Accueil Blog Page 1316

Les enfants font leur cinéma à Miami

Au tour de bout d’chou de trainer ses parents au cinéma. Le premier Miami International Children’s Film Festival, calqué sur le festival de New York, prend ses quartiers du 25 au 27 octobre au Coral Gables Art Cinema.

La programmation se veut éclectique. Outre les films (longs et courts-métrages) et dessins-animés pour cinéphiles en culotte courte, deux ateliers ludique sur la technique du “stop motion”, utilisée dans Wallace et Gromit par exemple, et une rencontre avec le réalisateur d’AninA (vendredi 25 octobre, lors de l’ouverture du festival) sont prévus. Côté films, “Ernest et Célestine”, l’excellent “Kirikou et les hommes et les femmes”, “Cinderella Moon” et “Pinocchio” sont au menu de ces trois jours de toile. Certains de ses films n’ont jamais été montrés en Floride.

Crédit: Pinocchio d’Enzo Alo

Une Française au Beverly Hills Art Show

Elle a fait de la confection de posters de films et de villes sa spécialité. Normal donc qu’elle se retrouve en haut d’une… affiche. En l’occurrence, celle du Beverly Hills Art Show, qui se déroulera les 19 et 20 octobre.

Artiste normande expatriée à Los Angeles, Astrid Chevallier participera aux côtés de plus de 200 artistes locaux à cette grande foire d’art, qui rassemble un large éventail de formes artistiques (sculpture, céramique, peinture, installations). L’artiste présentera notamment sa collection de peintures abstraites “Goldissime”. Elle se livrera à une démonstration de peinture “live” pour le public du salon, qui accueille 55.000 personnes tous les ans.

L’accès est gratuit. Le stand d’Astrid Chevallier sera dans la section 200.

Lou Doillon: "Juste une fille normale qui essaie"

Lou Doillon est en ce moment en tournée aux Etats Unis, sa première rencontre avec son public américain. Après Los Angeles, San Francisco et Boston, elle sera ce soir à New York dans le cadre du festival Ooh la la.

Elle dit ne pas avoir de rêve américain… Il semble pourtant que Lou Doillon, que l’on a souvent comparée à Patti Smith, ait réussi sans mal à conquérir son public outre atlantique. Sa voix folk et blues, la langue et la culture anglo-saxonne inscrite dans son ADN grâce à sa maman, Jane Birkin, font d’elle une artiste qui s’inscrit tout naturellement dans la lignée des grandes chanteuses françaises qui ont connu le succès aux Etats Unis.

Alors, qu’est ce que ça lui fait de voir son nom inscrit en grosses lettres à l’extérieur d’une salle de concert américaine ? « Ca fait rire, ça fait plaisir et ça fout la trouille ! (rires) Mais ce sont trois sentiments que j’aime beaucoup donc ça motive et en même temps c’est assez surréaliste. On a une nostalgie des Etats-Unis et c’est très excitant d’être là mais c’est presque injuste de voir son nom ici alors qu’on a fait des salles bien plus incroyables et angoissantes en France. Cependant, il n’y a rien à faire, c’est comme une carte postale !».

Lou Doillon était de passage, vendredi, au El Rey, une salle mythique de Los Angeles qui a accueilli récemment les Pixies.  Elle est venue présenter son album « Places », sorti l’été dernier aux Etats-Unis, qui a fait l’unanimité auprès de la presse spécialisée et du public. « Je propose de la vérité en barre » explique Lou Doillon « c’est assez ironique d’ailleurs dans une ville comme Los Angeles ! Mais justement c’est quelque chose qui manque ici, de pouvoir extérioriser ses sentiments sans retenue dans une société où les femmes sont présentées comme super powerful. Je suis juste une fille normale, qui essaye». Et le galop d’essai est vite transformé au contact de son public, qui reprend en cœur «Devil or angel » et « ICU », deux titres phares de l’album. En guise de pépites, la Française offre une version acoustique de « Should I stay or should I go » et une interprétation émouvante et magistrale du titre des Pretenders «  I go to sleep » . Une jolie entrée en matière pour celle qui souhaite qu’on la voit, juste comme une fille normale.

 

La France devient-elle trop américaine?

0

Revue de presse. Quand les Français pestent à propos des radars ça résonne jusqu’au oreilles des Américains ! Qui en profitent pour lister les 21 choses les plus embarrassantes de l’hexagone tel que Francky Vincent ou Nabilla…ouille!
Échange cupcakes contre Veuve Clicquot. La France et les États Unis sont de bons partenaires, chacun se fait envie et idolâtre l’autre, le New York Times nous l’explique.”Chaque culture, française et américaine, a pris de l’autre ce qu’il fallait ou ce quelle désirait. Aujourd’hui, nous voulons leur Camembert, Roquefort et Époisses et ils veulent nos iPhones, SUV et cuisine Tex-Mex. Ils réclament des  brownies, des gâteaux et de la crème glacée molle (tout ce qui peut maintenant être trouvés dans de nombreuses régions de France), et nous ne pouvons pas vivre sans Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Chanel.”
Un peu caricatural peut-être? Pourtant, la France est bien le deuxième marché de Mcdonald’s dans le monde, après son pays d’origine. Une statistique suffisamment shocking pour que le NYT consacre tout un débat à l’épineuse questions “Is France becoming too American”?  A lire dans le même débat, des tribunes sur les rappeurs français inspirés par les Américains, ou encore l’assurance que “la France restera toujours différente”, par Debra Ollivier, auteur de “What French Women know: About Love, Sex and Other Matters of the Heart and Mind.”
Les radars ou la tirelire de l’État. Faire le lien entre les radars “guirlande de Noël” et les caisses vides de l’Etat c’est ce que font de nombreux français et Bloomberg ne s’en prive pas non plus. “Près de la ville de Saint-Julien-en-Genevois, à la frontière suisse, il y a un radar automatique qui  flash comme une lumière de Noël, étincelante à chaque fois qu’il repère un excès de vitesse. Et il ne chôme pas avec plus de 250.000 P.V en 2011 et 2012, selon Auto-Plus.” À 90 euros la contravention  l’État tient ici sa cash machine, bien appréciable en temps de disette budgétaire. Les journalistes américains ne  remettent pas en cause les radars et la politique de sécurité routière qui porte ses fruits aujourd’hui, mais un zèle un peu trop intéressé pour être sincère… Les radars automatiques devraient rapporter  800 millions d’euros en amendes cette année, contre 453 millions en 2007. Même la Police commence à douter du système et  vandalise ses propres radars en les aveuglants avec des sacs  devant les caméras de TF1 (provocation qui vaut menace de suspension aux deux CRS coupables)!
Une Américaine en France. Quand une Américaine passe deux ans en France,  elle ne loupe pas nos petits travers. Chelsea Fagan dans Thought Catalog  livre sa vision drolatique de la France en 21 exemples et n’épargne pas les “Frenchies”  en les présentant comme plus débauchés que les Américains ! Au menu le désormais fameux ” casse toi pauv’ con” de l’ancien président ou encore notre attrait pour la musique à texte comme Francky Vincent ou Fatal Bazooka. La chanson du comique Sebastien Patrick Quand il pète il troue son slip qui a détrôné les Daft Punk sur iTunes laisse également perplexe la journaliste, le comique gaulois si fin et raffiné doit lui échapper… La culture Française prend un sérieux coup et ce n’est pas la télé qui dépaysera l’Américaine: “Zappez sur n’importe quelle chaine française dans la matinée, en début d’après midi et même en prime time et vous êtes assuré d’être inondés par rien d’autre que la télévision américaine” . Notre manie d’uriner dans les endroits publics est aussi scrutée, avec Obélix-Depardieu qui se soulage dans un avion comme ambassadeur.
Stromae superstar. Jusqu’où montera la folie Stromae? Le Belge, de son vrai nom Paul Van Haver, est numéro dans toute l’Europe et dans le top 10 du Billboard avec son nouvel album  Racine carrée. Stromaé c’est avant tout une voix grave et un goût prononcé pour la pop mélancolique, son Alors on danse résonne encore dans nos têtes. Le New York Times lui consacre un papier plutôt élogieux en soulignant son coté éponge de la société française et ses problèmes sociaux “sa musique est souvent ludique, mais presque toujours avec une touche plus sombre, un reflet de la désillusion et de l’agitation qui ont supplanté l’auto-assurance d’une génération plus tôt en Europe”.  Avec sa façon de chanter si singulière on le compare souvent à un autre belge célèbre, Jacques Brel.
 
 

BZH lance un "Apéro breton" mensuel

Les Bretons savent lever le pied… et le coude. Ils le prouvent encore cette semaine.
L’association bretonne BZH New York inaugure ce jeudi 17 octobre ces “Apéro Bretons” au restaurant français Jeanne & Gaston. 
Ce nouveau rendez-vous mensuel est gratuit et ouvert à tous, membres de BZH comme les malheureux non-membres. L’occasion de faire des rencontres personnelles et professionnelles dans un cadre convivial. BZH New York regroupe les Bretons de New York et les amis de la Bretagne dans la Grosse Pomme.
Photo: Jeanne & Gaston/ Credit: Jean-Philippe Gerbi

Balthus, ses jeunes filles et ses chats

Le Met présente une trentaine de toiles autour des deux thèmes de prédilection de Balthus: les jeunes filles et les chats. On y découvre également pour la première fois quarante dessins de jeunesse du peintre.
 
La plupart des tableaux exposés représentent des jeunes filles, que Balthus s’ingéniait à représenter dans des attitudes rêveuses et volontiers suggestives. L’exposition se concentre sur les premières décennies de son travail entre 1936 et 1953. et nous fait évoluer de Paris au Morvan, en passant par la Savoie et la Suisse.
Parmi ces jeunes filles, on découvre l’un de ses tous premiers modèles, Thérèse Blanchard (ci-dessus). Lassé de réaliser des portraits de femmes mûres sur commande, Balthus aurait ouvert la porte de son studio parisien à cette voisine de quartier. Elle prendra la pose pour ces toiles, parmi les plus intéressantes de l’exposition, qui évoquent les sentiments contrastés de l’adolescence. Le regard de l’adulte peut y percevoir des allusions érotiques.
On retrouve également, au détour de certaines toiles, des chats, dont l’un est un autoportrait. A l’âge de 11 ans, Balthus décide de raconter l’histoire de son chat récemment disparu, sur 40 petits dessins à l’encre qui apportent beaucoup de charme et d’originalité à cette exposition. Longtemps ignorés, ils avaient été publiés à l’initiative de Rainer Maria Rilke. C’est la première fois que ces dessins sont exposés au public.
Photo: Therese on a Bench Seat / Met

La ministre française, l'ex-diplomate américaine et l’égalité des sexes

0

Pour une femme, la possibilité de concilier enfants et carrière de haut niveau dépend beaucoup… de son conjoint. Sur ce point, Najat Vallaud-Belkacem et Anne-Marie Slaughter, qui débattaient le 14 octobre à l’université Columbia, étaient à peu près d’accord. Sur le reste, les positions de la ministre du Droit des femmes et de cette professeur à Princeton reflétaient des différences culturelles sur la conception du travail, de la place de la mère – et de l’enfant –  dans la société.

Anne-Marie Slaughter a deux fils adolescents, et pour mieux s’occuper d’eux, elle a démissionné d’un poste haut placé au Département d’Etat. Elle a expliqué sa décision dans un essai (« Why women still can’t have it all »), paru en juillet 2012 dans The Atlantic, qui a suscité une avalanche de réactions. Pour elle, il est hypocrite de penser que les femmes peuvent mener de front vie de famille et carrière de haut niveau, et que tout ne serait que question de volonté, d’implication, d’organisation. « Il est temps de revisiter l’argument selon lequel les femmes doivent s’adapter à un monde d’hommes », écrit-elle.

Aucun discours de ce type du coté de ministre française du Droit des femmes. « En France, il ne revient pas aux individus, mais aux institutions de créer les conditions pour que les femmes puissent articuler travail et vie de famille » a lancé la ministre, défendant le modèle étatique à la française, ses crèches, allocations, congés-maternité, paternité et parentaux, congés-enfant malade. « Il ne faut pas laisser ces décisions dans la sphère privée, et en faire un principe intangible porté par les pouvoirs publics », a argué Najat Vallaud-Belkacem.

« Ce que vous avez en France est fabuleux », a approuvé Anne-Marie Slaughter, qui appelle de ses vœux de telles initiatives aux Etats-Unis. Et pourtant, elle constate qu’ici, plus de femmes, en proportion, accèdent à des postes à hautes responsabilités – le plafond de verre se brise un peu plus facilement. « Le problème, en France, ce sont les attitudes sexistes, a observé l’Américaine. Bien souvent, dans le cadre professionnel français, les hommes ne prennent pas les femmes au sérieux. La culture américaine est plus égalitariste. »

La ministre a reconnu le problème du machisme et du sexisme en France, citant un événement récent à l’Assemblée nationale. Elle a aussi pointé du doigt les phénomènes de harcèlement, beaucoup plus encadrés ici. « Nous avons aussi à apprendre des Etats-Unis en matière d’éducation des filles, qui ont plus confiance dans leurs capacités. »

Pour Anne-Marie Slaughter, même avec toutes les aides possibles, être parent prend du temps, et il est nécessaire d’être présent auprès de ses enfants lorsqu’ils en ont le plus besoin. Elle estime qu’après 18 heures, une mère, même avec de fortes responsabilités, est plus utile chez elle qu’à son bureau, quitte à retravailler le soir après le coucher de ses enfants. Ce sont aux employeurs de s’adapter à ces contraintes et  de permettre plus de travail à domicile, de flexibilité. « S’occuper des autres, c’est quelque chose qui devrait être beaucoup plus valorisé en entreprise », estime l’Américaine.

Ainsi, pour elle, l’équilibre carrière-famille doit davantage se penser à l’échelle d’une vie. « Je conseille aux femmes de viser les emplois les plus intenses ou qui impliquent des déplacements avant d’avoir des enfants, ou vers 50 ans, quand ils partent à l’université.» Un moment clé de la carrière des femmes, qui, avec l’allongement de l’espérance de vie, devrait selon elle être beaucoup plus valorisé. Sur ce dernier point, Najat Vallaud-Belkacem a acquiescé, citant une initiative lancée dans ce domaine dans la fonction publique.

Français et Américains mauvais en lecture et en calcul

0

Ni les Etats-Unis, ni la France n’ont la moyenne en lecture et en calcul. C’est l’un des enseignements de la première évaluation des compétences des adultes de 24 pays répartis dans quatre continents réalisée par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), qui classe la Finlande et la Japon en pole position.

Mais, tandis que « les compétences en littératie et en numératie des Français se situent parmi les plus basses des pays participant à l’évaluation », l’OCDE se contente de noter que « de plus grandes proportions d’adultes maîtrisent mal la langue ou les chiffres aux Etats-Unis par rapport à d’autres pays ».

Les Français plus faibles en lecture

De fait, 12 % des adultes américains se situent aux deux niveaux les plus élevés de compréhension des textes écrits, contre seuls 7,7 % des adultes français, selon cette étude réalisée auprès de 166.000 adultes du 1er août 2011 au 31 mars 2012. « La proportion d’adultes français obtenant de faibles scores en littératie (niveau inférieur ou égal au niveau 1 sur 5) est l’une des plus importantes des pays participants : 21,6 %, contre 15,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE participants », souligne l’organisation.

Les Américains font pire en calcul

Les Français se rattrapent toutefois un petit peu dans l’utilisation des concepts numériques et mathématiques. Dans ce domaine, ils sont 8,3 % à atteindre les deux niveaux les plus élevés, contre 8 % aux Etats-Unis. Ces deux chiffres sont « supérieurs à ceux de seulement deux autres pays comparés (l’Espagne et l’Italie) », s’alarme l’OCDE. Mais dans son analyse, l’organisation insiste surtout sur le tiers d’adultes américains ne dépassant pas le niveau 2 en la matière.

Des défis spécifiques

On est tenté d’expliquer ces résultats par le fait qu’en France « les compétences en littératie sont peu demandées dans le cadre professionnel », alors que « les employeurs français sont parmi ceux qui utilisent davantage les compétences en numératie des travailleurs », selon cette même étude. Mais aux Etats-Unis aussi, « la relation entre les compétences en numératie et les revenus est particulièrement forte », signale l’OCDE.

En fait, chacun des deux pays a des défis spécifiques à relever. Aux Etats-Unis, c’est « l’origine socio-économique qui a un plus fort impact sur la maîtrise des compétences que dans d’autres pays ». Tandis que « les résultats des Français varient sensiblement en fonction de leur niveau de formation » et que dans l’Hexagone « les différences de compétence en littératie entre les individus nés en France et ceux nés à l’étranger sont plus marquées que dans la moyenne des pays participant à l’évaluation ».

Loin du tiers monde, Médecins du Monde ouvre une clinique à New York

Far Rockaways, sa plage et ses HLM… Tout au bout de la ligne A, le quartier compte une des plus fortes densités de logements sociaux de la ville de New  York, plus de 25 % de chômeurs et un taux de pauvreté supérieur à 22%. Plus que suffisant pour que Médecins du Monde décide de s’y installer.

Nous cherchions un endroit où ouvrir une première clinique et lorsque l’ouragan Sandy a frappé, et mis en évidence l’isolement des Rockaways, il était évident que c’était là qu’il fallait s’installer“, souligne Ron Waldman, le président de Doctors of the World-USA, branche américaine de MDM. L’organisation française était déjà présente entre 1990 et 2008 aux Etats-Unis, mais l’ancienne équipe s’est séparée de la maison-mère pour créer une nouvelle association (Healthright International), qui se consacre aux demandeurs d’asile.

Professeur à l’université George Washington, professionnel de santé publique, Ron Waldman a pris la tête de la nouvelle branche américaine qui est, dit-il “d’abord une organisation américaine“. “Comme toujours avec Médecins du Monde nous sommes à la fois tournés vers l’étranger, pour aider les autres, mais également  solidement ancrés ici“. Les Rockaways se sont fait une place dans les médias à l’occasion de Sandy mais, souligne Waldman, “le secteur était pauvre avant et va le rester après. Il y a beaucoup de gens sans assurance, qui ont besoin de nous“.

Ouverte dans des bureaux désertés depuis Sandy, la clinique sera inaugurée officiellement le jeudi 17 octobre. Trois jours par semaine, pour commencer, des infirmiers bénévoles accueilleront les patients qui, en cas de besoin, pourront également être traités gratuitement dans l’hôpital local, qui a passé un accord avec Doctors of the World.

Mais comme toutes les organisations caritatives françaises qui traversent l’Atlantique, Médécins du Monde veut aussi récolter de l’argent. “Pour l’instant, nous levons de l’argent ici pour cette opération des Rockaways, et nous en recevons de notre maison-mère en France, explique Ron Waldman. Mais c’est pour MDM un investissement: dans le futur, nous voulons lever de l’argent ici pour financer notre travail à l’international.

Pour ce faire, l’organisation humanitaire compte notamment sur ses racines françaises. “Nous finançons par exemple des opérations en Grèce grâce au soutien de la communauté grecque-américaine, souligne Ron Waldman. Il y a beaucoup d’entreprises françaises ici, qui veulent être de bons citoyens américains et donner comme c’est la tradition ici. Grâce à nous, elles pourront être à la fois de bons Américains et de bons Français“.

French Weeks Miami 2013: trois semaines à la française

Quel est le point commun entre le rendez-vous des gourmets French Spice, des musiciens Miami Nice Jazz Festival, et des cinéphiles (« Amours et Turbulences ») ? Ces trois manifestations font toutes parties des French Weeks, trois semaines consacrées à la France à Miami.
Du 24 octobre au 15 novembre 2013, l’evenement fête sa sixième année. Il est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le Consulat général de France à Miami ; le tout sous le patronage de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, M. François Delattre.
«French Weeks est un événement professionnel, social, sportif et familial. De nombreux événements sont organisés afin de célébrer tous les aspects de la présence française en Floride. Du cocktail d’ouverture et de fermeture, au tournoi de golf, de la table ronde au déjeuner avec l’Ambassadeur, tous les formats et thèmes se retrouvent pendant French Weeks. Sans oublier nos ventes aux enchères et tombola lors du cocktail de clôture », rappelle Laure McKay, Directrice exécutive de la FACC.
Le secret pour éviter l’essouflement au bout de six ans? Le renouvellement du programme, tout en conservant les points forts. Et l’implication de tout ce qui compte dans la communauté franco-floridienne. Côté diplomatique, de l’ouverture à la Résidence du Consul général de France le 24 octobre (4896 SW 80th Street, Miami, FL 33143 – $20/30)  à la venue de l’Ambassadeur de France le 1er novembre (déjeuner au Conrad Hotel, 12:00-14:00 – $60/65)  et au cocktail de clôture le 15 novembre (17:00-20:00 – $20/30), on mobilise.
Célébrant le jumelage historique des villes de Miami et Nice, le programme culturel et musical donne aux French Weeks une renommée certaine au-delà de l’Etat : le Miami Nice Jazz Festival, avec quatre concerts (25 & 26 octobre, 2 & 9 novembre – South Miami Dade Cultural Center / Olympia Theater at the Gusman Center), ainsi que sept concerts ‘satellites’ du 23 octobre au 10 novembre (Van Dyke Café / Pax / Soya E Pomodoro / Riviera Hotel SoBe) pour porter la musique au plus près du public de South Beach.
Enfin, addition récente au programme, French Spice constitue aujourd’hui le pilier gastronomique des French Weeks. Sur le modèle de Miami Spice, sont proposés des menus spéciaux d’inspiration culinaire française, à tarifs fixes, en une variété de restaurants partenaires qui se renouvellent chaque année afin de gagner en diversité. Nouveautés 2013 : la participation de ces restaurants au cocktail d’ouverture, la mise en place d’une offre vins dédiée durant l’opération, et l’extension aux boulangeries / cafés avec Café Spice.
Autour de ces trois piliers, l’opération French Weeks agrège chaque année d’autres évènements ou manifestations culturelles, gastronomiques, et sportives qui donnent une saveur différente à chaque nouveau millésime. Depuis la première édition, l’emprise géographique ne cesse de s’étendre ; elle atteindra cette année Delray Beach au nord et Islamorada dans les Keys au sud. La richesse du programme permet à chacun de « pick and choose » : tournoi de golf, exposition, pique-nique, table-ronde et salon économique, … A vos agendas !
A noter particulièrement cette année un segment promouvant la Martinique (Défilé et showroom, 13-15 novembre, Miami / Fort Lauderdale), et une série de manifestations en partenariat avec la FIU (Florida International University – films, ateliers, concerts, conférences, …).

Depardieu à l'affiche du premier Chelsea Film Festival

“La Marque des Anges”, le film de Sylvain White avec Gérard Depardieu, Joey Starr et Thierry Lhermitte, fera l’ouverture du tout nouveau Chelsea Film Festival, le 24 octobre.

Ce festival, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste, vient d’annoncer sa programmation. Documentaires, films, courts-métrages, français ou étrangers: il y en aura pour tous les goûts. Sorti en 2013, “La Marque des Anges” raconte l’histoire d’un policier (Gérard Depardieu) qui enquête sur la mort mystérieuse d’un chef de chorale. Il rencontre alors un policier d’Interpol qui veut démanteler une organisation secrète suspectée d’enlèvements d’enfants. Les deux flics unissent leurs forces pour découvrir le fin mot de l’histoire.

Egalement au programme: “Charles Bradley, The Soul of America” (vendredi 25 octobre) sur l’ascension fulgurante de ce chanteur sans-abris au sommet des charts ; “Admissions”  (samedi 26 octobre) sur le quotidien de quatre étudiants clandestins aux Etats-Unis; “Les Petits Princes” (dimanche 27 octobre) sur les aventures d’un jeune talent du football dans un centre de formation. Le festival se referme le 27 octobre.

Guide des guides: visiter New York avec des enfants

Les guides de voyage pour enfants ont ceci de magique qu’ils parviennent à convaincre des parents qu’en dépensant une douzaine d’euros, des enfants qui auraient pleurniché «c’est quand qu’on va chez Abercrombie and Fitch ? »vont soudain s’exclamer « je n’aurais jamais cru que la cathédrale Saint Patrick était un pilier de la communauté irlandaise ».

Pariant sur la capacité des parents à croire que leurs enfants ne demandent qu’à en apprendre plus, plusieurs éditeurs proposent donc des guides de New York  plein de points d’exclamation et de tutoiement (on y reviendra) qui permettent d’aiguiser l’intérêt des petits pour la ville avant et pendant le voyage, et de faire durer leurs souvenirs. Pour ce qui est du guide à proprement parler, le plus complet s’adresse aux parents (Partir en famille New York chez Lonely Planet).

Evidemment à New York, le temps que l’encre soit sèche, l’info risque d’être périmée (les pages sur Coney island ou la Statue de la Liberté ont été écrites avant le passage de Sandy) mais ça fait partie du jeu. Notre tour d’horizon:

Mon carnet de voyage à New York, Editions Sikanmar

Idéal pour les 4-8 ans.
A ouvrir avant de partir. En commençant le cahier d’activités quelques jours avant le départ, les enfants ont déjà l’impression de s’immerger.
En plus des informations attendues sur New York, on y trouve plein de remarques qui apprennent à ouvrir l’œil sur la façon dont on y vit : métiers inattendus, chorégraphies des pom pom girls…
Avec ses gommettes, ses espaces à coller et décorer, il offre de quoi se constituer un formidable livre souvenir de vacances entre scrap book et guide. Les illustrations sont sympas, le format est pratique. La couverture en dur et les spirales, c’est idéal pour l’ouvrir et occuper un enfant au resto.
Là encore, certains textes tiennent du wishful thinking (de « dans chaque musée, je m’émerveille de voir autant d’œuvres d’art » jusqu’à « et si tu pensais à noter l’adresse de ton école pour écrire à ta maîtresse ? »… ) D’ailleurs on veut bien connaître le nom de l’enfant qui aura, à côté, rempli la page « colle ici le brouillon de ta lettre ».
A compléter idéalement par un guide avec des adresses. Pour l’acheter.

New York pour en savoir plus que les grands, Lonely Planet
Idéal pour les 8-13 ans.
Ce n’est pas exactement un guide (il n’a pas de plan d’ailleurs) mais plutôt une compil’ d’informations colorées et d’anecdotes sur New York, de l’origine historique du zoo de Central Park par exemple, aux hamacs dans lesquels dormaient les ouvriers qui construisirent le pont de Brooklyn, en passant les inventions new-yorkaises ou  la rampe du Guggenheim…
Le côté pour enfants tient parfois un peu trop à ce que les adultes s’imaginent une présentation pour enfants avec points d’exclamation à volonté et une statue de liberté qui dit « ça gaze ? » Certaines anecdotes ne sont pas exactement kids friendly (pourquoi parle t-on de « bear » et « bull » market à Wall Street par exemple).
A force d’anecdotes décalées, il manque parfois  l’essentiel. Les deux pages sur Harlem par exemple racontent comment George Washington y gagna une bataille mais ne comptent pas un mot sur la population et la culture noire de ce quartier.
Certaines informations gagneraient à être associées à des détails pratiques pour les vacances. Par exemple pour le baseball, où voir des matchs, des pères s’entraîner avec leur fils, où acheter des maillots souvenirs, le musée des pompiers pour les pages pompiers… Pour l’acheter.

New York. Guide pour les enfants et les parents, Itak.

Idéal pour les 7-12
La présentation fait assez bon marché, mais comme il est bon marché, on ne lui reprochera pas.
Il a l’intérêt de présenter des lieux où les enfants peuvent avoir envie de faire étape et d’avoir des plans des différents quartiers.  Pratique pour faire avec eux une première sélection de ce qu’ils auront envie de voir.
Il s’adresse plus aux enfants dans sa présentation avec photos et textes courts (mais quel éditeur a décrété qu’il fallait charger les guides pour enfants de points d’exclamation ?) Quelques formules inattendues (Broadway qui « serpente » dans tout Manhattan…). Pour l’acheter.

Partir en famille, New York. En voyage Editions.

Idéal pour les 30-40 ans, ok plus d’accord.
De tous, c’est le plus pratique pour organiser ses journées, ses visites et les temps de break. C’est un vrai guide pour bien remplir des journées pour enfants et celui dont la sélection est la plus adaptée aux enfants, avec un petit carnet d’activités pour les petits.
Pour ceux qui se représentent mal New York, quelques suggestions d’itinéraires (parfois un peu optimistes sur la durée des étapes), et des chasses aux trésors pour  maintenir l’intérêt d’enfants qui en ont marre…  Appréciable aussi, le guide sort de Manhattan (non pas seulement à Brooklyn mais aussi dans  le Queens et le New Jersey), mentionne de bons endroits de pauses (squares et piscines notamment), et spécial pour les pieds de plombs aux musées, indique ceux qui distribuent sur demande des livrets d’activités pour enfants.
Des bonnes adresses même si on s’explique mal le faible des auteurs pour les boutiques Crocs et les fast food Chipotle et pourquoi passer par un tour organisé pour aller écouter du gospel à Harlem.
Précieux aussi avec des petits, le guide fait un bel effort pour indiquer quels musées ont des guides en français, ou quand c’est en anglais, ce qui est accessible pour les enfants. Pour l’acheter.

Babar à New York. Idéal pour les moins de 5 ans et les plus de 75 ans

Bon d’accord, c’est pas un guide, on a triché. Mais il est tellement joli à regarder.  Un livre pour rêver de l’époque où en venait à New York sur la Panam, où on fumait dans l’avion, et où il y avait des cabines téléphoniques dans Manhattan.  Pour y retrouver, quarante ans plus tard, des rites immuables de New York, comme de l’importance d’avoir l’appoint en monnaie pour prendre le bus…
(Attention, Babar qui n’est pas un plouc va visiter le campus d’Harvard… et d’autres lieux hors New York).