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Un répit new-yorkais pour Kevin Chenais

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« A New York, tout est plus grand ». Cela faisait quatre jours que Kevin Chenais (ci-dessus) n’était pas sorti de sa chambre d’hôtel à Red Hook (Brooklyn). En ce vendredi ensoleillé, il peut enfin regarder la Statue de la Liberté, même de loin.

Assis sur son scooter électrique, le jeune homme atteint d’un dérèglement hormonal qui le fait grossir, multiplie les questions sur New York. Une ville de rêve qu’il ne peut visiter. Et pour cause, il pèse 230 kilos. “Comment c’est Central Park ? Et le métro, c’est accessible ?” Une bouffée d’air frais aux allures de répit pour le garçon et sa famille, qui vivent un calvaire depuis quelques semaines.

Les Chenais sont venus il y a plus d’un an aux Etats Unis pour soigner Kevin, à la Mayo Clinic de Rochester (Minnesota), vendant même leur appartement pour financer leur voyage. Leur espoir se transforme en cauchemar lorsque la compagnie British Airways, qui avait transporté l’enfant sans encombre à l’aller, refuse de le ramener en France pour des raisons de sécurité. La famille se retrouve bloquée aux Etats-Unis. Et doit s’en remettre à ses propres moyens. Après un passage par Chicago, elle se rend à New York en train. Là, elle devait prendre le paquebot Queen Mary II mais la compagnie elle aussi refuse de les accueillir pour des raisons de sécurité, à la grande déception de Kevin qui se faisait une joie de prendre le bateau pour la première fois. “Tout le monde essaye d’ouvrir le parapluie pour se protéger“, regrette le père de Kevin.

Les Chenais se disent dans une situation désespérée. “Je ne garde mon emploi à l’ONU à Genève que pour conserver l’assurance qui permet de payer 80% des soins de mon fils“. Elle explique que Kevin ne peut pas développer de relations sociales du fait de son état physique et de son isolement. “Nous voulions l’inscrire dans une école privée renommée à Genève mais ils n’ont pas voulu de lui pour garder leur réputation“, ajoute-t-elle.

Lundi, les Chenais devaient toutefois embarquer à bord d’un vol de la compagnie Virgin pour gagner l’Angleterre. Où ils devront trouver un moyen pour se rendre chez eux en Haute-Savoie. Pour René Chenais, cette descente aux enfers aura laissé un goût amer. « Pour moi, l’Amérique a cessé d’être le pays des libertés après le 11-Septembre ».

Crédit photo : Charles Guerin/ABACAUSA

 

Le peintre Dominique Thiolat au pays de ses maîtres

Je ne peux pas vous dire ce qu’il y a dans mes peintures. Quand je peins, je suis dans un voyage mental“. Dominique Thiolat déambule entre ses œuvres, accrochées aux murs de la lumineuse Galerie Paul Rodgers de Chelsea. Comme il ne peut pas en parler, il préfère citer les autres. Cézanne et Matisse notamment. Ce dernier “a dit: peindre, c’est un état qui dépasse mon état d’être normal.

Dominique Thiolat est un pionnier. Dans les années 70, son style à la frontière du figuratif et de l’abstrait a bouleversé la scène culturelle française. A l’époque, la “nouvelle peinture” prenait racine en Amérique. New York émergeait comme la capitale de l’art moderne, face à Paris. Les milieux artistiques européens, toujours secoués par la Guerre, étaient incertains et fragiles. A l’aide de pinceaux et de collages, Thiolat a décidé d’épouser l’énergie créative des de Kooning, Motherwell, Newman, Pollock et Rothko qui explosaient aux Etats-Unis. “Ça a été brutal, admet-il. J’ai eu le sentiment qu’ils avaient réussi à faire des choses et que je me demandais comment j’allais pouvoir me situer. Je me suis réconforté en travaillant.

Ses tableaux sont peints debout, la toile sur le sol, parfois avec un pinceau dans chaque main. Parmi les oeuvres exposées à New York, on devine des nus et des paysages – Taïhiti et la Mer du Nord, précise-t-il – peints avec un coup de pinceau vif et énergique. “Je me trouvais à l’aise dans la peinture américaine, notamment en raison de sa dimension d’échelle. En France, la peinture se faisait sur des formats relativement restreints. Tout à coup, Pollock et Motherwell sont apparus avec une toute nouvelle force inventive liée à la dimension du support. Ils l’ont fait respirer“, poursuit-il.

Paradoxalement, il a fallu attendre plusieurs décennies pour qu’une galerie américaine expose les œuvres de Dominique Thiolat. “Lorsque quelque chose se fait, c’est le moment“, philosophe-t-il. Pour son plus grand fan aux Etats-Unis, le galeriste Paul Rodgers, c’était une question de timing. “L’art moderne a été contesté dans tous les pays où il s’est développé. C’est une expérience déroutante pour les gens, dit-il. Le temps ne se prêtait pas à une exposition de Dominique mais les temps ont changé“. Mieux vaut tard que jamais.

 

New York à l'heure de la musique cubaine

La musique cubaine résonne à New York ! “Cubans in Paris, Cubans at home” arrive au Kaufman Center. L’occasion pour petits et grands d’aller applaudir les nombreux artistes qui se produiront sur scène lors de cette soirée exotique.
Plusieurs des artistes présentés connaissent bien Paris pour y avoir joué de nombreuses fois ce qui fait de ce spectacle un savoureux mélange de musique franco-cubaine. Parmi les chanteurs et musiciens, la soprano Corinne Winters, le ténor Jeffrey Picón et le baryton Ricardo Herrera. Ils seront accompagnés par Steven Blier et Michael Barrett au piano et Leonardo Granados aux percussions. Ces artistes reprendront les morceaux des légendes de la musique cubaine, comme Alejandro Garcia Caturla, Ernesto Lecuona, José Mauri, Gonzalo Roig ou encore d’Eliseo Grenet.
Le spectacle mettra également à l’honneur des morceaux de  Moises Simons ainsi que des extraits de son opérette de 1934 “Toi C’est Moi”.
Crédits : tuvez.com
 

Pourquoi les voitures françaises ne sont-elles pas vendues aux Etats-Unis?

Entre le luxe et la gastronomie, les produits français ne manquent pas aux États-Unis.  Mais où sont nos voitures ?

Dans le marché automobile américain, les constructeurs japonais, allemands, coréens, italiens profitent tous de l’appétit des consommateurs américains pour les S.U.V et autres « Pick up », pourvoyeurs de marges juteuses. Le seul français ayant une présence aux Etats-Unis est Renault, avec sa participation majoritaire dans Nissan. D’autres voitures « made in France » sont vendues chez l’Oncle Sam, mais elles sont issues de marques étrangères comme la lilliputienne Smart (appartenant à Mercedes- Benz) ou encore la Toyota Yaris produite à Valenciennes. Pourquoi cette absence?

PSA et Renault ne sont pas étrangers au marché américain. Dès les années 60, les “Big Three” français tentent l’aventure américaine mais celle-ci se solde par un échec cuisant. À l’époque, seul l’Allemand Volkswagen parvient à écouler ses Beetles aux hippies californiens, défiant les Chevrolet et autre Ford. Victime de la crise pétrolière de 1973, Citroën est le premier à faire ses valises faute de moyens. Finies donc les  DS (on en retrouve une dans la série « The Mentalist » aujourd’hui).

En 1979, la Régie Nationale Renault rachète AMC et a de grandes ambitions, notamment pour son produit prometteur la « Jeep Cherokee ». Nouveaux moteurs, usines ultra modernes : le rêve américain coûte cher à la régie et, à part Jeep, les ventes sont décevantes. L’assassinat du PDG de Renault Georges Besse par Action Directe en 1986 donne le coup de grâce aux ambitions du Français. Sous la pression de l’Etat, son successeur Raymond Lévi décide de solder l’activité américaine en la revendant pour 1,5 milliard de dollars à Chrysler, qui fera une très bonne affaire. Ironie de l’histoire, Jeep est aujourd’hui l’une des marques les plus rentables de Chrysler ! Peugeot fut la dernière à quitter le marché américain en 1991, victime de la concurrence japonaise et d’une demande trop faible (le constructeur vendait 4.000 voitures par an selon le site French Cars in the USA).

Pour Howie Seligman, président du Greater New York Citroen & Velosolex Touring Club, ces accidents de parcours s’expliquent par un problème règlementaire.  “Les normes étaient différentes à l’époque entre les États-Unis et l’Union Européenne, et pour réduire les émissions de CO2, ils modifiaient le taux de compression du moteur, ce qui change les caractéristiques et rend la voiture fragile“. Mais aussi par un problème d’adaptation des produits proposés. “A cause des produits chimiques utilisés aux Etats-Unis pour déneiger les routes, différents du sel que l’on utilise en Europe, les voitures françaises se trouvaient rouillées en hiver“. Les Etats-Unis sont un terrain… glissant.

Bruce  Belzowski, analyste automobile et chercheur à l’Université du Michigan, ajoute que “la taille des États-Unis pénalise les Français en raison d’un petit réseau de concessionnaires ». Ajoutez à cela un problème d’approvisionnement en pièces détachées et un coût d’entretien élevé, et l’on comprend pourquoi la Kangoo par exemple ne roule pas sur les highways.

Un retour aux Etats-Unis est souvent évoqué pour PSA. Mais le groupe de Sochaux préfère se concentrer sur la Chine, car, comme le fait remarquer Bruce Belzowski, « pour revenir il faut un réseau de distributeurs qui coûte des milliards ». Et le consommateur américain reste friand de S.U.V, une gamme délaissée par les constructeurs français. En 2012, General Motors a pris 7% du capital de PSA, mais seul un « rebadging » (relancement de produit avec un nouveau nom et logo) d’utilitaires est prévu aux Etats-Unis. Bref, pas de 308 pour croiser le fer avec une Cruze ou une Corrola ! Seul Renault semble en position de percer aux Etats-Unis car son alliance avec Nissan lui permet de disposer d’un réseau étendu d’usines et de concessionnaires en Amérique. La route est longue.

 Crédit Photo: Gabriel Orozco, La DS, 1993. Modified Citroën DS. Marian Goodman Gallery, New York

La France tu libéraliseras

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Revue de presse. Mauvaise gestion du pays, économie en berne : voici la façon dont le site Bloomberg résume la situation de la France.

Celui-ci donne dans ses colonnes une image peu flatteuse de notre beau pays qui, en plus d’un taux de chômage à 11%, vient d’être une nouvelle fois déclassée (deuxième fois en deux ans !) par l’agence de notation Standard and Poor’s. Face à cette succession d’événements, un sentiment de ras-le-bol. En cause: les taxes de “l‘administration socialiste de François Hollande”. “La grogne vient logiquement des chefs d’entreprises mais également des agriculteurs, des commerçants, des enseignants, des chauffeurs routiers ou encore des joueurs de football”, explique le site d’information. « Alors que la Maison-Blanche s’inquiète de la côte de popularité de Barack Obama (sous les 40% à l’aube d’une sixième année de mandat), l’Élysée se doit d’en faire tout autant et pour cause : François Hollande élu simplement l’année dernière se voit déjà passer sous la barre des 20% ».

Le site va même plus loin. Il voit la France comme une possible nouvelle Italie à cause de « problèmes apparemment insolubles et d’un manque de leadership ». La recette proposée par le journal pour améliorer la situation ? « Pour stimuler la croissance, le gouvernement doit réduire ses dépenses, modérer ses exigences fiscales et commencer à libéraliser l’économie ». Eh oui, vaste programme !

 
Marseille sous perfusion
Le comité de rédaction du New York Times ne mâche pas ses mots lorsqu’il aborde la question sensible de la ville de Marseille : « Cette année devait être pour Marseille l’occasion de briller. Après avoir été capitale mondiale de la culture en 2013 […] Marseille n’a pas été en mesure de combattre ses vieux démons : l’anarchie et la pauvreté ». Suite aux nombreux meurtres qu’a connu la ville depuis le début de l’année, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé que son gouvernement investira trois milliards d’euros dans la région. Objectif : amélioration des transports publics, rénovation de logements sociaux, assistance aux plus démunis et créations d’emplois. « Ce n’est pas une petite somme pour le budget français », note le New York Times. Le quotidien n’est pas tendre avec Marseille mais applaudit la mesure: « Il est sage que le gouvernement français consacre davantage de ressources aux personnes les plus durement touchées par la crise économique du pays : aux jeunes urbains issus de l’immigration qui sont quotidiennement touchés par le chômage, la discrimination ou encore la criminalité ».
Le succès du “Made in France”
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, crise économique aidant, les Français ne boudent pas le “Made in France”. La National Public Radio 9NPR) explique qu’« un récent sondage a montré que 73% des Français se disent prêts à payer davantage pour profiter de produits fabriqués sur le territoire ». CLe fort taux de fréquentation au salon Made in France qui s’est tenu les 9, 10 et 11 novembre dernier, à Paris, Porte de Versailles, le confirme. Y étaient présentés vêtements, jouets, nourriture ou encore voitures !
Pourtant les temps sont durs comme le rappelle l’article : « L’économie française souffre de nombreux maux : une croissance faible, un chômage élevé, une faible compétitivité et un sentiment général de morosité économique ». Dans ce contexte quelque peu compliqué, les Français auraient-ils besoin de se raccrocher à quelque chose pour garder confiance ? Quoi de mieux que le Made in France ? « De nombreuses jeunes entreprises présentes au salon espèrent profiter de cet engouement » rappelle la radio. « Ce qui est important, explique Pierre Grandjean, propriétaire d’une ligne de vêtements créée il y a dix-huit mois, c’est que le consommateur comprenne que le Made in France est un mouvement réel qui est utile pour l’emploi, pour l’économie et pour le pays ». De quoi redonner le sourire à certains en ces temps moroses.
Crédits : ds-land.com
 
 

À New York, François Cluzet pratique son anglais avec Jean Reno

Mon anglais est très scolaire. Je connais trois mots“. François Cluzet l’admet lui-même: l’anglais, ce n’est pas trop son truc. “J’ai fait trois films avec des Américains. Je ne comprenais par leurs vannes. L’un d’eux m’a couvert de compliments, mais je n’ai rien compris”.

L’acteur pratique volontiers l’autodérision en ce vendredi soir, au 583 Park Avenue de Midtown Manhattan. Celui que les Américains ont découvert dans “Intouchables” était à New York pour se faire remettre des mains de son ami new-yorkais Jean Reno le Trophée des Arts du FIAF, une distinction accordée tous les ans à une personnalité du monde des arts. Le Frenchie ne rêve pas de carrière américaine – “il faut commencer jeune pour réussir ici, j’ai 58 ans et cinq enfants” – mais qu’importe. Devant un parterre franco-américain de plusieurs centaines de personnes, il a bien fallu faire quelques efforts. “J’ai appris un discours en anglais par cœur“, confiait-il au sortir d’une séance photo avant le début de la cérémonie.

Le gala du FIAF vise chaque année à lever des fonds pour financer ses programmes culturels et son centre de langue. Vendredi soir, plus d’un million de dollars a été récolté – la vente aux enchères à 2.000 dollars d’un bouquet de roses rouges aura aidé.

Arrivé en cours de cérémonie, Jean Reno l’Américain s’est dit “fier” de remettre le Trophée à son “ami François“, avec lequel il a joué dans un film, “French Kiss”, en 1995 avec Meg Ryan et son autre “ami” Kevin Kline. “Vous avez des acteurs talentueux, de très bons acteurs et des acteurs honnêtes, comme mon ami Tom Hanks. François est un acteur très honnête“, a-t-il dit. Les Etats-Unis ne l’oublieront pas de sitôt. Son film du moment, « En solitaire », dans lequel Cluzet joue un skipper du Vendée Globe,  doit sortir aux Etats-Unis « le mois prochain ».

Outre François Cluzet, le charismatique PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn était également distingué lors de la soirée, recevant le Pilier d’Or, accordé aux hommes d’affaires incarnant la relation franco-américaine. En mai 2011, le “Taxi de Demain” du constructeur a été sélectionné pour remplacer les bons vieux taxis jaunes actuellement en circulation dans les rues new-yorkaises. Mais c’était avant que la cour suprême de l’Etat de New York juge, début octobre, les conditions de mise en oeuvre du projet contraires aux dispositions de la Charte de New York, et le bloque à quelques semaines de son lancement. La Ville a fait appel.

 Photo: Charles Guerin/ABACAUSA.COM

Jean Lebreton, le roi de l'encaustique à Chelsea

Après deux décennies passées à photographier de nombreuses stars du show biz comme Claude François, Jean Lebreton  a choisi de dédier son talent à une autre forme d’art.

D’abord iconographe pour la revue Stéphanie, cet artiste est rapidement devenu le photographe de toute une génération de chanteurs. Alors qu’il se consacre à l’élaboration de pochettes de CDs et de posters pour d’illustres artistes comme Alain Souchon, Laurent Voulzy, Maxime Le Forestier ou encore Henri Salvador, il décide de changer de vie. Après avoir effectué de nombreux reportages et parcouru le monde, l’artiste se lance dans la photographie encaustique (procédé artistique ancestral datant du IVème siècle avant J.C. qui consiste à utiliser de la cire d’abeille chaude comme peinture).

Ce procédé est “plus proche de la peinture que d’une photo classique , [il] me parait plus abouti pour s’évader de la réalité du cliché quotidien, figé, net et bien cadré, pour devenir une image abstraite « texturée » allant du translucide au foncé et tendant vers l’irréel“, souligne l’artiste. L’originalité de Jean Lebreton consiste en sa démarche: il applique la cire d’abeille – pigmentée ou non – sur ses photos préalablement développées sur du bois.

L’exposition de Jean Lebreton, “A World Often Far Too Real”, est à voir à l’Ozaneaux ArtSpace du 21 novembre au 9 décembre. Le vernissage aura lieu quant à lui le 21 novembre de 18h à 21h avec, troisième jeudi du mois de novembre oblige, une dégustation de Beaujolais Nouveau.

Crédits : Jean Lebreton

"Dual Rhythms" à Brooklyn

L’identité, le rapport que l’homme peut avoir avec la société: l’exposition “Dual Rhythms” proposée par Luise Kaunert, commissaire indépendante entre Paris et New York, fera refléchir.

Différents sujets philosophiques seront abordés via l’art ce samedi 16 novembre à la Residency Unlimited de Brooklyn. Les quatre artistes exposés (Erika Baglyas, Jonathan Lemieux, Katarzina Marszewski et Yoo Bo- Sook) aborderont chacun à leur manière cet ensemble de thématiques sociétales en usant de différents supports comme la photographie, le dessin, la peinture ou encore la vidéo.

Une rencontre avec Luise Kaunert et les artistes est par ailleurs prévue à 16h.

Crédits : residencyunlimited.org

Soirée franco-américaine pour soutenir Blérancourt

Il y avait du beau monde, lundi, au Gala des Amis américains de Blérancourt.

Le chef Daniel Boulud, la Baronne didi d’Anglejan (fondatrice de l’association), l’ancien ambassadeur des Etats-Unis en France Craig Stapelton et le consul Bertrand Lortholary notamment avaient fait le déplacement, à l’Harold Pratt House.

La soirée avait pour but de lever des fonds pour l’expansion du Musée franco-américain du Château de Blérancourt en Picardie. Celui-ci doit rouvrir en 2016. L’argent récolté servira aussi à financer  la rénovation du jardin et le lancement d’un programme multimédia pour mettre en valeur les collections du musée, qui retracent trois siècles d’histoire franco-américaine.

Pendant le gala, Craig Stapelton a reçu l’ “American Award of Blérancourt” pour son action en faveur des relations franco-américaines.

Credit: Stéphane Lenhof

Cendrillon trouve son prince charmant à Dallas

Pas besoin d’attendre minuit pour découvrir Cendrillon. L’opéra de Massenet  est joué au Murchison  Lyric Theater de Dallas le 17 novembre.

Jules Massenet est un des plus grands compositeurs français du début du XXe siècle. Cet opéra en français est considéré comme son plus ludique. Bref, le plus accessible aux néophytes. Cendrillon est un opéra en quatre actes et six tableaux,  composée en 1894. Succès fulgurant à ses débuts, Cendrillon fait partie des 25 opéras de Massenet les plus souvent mis en scène.

Crédit photo:  Minnesota Opera

Seize endroits pour fêter le Beaujolais Nouveau à New York

Le 21 novembre, c’est, c’est, c’est… ? Le Beaujolais nouveau pardi! New York sort les bouteilles pour une soirée arrosée. Tour d’horizon des soirées Beaujolais près de chez vous.

La chambre de commerce franco-américaine organise une série d’événements à travers le pays pour fêter comme il se doit la sortie du Beaujolais Nouveau. New York ne sera pas en reste puisqu’une soirée sera organisée à cette occasion le 21 novembre. Cette dégustation sera accompagnée d’une sélection de fromages, de charcuterie… et d’oeuvres d’art. En effet, l’événement se déroulera à la galerie Carré d’Artistes (241 Bleecker Street, New York, NY 10014) de 18h à 20h. Les tarifs proposés pour cette soirée s’échelonneront de 40 à 75 dollars (40 dollars pour les membres de la chambre de commerce franco-américaine, 60 dollars pour leurs invités et 75 dollars pour les non membres). A vot’ santé. Réservations et informations complémentaires ici.

C’est, en quelque sorte, le jour le plus important de l’année pour l’Ordre des Compagnons du Beaujolais. L’association célébrera l’arrivée de son vin chéri au Clarkson Restaurant (225 Varick Street, New York, NY, 10014) le lundi 25 novembre de 18h30 à 22h. Un menu spécial sera proposé pour l’occasion. La soirée débutera par un cocktail à 18h30 suivi d’une cérémonie visant à accueillir les nouveaux membres au sein du groupe. Le dîner commencera à 19h30. 75 dollars pour les membres à 85 dollars pour les non membres. Réservations et informations complémentaires ici.

Le Bistro Vendôme (405 E 58th St, New York, NY 10022 – (212) 935-9100) proposera également le Beaujolais Nouveau à l’occasion de l’apéro breton mensuel organisé par l’association BZH New York.

L’artiste Jean Lebreton, qui présente son exposition de photos en encaustique “A World Often Far too Real” à partir du 21 novembre à l’Ozaneaux ArtSpace (515 West 20th st #5E St, New York, NY 10011), sortira les bouteilles. De quoi faire des commentaires pointus sur les travaux.

Le groupe de restaurants Forgeois proposera quant à lui une semaine Beaujolais Nouveau, du 18 au 24 novembre. Au programme dégustations et menus spéciaux. Pour le vin, il faudra attendre. Le Beaujolais Nouveau ne sera servi qu’à partir du 21 novembre. Des dégustations d’anciens Beaujolais seront également proposées avec les menus.

Le Cercle Rouge (241 W Broadway, New York, NY 10013): menu à 39,95$.

Café Jules (65 St Marks Pl, New York, NY 10003): menu à 34,95$.

Le Singe Vert (160 7th Ave, New York, NY 10011): menu à 39,95$.

Le Baratin (26 Greenwich Ave, New York, NY 10011 – (212) 933-1080) proposera différents menus pour une ou deux personnes allant de 40 à 140 dollars.

A Brooklyn, Provence en Boite (263 Smith St, Brooklyn, NY 11231 – (718) 797-0707) proposera un dîner à 39 dollars le 21 novembre. Réservations conseillées.

Félix (340 W Broadway, New York, NY 10013 – (212) 431-0021) proposera également un dîner à 40 dollars le 21 novembre.

En outre pour l’anecdote, la Brooklyn Winery (213 North 8th St., Brooklyn, NY 11211) proposera son Brooklyn Nouveau le 21 novembre de 19h à 21h. Le tarif proposé pour cette soirée est de 30 dollars (35 dollars à partir du 18 novembre). C’est le vin des frondeurs !

Enfin, le cru sera également disponible à la vente dès le 21 novembre à partir de 9h chez Sherry Lehmann (505 Park Avenue, New York, NY 10022). La bouteille sera vendue à 9,95$.

Le Beaujolais sera également en vente dans ces établissements le 21 novembre:

Les brasseries Cognac (1740 Broadway, New York, NY 10019 – (212) 757-3600 & 963 Lexington Ave New York, NY 10021 – (212) 249-5100)

Le Tout Va Bien (311 W 51st St, New York, NY 10019 – (212) 265-0190)

Mon Petit Café (801 Lexington Ave, New York, NY 10021 – (212) 355-2233)

La Bonne Soupe (48 W 55th St, New York, NY 10019 – (212) 586-7650)

 

Le Lycée français replonge dans les années 60

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Les hippies n’ont qu’à bien se tenir ! Le Lycée français de New York (LFNY) célèbre les sixties à l’occasion de son festival d’automne.

Cette fête annuelle, ouverte au public et destinée tant aux parents qu’aux enfants, sera présidée cette année par Lisie Schlossberg et Mariu Tovar (ci-dessus), deux parents d’élèves. Le week-end festif débutera vendredi 15 novembre par une soirée cocktail au rythme des années 60. Rendez-vous pour les intéressés dans la salle de gym (40 dollars la soirée si réservation et 50 dollars sur place)!

Les festivités continueront samedi de 10h à 16h avec de nombreuses animations pour les familles. Les visiteurs pourront ainsi se mettre à la capoeira à partir de 11h (sport venu du Brésil qui mélange les arts martiaux et la danse) ou encore à la cuisine puisqu’un atelier macaron sera proposé à 14h par une maman de l’école. Un bazar de 40 commercants permettra aux curieux de faire le plein de cadeaux de Noël et une foire aux livres en français sera proposée.

Par ailleurs, 20% des fonds récoltés seront reversés à l’école.  Pour s’inscrire aux activités, rendez-vous sur le site du lycée.

Crédits : life.lfny.org