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Hollande en visite d'Etat à Washington en février

L’annonce est arrivée dans une chorégraphie presque parfaite. A quelques minutes d’intervalle, l’Elysée puis la Maison Blanche ont annoncé que les Etats-Unis dérouleront le tapis rouge pour François Hollande le 11 février prochain.
“Michelle et moi nous réjouissons d’accueillir le président Hollande et Valérie Trierweiler pour une visite d’Etat aux Etats-Unis”, indique le communiqué de la Maison Blanche. Comme le protocole le prévoit, cette visite incluera un “dîner d’Etat” à la Maison Blanche.
La visite d’Etat est devenue une rare occurrence ces derniers temps à Washington. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, les Obamas n’ont organisé que six dîners d’Etat. Le dernier date de mars 2012 avec le Premier ministre britannique David Cameron. George et Laura Bush n’en étaient pas plus friands (six visites d’Etat au total en 8 ans), alors que Bill Clinton en avait lui organisé 23 et Ronald Reagan 35.
D’ici à février, les deux présidents espèrent que les disputes autour du programme d’espionnage de la NSA seront dissipées. En septembre dernier, la présidente brésilienne Dilma Rousseff avait annulé sa visite d’Etat à Washington en signe de protestation. “Les Etats-Unis et la France sont des alliés proches, dit le communiqué de la Maison Blanche. Pendant cette visite, nous discuterons des possibilités de renforcer encore la coopération entre les Etats-Unis et la France sur la sécurité et l’économie. François Hollande avait déjà été reçu par Barack Obama en 2012 au lendemain de son élection, mais la visite, éclair, n’avait pas l’apparat d’une visite d’Etat.
Les deux hommes se verront beaucoup l’an prochain: dans la foulée, François Hollande a invité Barack Obama aux cérémonies célébrant le 70e anniversaire du débarquement des alliés sur les plages de Normandie en juin prochain.

"Nutcracker", un Noël qui danse au San Francisco Ballet

Noël et les traditions qui vont avec arrivent à grand pas. « Nutcracker », ou « Casse-Noisette », se joue tout le mois de décembre au San Francisco Ballet.

La veille de Noël 1944, au War Memorial Opera House de San Francisco, le public découvre la première américaine de « Nutcracker ». Un triomphe ! Depuis, ce ballet est devenu une tradition pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Avec ses danseurs internationaux et d’importants effets spéciaux, le San Francisco Ballet fera une fois de plus rêver toute la famille. Véritable fable sur le passage de l’enfance à l’adolescence,  « Nutcracker » parle  l’amour et des forces du mal. L’intrigue est centrée sur une petite fille allemande du nom de Clara Stahlbaum  qui, le  soir de Noël, reçoit  un casse-noisette. Pendant la nuit les jouets s’animent et le Casse-noisette se transforme en prince… Que la magie commence.

French Morning vous offre des places pour Dead Man Talking

French Morning gâte ses lecteurs ! Cinq paires de deux tickets sont à gagner pour le film “Dead Man Talking” qui sera diffusé le 7 décembre prochain à 17h25 au Florence Gould Hall du Fiaf dans le cadre du festival “In French With English Subtitles”.
Ce film, pour le moins surprenant, met en scène Patrick Ridremont, François Berléand ou encore Virginie Efira et plonge le spectateur dans un univers sordide, celui des condamnés à mort. William Lamers, 40 ans, s’apprête à être exécuté dans l’indifférence générale. Mais le directeur de la prison lui demande s’il a quelque chose à dire avant son exécution, et le condamné se lance dans un long monologue sur sa vie.
Lamers devient alors l’enjeu d’un étrange marché: comme la loi ne précise rien sur la longueur des dernières paroles et que le Gouverneur Stieg Brodeck, au plus bas dans les sondages, ne peut prendre aucun risque à un mois des élections, on décide de laisser le condamné raconter son histoire jusqu’au bout. Il doit parler pour ne pas mourir. Une fable humaniste étonnante et émouvante.
MAJ: Le concours est maintenant clôt. Les heureux gagnants:
Anna    Uspenskaya   
Isabelle    Fix   
Melodie    Carli  
Aurélie    Flejo   
LIZ    SORG  
 

Trois recettes de chefs pour Thanksgiving

Pour vous éviter de recycler le menu Thanksgiving de l’année dernière, French Morning vous propose un menu élaboré avec l’aide de trois illustres toques: Daniel Humm (chef d’Eleven Madison Park), Alain Ducasse et Daniel Boulud.
En accompagnement, le Potiron farci au gruyère, au bacon et aux noix de Daniel Boulud
pumpkin
Pour 10-12 personnes Temps de préparation : 20 minutes. Temps de cuisson: 3h30
Ingrédients: 1 « cheese pumpkin » (également appelé « Cinderella pumpkin » d’environ 10 à 12 livres (4,5 à 5,4 kg), 1 courge « butternut », 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. 1 miche de pain au levain. 1 gousse d’ail. 3/4 livre de bacon fumé, couper pour atteindre une épaisseur de moins d’un centimètre. 1/2 tasse de noix grillées et hachées. 1/2 tasse de graines de citrouille grillées. 1 bouquet de ciboulette émincé. 1 livre de fromage de gruyère râpé. 5 tasses de crème liquide « half and half ». 1/2 cuillère à café de cannelle, muscade, gingembre, clou de girofle. Sel et poivre
Méthode: Préchauffer le four à 350 ˚ F. Couper la courge « butternut » en deux, retirer les graines, frottez l’intérieur avec de l’huile d’olive et saupoudrer de sel et de poivre. Allongez le côté «peau » de la courge sur un plateau recouvert d’une feuille d’aluminium et cuire au four pendant environ 1 heure ou jusqu’à cuisson complète (vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau).
Pendant ce temps, mettez la citrouille à l’envers, et avec un petit couteau à éplucher, faites une incision d’environ 20 cm de diamètre à l’extrémité. Celle-ci doit être assez large pour permettre de remplir le potiron avec la farce. Couper le pain au levain en tranches épaisses de 2cm et les toaster. Frotter légèrement le pain grillé avec la gousse d’ail. Dans une sauteuse mise sur feu moyen, verser le lard et cuire, en touillant, jusqu’à ce qu’il croustille. Retirez-le avec une écumoire, égouttez-le sur une plaque doublée de papier essuie-mains et mettre de côté.
Quand la courge « butternut » est suffisamment froide, retirez la peau avec une cuillère et couper en dés. Dans un bol, mixer la crème liquide avec les épices, le sel et le poivre. Saupoudrez l’intérieur de la citrouille avec du sel et du poivre. Puis, remplir la citrouille en commençant par une couche de pain, puis la moitié du bacon, des noix, des graines de citrouille, de la ciboulette et du fromage. Verser la moitié de la crème liquide et appuyez légèrement. Répéter avec le reste des ingrédients de remplissage. Puis, verser le reste de crème liquide.
Remettre le couvercle de la citrouille placez-le sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille d’aluminium. Cuire au four pendant 1h30 à 2 heures, ou jusqu’à ce que la citrouille au fromage soit bien cuite. Servir chaud et se régaler.
Pour les New-Yorkais (paresseux), le plat peut être commandé sur le site de l’Epicerie Boulud et collecté avant le 27 novembre.
La suite… Poulet rôti aux pommes, aux  marrons, à l’ail et aux herbes de Daniel Humm
Pour la préparation
chcikenIngrédients: 1 poulet (entre 3 et 3 1/2 pounds). 1 cuillerée à café d’huile de colza. 2 cuillerées à soupe d’échalotes émincées finement. 1 tasse de marrons pelés et coupés en dés (1/8 inch). 1/2 pomme Granny Smith pelée et coupée en dés (1/8 inch). 1 tasse de chapelure. 1 tasse de beurre à température ambiante. 2 cuillerées à soupe de persil émincé. 1 cuillerée à café de sel
Méthode: Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile à feu doux. Ajouter les échalotes et les faire revenir jusqu’à ce qu’elles deviennent translucides (entre 3 et 4 minutes). Ajouter les marrons et la pomme et faire revenir pendant 8 à 10 minutes. Transférer dans un bol et verser la chapelure, le beurre, le persil et le sel en remuant pour bien mélanger le tout. Transférer la mixture dans une poche à douille et la conserver à température ambiante jusqu’au moment de farcir le poulet.
Ouvrir la cavité du poulet et retirer l’excédent de gras. Pour fendre le poulet en papillon, commencer par le placer poitrine vers le bas sur une planche à découper. Insérer un couteau ou ciseau tranchant dans la cavité, couper les deux côtés de la colonne vertébrale et la retirer du poulet.
Retourner le poulet de manière à ce que le côté poitrine soit au-dessus et utiliser vos mains pour casser le sternum et aplatir le poulet. Retirer les ailes. En utilisant un couteau à désosser, gratter la viande et la peau à partir du bout des pattes pour découvrir environ 1 centimètre de l’os. Faire une petite incision de chaque côté de la poitrine. Croiser les pattes, les border sous la peau pour les maintenir en place.
Travailler délicatement avec vos doigts sous la peau pour créer de l’espace pour la farce. Faire glisser la farce à la pomme et aux marrons sous la peau des cuisses et des poitrines. La farce doit être répartie uniformément pour maintenir la forme du poulet. Refroidir le poulet au réfrigérateur jusqu’à ce que la farce soit bien prise (environ deux heures).
Cuisson
Ingrédients: 2 cuillerées à soupe d’huile de canola. 8 pommes Lady, coupées en deux. 2 têtes d’ail,  coupées en deux transversalement. 1/4 tasse de marrons pelés. 1/4 tasse d’oignons cipollini pelés et coupés en deux et 1/4 tasse de petits oignons. Sel. 1 bouquet de romarin. 1 bouquet de thym
Méthode: Préchauffer le four à 475 degrés F. Dans une grande casserole en fonte, faire chauffer l’huile à feu vif. Ajouter les pommes et l’ail, faces coupées vers le bas, avec les marrons et les oignons et cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés (3 à 4 minutes).
Déplacer les pommes, l’ail, les marrons et les oignons sur les bords extérieurs de la casserole et placer le poulet au centre, côté peau vers le haut. Assaisonner avec le sel et saisir le poulet pendant 2 minutes sur le feu avant de le transférer dans le four. Le rôtir pendant 35 minutes, ajouter le romarin et le thym et continuer à faire cuire le poulet pendant 10 à 15 minutes supplémentaires, jusqu’à ce que la peau soit dorée et que la température de la partie la plus épaisse de la poitrine atteigne 150 degrés F.
Transférer le poulet sur une grille et le laisser reposer pendant 15 minutes avant de le découper.  Servir le poulet avec les pommes rôties, l’ail, les marrons et les oignons.
En dessert, Alain Ducasse et ses poires pochées, son sorbet poire et sa sauce chocolat 
poire pocheePoires pochées, sauce chocolat
Pour 4 personnes
Lavez 4 poires williams mûres. Epluchez-les en gardant leur queue, ne jetez pas les épluchures. Dans une casserole, rassemblez 75 cl d’eau, 90 g de sucre semoule, le jus d’un demi-citron, 1 gousse de vanille ouverte et grattée et les épluchures des poires. Faites bouillir.
Plongez alors les poires debout dans ce sirop et cuisez-les pendant 15 minutes. Retirez la casserole du feu et laissez les poires refroidir dedans. Cassez 125g de chocolat noir à 70% en morceaux et faites-le fondre au bain-marie ou au micro-ondes. Ajoutez-lui 2 cuillerées à soupe de crème liquide et 2 à 3 cuillerées du sirop de cuisson des poires puis mélangez bien. Dans chaque coupe, déposez 1 boule de sorbet aux poire (voir recette ci-dessous). Posez 1 poire dessus, nappez-la de sauce chocolat et servez tout de suite.
Sorbet aux poires
Pour 4 personnes
Epluchez 4 poires bien mûres. Retirez le cœur des poires. Coupez les fruits en petits morceaux. Mixez les poires avec 50g de sucre semoule, versez dans la sorbetière et turbinez.
Cette recette est disponible dans l’ouvrage Alain Ducasse Nature: Simple, Healthy, and Good.

The Inspector Cluzo squatte au Texas

Ce n’est pas l’inspecteur loufoque de la Panthère Rose qui s’invite au Texas, mais un duo de funk-rock gascon. Inspector Cluzo fait un tour au Lone Star State à partir du 12 décembre, avec des concerts prévus à Austin (12 décembre), San Antonio (le 13), Corpus Christi (le 14) et El Paso (le 15).

Avec leur béret vissé sur la tête, les deux musiciens d’Inspector Cluzo (Laurent Lacrouts et Mathieu Jourdain) ne passent pas inaperçus. Généreux et rigolards, ils forment l’un des groupes les plus intéressants du moment. The Inspector Cluzo est très “glocal” (contraction de local et global), originaire de Mont de Marsan mais organisant une série de concerts entre le Japon, l’Australie et les États Unis.

The Inspector Cluzo  s’autoproduit pour garder son indépendance et un ton libre. Et avec 530 concerts et 50 000 albums vendus depuis  trois ans, la petite affaire est prospère.

"Jewels by JAR": une expo qui scintille au Met

Joel Arthur Rosenthal est timide“, entendait-on murmurer dans la salle lors de la présentation de l’exposition JAR à la presse au Metropolitan Museum cette semaine, en l’absence de l’intéressé.

M. Rosenthal (dont les initiales composent la dénomination JAR) exerce ses brillants talents depuis plus de 35 ans en toute discrétion, auprès d’une clientèle restreinte et avertie et sans aucune publicité. Le créateur évite soigneusement photos et interviews et l’entrée de son atelier place Vendôme, à peine visible, est réservée aux personnes connues de la Maison ou pistonnées.

Jusqu’en mars 2014, le Metropolitan Museum consacre une rétrospective à ce joaillier surdoué né aux Etats-Unis et établi à Paris depuis les années 70. Jane Adlin, commissaire de l’exposition, n’hésite pas à le qualifier de “sculpteur“. Les 400 bijoux exposés (dans des salles obscures) – la plupart prêtés par des collectionneurs privés – éblouissent par la finesse de leur design et l’éclat des couleurs.

Joel Rosenthal est sélectif mais sans discrimination“, souligne Jane Adlin. Il mélange en effet des pierres traditionnelles de la haute joaillerie avec des matières moins nobles et plus originales, comme l’argent oxydé ( dont la couleur sombre fait ressortir l’éclat des pierres et autres composants colorés), l’aluminium, le titane, le bois, le corail et même… des ailes de scarabée pour une paire de boucles d’oreilles. Plus que la valeur intrinsèque des matériaux utilisés, c’est l’esthétique du bijou qui anime le joailler.

Les formes sont souvent d’inspiration naturaliste : fleurs (gardénias, cyclamens, roses, églantines, iris…), animaux (collier serpent, broches papillons) et cette fusion donne parfois des oeuvres plutôt inattendues en haute joaillerie : boucles d’oreilles framboises, broche oignon ou boîte en forme de tarte aux noix.

On ressort de cette exposition devant une nuée de papillons étincelants en se disant que M. Rosenthal peut se payer le luxe de la discrétion, ses bijoux sont de véritables oeuvres d’art.

"2 Days in Paris"… à San Francisco

Quand un Américain découvre Paris en compagnie de sa “French Girlfriend”, ça fait des étincelles. C’est le pitch de “2 Days in Paris”, la comédie de Julie Delpy qui mêle humour et sentiments, et tacles contre les Parisiens. A voir ou revoir le 26 novembre à l’Alliance Française.
Marion, photographe d’origine française, vit à New York avec Jack, architecte d’intérieur. Pour donner un nouveau souffle à leur relation, ils partent en voyage à Venise – mais leur séjour est gâché lorsque Jack attrape une gastro-entérite… Ils décident alors de se rendre à Paris où Marion a toujours des attaches… et ses parents !
Elle n’épargne pas les Français râleurs et bons vivants. Dans la veine d’un Woody Allen, Julie Delpy filme un Paris romantique mais sans clichés. Le ressort comique repose sur les malentendus transatlantiques entre l’intello juif new-yorkais qu’incarne Jack et la fille de soixante-huitards  parisiens attardés que joue Delpy. Les seconds rôles sont excellents, notamment le père qui enchaines les bourdes et les maladresses, mais aussi les anciens amants de Marion que Jack découvre à chaque coin de rue…
Le film a fait 300.000 entrées en France, permettant à Julie Delpy de tourner un second volet, aux Etats-Unis: le non moins rigolo “2 Days in New York”.

Sinéad O'Connor à la conquête de San Francisco

Après avoir triomphé au Lincoln Center de New York cet été, Sinéad O’Connor débarque à San Francisco pour ce qui sera son unique date de l’année dans la ville du Golden Gate.
L’interprète de “Nothing Compares 2 U”, composée par Prince, est actuellement en tournée aux Etats-Unis. Plusieurs fois nominée aux Grammy Awards, elle n’en a remporté qu’un. Pas assez selon ses fans, surtout quand on sait qu’elle a sorti neuf albums, vendus à plusieurs millions d’exemplaires, et qu’elle s’est hissée au sommet des charts partout dans le monde. Elle a néanmoins pu se consoler en remportant plusieurs MTV Video Music Awards, toujours pour “Nothing Compares 2 U”.
Remarquée pour son style et connue de tous pour ses morceaux empreints d’émotions, l’artiste irlandaise aux multiples facettes ravira les spectateurs du Nob Hill Masonic Auditorium le 30 novembre à 20h. Ce concert sera également l’occasion de fêter ses 25 ans de carrière. Eh oui, ça s’arrose !

Mon clubbing pré-Thanksgiving

French NYte vous propose cette semaine son menu clubbing de pré-Thanksgiving (jeudi 28) pour brûler le plus de calories possibles avant le vrai festin.

Vintage dance music (Disco, Italo Disco, 80s, 90s)

Les soirées à thème KISS & TELL invitent Dave Sumner alias DJ Function pour ses 40 ans @ The Panther Room (74 Wythe Avenue, Brooklyn) infos & billets

House, Funk, Soul

SOULGASM avec The Wizard Brian Coxx & Oscar P @ Katra (217 Bowery Street) infos & billets

Techno underground

VERBOTEN propose une édition spéciale de Wisdom of the Glove de Guy Gerber avec de nombreux invités (lieu à annoncer) infos & billets

Tech House

Mercury Nights présentent Brobot Knights @ Le Bain (444 West 13th Street) : nuit du label Brobot. Gratuit ! infos

Dubstep & bass music

Bass Effect @ Cameo Gallery (93 North 6th Street). Gratuit ! infos

EDM (Electronic Dance Music)

Les Canadiens Sultan & Ned Shepard @ Webster Hall (125 East 11th Street) infos & billets

Également cette semaine…

* Vendredi 22 *

Sankeys (29 West 36th Street) propose ce week-end un alliage de musique électronique live et de sets de DJs new-yorkais ou européens, comme le Français Agoria ce vendredi entre un set live de Marc Houle et une fin de soirée par l’équipe de Sheik ‘N’ Beik infos & billets

VISIONQUEST THIRTEEN @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : Seth Troxler, Ryan Crosson, Shaun Reeves & Lee Curtiss, 4 DJs de renom et amis de longue date réunis dans le cadre d’une tournée retraçant leurs premiers pas dans le monde de la techno et reflétant les éléments les plus marquants des soirées de Detroit infos & billets

Michael Woods @ Pacha NYC (618 West 46th Street) : la dose hebdomadaire d’EDM sera administrée par le londonien d’origine argentine et guyanaise méritant bien sa place de résident international du groupe Ministry of Sound. Gratuit avant minuit infos & billets

Anoraak DJ Set @ Santos Party House (96 Lafayette Street) : les mélodies synthétiques du producteur/chanteur/multi-instrumentiste Nantais s’importent sans problème aux US ; l’occasion d’écouter peut-être quelques extraits de son nouvel album « Chronotropic » infos & billets

* Samedi 23 *

ESCORT @ The Bell House (149 7th Street, Brooklyn) : le big band disco mené par la délicieuse Adeline Michèle, et nommé meilleur groupe live à New York par le New York Post & Time Out NYC, fait son show en compagnie de JC Brooks & The Uptown Sound et des DJs JKriv & Porkchop infos & billets

6e anniversaire des soirées RESOLUTE (lieu à annoncer) : ils en profitent pour faire un cadeau au lieu d’en recevoir, en donnant une partie de leurs recettes à l’organisation New York Cares et aux victimes de l’ouragan Yolanda aux Philippines infos & billets

New World Punx @ Roseland ballroom (239 West 52nd Street) : comme c’est plus marrant à deux, même à leur niveau, Ferry Corsten & Markus Schultz ont formé ce duo pour nous offrir une double dose de Trance billets

* Dimanche 24 *

Trance.Here.Now avec Paul Oakenfold @ Cielo (18 Little West 12th Street) : édition spéciale des soirées DANCE.HERE.NOW qui invitent régulièrement des grands noms de la dance music pour un set plus intime et spontané infos & billets

Clubbing à prévoir…

Gesaffelstein @ Webster Hall le mardi 3 décembre infos & billets

Fred Falke @ Le Poisson Rouge le jeudi 12 décembre infos & billets

Zedd @ Pier 94 le vendredi 27 décembre infos & billets

R3hab, Cédric Gervais, Sander Van Doorn, Showtek & Tommy Trash @ Pier 36 le jeudi 31 décembre infos & billets

Une réunion d'info pour lancer un programme bilingue dans l'Upper East Side

Un programme bilingue dans une école publique d’East Harlem / Upper East Side? Un groupe de parents organise une réunion d’information le 26 novembre aux Services culturels de l’Ambassade de France pour mobiliser les familles intéressées.
Adrienne Berman, parent d’élève impliquée dans le projet, ouvrira cette réunion gratuite. Dr. Bahar Otcu-Grillman, professeur-assistant à Mercy College, spécialiste d’éducation bilingue, interviendra également. Les participants pourront se renseigner sur le fonctionnement des programmes bilingues et sur ce qu’ils peuvent faire pour qu’un tel programme devienne une réalité dans leur quartier.
RSVP obligatoire à [email protected]

Brooklyn s'occite

Brooklyn se met à l’occitan ce 23 novembre.
Le groupe NY’OC Trobadors, dont les membres (ci-dessus) se definissent comme des “troudabours des temps modernes“, organise une série de conférences sur la richesse de la culture occitane, de la littérature à la poésie en passant par la cuisine. De nombreux intervenants, universitaires, artistes, musiciens, poètes locaux et internationaux et anthologistes seront présents à la Poets House pour cette manifestation “gasco-ricaine”, Trobadors : A Symposium on Occitan Poetry.
“Il faut regarder notre culture avec des perspectives différentes, avec un prisme américain, explique Nicole Peyrafitte qui participe à l’organisation de l’événement. Quand on part vivre à l’étranger on ne voit plus son pays de la même façon, on est plus critique, plus nostalgique et c’est sous cet angle qu’on a développé le projet”.
L’équipe de NY’OC Trobadors présentera, après les conférences et le repas (réservations obligatoires pour le buffet gascon préparé par la reine du fois gras Ariane Daguin) un ensemble de textes en occitan et en anglais, accompagné de projections et de musique. “C’est un projet expérimental mais nous allons présenter des textes qui vont du XIe siècle à aujourd’hui, poursuit Nicole Peyrafitte. Il s’agira de voyager dans la langue”.

Assassinat de JFK: un Français soigne Dallas par l'art

« Beaucoup de gens sont venus me voir en me disant “C’est merveilleux. C’est la première fois qu’on raconte une histoire positive sur cette tragédie” ». 
Conservateur en chef au Dallas Museum of Art, Olivier Meslay est l’homme derrière l’exposition Hotel Texas: An Art Exhibition for the President and Mrs. John F. Kennedy qui a fait près de 50 000 entrées en moins de quatre mois à Dallas. Elle est actuellement montrée à l’Amon Carter Museum of American Art de Fort Worth. L’exposition rassemble les œuvres d’art qui ont décoré la suite  des Kennedy dans l’hôtel de Fort Worth Hotel où ils ont passé la nuit précédant l’assassinat du président.
Plus qu’une simple exposition, elle a eu l’effet d’un baume cicatrisant sur la région, toujours traumatisée par l’assassinat de JFK à l’approche du cinquantième anniversaire de l’évènement.
« Dès mon arrivée à Dallas, j’ai été frappée par le fait que, quatre ans avant le cinquantenaire de l’assassinat, personne ne semblait prêt à risquer une exposition là-dessus », poursuit le Dallasite d’adoption et ancien du Louvre. « Les gens me disaient : “Vous ne vous rendez pas compte ! Pendant vingt ans, dès que nous mentionnions que nous venions de Dallas, on nous lançait “Vous avez tué le Président” si l’on ne vous crachait pas dessus !” »
“La dernière chose que Kennedy a vu”
Au total, seize œuvres sont présentées. De Monet à Sombrero with gloves – « la dernière chose que Kennedy a vu » – en passant par des œuvres de Van Gogh et Picasso -, cette exposition « a été extraordinairement pensée, estime Olivier Meslay. En faisant le point sur l’art américain du XX siècle tout en évoquant l’avant-garde et les influences extérieures, elle permet une grande richesse d’analyse. »
Si elle n’est « ni la plus grande, ni la plus chère » des expositions que le Français a organisées, Hotel Texas est « sans doute l’une des plus compliquées, dans la mesure où elle joue avec l’inconscient collectif ».
Pour le Français arrivé au Dallas Museum of Art en 2009 et « revenu à des choses plus normales » depuis, c’est aussi la confirmation qu’il a bien fait de s’expatrier. « On me demande souvent comment j’ai pu quitter Paris. » Mais, outre le fait que « le cliché du vieux monsieur passant ses journées aux archives » est assez éloigné de la réalité du métier de conservateur, international par nature et de plus en plus anglophone, Olivier Meslay a trouvé dans le Nord du Texas « une vitalité » et « une richesse artistique » qu’on ne soupçonne pas en dehors de la région.
Et puis en voyant « la ville littéralement changer sous [ses] yeux » par la fenêtre de son bureau, il a l’impression de vivre à Paris sous Haussmann. Grisant.