musée s’est tourné, tout naturellement. Cette maison a retrouvé dans ses archives des commandes du décorateur White Allom datant de 1935.
En analysant les quantités commandées et en comparant les échantillons archivés par le service de conservation du musée et par la maison lyonnaise, leurs équipes ont pu établir les caractéristiques exactes du velours en soie qui couvrait les murs des salles à rénover : la galerie ouest, la pièce ovale et le bureau de monsieur Frick. Sabine Verzier, qui est à la tête de la maison Prelle, explique ce travail d’enquête dirigé par la volonté de « reconstitution historique la plus proche possible du tissu d’origine ». Elle revendique la « quête d’excellence au niveau de la qualité et de la densité du velours 100% soie ».
Le geste d’autrefois pour restaurer la passementerie
Autre entreprise sollicitée par la Frick, La Passementerie Verrier, établie à Paris, a été contactée par le musée car elle partage son showroom new-yorkais avec la Manufacture Prelle, mais surtout parce qu’elle maîtrise un savoir-faire unique. Cette entreprise propose un travail artisanal entièrement fait à la main. Elle est intervenue, à la Frick Collection, pour réparer un galon, une frange, une embrasure, pour compléter une passementerie manquante. Exercice difficile puisqu’il faut se conformer à un matériel et une façon d’exception déjà en place et déjà usée par le temps. Cette « faculté de faire le modèle du client » selon les mots d’Anne Anquetin, dirigeant l’entreprise depuis 2018, est si rare à trouver qu’elle explique pourquoi le musée les a sollicités. Il faut convenir que le travail de passementerie, sa capacité à reproduire le geste d’autrefois, permet au décor de retrouver son uniformité d’origine.
Une histoire personnelle avec la Frick, et avec la couleur
Pour le peintre décorateur Jean Carrau, qui a passé vingt-six ans à exercer son métier pour de grandes familles états-uniennes, l’histoire de la collaboration avec la Frick Collection commence sans doute par la nécessité de « voir de la peinture ». Les heures qu’il a passées à arpenter les collections ne se comptent plus. Les conversations engagées avec les curateurs du musée, les visites des réserves et sa curiosité pour les aménagements en cours, l’ont amené à participer à l’appel d’offres pour la rénovation et à être sélectionné pour réaliser les décors peints du Boudoir de Boucher. Ici encore l’enquête est au cœur de la restauration. La recherche de la teinte originale est réalisée en « grattant jusqu’au bois » pour aller ponctionner la première couche de peinture. Lui qui a étudié à la prestigieuse école Van der Keleme, à Bruxelles, cultive une réelle passion pour la couleur. « J’ai le regard, j’aime fabriquer les couleurs, j’aime faire ma cuisine, bidouiller », confie-t-il. Lors de la rénovation de la salle Boucher, c’est son regard et son geste qui permettent une remise du lieu aux teintes originales. Il y réalise aussi les faux marbres des plinthes et la restauration d’un miroir Pompadour. Avec son épouse Anita qui a participé au chantier, ils s’investissent avec minutie, rigueur, mais surtout avec passion.
Sabine Verzier évoque une « histoire commune », Anne Anquetin, une « collaboration fantastique » et Jean Carrau dit avoir « adoré travailler sur le projet de rénovation du musée », y avoir trouvé, « un esprit de famille », Il conclue : « c’était formidable ». Avec ces mots, c’est probablement lui qui résume le mieux ce qui a irrigué cette collaboration entre les Français et la Frick. Faisant écho à ces témoignages, Jenna Nugent, à la tête des projets de curation et d’expositions, souligne l’engagement des différents intervenants français sur le chantier, un engagement qui va même, selon elle, au-delà de l’excellence technique et imprègne la collaboration d’enthousiasme communicatif.
14 artistes internationaux (peintres, dessinateurs, sculpteurs et photographes), le Flower Shop Collective et la galerie Victoria Alanielli se donnent rendez-vous du jeudi 1er au samedi 3 mai dans la Blue Gallery, à Midtown, au profit de l’association LP4Y (Life Project For Youth). Sélectionnés par Marie Chloé Duval et Laura Sebag dans le cadre de la 7ᵉ édition de Together We Art, tous les artistes exposants ont été réunis pour explorer un thème commun : l’interconnectivité. Qu’elle soit sociale, artistique ou environnementale, les artistes ont exploré ces liens abstraits qui rendent les humains inter-dépendants.
Tous les artistes invités ont accepté de reverser 40% de leurs bénéfices à l’association LP4Y qui œuvre pour la réinsertion professionnelle des plus démunis dans les zones rurales de 14 pays. La soirée de vernissage, le jeudi 1er mai, sera aussi l’occasion de récolter des fonds avec une entrée à 40$ reversés à l’association. Vente des tickets ici.
Réinsérer les jeunes en situation de grande précarité
Life Project 4 Youth est une association à but non lucratif dont la mission est la résinsertion professionnelle et sociale de jeunes entre 18 et 24 ans dans des situations d’extrême précarité. LP4Y finance des centres de formation qui permettent à ces jeunes de dévélopper des compétences transversales : informatique, anglais, communication, adaptabilité, travail en équipe, etc. Après avoir suivi un programme LP4Y, 72 % des jeunes décrochent rapidement un premier emploi.
Quelques semaines après sa sortie sur les écrans en France, le public américain aura la chance, grâce à French Premiere, de découvrir « Aimons-nous vivants », la nouvelle comédie romantique signée Jean-Pierre Améris, avec Valérie Lemercier et Gérard Darmon. Derrière ce titre emprunté à une célèbre chanson de François Valéry se cache un film tendre et distrayant, qui bouscule les clichés autour de l’âge, de la fin de vie… et de l’amour qui surprend quand on ne l’attend plus.
Antoine Toussaint (Gérard Darmon), 70 ans, légende de la chanson française, a décidé de tirer sa révérence. Il embarque à bord d’un TGV pour Genève, direction la Suisse et le suicide assisté. Mais sur sa route — ou plutôt sur la banquette d’en face — débarque Victoire (Valérie Lemercier), 52 ans, fan de la première heure, imprévisible, et tout juste sortie de prison pour marier sa fille. Cette rencontre improbable va bouleverser leurs trajectoires et semer le doute pour tous les deux.
Entre dialogues ciselés, humour tendre et situations décalées, « Aimons-nous vivants » promet un voyage aussi drôle qu’émouvant. Un film qui célèbre la vie jusque dans ses instants les plus fragiles, et qui nous rappelle, avec légèreté, qu’il n’est jamais trop tard pour aimer — et se laisser aimer.
Grâce à French Premiere, le film sera diffusé dans cinq villes américaines en avril et en mai à :
Mountain View le mercredi 30 avril à 7pm au Cinemark, 1500 N Shoreline Blvd, Mountain View, CA 94043. Billets.
Seattle le mercredi 7 mai à 7pm au Bellevue Cinemark Lincoln Square Cinemas, 700 Bellevue Way NE #310, Bellevue, WA 98004. Billets.
San Francisco le jeudi 8 mai à 7pm au Marina Theater, 2149 Chestnut St, San Francisco, CA 94123. Billets.
Portland le mardi 13 mai à 7pm au Cinema 21, 616 NW 21st Ave, Portland, OR 97209. Billets.
Atlanta, le mercredi 14 mai à 7pm au Tara Theater, 2345 Cheshire Bridge Rd NE, Atlanta, GA 30324. Billets.
Depuis qu’elle a quitté sa Belgique natale et qu’elle vit à Los Angeles, Déborah Laurent se pose plein de questions « bêtes » – qui ne le sont jamais évidemment – dans sa vie au quotidien. Des caissières qui se tiennent debout dans les supermarchés à l’intérêt de posséder la carte Costco, elle a toujours une histoire à raconter, sur la Californie et, plus largement, sur les États-Unis.
Cette semaine, Déborah nous emmène dévorer un hamburger. Pas n’importe lequel : celui de la chaîne In-N-Out, une chaîne de fast-food très populaire sur la côte Ouest. Pourquoi ? Parce qu’elle aime son menu (qui se résume pratiquement à l’hamburger-frites mais tout est frais et cuisiné sur place) et surtout, les palmiers croisés en forme de X que l’on trouve devant chaque restaurant de l’enseigne, l’ont intriguée. Allez, on passe commande avec Déborah !
Et vous, vous connaissiez l’histoire des palmiers d’In-N-Out ?