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La série "Les Revenants" récompensée aux International Emmy Awards

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(New York-AFP) – La série française “Les Revenants” a été sacrée lundi soir meilleure série dramatique lors de la cérémonie des International Emmy Awards à New York, où le documentaire franco-israélo-palestinien “cinq caméras brisées” a remporté l’Emmy international du meilleur documentaire.

Créée par Fabrice Gobert, “Les Revenants”, la série fantastique produite par Caroline Benjo, Jimmy Desmarais, Haut et Court et Canal+, a déjà été achetée dans une quarantaine de pays dont les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Allemagne et toute l’Amérique Latine.

En recevant la statuette dorée lundi soir, au Hilton New York, Mme Benjo, ravie, a notamment remercié Fabrice Gobert et Canal+ “si osés dans leurs choix” ainsi que Sundance Channel qui diffuse depuis peu la série aux États-Unis en version sous-titrée.

La série a déjà connu un succès remarqué au Royaume-Uni au printemps, en version originale sur Channel 4, réalisant la meilleure audience pour une série sous-titrée au Royaume-Uni depuis 2006 (1,8 million de téléspectateurs).

“Cinq caméras brisées”, le documentaire franco-israélo-palestinien écrit et réalisé par Emad Burnat et Guy Davidi, qui raconte les résistances du village palestinien de Bil’in, à travers les caméras cassées d’Emad Burnat, cameraman palestinien autodidacte, l’a emporté dans la catégorie documentaire.

M. Burnat, accompagné de la coproductrice Christine Camdessus, s’est réjoui de ce “grand honneur”, soulignant qu’il était le premier Palestinien récompensé par un Emmy Award. “Nous voulons la même chose que vous, la paix et la liberté“, a-t-il ajouté. Les Palestiniens ont “besoin de votre soutien“, a-t-il ajouté.

Achevé en 2011, ce film avait déjà été nommé à l’Oscar du meilleur film documentaire en 2013, et récompensé au Festival de Sundance 2012, par le Prix du meilleur réalisateur international, ainsi que par le Prix du public et le Prix spécial du jury à l’International Documentary Film Festival d’Amsterdam en 2011.

Seule petite déception française lors de cette cérémonie, animée par le comédien britannique John Oliver, la série “Workingirl”, sélectionnée dans la catégorie comédie, s’est inclinée face aux Britanniques de “Moone Boy”.

Trente-six nominés de 19 pays étaient en lice dans neuf catégories, pour cette 41e cérémonie des International Emmy Awards, qui récompensent chaque année le meilleur du cinéma à la télévision, en dehors des États-Unis.

Six pays ont été récompensés, l’Australie, le Brésil, la France, l’Allemagne, la Corée du sud et le Royaume Uni.

Le Brésil a notamment reçu l’international Emmy Award de la meilleure actrice, attribuée à Fernanda Montenegro pour “Sweet mother” (TV Globo). Celui du meilleur acteur a récompensé le Britannique Sean Bean pour “Accused”. Les Allemands ont été distingués dans la catégorie “mini-séries” pour “un jour de miracle”.

Des Français derrière le clip de 24h de Pharrell Williams

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(AFP-Relaxnews) Star incontournable de l’année, Pharrell Williams vient de dévoiler son clip interactif de 24 heures de son titre “Happy”. Cette prouesse, à découvrir sur un site dédié, est signée par les Français de We Are From LA.
Le chanteur et producteur qui a collaboré cette année à deux gros succès musicaux, “Get Lucky” de Daft Punk et “Blurred Lines” de Robin Thicke, présente un clip innovant et étonnant. Pour réaliser cette vidéo interactive de 24 heures, l’artiste américain a fait appel aux Français, We Are From LA.
Le collectif, à l’origine de clips pour Kanye West, Yelle mais aussi pour Cassius ou The Shoes, offrent ainsi au public le clip le plus long jamais réalisé.
La vidéo du single “Happy”, extrait de la bande originale du film “Moi, Moche et Méchant 2”, reprend en boucle le titre de quatre minutes avec près de 360 plans-séquences tournées dans de nombreux quartiers de Los Angeles. Plusieurs personnalités, dont Steve Carrell, Jamie Foxx et Bonnie McKee, apparaissent dans ce clip.
 

Delacroix en Californie avec une toile récemment découverte

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(LOS ANGELES-AFP) – La ville californienne de Santa Barbara accueille jusqu’en janvier une grande exposition sur Delacroix, qui jette une lumière nouvelle sur les influences du peintre romantique, avec la présentation au public d’une toile du maître récemment découverte.
L’exposition “Delacroix and the matter of finish” (Delacroix et la question du fini), organisée par le Santa Barbara Museum of Art (SBMA), est présentée dans la ville californienne jusqu’au 26 janvier 2014, avant de rejoindre le musée de Birmingham (Alabama, sud-est) à partir de février.
Cela fait plus de dix ans que Delacroix (1798-1863) n’avait pas eu les honneurs d’une exposition aux États-Unis, et c’est la découverte d’un tableau du maître dans une famille de Santa Barbara qui en a été le déclencheur. “J’étais soufflée quand j’ai vu le tableau pour la première fois“, raconte à l’AFP Eik Kahng, commissaire de l’exposition. “Ce n’est pas tous les jours que quelqu’un vous appelle pour vous dire qu’il possède un Delacroix“.
Une deuxième surprise s’est immédiatement ajoutée à la première: l’oeuvre semblait être une variation d’un tableau monumental exposé au Musée des Beaux-Arts de Lyon, “Dernières paroles de Marc-Aurèle”, datant de 1844. “La question était de savoir si cette peinture était une ébauche préparatoire pour la grande version de Lyon – ce que j’ai pensé spontanément quand je l’ai vue la première fois“, explique Mme Kahng. “Mais plus je la regardais, plus je comprenais la relation (de Delacroix) avec le sujet et plus je distinguais les différences subtiles d’interprétation entre notre peinture et celle de Lyon“, dit-elle. “J’ai compris alors que c’était une variation complètement différente, sur un thème qui était très important pour Delacroix“.
La découverte du tableau s’est immédiatement accompagnée d’une nécessaire réflexion sur son authenticité, rendue d’autant plus ardue que le spécialiste mondial et incontesté du peintre, le Britannique Lee Johnson, est décédé en 2006. Et son monumental catalogue raisonné, publié dans les années 80, ne fait pas mention du tableau de Santa Barbara, dont il ignorait probablement l’existence. C’est donc Mme Kahng, au terme d’une longue étude, qui a authentifié le tableau. “Il n’y a plus vraiment d’expert de Delacroix du calibre de Lee Johnson, il y a donc un vide à combler“, observe-t-elle. “Je ne dis pas que je vais devenir cette personne. J’ai juste été très intéressée par ce tableau en particulier et la possibilité d’établir son authenticité, en me basant sur l’impression qu’il est de trop bonne qualité pour être l’oeuvre d’un élève“.
Ces réflexions sur l’authenticité ont fini par déterminer le sujet-même de l’exposition, où les oeuvres de Delacroix sont mises en regard de celles de ses plus proches élèves, Pierre Andrieu (1849-1935) et Louis de Planet (1814-1876), pour montrer “le gouffre” qui les sépare en termes de maîtrise technique. La découverte d’une variation sur le thème des “Dernières paroles de Marc-Aurèle” est également la preuve, pour Mme Kahng, “de l’intérêt permanent de Delacroix pour la tradition classique“. Le peintre de “La Liberté guidant le peuple” était certes “un innovateur, qui a puisé ses sujets dans beaucoup de sources non conventionnelles, généralement littéraires et liées à des poètes romantiques contemporains comme Lord Byron“, remarque la commissaire. “Mais si les gens ont tendance à exagérer le côté ‘orientaliste’ de Delacroix, ils oublient qu’il est toujours resté incroyablement fidèle à la grande tradition et à l’art du passé“, assure-t-elle
Mme Kahng ignore encore quel sera le sort du tableau après l’exposition: “Ses propriétaires souhaitent que le public puisse le voir. Il pourrait donc faire l’objet d’un prêt à long terme au SBMA. Mais je ne peux pas l’assurer avec certitude pour l’instant”.

Casse-noisette de retour à Los Angeles

Fêtes de Noël obligent: Nutcracker est de retour.
Des invités de marque rejoindront le ballet Marat Daukayev pour ces performances au Luckman Theatre Fine Arts Complex les 14 et 15 décembre. Maria Kotchetkova (San Francisco Ballet) et Joaquin de Luz (New York City Ballet) tiendront par exemple les rôles principaux.
Ce ballet de Tchaïkovski est une tradition de Noël.  L’histoire narre les aventures d’une petite fille qui reçoit un casse-noisette le soir du 24 décembre de la part de son oncle. S’en suit une merveilleuse féerie, les jouets s’animant et le casse-noisette se transformant en prince.

Gagnez des places pour « Piégé » au IFWES festival

French Morning pense à ses lecteurs cinéphiles ! Cinq paires de deux tickets sont à gagner pour le film “Trapped” (« Piégé ») qui sera diffusé le 8 décembre à 20h au Florence Gould Hall du FIAF, dans le cadre du festival “In French With English Subtitles”.
Ce film de 2013, qui rassemble Pascal Elbé, Laurent Lucas et Caroline Bal, raconte l’histoire d’une patrouille qui tombe dans une embuscade lors d’un trajet dans le désert. En émergeant seul d’une bataille, Denis (Pascal Elbé) pose le pied sur une mine à double détente. S’il le lève, il meurt. Coincé au milieu du désert, à découvert, il doit résister. Tension maximale à l’écran et devant! Le film doit sortir en France en janvier 2014.
MAJ: Le concours est maintenant clôt.
Les heureux gagnants sont:
Frederic    Vigneron   
Sarah    Secrest   
Fanny    Nachawati  
jerome    rieunau  
Naomi    Mullman 
 

Un mois de décembre avec Max Linder au FIAF

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Le “maître”, comme le surnommait Charlie Chaplin, débarque à New York au mois de décembre. Le FIAF mettra à l’honneur Max Linder, ce géant du cinéma des années 20 et papa des comiques modernes.
Cet hommage “Mad About Max : The Films of Max Linder” débutera le 3 décembre avec la projection de certains de ses courts métrages comme “Les débuts de Max au cinéma” ou encore “Max et Jane veulent faire du théâtre”. “Soyez Ma femme”/”Be My Wife” ( diffusé pour la première fois aux Etats-Unis) sera projeté à 12h30 et 16h. Il met en avant les difficultés de Max à obtenir la main de sa belle. Ce film sera rediffusé avec “L’étroit mousquetaire”/”The Three Must-Get-Theres” (diffusé pour la première fois aux Etats-Unis), parodie des Trois Mousquetaires, à 19h30.
Le 10 décembre seront projetés de nouveaux courts métrages ainsi que “Sept ans de malheur”/”Seven Years Bad Luck” (diffusé pour la première fois aux Etats-Unis) à 12h30, 16h et 19h30. Ce dernier plonge le spectateur avec humour dans l’univers de la superstition.
Enfin le 17 décembre seront diffusés “l’Homme au Chapeau de Soie” de Maud Linder (documentaire réalisé par la fille de Max Linder abordant la vie et l’œuvre de son père) à 12h30 et 16h et le célèbre Yoyo, de l’oscarisé Pierre Etaix, que Max Linder a inspiré, à 19h30.

Bientôt des boulangeries "Paul" à Boston

Le boulanger français “Paul” va bientôt vendre son pain à Boston.
Le Boston Globe a indiqué, samedi, que la légendaire maison française allait ouvrir quatre magasins dans la ville, dont un à Downtown Crossing (ci-dessus), “au printemps“.
Boston deviendra alors la troisième ville américaine à accueillir “Paul” après Washington DC et Miami. Le site de Downtown Crossing, dont la pose de la première pierre a eu lieu samedi en présence du maire Thomas Menino et du consul de France à Boston Fabien Fieschi, disposera d’un laboratoire (où le pain sera préparé) et proposera des Baguettes, de la Fougasse et autres pains et pâtisseries françaises.
Au total, sept “Paul” verront le jour “dans la région” de Boston “d’ici 2017“, poursuit le journal.

Babar squatte le Plaza Athénée en décembre

Babar prend une chambre au Plaza Athénée pendant le mois de décembre. Chaque samedi du 30 novembre au 28 décembre, le prestigieux hôtel new-yorkais accueille un « Tea time avec Babar ».
Pendant chaque session, de 15h à 17h, les convives en culotte courte pourront participer à un concours de dessin au terme duquel les gagnants repartiront avec un album dédicacé. Le roi Babar (en personne, dit-on) posera également avec ses fans, jeunes ou moins jeunes, à cette occasion. La participation est payante mais tous les enfants repartiront avec un cadeau.
Ces rendez-vous hebdomadaires s’inscrivent dans le cadre d’une “saison Babar” consacrée au personnage de Laurent de Brunhoff au Plaza Athénée en cette fin d’année 2013. L’auteur et illustrateur de l’album, qui s’est écoulé à 10,1 millions d’exemplaires aux Etats-Unis, en a donné le coup d’envoi le 9 novembre, en participant à une séance de dédicaces.

La France en Coupe du Monde: enfin une bonne nouvelle

Revue de presse. Et 1, et 2, et 3-0 ! On l’aime, cette France qui gagne. Et les Etats-Unis aussi.

Au lendemain de la victoire des Bleus 3-0 au Stade de France, synonyme de qualification pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, les journalistes américains n’ont pas manqué d’éloges pour parler de la performance des Bleus. Selon l’agence de presse Associated Press, les Gaulois ont tout simplement « produit leur meilleur match depuis des années ». Rien que ça.

Plus que la performance du Onze tricolore, certains de nos confrères se sont intéressés à l’ambiance autour du terrain. Dans son article, l’Associated Press note que la France “s’est unie derrière son équipe“. Déroutant. «Le public à domicile, connu pour être difficile,  a soutenu la France sans sourciller, une surprise en soi. Il n’y avait ni moqueries ni soupirs ». Pour le New York Times, ce succès français tranche avec la morosité qui règne actuellement en France. Le quotidien reprend l’extrait d’un édito du Figaro, paru en “Une”, après la défaite en Ukraine. « En regardant le match aller des Bleus à Kiev, on pouvait se dire que l’équipe était à l’image du pays: malade ». Un peu de champagne ne peut pas faire de mal.

La fameuse morosité française fait, une fois de plus, couler de l’encre aux Etats-Unis. ABC News l’évoque dans article sur une étude récente d’Expedia sur le manque de vacances dans différents pays. Le site de la chaîne américaine s’étonne que les Français soient le peuple au monde qui prend le plus de vacances tout en se plaignant de ne pas en avoir assez. « Les Français prennent tous les 30 jours de vacances qui leur sont disponibles, mais 90% des adultes français sont « fortement » ou « plutôt » d’accord avec la phrase : «Je me sens privé de vacances ». Cette « contradiction » s’explique par le fait que les Français «  sont ceux qui restent le plus connectés» sous les palmiers. « 93% des Français notent qu’ils consultent constamment, régulièrement, ou parfois leur e-mail professionnel et leur messagerie vocale ». Les Français seraient-ils moins fainéants qu’on ne le pense ?

Pour ceux qui partent, et qui envisagent de se rendre aux Etats-Unis, il serait judicieux de jeter un coup d’œil aux conseils aux voyageurs mis en ligne sur le site du Ministère des Affaires étrangères. Ces recommandations ont provoqué de nombreux remous dans les villes américaines qui s’estimaient stigmatisées. C’est le cas de Chicago, où le ministère conseille d’éviter le sud et l’ouest de la ville. Le HuffPost Chicago a notamment répondu à cet affront en publiant les photos des sites touristiques localisés dans zones déconseillées. Le Chicago Sun Times rapporte que le Maire de la ville Rahm Emanuel a dit, lors d’une conférence de presse, “ne me lancez pas sur ce que je pense des Français. Ca ne serait pas bon ».

Dans le journal, la journaliste Laura Washington prend cependant la défense de la France. « Je dois dire que les Français ne sont pas stupides, estime-t-elle. Cette année, Chicago a vu beaucoup de violence, et la plupart des actes violents touchent le sud et l’ouest de la ville. Des quartiers noirs.» « Nous avons ces conversations tous les jours, mais nous ne sommes pas habitués à les voir représentées sur un site Internet étranger ». C’est tout juste si la courageuse ne remercie pas les Français. « Ne jetez pas la pierre aux Français. Jusqu’à ce que nous ne parvenons pas à contrôler la violence, utilisez votre bon sens et faites attention ». Jamais les consignes aux voyageurs du Quai d’Orsay n’auront été aussi lues…

Cirque Eloize réinvente la vie de bureau

Si l’on vous dit: “compagnie de cirque québécoise” et que vous répondez “Cirque du Soleil“, il est temps de découvrir le Cirque Eloize.
La troupe de “nouveau cirque”, créée en 1993, sera à New York du 19 au 29 décembre pour présenter son spectacle “Cirkopolis”. L’histoire: un employé de bureau qui s’embête un peu beaucoup au travail s’échappe de son quotidien en se perdant dans un imaginaire peuplé d’acrobates, de danseurs et d’acteurs.
Douze performeurs se partageront la scène du Skirball Center de NYU pour un spectacle tout en couleurs. Dave St-Pierre, chorégraphe pour le Cirque du Soleil a prêté main forte à l’équipe pour réaliser ce show familial.

Décès de Jean-Paul Picot, propriétaire de la Bonne Soupe

Légendaire propriétaire de la Bonne Soupe, Jean-Paul Picot est décédé dimanche à la suite d’une crise cardiaque. Il avait 77 ans.

picotLe charismatique propriétaire du restaurant français de Midtown, qui fête cette année ses quarante ans, fut un des piliers de la communauté française de New York. Il a fait ses armes de chef à l’Ecole Hôtelière de Lausanne avant de commencer sa carrière de chef-restaurateur à Paris et New York, où il ouvrit une crêperie avant d’entamer l’aventure “Bonne Soupe” avec sa femme Monique. Dans une interview en 2010, il déclarait avoir été le premier restaurateur à “fabriquer et vendre de vrais croissants français à New York“.

Connu pour son énergie, cet adepte de cyclisme a également versé dans la politique, devenant membre de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) en 1992.

C’était un très bon ami. Il me laissera un souvenir impérissable“, confie l’avocat Richard Ortoli, qui l’a rencontré à son arrivée aux Etats-Unis il y a quarante ans. “C’était quelqu’un de généreux, très loyal à tous les niveaux, il avait le cœur sur la main. Et il aidait beaucoup la communauté“. M. Picot ouvrait son restaurant plusieurs fois par an au groupe “Age d’Or” d’Accueil New York et de l’Entraide New York, qui rassemble des Français retraités vivant pour la plupart depuis des dizaines d’années aux Etats Unis.

Il était brut de décoffrage au premier abord, mais c’était quelqu’un d’hyper généreux“, se souvient l’artiste Jean Lebreton, proche de la famille. “Il faisait tout pour aider ses amis”.

Il était un homme d’une très grande générosité et je sais pour l’avoir constaté, que certaines personnes qui ne pouvaient payer leur repas, trouvaient toujours table ouverte chez lui à la Bonne Soupe“, selon Guy Wildenstein, qui a siégé au sein du même groupe que lui (UDIL) à l’Assemblée des Français de l’étranger. M. Picot avait également accepté, à sa demande, de siéger au Comité de Direction de la Société Américaine de la Légion d’Honneur. “Jean-Paul était un homme qui n’était avare ni de son temps, ni de son amitié.

 Une veillée aura lieu le 26 novembre de 18h à 20h au Frank E. Campbell Funeral home (1076 Madison Ave. , au coin de la 81e rue).

Sortir de la crise, maintenant!

D’après un sondage ifop de juillet 2003, les Français seraient « révoltés » à 52% et 33% d’entre eux sont « résignés »… Rarement ils auront été si peu confiants en leur avenir et leurs dirigeants si impuissants devant la dégradation de l’économie du pays, en dépit, et sans doute à cause, d’efforts sans précédent de rigueur budgétaire. Ne nous leurrons pas, cette défiance mine la démocratie.
Dans son nouveau rapport (à paraître lundi 26 novembre et disponible sur www.clubpraxis.com), le Club Praxis souligne la profondeur du marasme actuel et propose 18 mesures concrètes pour sortir de la crise. Le constat est sans appel. Les PME françaises embaucheront cinq fois moins en 2013 que les PME allemandes. C’est un problème parce que dans les sorties de crise, comme on l’a vu récemment aux Etats-Unis, ce sont les PME qui créent des emplois. Or en France la profitabilité des entreprises est au plus bas depuis les années 80 : 6% du PIB contre 9% outre-Rhin. Le taux d’autofinancement est très faible, ce qui rend nos entreprises plus dépendantes d’un système bancaire qui sous le double effet de la crise de l’euro et des nouvelles régulations de capital prête peu. PwC vient de publier son rapport fiscal mondial. Les entreprises françaises y font très piètre figure : dans l’ensemble des taxes, charges et impôts payés par les entreprises, l’impôt sur les sociétés ne pèse que 13% contre 47% en Allemagne (signe de faiblesse), le reste partant presqu’exclusivement en charges sociales.
Nous considérons donc que la priorité de l’action publique doit être la santé des entreprises publiques et particulièrement des PME. Nous proposons de baisser les charges sociales de 100 milliards de dollars, bien au-delà des 20 milliards prévus par le plan National pour la Croissance. De façon concomitante, les quelques 750 milliards de dépenses sociales annuelles devront baisser de 100 milliards également, ce qui nous ferait revenir non dans l’Angleterre victorienne et les romans de Dickens, mais dans la moyenne européenne…  Notons aussi que 100 milliards c’est 5 points de PIB, soit le différentiel de dépenses sociales entre la France et l’Allemagne.
Sait-on d’ailleurs que l’on dépense en France 34 milliards en frais de gestion des budgets sociaux, soit la moitié du rendement de l’impôt sur le revenu ? Il est temps de réduire la voilure et de remettre l’incitation à travailler au cœur de notre stratégie de sortie de crise. Cela ne peut se faire dans la jungle opaque des empilements de prestations sociales et d’avantages en nature. Nous proposons donc de remplacer la quasi-totalité des aides sociales par une première tranche d’impôt négative : c’est au fond le vrai travailler plus pour gagner plus. Il est aussi temps d’en finir avec l’illusion de la progressivité de l’impôt, et de lui préférer la justice et la transparence : nous réclamons une plus grande assiette et un maximum de deux tranches.
Il est devenu un cliché de parler de cap. Or la métaphore spatiale n’est pas la plus pertinente : la dimension importante c’est le temps. C’est dans le temps qu’il faut mieux contrôler nos dépenses et analyser la préparation des budgets de l’Etat à tous les scénarios possibles. D’où l’importance de la prospective. Un organisme indépendant du gouvernement doit pouvoir informer le public, en toute transparence,  à l’instar du Congressional Budget Office aux Etats-Unis, sur les risques posés aux générations futures par notre incurie présente.
Seule la transparence et la prospective permettront de faire émerger la discipline nécessaire à une gestion anticyclique de l’économie, c’est-à-dire capable de dégager des excédents budgétaires en période de croissance soutenue.
Tous les efforts demandés ici devront s’accompagner d’un langage de vérité : les réformes structurelles ne sont pas indolores. Il est même probable qu’elles détériorent une situation économique déjà difficile. Mais si briser le cercle vicieux de la contreperformance et de la déprime était à ce prix ?