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Ça va saigner au Lincoln Center

New York tremble déjà. Le festival du film d’horreur « Scary Movies » fait son retour pour sa septième édition au Film Society du Lincoln Center du 31 octobre au 7 novembre.

Tronçonneuses, cannibalisme, giclées de globules rouges seront les stars de ce festival pas comme les autres, coïncidant avec Halloween. Parce que les Américains ne sont pas les seuls maitres du genre, deux films français sont au programme: “Baby Blood” (ci-dessus) d’Alain Robak le 4 novembre et “Cemetery Man (Dellamorte Dellamore)” de Michèle Soavi, le 31 octobre et 3 novembre. Le premier raconte la descente aux enfers d’une jeune femme enceinte d’un fœtus assoiffé de sang, qui la pousse à l’homicide. Dans le second, Rupert Everett joue le rôle du gardien d’un cimetière où les morts ont la fâcheuse tendance de se réveiller. Plus moyen de se reposer… en paix.

Gagnez des tickets pour les dégustations de vin "Wine 101"

Les amateurs de vin ont rendez-vous à la Maison de la Région Languedoc-Roussillon. L’organisme de promotion Sud de France y organise ses ateliers “Wine 101”.

French Morning donne à ses lecteurs l’occasion de remporter, par tirage au sort, trois paires de tickets pour les dégustations à venir, les 22, 29 octobre et 5 novembre. Il suffit d’envoyer votre nom, prénom et e-mail à [email protected], ainsi que la date qui vous intéresse.

Ces ateliers, en format “cocktail”, ont lieu chaque mardi jusqu’au 3 décembre sous la supervision d’un expert de l’American Sommelier Association.

Quatre vins sont testés par séance.

Michel Richard revient régaler New York

A table, bien installé sous un lustre de cristal étincelant, le célèbre chef Michel Richard, 65 ans, trône dans son nouveau restaurant, le Villard Michel Richard, au coeur du New York Palace Hotel. Comme s’il avait toujours été là.
Débarqué aux Etats-Unis en 1974 comme jeune pâtissier avec l’équipe de Gaston Lenôtre pour lancer une pâtisserie sur la 59e rue, il est de retour à New York comme chef cuisinier. Une nouvelle étape dans son aventure américaine, qui commenca réellement au Far-West. Ce fut d’abord Santa Fe puis Los Angeles où il se mit plus largement à la cuisine et ouvrit son premier établissement, Citrus, en 1986. Son concept alliait Californie et Côte d’Azur: ce fut le succès immédiat. Le chef reviendra sur la Côte Est et s’installera à Washington pour créer Citronelle,  puis la célèbre brasserie Central Michel Richard qu’il possède encore aujourd’hui.

Mais c’est la première fois qu’il s’attaque à la Grosse Pomme et le maître n’y va pas de main morte. Depuis le début du mois, le New York Palace, l’ancien Helmsley Palace, abrite trois espaces de rêve. L’hôtel de Madison Avenue sort d’un sérieux lifting qui aura coûté quelques 140 millions de dollars. Une tour de verre, à la pointe du design, compte 55 étages et vient se poser sur l’entrée quasi-royale datant de 1882, qui n’est autre que l’ancienne résidence du financier Henry Villard de style néo-renaissance italien. La pâtisserie Pomme Palais, qui donne sur la 51e rue ne désemplit pas. De jeunes elfes en bérets cocorico faits sur mesure, glissent sur le marbre blanc dans un décor couleur fraise. Ils offrent, entre autres, des viennoiseries, un des meilleurs éclairs au café de la ville, l’ « eggceptional » au citron, une crème citronnée et meringuée coulée dans un œuf en chocolat blanc. A midi, sandwichs et salades ravissent les travailleurs de Midtown.

Il faut traverser l’imposant hall de l’hôtel pour trouver Villard Michel Richard, le nouveau restaurant qui englobe deux concepts bien distincts, mais aussi rutilants l’un que l’autre (nous sommes après tout dans les salons baroques de M. Villard). Derrière le bar, il ne s’agit ni d’une illusion d’optique ni des effets d’une coupe de champagne de trop, un montage lenticulaire fait apparaître, tantôt le visage de Richard tantôt celui de Villard!

Si la salle peut impressionner avec ses immenses volumes, sa centaine de couverts, et ses dorures historiques, le menu se veut relax.

« J’ai voulu créer une brasserie franco-américaine, explique le chef. Nous servons bien sûr des burgers de bœuf, mais aussi d’agneau, de thon et même de homard. »

Les frites, croustillantes mais tendres, assaisonnées à souhait font l’unanimité. Tout comme ce « fried chicken, » cuit à basse température et donc presque moelleux, qui repose sur une purée de pommes de terres Robuchon-esque. Une salade de thon cru et de pastèque apporte ensuite une touche de fraîcheur.

Mais on ne peut sauter le dessert au risque de vexer celui qui a fait ses classes chez Lenôtre : énorme boule de glace à la vanille incrustée de petits choux sur lesquels on verse des larmes de chocolat chaud, ou un millefeuille aéré presque aussi haut que la tour de verre.

Début novembre, l’espace gastro qui accueillera 46 personnes, ouvrira dans la majestueuse galerie boisée avec deux menus multi-plats et un menu végétarien. « J’espère accueillir un  public gourmand et curieux, dit-il, et que les gens sauront apprécier le bien évidemment tout fait maison. »

Photo: Susie Cushner

Coca Cola cherche de "vrais" Français pour une pub

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Faire le Français dans une publicité pour Coca Cola? Ca ressemble à un rêve. La marque de soda, symbole de l’Amérique, cherche des “Frenchies” pour une pub télévisée nationale.

Coca cherche une “vraie” (sic) famille française et une fillette  entre 11 et 14 ans pouvant chanter en français  “America the Beautiful”. Les auditions auront lieu à Santa Monica (Californie) le mardi et mercredi soir. Il suffit d’envoyer au préalable une photo et des informations générales à [email protected]. Les personnes intéressées vivant en dehors de Los Angeles peuvent auditionner via Skype.

Si vous êtes sélectionné, la compagnie de casting prévoit un défraiement selon les règles du Screen Actors Guild, soit 627,50 $ par jour de tournage. A vous de jouer!

Lascaux rencontre Houston

La Dordogne et le Texas, Houston et Lascaux, l’homme moderne et l’homme préhistorique : choc des cultures en perspective.

Lascaux 3, l’une des répliques de la légendaire grotte de Lascaux, vient s’installer au Houston Museum of Natural Science à partir du 18 octobre. Elle était à Chicago jusqu’au 8 septembre, où elle a été vue par pas moins de 350.000 personnes. A Houston, les organisateurs espèrent attirer entre 200 et 250.000 visiteurs jusqu’au 23 mars, date à laquelle elle partira pour le Canada, première étape hors des États-Unis.

L’exposition, intitulée « Stone Age: The Cave Paintings of Lascaux », a été créée par le Conseil général de Dordogne (avec le soutien de la région Aquitaine, du ministère de la Culture et de l’Union européenne) et présente sur 800 mètres des fac-similés des célèbres peintures murales qui tapissent les murs de la grotte découverte par accident par quatre adolescents en septembre 1940. Cerfs, rhinocéros, taureaux, figures humaines et énigmatiques: cet art préhistorique témoigne de la créativité de nos ancêtres. La présence humaine dans la grotte est recréée au moyen de projections en 3D.  “Le musée d’histoire naturelle de Houston permet une présentation encore plus grandiose et riche de Lascaux 3“, a indiqué à la radio France-Bleu Dordogne le directeur de l’exposition, Olivier Retout.

Le président du conseil général de Dordogne, Bernard Cazeau, qui avait fait le déplacement à Houston au début de l’été afin de signer la convention unissant la Dordogne au musée de sciences naturelles de Houston, s’était montré très enthousiaste quant à la venue de l’exposition aux Etats-Unis. C’est “un devoir moral de partage », avait-il souligné en août à French Morning.  Après Montréal, Lascaux pourrait partir à Denver et San Francisco.

Jacadi ouvre près du Flatiron

Nous vous l’annoncions dès juillet. La marque française de vêtements pour enfants s’apprête à ouvrir sa quatrième boutique à New York. La petite dernière, qui doit être inaugurée dans le courant de la semaine prochaine, se trouve dans le quartier du Flatiron. C’est le premier magasin de Jacadi Downtown.

Située au 911 Broadway, entre la 20e et la 21e rue, la marque a élu domicile dans un immeuble cossu, à l’intérieur tapissé de briques rouges. Toute la gamme Jacadi y sera présente: vêtements pour enfant, chaussures, maison, et la collection “Mademoiselle Jacadi” récemment lancée pour les 9-12 ans.

La marque spécialisée dans l’habillement des 0-12 ans dispose d’un magasin près du Lincoln Center et de deux autres dans l’Upper East Side. En s’établissant près du Flatiron, elle campe dans un quartier prisé des jeunes parents, attirés par les nouveaux condominiums qui ont poussé aux alentours de Madison Square Park ces dernières années.

Réunion d'information pour lancer un programme bilingue dans le Queens

Pourquoi le Queens n’aurait-il pas le droit lui aussi à son programme d’immersion français-anglais? Pour rectifier cette erreur historique, le Brooklyn-Queens Bilingual Group se mobilise en organisant une réunion d’information, samedi 26 octobre, à destination des parents intéressés.

Le groupe, composé d’individus désireux de promouvoir la langue française dans les écoles publiques new-yorkaises, veut lancer en septembre un programme dans le sud-est du borough (Cambria Heights, Springfield Gardens, Rosedale, Jamaica, Queens Village). Plusieurs parents et enseignants impliqués dans des programmes d’immersion existants interviendront pendant l’après-midi de discussions.

Isabelle Barriere, professeur-assistante à Brooklyn College et spécialiste de l’acquisition des langues, Fabrice Jaumont (attache éducation à l’Ambassade de France) et Moreen Tonny (fondatrice du Brooklyn-Queens Bilingual Group) ouvriront la conférence qui se tiendra à la Queens Library à Cambria Heights.

Vitalic et DJ Max Pask au Webster Hall

Super Jaimie a rencontré cette semaine DJ Max Pask. Il lui parle de sa vie de DJ-producteur à New York. Il sera ce vendredi au Webster Hall avec Vitalic.
Maxime Pasquier alias Max Pask (Populette, Throne of Blood) est producteur et DJ. Originaire de Paris, il est installé à New York depuis l’an 2000 et jouera ce vendredi en première partie de son compatriote, le célèbre producteur électro français Vitalic dans le cadre des soirées GIRLS & BOYS @ Webster Hall (125 East 11th Street) infos & billets. Il répond à mes questions à la veille de son set au Webster Hall.
SJ : Comment te prépares-tu pour vendredi ?
MP : Je n’aime pas préparer mes sets à l’avance mais je dois quand même prévoir en fonction du lieu et du public. À Webster Hall par exemple, c’est un gros club, donc je vais jouer un set assez dance floor.
SJ : Peut-on t’entendre mixer régulièrement ?
MP : Oui, j’ai 3 résidences : le jeudi au Rose Bar, le vendredi à Electric Room et le samedi à Tao Downtown.
SJ : Alors Tao Downtown c’est comment ?
MP : Très fancy ! C’est sûr que là bas je ne peux pas jouer de Techno ou de House, et il faut parfois répondre aux exigences des clients VIP, mais je ne me plains pas, c’est grâce à ces gigs réguliers que je gagne ma vie et que je peux me consacrer à la production.
SJ : Dans quelles soirées ou endroits aimes-tu aller ?
MP : Les soirées « No ordinary Monkey » sont vraiment bien ; je vais aussi régulièrement au Loft de David Mancuso, aux soirées Fixed, Verboten, Black Mrkt Membership ou Sheik N’ Beik.
SJ : Un endroit où tu aimerais vraiment jouer ?
MP : Panorama Bar à Berlin. Il y a des super soirées à New York mais en Europe on se sent plus libre, tout est moins formaté et finit plus tard.
SJ : Est-ce que tu attribues ton succès en tant que DJ à ton style musical ?
MP : J’aime la house, la techno, l’indie dance, le rock, l’électro, mais surtout ce qui bouge. J’attache beaucoup d’importance au coté technique et les gens remarquent… peut-être parce que j’ai appris à mixer à une époque où il fallait vraiment savoir enchainer un morceau après l’autre, contrairement à beaucoup de DJs aujourd’hui qui ne sont pas aussi exigeants. Je n’hésite pas non plus à prendre des risques et à renouveler régulièrement ma sélection.
SJ : Peux-tu décrire ton style en tant que producteur/remixer ?
MP : Je décrirais mes productions comme de la dance, mais pas commerciale bien sûr, et comme je suis ingénieur du son à la base, je tiens à produire une musique de qualité. J’aime les vieux synthé analogues et les sons authentiques. J’ai aussi commencé à produire en live cette année avec Andrew (Populette).
SJ : Un de tes gigs les plus mémorables ?
MP : Oui à Paris après avoir passé 2 ans ici à attendre ma carte verte… j’ai enfin pu rentrer et j’ai joué à Pulp… tous mes potes étaient là … un grand souvenir…
Max Pask on Facebook
Également cette semaine…
* Vendredi 18 *
Dimitri from Paris @ Slake (251 West 30th Street) : très apprécié du public New Yorkais, notre disco dandy national sera accompagné du pas-du-tout-français Jacques Renault et d’Alex English (fondateur des soirées Girls & Boys). Gratuit avant minuit billets
Eric Prydz @ Hammerstein Ballroom (311 West 34th Street) : du son puissant et mélodique par un des meilleurs producteurs d’électro House venu du camp suédois (également le samedi 19) billets
* Samedi 19 *
Télépopmusik, Dream Koala & Betty Black @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) : évènement annoncé dans French NYte du 10 octobre dans le cadre du CMJ Music marathon billets
Umek @ Pacha (618 West 46th Street) : un artiste au grand cœur originaire de Slovénie et un des DJs techno qui tourne le plus au monde avec plus de 100 gigs par an ! infos & billets
ZERO présente Deep & Dark : de la deep house et un avant-gout d’halloween dans un lieu encore secret avec costume obligatoire et DJs venus de France (Nhar), Belgique (LVN), et des US (Julio, Naveen G, Cry Baby) infos & billets
* Dimanche 20 *
NOUVEAU YORK avec Yuksek + Antipop (Télépopmusik) @ Le Bain (444 West 13th Street) ; sunset live show par Dream Koala : programmation 100% frenchy pour cette édition de Nouveau York. Gratuit infos
* Mardi 22 *
INPUT @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : soirée tech-électronica au club de Brooklyn avec l’allemand Alex Ridha alias Boys Noize et l’américain de Detroit, capitale de la techno, Jimmy Edgar infos & billets
* Mercredi 23 *
Toro Y Moi @ Terminal 5 (610 West 56th Street) : un des favoris de Radio Nova, l’américain aux multiples talents Chaz Bundick alias Toro Y Moi est de passage pour un concert unique à New York billets
Little Dragon @ Bowery Ballroom (6 Delancey Street) & Music hall of Wiliamsburg (66 North 6th Street) le jeudi 24 : entre électro soul et pop expérimentale l’excellent groupe suédois et autre favoris de Radio Nova nous offre une double occasion de les écouter infos & billets
Clubbing à prévoir…
Holy Ghost + Joakim, Midnight Magic, Eli Escobar & Lloydsky @ Terminal 5 le jeudi 31 octobre billets
10e anniversaire du label Ed Banger @ Hammerstein Ballroom avec Justice, Busy P & Breakbot le samedi 2 novembre billets
French Express North America Tour @ Output le mercredi 6 novembre
The Magician & Tensnake le samedi 9 novembre (lieu à announcer) billets
Kavinsky @ Webster Hall le dimanche 10 novembre infos & billets

Prenez vos places pour "La Soirée" 2013

C’est “La Soirée” à ne pas manquer.

La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco met en ligne les billets pour la 32e édition de son grand show gastronomique, qui se tiendra cette année le 22 novembre à la Galerie Terra & Mer. On ne change pas une recette qui gagne: des cuisiniers français et américains, sommeliers, des demonstratrations de préparation de plats, compétition de chefs, des séjours à gagner… Le tout emballé dans une ambiance “Roaring Twenties”.

On en oublierait presque que la manifestation vise à récolter des fonds pour la chambre de commerce. Des enchères silencieuses prendront place, avant que DJ Aykut ne s’installe aux platines pour remonter le son.

Photo: ©Yafei Lin

L'Institut culinaire LeNôtre de Houston ouvre ses portes

L’Institut culinaire LeNôtre de Houston ouvre ses portes au public le 24 octobre.

Ouverte à tous, l’école enseigne les metiers de la cuisine:  boulangerie, pâtisserie, service,  vins et gestion de restaurant. Au total, douze programmes sont proposés au sein de l’antenne texane de la célèbre maison française.

Lors des portes-ouvertes, les participants pourront visiter les cuisines et échanger avec les enseignants et les élèves. L’école propose aussi des programmes d’aide à la scolarité. Il sera également possible d’organiser des entretiens individuels au terme de la visite, qui démarre à 18h30.

Les recettes pour devenir Daniel Boulud

“Ce n’est pas la partie de mon travail que je préfère, mais je dois le faire“. C’est le lot des chefs-stars. Daniel Boulud est de nouveau en tournée promotionnelle. New York, Milwaukee, Los Angeles, San Francisco: il ne ménage pas sa peine pour vendre son dernier livre de recettes, Daniel: My French Cuisine.

C’est son cinquième pour être précis, vingt ans après son premier, Cooking with Daniel Boulud. Et vingt ans après l’ouverture du désormais légendaire Restaurant Daniel dans l’Upper East Side de Manhattan. “Une coïncidence, précise-t-il. Les autres livres de recettes étaient écrits avec l’idée de cuisiner à la maison, de faire de recettes simplifiées. Ce livre n’est pas à la gloire de Daniel Boulud, mais à la gloire du Restaurant Daniel“, dit-il.

Au gré des 400 pages, co-écrites avec la journaliste Sylvie Bigar (par ailleurs collaboratrice de French Morning) et agrémentées de 125 superbes photos de Thomas Schauer, le cuisinier détaille les recettes qui ont régalé ses clients ces trois dernières années. Elles ont été choisies de manière aléatoire: son porcelet aux cinq épices côtoie ainsi le duo de bœuf, la caille aux raisins, l’escalope viennoise et le mille-feuille aux pommes. Il y évoque aussi des plats issus de ses régions françaises préférées et qu’il cuisine pour ses amis et sa famille. En bonne place, les spécialités de Lyon, vivier à grands chefs, où Daniel Boulud a fait ses armes. Le poulet au vinaigre à l’estragon, son premier plat en tant qu’apprenti au restaurant lyonnais Nandron, figure en bonne place.

Outre les recettes qui ont valu à Daniel quatre étoiles au New York Times – il en a perdu une en juillet – et trois au Michelin, l’ouvrage préfacé par son mentor Paul Bocuse raconte la cuisine selon Boulud. Il y signe dix essais sur le vin, la viande, le pain ou encore les truffes. Dans ce dernier, on apprend notamment qu’il lui est arrivé de débourser “le prix d’une petite voiture“, soit « entre 12.000 et 14.000 dollars », pour acquérir le précieux champignon.

Pour les lecteurs intéressés par les coulisses de Daniel, le clou du livre sera sans doute le texte du journaliste américain Bill Buford, que Daniel Boulud a invité dans sa cuisine. Le critique culinaire, qui a assisté ébahi à la préparation d’un coulibiac, pâté en croute à base de poisson et de légumes, et d’une tête de veau en tortue, raconte la colère de Daniel autour d’un pot-au-feu mal préparé. “Sorry, it’s shit no?” s’excuse le chef auprès de son invité un brin décontenancé par sa gêne. “Avec le temps, je ne suis pas moins exigeant, raconte Daniel Boulud. Hier, j’étais tout aussi exigeant mais seul. Aujourd’hui, je le suis toujours mais mieux entouré.

S’entourer, une nécessité pour le chef, propriétaire de quatorze restaurants dans le monde, dont sept à New York, habitué des plateaux télé et des galas. Un livre de recettes alors qu’il est de moins en moins aux fourneaux, un peu paradoxal? Il balaie la remarque d’un revers de main. “J’ai des amis qui n’ont qu’un seul restaurant et qui passent moins de temps en cuisine que moi. Sur 80 heures de travail, j’y passe bien plus de la moitié de mon temps“. Il faudra donc à ses lecteurs un peu d’entrainement pour réussir le clafouti à la lavande.

Credit photo: Daniel Boulud au DB Lounge / T. Schauer

 

L'art en cours de français: des ateliers pour les profs au Texas

Avis aux enseignants de français au Texas!

Envie, pour dynamiser vos cours, d’utiliser une exposition, un tableau ou autre œuvre d’art pour mieux enseigner la langue de Molière? L’agence Thélème International, spécialisée dans le soutien aux projets interculturels, organise plusieurs ateliers de quatre heures en novembre au Texas.

Le premier atelier aura lieu les 1er et 2 novembre au Museum of Natural Science de Houston.  Le 4, à UTEP El Paso, le 5 à l’UT Austin, le 6 à l’Alliance française de Dallas et les 7 et 8 à la conférence de la Texas Foreign Language Association à Frisco. Limités à trente personnes, ils seront animés par Ghislaine Bellocq, une enseignante spécialisée dans les liens entre pédagogie et arts visuels.

Pré-réservation obligatoire. Les participations recevront un certificat à l’issue des ateliers.

Photo: frenchculture.org