Envie de danser ? Vous ne bouderez pas votre plaisir avec Bikini Jazz qui se produit le 6 novembre au Miami Nice Festival. Caliente !
Le Miami Nice Festival révèle des perles aux amateurs de Jazz. Le groupe Bikini Jazz est de celles-là, avec ses sept musiciens, nourris du style latin et tropical. Au menu de la bossa nova, de la salsa, et des rythmes afro-latino le tout mélangé avec une touche de jazz, on danse avec eux !
Fondé à Miami, Bikini Jazz est un groupe multiculturel. Parmi les membres fondateurs ont trouve la charmante Eli La O, originaire de Cuba. Chanteuse du groupe ainsi que guitariste Elizabeth a commencé à huit ans la chanson, c’est la star du groupe. Elle est entourée également du guitariste Davidsound de Colombie et du percussionniste Reynaldo Pena du Venezuela. Actuellement le groupe enregistre un album intitulé “La Receta de la Felicidad”.
Crédit photo: Bikini Jazz
Bikini Jazz au Miami Nice Festival
Les Français de San Francisco face à la flambée des loyers
La fièvre des loyers anime les conversations en ville, notamment chez les expatriés francophones. Des bons plans pour se loger pas cher? N’y pensez pas!
“Nous sommes arrivés en 2010“, se souvient Frédéric M., chef de produit dans une start-up, “et nous pouvions louer une chambre en colocation dans un bâtiment plutôt agréable pour $1,250. Là, nous avons un enfant et le loyer s’élève à trois mille pour une chambre dans le centre de la ville.”
Quand Chuck Post est devenu agent immobilier à San Francisco – il y a quatre ans -, il fallait “offrir des réductions ou des avantages comme le premier mois gratuit ou une place de parking“. Ces jours sont révolus. RealFacts a mesuré à $3,096 le loyer moyen dans la ville: deux fois celui du pourtant très proche Contra Costa.
“Un appartement ne tient pas la semaine sur Craigslist, alors j’ai passé des jours entiers à appuyer sur F5 et contacter les propriétaires, comme s’il fallait montrer patte blanche“, nous explique Nathalie V., fraîche expatriée du Nord. “Je pensais que Paris détenait le record des loyers chers. Je me suis demandée si nous allions pouvoir rester dans la région. Le plus frustrant au fond? Nous n’avons pas de credit score, nous venons d’arriver. Du coup, la recherche est encore plus ardue.”
Les raisons de la flambée immobilière s’expliquent tant par le succès de l’industrie technologique que par “des dizaines d’années de sous-investissement immobilier pour accueillir les nouveaux arrivants“, selon Gabriel Metcalf, directeur du think-tank “San Francisco Planning and Urban Research”. Pour lui, la ville est en pleine “crise d’accessibilité“. En un an, les loyers ont augmenté entre 11 et 21% par rapport à 2012, une augmentation inédite et isolée aux Etats-Unis. Elle dépasse désormais l’indétrônable Manhattan.
“La solution immédiate était de se diriger vers l’East Bay, mais nous avons trouvé in extremis un bien en attente de relocation. Un coup de bol!“, confie Nathalie. Désormais, le couple occupe un appartement de 60 m2 dans le quartier de Pacific Heights. “$2,800, pas le grand luxe“, précise-t-elle, puis sourit: “sans parking.” Grégory Colin débarque de Bruxelles: “C’est hallucinant! Et tout le monde trouve cela dingue, mais normal. Les propriétaires vous expliquent que le salaire moyen dépasse largement 80.000 ou 100.000 par an dans l’industrie du web. Pas le moindre regret à vous faire visiter un appartement d’une chambre sans la moindre vue.” Solution pour les moins nantis? S’éloigner en direction de la toute proche (mais sulfureuse) Oakland, San Jose à une heure au Sud ou plus loin encore dans l’East Bay.
Curbed s’est demandé ce qu’il était possible de louer à San Francisco pour la (pourtant coquette) somme de $4,200? Réponse: un deux chambres dans le quartier de Mission. Attention: cuisine sans fenêtre. Pour le parking et les animaux domestiques, un petit supplément est de rigueur. Dans Sunset, on trouvera un 3 chambres au dernier étage d’un immeuble, doté d’une cuisine et d’appareils électro-ménagers pour le moins datés, parking non compris. Le même site a publié le 25 octobre dernier une photo de ce qui pourrait être le plus petit appartement disponible à San Francisco. Il mesure 31 m2 et coûte $1,495 par mois. Sa localisation peut toutefois refroidir: il est situé au coeur du quartier Tenderloin, l’un des derniers points chauds de la Ville. Son propriétaire l’a jugé “large“, comprenez “spacieux”. Il aurait tort de se priver d’un brin d’humour, en effet.
Photo: SFExaminer
"La Traviata" dansée de Monica Casadei
Toute la passion, le drame, la détresse de La Traviata animent les corps des danseurs de la troupe italienne Artemis Danza. A voir pour une seule représentation au Théâtre Raymond Kabbaz, le 16 novembre.
La chorégraphe franco-italienne Monica Casadei a entrepris depuis plusieurs années de mettre Verdi en chorégraphie. La Traviata est un des trois chapitres d’un projet co-produit par le Festival Verdi, au côté de Rigoletto et LaDoppia Notte.
Le livret de La Traviata est basé sur le roman d’Alexandre Dumas, La Dame aux Camélias. Pour son adaptation, Monica Casadei prend le point de vue de Violetta, la prostituée de luxe tombée amoureuse avant de sacrifier cet amour à la demande de son père.
Le spectacle est joué sur la musique (enregistrée) originale de Verdi, arrangée par le compositeur Luca Vianini.
Les séries françaises à la conquête d'Hollywood
Des séries françaises prêtes à conquérir le géant hollywoodien ? A première vue, le pari semble osé.
Et pourtant : depuis plusieurs mois, des séries d’origine française comme Engrenages, les Revenants, Borgia (celle de Canal+, l’Américaine du même nom est diffusée sur Showtime) ou Braquo, suscitent un véritable engouement outre-Atlantique, notamment sur les plateformes de films en ligne comme Netflix ou Hulu. Les professionnels français ont donc décidé de surfer sur cette vague positive en organisant Direct To Series, le premier marché des séries françaises à Los Angeles, qui se tiendra du 1er au 2 novembre, au Pacific Design Center, à West Hollywood.
«L’idée de ce salon est née ici à L.A» explique Adrien Sarre, attaché audiovisuel au consulat de France de Los Angeles. « Face au succès remporté par certaines séries qui sont parvenues à traverser l’Atlantique, je me suis dit qu’il serait bien d’accompagner ce mouvement en présentant aux professionnels américains un aperçu de l’état actuel des séries françaises, un peu sur le modèle de ce qui s’est déjà fait à Londres, avec Totally Serialized».
La création de ce salon est née d’un partenariat entre les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, la Commission du Film d’Ile-de-France et la Région Ile-de-France. Le choix de l’organiser à Hollywood, au cœur même de l’industrie du film, s’est très vite imposé comme une évidence. « Avec Direct to Series, nous espérons encourager les rencontres, les échanges et les collaborations entre auteurs américains et français» précise Adrien Sarre. « Du côté des producteurs, nous espérons que le salon pourra déboucher sur des co-productions ou des adaptations».
Le réalisateur de Breaking Bad invité
Lors de ce rendez-vous, près de 300 professionnels français et américains sont attendus, dont Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad en personne. Ils se retrouveront notamment autour de trois tables rondes consacrées aux «clefs de la production d’un remake à succès », à « l’importance du choix de lieux de tournage mythiques, pour la construction de l’image d’une série», ou encore à l’ « enseignement de l’écriture pour la Télévision». Huit séries phares seront projetées: Candice Renoir (France 2), Le Tunnel (Canal+ et BBC), Les Revenants (Canal+), Odysseus (Arte), Un village français (France 3), No Limit (TF1), Ainsi soient-ils (Arte) et Les hommes de l’ombre (France 2).
«Le choix de cette sélection permet de dresser le plus vaste portrait possible des séries françaises du moment, en insistant sur leur diversité ». Tous les genres y sont en effet représentés « de la série policière (Candice Renoir, The Tunnel) au drame historique (Un village français) en passant par l’épopée (Odysseus), le thriller politique (Les hommes de l’ombre)”, le fantastique (Les Revenants) ou encore le dramatique (Ainsi soient-ils, ndlr : plongée au cœur de la vie de jeunes séminaristes).
Renouvellement et réinvention des genres
Pour Adrien Sarre, ce qui séduit les professionnels américains avec les séries françaises, c’est qu’elles « renouvellent les différents genres » de la série, auquel le public américain est habitué. « Les Revenants », par exemple, « c’est une histoire de zombies mais abordé sous un angle social !». C’est « ce renouveau, ce regard différent qui fait l’originalité des séries françaises».
Une percée également saluée côté américain par la journaliste Alessandra Stanley, critique de télévision du New York Times qui loue « le rythme tranquille plein d’élégance » de ces séries, « héritage de l’âge d’or du cinéma français ». Pour elle, «les thèmes habituels sont abordés – le crime, la guerre, le sexe et le surnaturel – mais d’une manière fraîche et souvent inattendue », qui explique très probablement le succès des séries françaises outre-Atlantique.
Agnès Varda en Californialand
La plus californienne des réalisatrices françaises est à l’honneur ce mois-ci à Los Angeles. Conférence au Getty le 3 novembre prochain, début de l’exposition « Agnès Varda in Californialand » lancée le même jour au LACMA… Si la Cité des Anges a choisi de rendre un hommage spécial à Agnès Varda, c’est parce qu’en plus d’être une réalisatrice iconique, la « grand-mère de la Nouvelle Vague », âgée aujourd’hui de 85 printemps, considère Los Angeles un peu comme sa deuxième maison.
«Lorsque que je suis arrivée en 1967 avec Jacques Demy (ndlr : son mari, aujourd’hui décédé, qui était venu pour faire un film avec Columbia) nous étions très excités», raconte-t-elle lors de la présentation de son exposition au LACMA, devant la presse. « Nous étions très impressionnés par l’esprit de liberté qui régnait partout à Los Angeles, la culture, la contestation politique contre la guerre du Vietnam … La sexualité également, était comme un livre ouvert. Les artistes étaient tous un peu fous. Tout semblait en roue libre. C’était très inspirant».
Les années hippies à Hollywood
C’est comme cela que naît son premier film hippie-hollywoodien « Lions Love », sorti en 1970. « Aujourd’hui, Hollywood a beaucoup changé. A l’époque, même les réalisateurs qui étaient à fond dans le business, portaient de gros pendentifs avec le symbole love and peace. Aujourd’hui ils ne font clairement plus semblant d’être hippie !» s’amuse la réalisatrice qui, elle, a gardé un certain goût pour l’anti-conformisme, comme en atteste sa coiffure au bol bicolore blanche et marron, assortie à une tunique ample et à de petites sandales à talon.
A Los Angeles, Agnès Varda s’intéresse aussi de près aux problématiques sociales et politiques, qu’elle immortalise d’ailleurs en vidéo et en photos: plusieurs d’entre elles sont affichées au sein de l’exposition du LACMA. « J’ai été l’une des premières à filmer le mouvement des Black Panther » raconte-t-elle. Mais à l’époque, elle est loin d’imaginer que le documentaire de 30 minutes qu’elle tourne en 1968 à ce sujet, constituera plus tard l’un des témoignages les plus importants sur l’histoire de la communauté noire aux Etats-Unis. De retour en France en 1970, Varda repart une seconde fois à Los Angeles entre 1979 et 1981, où elle tourne un documentaire sur les peintures murales de la Cité des Anges intitulé « Murs, murs » et une fiction basée sur sa vie à Venice, « Documenteur ». Là encore plusieurs photos de ces années californiennes figurent dans l’exposition.
Une cabane pour voir le cinéma autrement
Au centre de la pièce, trône également l’une de ses célèbres cabanes, une œuvre créée à partir de bobines de film de “Lions Love”. « J’aime bien l’idée des cabanes. Les enfants en ont besoin comme d’un nid à eux. Quand nous grandissons, nous en avons nous aussi toujours besoin, mais nous pouvons inviter d’autres personnes à s’y asseoir. On y est bien à l’intérieur. On peut réfléchir, s’y reposer. Voir les films autrement. C’est une belle manière de transmettre mon amour du cinéma».
A 85 ans, Agnès Varda confie toujours travailler de la même manière. « Je ne peux y réfléchir qu’en me plongeant dans un bain très chaud, ou au lit. Lorsque des idées me viennent, j’oublie toujours de les noter. Je ne suis pas très organisée. Mais ce n’est pas grave : l’important c’est d’être toujours en train de penser en rêvant éveillé».
Henri Matisse, interview posthume
Publier une interview de Matisse 50 ans après sa mort, c’est ce que propose Serge Guilbaut, spécialiste de l’histoire de l’art et éditeur l’ouvrage Chatting with Henri Matisse. C’est au Getty Center de Los Angeles le 17 novembre prochain, de 15h à 16h30, qu’il discutera de la parution de cet ouvrage avec Tyler Green, auteur des Modern Art Notes.
Chatting with Henri Matisse est la retranscription d’un entretien que le chef de file du fauvisme avait eu en 1941 avec le critique d’art Pierre Courthion. Il s’était alors livré sans retenue sur sa carrière. Malgré la parution programmée de cette interview, Matisse avait décidé d’en stopper la publication, ce quelques semaines avant sa sortie. Il demeurait depuis inaccessible au public. C’est donc pour la première fois que les admirateurs du peintre pourront découvrir cet entretien, avec quelques années de retard !
Réservation obligatoire pour assister à la conférence.
Crédits : flickr.com/photos/dalbera/
Hanna Schygülla
Hanna Schygülla est l’une des plus célèbres actrices allemandes, représentante éminente du Nouveau Cinéma Allemand. La réalisatrice française Anne Imbert lui a consacré un documentaire très poétique, qui retrace sa carrière et sa vie.
“Hanna Schygülla, Whatever the Dream Is”, est le film qu’ont choisi les consulats français et allemands de Miami pour cette soirée célébrant le film franco-allemand, quelques semaines après la célébration des cinquante ans du traité de l’Elysée, le 6 novembre à 19h à la Società Dante Alighieri.
Ce documentaire sera diffusé en français et sous-titré en anglais.
Les 10 frenchies d'une nouvelle saison de NBA
Forts de leur titre de Champions d’Europe, les Français de la NBA repartent au boulot (et reviennent sur terre?) pour une nouvelle saison. Ils sont dix au total, représentant le plus gros contingent d’expatriés de la ligue américaine.
Honneur au patron incontestable, l’indéboulonnable Tony Parker alias TP, qui entame sa treizième saison dans l’équipe texane de San Antonio, avec un palmarès de cinq fois All-Star. A 31 ans, il confie vouloir “jouer pendant 7 ou 8 ans encore”. Si les autres stars des Spurs, Tim Duncan et Manu Ginobili (37 et 36 ans) gardent la santé, TP et les siens feront encore partie des favoris pour le titre au printemps.
La réussite de Joakim Noah est plus incertaine cette saison, en dépit d’un talent évident. Celui qui fut au repos cet été souffre de problèmes physique. L’entraineur des Bulls Tom Thibodeau déclarait dans le Chicago Tribune: “Jo doit bosser dur sa préparation physique, mais il doit aussi faire attention. On ne veut pas qu’il rechute ». Joueur majeur des Chicago Bulls Joakim Noah a été élu par un sondage sur NBA.com second meilleur intérieur en défense derrière Dwight Howard.
Nicolas Batum arrivé en en 2007 enchaîne records sur records. Financier d’abord, avec la signature d’un juteux contrat de 46 millions de dollars pour quatre ans chez les Portland Traiblazers. Et côté stats également, grâce au nombre impressionnant de paniers marqués à trois points l’an dernier, cent au bas mots !
Considéré comme «le Français à suivre cette saison» par TP Evan Fournier, tout juste 20 ans, est une étoile montante de la NBA. Arrière au Nuggets de Denver il doit confirmer sa première année en NBA. Il a signé l’an dernier un contrat de 3 ans et 3,4 millions de dollars avec les Nuggets.
Boris Diaw alias Babac allier droit chez les Spurs de San Antonio surfe sur sa bonne performance lors de la finale contre la Lituanie. Il a gagné en agressivité, autrefois son talon d’Achille «Il est plus agressif offensivement, et c’est principalement ce qu’on veut de lui » assurait le coach des Spurs au San Antonio Express News
Ronny Turiaf celui que l’on surnomme Patrick Sebastien pour ses encouragements nourris dans les tribunes, va devoir jouer le rôle de grand frère au sein des Minnesota Tomberwolves en formant les jeunes recrues de l’équipe. Et il ne va pas faire que tourner les serviettes: «je peux faire des passes, défendre, tout ce qu’il faut pour que l’on gagne. Cette équipe a quelque chose de spécial». Il sait de quoi il parle: c’est sa septième équipe de NBA…
Nando De Colo ailier et supléant de TP chez les Spurs a connu une première année de NBA en demi teinte, cette nouvelle saison s’annonce pour lui comme celle de la maturité « Ma place, il va falloir la faire.J’arrive sur une deuxième année où je connais mieux le système, ce sera à moi de travailler. » déclarait-il à La voix des sports.
Le géant Rudy Gobert (2m18) a un défi de taille ! Il doit s’affirmer au sein des Utah Jazz, mais le coach de l’équipe reste confiant: “il est intelligent dans le jeu et a de bonnes mains. Il faut qu’il s’épaississe mais s’il peut nous aider on le fera rentrer”.
Ian Mahinmi recruté à la surprise général en 2005 par les Spurs alors qu’il était un parfait inconnu a depuis tracé son sillon. Chez les Pacers de l’Indiana il a adopté l’an dernier un jeu polyvalent «Mahinmi fait tout très bien. Il n’y a pas de points faibles dans son jeu. Il fait tout le sale travail et a l’expérience d’un titre» assure son coach Frank Vogel.
Kévin Séraphin, veut se rendre indispensable au Wizards de Washington. “A moi de trouver ma place en tant que 6e homme, voire en tant que joueur majeur de cette équipe. (…) Je veux prouver qu’on peut me donner un gros temps de jeu” confiait à Mondial Basket le joueur de 23 ans.
Jil Aigrot a chanté la môme Piaf et conquis Miami
C’est une foule hétéroclite, faite de Français, de francophones (Canadiens, Haïtiens), de Latinos et d’Américains, qui s’est pressée ce samedi 26 novembre au Théâtre Olympia (Gusman Center for the Performing Arts), patrimoine architectural national au cœur de Downtown Miami, à l’occasion du concert de Jil Aigrot (« Jil Aigrot Sings Edith »).
Jil Aigrot, cannoise d’origine, c’est la voix de Marion Cotillard dans « La Môme » (2007, Philippe Dahan – « La Vie En Rose » pour les Etats-Unis entre autres), film pour lequel l’actrice a remporté l’Oscar de la Meilleure Actrice en 2008, retraçant la vie d’Edith Piaf.
Rappelant que la performance s’inscrit dans le cadre du Miami Nice Jazz Festival, lui-même dans le cadre plus large des French Weeks, le Consul général de France à Miami, M. Philippe Létrilliart a ouvert la soirée, laissant rapidement la scène à Jil Aigrot et ses quatre musiciens l’accompagnant.
Après une première partie faite de chansons sans doute méconnues pour un public non averti, notamment pour les non francophones, la seconde partie du concert a fait la part belle aux titres de renommée mondiale de « la môme Piaf », invitant ainsi les quelques centaines de spectateurs présents à pousser la chansonnette. « Non, je ne regrette rien », « La Foule », « L’Hymne à l’Amour », « La Vie en Rose » (évidemment), … Et pour finir après un ultime rappel, Jil Aigrot laissa les chanceux résidents de Miami présents ce soir-là sur « Milord », sur demande expresse d’un public conquis qui ne savait choisir entre cette chanson et « Mon Légionnaire », mais qui s’accordait sur le fait de ne pas vouloir quitter la salle…
La Martinique à l’honneur à Miami
Les French Weeks (du 24 octobre au 15 novembre par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride) ont cette année un goût de caraïbes.
Faisant écho à l’interview récente du nouveau Consul général de France à Miami, Philippe Létrilliart qui souhaitait justement « renforcer nos liens avec la France des Amériques, en particulier la Martinique et la Guadeloupe qui souhaitent avoir des attaches renforcées avec Miami et la Floride », une délégation d’une dizaine d’entreprises débarque de Martinique du 12 au 15 novembre 2013.
Professionnels du tourisme, de l’agro-alimentaire, de la bijouterie, des dspiritueux, du prêt-à-porter feront le voyage. En partenariat avec le Comté de Miami-Dade, cette visite a pour but de « mettre en avant le savoir-faire et le rayonnement martiniquais, d’intéresser le public à cette destination, et ce alors que l’opportunité est renforcée par des liaisons maintenant directes entre Miami et la Martinique (American Airlines) », nous explique Denis-Antoine Herault, qui organise la mission en partenariat avec son associée Viviane Chiffrin.
Denis-Antoine Herault, et sa société martiniquaise Extreme Chic qui créé et commercialise du prêt-à-porter féminin, « avait très vite vu l’opportunité du marché de la Floride du Sud ». Dès 2011, il avait déjà organisé une première manifestation « à Miami Beach, un French Fashion Show et Wine Tasting, avec défilé de mode et dégustation de chocolats ». Puis, il a « renouvelé l’opération en 2012 sous un format un peu différent, dans une galerie d’art ». Cette année, “il revient plus sous l’aspect d’une mission collective d’entreprises, dans un format orienté B-to-B ».
Ainsi, la délégation commencera par des rencontres institutionnelles et d’affaires les 12, 13 et 14 novembre, puis présentera la French Caribbean Touch à l’occasion de deux manifestations. Un showroom sera mis en place à Miami Brickell le 15 novembre à l’hôtel Conrad. Denis-Antoine Héraut invite « toute entreprise floridienne intéressée à venir nous rencontrer, dans le cadre de rendez-vous individualisés, ou tout simplement en venant visiter le show-room ». Puis, on ne saurait oublier le point d’orgue de la mission : la soirée “French Fashion Show & Martinique Spicy”, sur invitation, le 13 novembre à Miami Beach (au Temple House – 1415 Euclid Ave – 19:30-23:00) : « un moment convivialité et découverte des savoir-faire martiniquais : dégustations de produits et cuisines locales, cocktails à base de rhums, animation / défilé-mode, … ». Un avant-goût des îles, pour un public business.
Pourquoi les cartes bancaires américaines n'ont pas de puce
French Morning inaugure une nouvelle rubrique “La question bête de la semaine”: celle que nous nous posons tous, sans jamais prendre le temps d’y chercher une réponse. Pour commencer: mais pourquoi donc les Américains n’ont pas de carte de paiement à puce?
Non, ce n’est une manifestation de french bashing, un boycott d’une invention française (par Roland Moreno en 1974). La raison est plus simple: une histoire de timing. La carte de crédit s’est imposée très tôt aux Etats-Unis, avec la Diner’s Club des les années 1950, et l’American Express, en 1959. Résultat, lorsque la carte à puce a commencé à s’imposer en Europe, dans les années 1990 et surtout 2000, l’usage des cartes à bande magnétique était déjà généralisé aux Etats-Unis, qui restent le premier marché des cartes bancaires au monde, avec 2 milliards de cartes en circulation, et 12,5 millions de terminaux de paiements, soit 27% de la base mondiale (source: Creditcard.com). Le coût de transition vers la carte à puce était donc particulièrement élevé, estimé à quelque 8 milliards de dollars.
“Une autre raison à la résistance des banques américaines est que la fraude est restée faible sur leurs cartes, du fait de l’utilisation de systèmes d’autorisation de paiement en temps réel, une pratique que les banques françaises n’ont jamais adoptée”, explique Gwen Bézard, directeur de la recherche de Aite Group, société de consultants spécialisés dans le secteur.
Mais à force d’attendre, les Etats-Unis se sont retrouvés isolés. Ils sont désormais le seul pays du G20 où le système EMV (d’après les initiales d’EuroCard, Mastercard et Visa, qui ont collaboré en Europe pour développer le protocole de cartes) ne se soit pas imposé, devenant le terrain de jeu favori des falsificateurs de cartes à bande magnétique. Les compagnies de carte de crédit ont décidé de réagir, en imposant une date butoir à octobre 2015 , à partir de laquelle les commerçants devront être équipés de lecteurs de carte à puce, sous peine d’être responsables en cas de fraude.
Du pain bénit pour les fabricants. Et une bonne nouvelle pour la France: le leader mondial Gemalto, est franco-néerlandais, suivi de près par Oberthur Technologies, société française également.
Crédit photo : mediaphoto.org
La NSA écoute pendant que la jeune Europe regarde ailleurs
Revue de presse. Il y a des semaines comme ça où la presse ressemble un peu trop aux romans d’espionnage. Eh oui ! NSA is watching you !
Et si la grande perdante des récentes révélations (du journal Le Monde notamment) sur l’espionnage massif par l’Amérique de ses alliés européens était… L’Amérique elle-même? Alison Smale, du New York Times le souligne dans un article daté de Berlin : les Européens sont moins prêts que par le passé à pardonner la puissance protectrice. “Les Etats-Unis sous Obama ont usé beaucoup de la patience et de la bonne volonté européenne, même bien avant cette affaire de NSA”, assure-t-elle. Les réactions de l’Allemagne, la France et les autres pays surveillés “relèvent d’un ensemble plus large de frustrations sur des questions comme la guerre civile syrienne ou encore le danger que font courir à l’économie mondiale les luttes budgétaires de Washington“. Bien au-delà de l’affaire Snowden, c’est l’ouverture d’une autre époque dans les relations transatlantiques que décrit Alison Smale. L’ancienne génération européenne, que la “dépendance mutuelle avec les Etats-Unis” empêchait d’aller voir ailleurs, cède la place à une autre, “qui peut aller où elle veut”, de Shanghaï à Bombay.
La grève du ballon rond
Après quelques mois d’accalmie la mesure emblématique de la campagne présidentielle de François Hollande, à savoir la taxe des 75% – qui est destinée à contrebalancer les effets de la crise financière – revient sur le tapis.
Les footballeurs de la LFP (Ligue de Football Professionnel) n’échappent pas à cette taxation sur les revenus supérieurs à un million d’euros (elle s’échelonne sur deux ans et est rétroactive dès cette année). Ces derniers ont ainsi unanimement décidé de ne pas frapper le ballon du 29 novembre au 2 décembre, en signe de protestation. Jerome Pugmire, journaliste sportif à l’Associated Press, explique : “Cette taxe est plafonnée à cinq pour cent du chiffre d’affaires annuel du club. Le Paris Saint-Germain, qui dispose de l’appui massif des investisseurs qataris, ne sera pas véritablement gêné par cette mesure. Ni Monaco d’ailleurs qui bénéficie d’une exonération d’impôts sur les salaires des joueurs“. Mark Dean, journaliste chez Bloomberg conclut : “certains clubs pourront mieux que d’autres supporter le fardeau qui les attend“. Entre petits clubs jouissant de sponsors locaux et super puissances footballistiques qui profitent des investissements étrangers : comment trouver le juste milieu ?
Ces businessmen, frileux d’investir en France
” Ça serait stupide d’investir dans un pays où les ouvriers disposent de salaires élevés mais travaillent peu” expliquait il y a quelques mois Maurice Taylor PDG de Titan International Inc. quant à sa possible reprise de l’usine Goodyear Tire & RubberGT d’Amiens. Et pourtant, le grand méchant Taylor est revenu sur le devant de la scène mercredi dernier, par la grâce de son ennemi préféré, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg. Les négociations semblaient aller dans le bon sens comme nous l’expliquait le Wall Street Journal : ” M. Taylor, qui avait eu des mots durs pour la France, a muselé ses critiques et revient avec la volonté d’ arriver à un accord. Cela montre que la France est capable de désarmer ses critiques les plus sévères”, a déclaré M. Montebourg”. Ces propos, aujourd’hui démentis par le principal intéressé, laissent un goût amer aux salariés de l’entreprise qui espéraient une reprise. Le PDG de Titan préfère laisser planer le doute quant à une possible action de sa part. Mais il profite de son interview avec le quotidien des affaires américains pour redire tout le bien qu’il pense de la CGT: “vous avez sept heures de travail à effectuer. Vous êtes payés pendant que vous mangez, pendant que vous êtes en pause… Au final vous n’êtes efficaces que trois heures” ce à quoi il rajoute : ” je ne m’inquiète pas à mon âge d’être politiquement correct”.
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