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La Joie de Vivre, une nouvelle librairie française à Manhattan

Le local ne ressemble pas -encore- au rêve de Cyril Dewavrin. Les tags peints sur la vitrine du temps où la boutique était vacante sont toujours là, étagères et tables sont encore provisoires. Mais l’essentiel y est : les livres. Pour l’heure, la librairie La Joie de Vivre, installée au 147 West 27th street (Chelsea) est en mode pop-up; elle ouvrira « pour de vrai », dans des locaux rénovés et avec son café, en février prochain « si tout va bien ».

Mais avec ce dispositif provisoire, qui permet déjà aux amateurs de livres en français de venir, par exemple, faire leurs courses de Noël, Cyril Dewavrin respire : « enfin je travaille, je fais mon métier de libraire ». Car jusqu’à maintenant, il a surtout découvert les vicissitudes de la création d’une boutique à Manhattan. Retard de calendrier -il devait ouvrir le 15 juillet dernier-, dépassement de budget, changement d’architectes… « Je savais que ce serait compliqué, mais peut-être pas autant… »

Maintenant que les travaux sont bien lancés, ce passionné de livres de 41 ans touche du doigt son rêve d’ouvrir une librairie française à New York. Nouveau venu dans la Big Apple, il a en revanche une solide expérience dans le livre. À Paris d’abord, où il avait ouvert L’éternel retour, dans le XVIIIe arrondissement, libraire depuis reprise par les deux salariés. Puis à Avignon avec La Comédie Humaine, devenue la plus grande librairie indépendante de la ville. Il en est toujours propriétaire mais a confié les rênes à une gérante pour pouvoir prendre son envol pour New York où il s’est installé il y a quelques mois.

Café-librairie

Le pari est évidemment osé. Si les librairies indépendantes connaissent une renaissance inattendue ces dernières années aux États-Unis avec des centaines d’ouvertures à travers le pays, le modèle économique reste précaire, plus encore lorsqu’il s’agit d’une librairie française. Mais Cyril Dewavrin a un plan : à La Joie de Vivre, les ventes de livre ne représenteront que 20 à 30% du chiffre d’affaires. « C’est impossible à New York d’amortir les frais en ne vendant que des livres ». Le café qui sera installé au cœur de la boutique est donc essentiel. « Sur cette partie, on est à 25% de bénéfices, ce qui ferait rêver n’importe quel libraire ». Outre le café et les pâtisseries et viennoiseries, la boutique vendra aussi des jeux vintage, des affiches et bien d’autres produits « annexes ». « En France c’est encore souvent mal vu dans une librairie, mais ici ça ne choque personne. Et cela va contribuer à l’ambiance conviviale que je veux donner au lieu ».

Cyril Dewavrin dans le pop-up de la future librairie La Joie de Vivre à Chelsea. © ESM

Autre élément majeur de l’équilibre économique du projet, et pas des moindres : le libraire est devenu propriétaire des murs de la boutique. « C’était indispensable pour la pérennité du projet ». Une opération rendue possible par emprunt et apport personnel -grâce à la revente d’une partie de ses parts dans la société familiale, l’important grossiste alimentaire français Pomona. Le choix du quartier, Chelsea, sur la 27e rue, entre les 6e et 7e avenues, n’a pas été fait par hasard. « Le quartier est en train de monter, NoMad, très à la mode, gagne du terrain vers le nord. Et depuis que j’ai ouvert le pop-up j’ai découvert que les habitants du quartier comptent beaucoup d’intellectuels, qui sont ravis de nous voir arriver ici ».

Une fois le café-librairie ouvert pour de bon, il comptera quelque 12 à 13.000 livres (le pop-up en offre déjà 3500). Qu’on pourra feuilleter aux tables du café ou sur le grand Chesterfield rouge installé au centre et qui, avec les lustres et miroirs, va contribuer à installer l’esthétique Belle Époque. « Je veux que ce soit un endroit où on se sente bien, on vienne acheter des livres, mais aussi rencontrer des auteurs, participer à un book club… ». Et un endroit pas seulement réservé aux Francophones. Un nombre important d’ouvrages vendus seront des traductions en anglais d’auteurs francophones. « On réussira si la librairie devient un lieu de mélange des cultures ! »

Brèves new-yorkaises: Les pires proprios de l’année, invasion d’araignées et chihuahua en liberté

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

❄️ Le maire de New York a annoncé l’exploitation d’un nouveau système de déneigement appelé « BladeRunner 2.0 » utilisant une technologie de pointe pour suivre et déployer les 5.000 véhicules de la flotte de déneigement de la ville. Pour rappel, il n’a pas neigé à NYC depuis deux ans.

? La liste des 100 pires propriétaires ayant mis leurs biens en location.

? Les loyers moyens à Manhattan ont un peu baissé en novembre vs octobre, passant de 4.195$ à 4.150$/mois. Sur l’ensemble des cinq boroughs, la moyenne est descendue à 3.500$ en novembre contre 3.600$ le mois précédent.

? Un homme a mis le feu à des papiers contenant des plaintes, dans l’enceinte de la Cour suprême de NYC pendant que se déroulait le procès de Donald Trump. Arrêté, il n’a pas été capable d’expliquer son geste. 17 personnes ont été légèrement blessées.

? HBO a acquis les droits du livre de Mark Chiusano The Fabulist: The Lying, Hustling, Grifting, Stealing, and Very American Legend of George Santos qui raconte l’ascension improbable et la chute rapide de l’ex-élu républicain de New York à la Chambre des représentants, George Santos.

? La ville de New York propose ses « déchets » aux enchères. Conteneurs de 12 mètres de long utilisé autrefois par le département à l’Environnement, distributeurs de savon et près de onze palettes de vieux radiateurs… Faites-vous plaisir pour Noël !

?️ Le Whitney Museum devient gratuit les vendredis soirs à partir de 5pm et le deuxième dimanche de chaque mois à partir du 14 janvier prochain.

?️ Arachnophobes, préparez-vous. Les experts estiment que « Joro », une araignée de nature envahissante, arrivera en ville l’année prochaine avec ses milliers de congénères. De la taille d’un post-it jaune, avec de grandes pattes, elle se nourrit de lanternes tachetées (lanterflies), ces insectes nuisibles qui ont également envahi NYC et qui dévorent les feuilles des arbres et arbustes de Central Park.

? Selon des documents internes de l’entreprise chargée de leur distribution, la ville de New York dépense des dizaines de milliers de dollars par mois pour des repas destinés aux migrants, mais qui ne sont jamais consommés et sont jetés.

? Une piste cyclable de 3 mètres de largeur est en construction sur la 10e avenue, entre les 38e et 52e rues.

? Un taureau a été récupéré en train de gambader sur les voies ferrées de la NJ Transit à Newark, en direction de NYC.

? Une maison de Dyker Heights (État de NY) détient le record du monde pour le plus grand nombre de lumières de Noël avec 720 420 lumières. L’affichage prend trois mois à mettre en place et utilise 12 kilomètres de rallonges.

? À partir du 1er janvier 2024, le salaire minimum augmentera de 15 à 16 dollars à NYC, Long Island et dans le Westchester.

? Une étude a classé New York comme l’un des États les moins festifs pendant les fêtes de Noël et une autre comme la pire ville pour les célibataires. Il vaut donc mieux éviter, semble-t-il, de venir fêter Noël ici si vous n’êtes pas en couple.

?️ Le classement du plus grand nombre de recherches sur Google à New York révèle que « Qualité de l’air » arrive en première place.

? Un projet de loi interdisant l’abattage des chevaux à des fins alimentaires dans l’État de New York est en cours de signature.

? Une pluie de météorites a traversé le ciel de NY cette semaine.

⚽️ Les maillots de Messi vendus aux enchères ont finalement rapporté 7,8 millions de dollars.

?‍⚕️ La ville propose une thérapie en ligne gratuite aux adolescents qui peuvent échanger des messages avec un thérapeute et bénéficier de séances virtuelles de 30 minutes par mois.

? Un chihuahua s’enfuit sur une autoroute à New York : une femme tente de le rattraper à pied, au milieu des voitures lancées à plein vitesse.

?️ Une analyse des 515 millions de parties de Wordle, le célèbre jeu du NY Times, révèle que le mot « ADIEU » est certes le plus populaire pour commencer une partie mais est, en réalité, le moins efficace par rapport à ceux qui commencent avec « SLATE ». D’autres tips à retrouver sur l’article du NYT.

? La gouverneur de New York, Kathy Hochul, a signé une loi interdisant aux agences de crédit de collecter des informations sur les dettes médicales des résidents de l’État.

??‍⚖️ Rudy Giuliani, l’ancien « maire de l’Amérique » et plus particulièrement de NYC, a été condamné pour diffamation à une amende de 148 millions de dollars. Il compte faire appel.

? Elles étaient restées ouvertes les dimanches, malgré les coupes budgétaires : hélas, les bibliothèques de Brooklyn ferment elles-aussi leurs portes le dernier jour de la semaine, comme c’est le cas pour les établissements de tout NYC depuis fin novembre.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve en janvier pour de nouvelles aventures. Bonne fêtes de fin d’année !

Peut-on sauver le français dans les universités américaines?

Le 2 décembre 2022, Emmanuel Macron annonçait à la Nouvelle-Orléans le lancement de l’initiative « French For All » pour promouvoir le français dans les écoles et les universités américaines. Un an plus tard, un rapport rappelle à quel point cet effort est important.

D’après les statistiques recueillies auprès de 2 700 institutions par la Modern Language Association (MLA), organisation de défense des langues étrangères, le nombre d’inscrits dans les départements de français a baissé de 23,1% entre 2016 et 2021, passant de 175.700 à 135.100. L’allemand (-33,6%), l’arabe (-27,4%) et l’hébreu moderne (-26%) enregistrent les pertes les plus fortes.

Le français, la langue étrangère la plus étudiée après l’espagnol

Au total, le nombre d’inscriptions dans les départements de langue a reculé de plus de 16%. Une situation inquiétante mise en lumière, en août dernier, par la décision de la West Virginia University (WVU), plus grande université publique de Virginie Occidentale, de supprimer son département de langues du monde pour réduire son déficit de 45 millions de dollars. Face au tollé, elle a finalement décidé d’épargner certains cours de chinois et d’espagnol. 

« La tendance a réellement commencé vers 2009-2010, au moment de la crise économique. Nous avons constaté un déclin des investissements dans les langues au niveau fédéral, analyse Paula Krebs, directrice de la MLA. Cela montre que si nous ne mettons pas d’argent dans ces programmes, les inscriptions vont continuer à diminuer. Il faut faire comprendre la valeur de ces enseignements aux universités ».

Elle insiste sur le fait que les chiffres ne traduisent pas un désintérêt pour le français, qui demeure la langue la plus étudiée derrière l’espagnol. Ils reflètent davantage le déclin global des inscriptions à l’université et l’accent mis sur les cursus STEM (science, technology, engineering and mathematics) plutôt que sur les « Humanités ». « Il est difficile pour les étudiants d’apprendre une langue quand leur établissement ne le requiert pas, observe-t-elle. En effet, si vous suivez un cursus d’informatique, par exemple, votre conseiller pédagogique ne vous encouragera pas à prendre un cours de langue si vous ne le devez pas car il estimera que vous n’en avez pas besoin ».

Selon elle, cette situation affecte en particulier les étudiants issus des minorités, les boursiers ou ceux dont les parents ne possèdent aucun diplôme d’enseignement supérieur (« étudiants de première génération ») que l’on encourage à se concentrer sur des formations présentées comme plus lucratives. 

Profiter des JO 2024 en France

Pour l’Ambassade de France aux États-Unis, le rapport de la MLA montre la nécessité de mettre en place des initiatives comme « French for All ». « On reste dans la tendance du précédent rapport pour 2011-2016, ce n’est donc pas une surprise. Ce ne sont pas des chiffres très encourageants, mais nous essayons de mettre en place des actions pour soutenir les départements et continuer à développer leur recrutement », explique Xavier Moquet, directeur des affaires éducatives aux Services culturels de l’Ambassade.

Dans le cadre du programme, les établissements peuvent notamment postuler pour des bourses afin de financer des projets visant à rendre l’apprentissage du français plus attractif (renforcement des opportunités de stages francophones et de la mobilité internationale, formation des enseignants, changement de curriculum…). En 2023, quatorze initiatives ont ainsi bénéficié d’aides allant de 3.500 à 12.000 dollars, précise Xavier Moquet. Il note aussi qu’une conférence d’information en ligne sur « French for All » a rassemblé quelque 170 participants en mai dernier. Signe de l’intérêt que suscite le programme chez les administrateurs.

Xavier Moquet suggère que la tenue des Jeux Olympiques de 2024 en France pourrait aider. Ce n’est pas impossible : le cas du coréen, dont le nombre d’inscrits a bondi de plus de 38% selon le MLA, montre qu’une langue étrangère bénéficie grandement de facteurs économiques et culturels. Encore faut-il que les universités saisissent la balle au bond. « Ce boom du coréen aux États-Unis n’a pas été créé par les instructeurs, mais par le rôle culturel de la K-pop, de la série Squid Games, etc. Sans oublier l’accroissement de la présence économique coréenne aux États-Unis, analyse-t-elle. Les défenseurs du français, de l’italien, de l’allemand et d’autres langues en déclin doivent réfléchir à ce qui pourrait rendre ces langues assez sexy pour que les étudiants décident de se dresser contre les forces – parents, conseillers pédagogiques, le discours ambiant…- qui s’opposent à leur apprentissage ». 

Café Boulud rouvre ses portes dans l’Upper East Side avec l’agence Barnes

À l’entrée du 100 East 63rd Street, une dame s’approche d’un élégant comptoir et demande à réserver une table. « Notre prochaine date disponible sera le 24 janvier, Madame », lui répond aimablement le maître d’hôtel. Pas de doute, nous sommes à la nouvelle adresse du Café Boulud, le célèbre restaurant du chef Daniel Boulud dans l’Upper East Side qui a rouvert ses portes dans la soirée de ce vendredi 15 décembre.

Café Boulud a une place particulière dans le cœur du chef étoilé français puisque ses arrière-grands-parents avaient ouvert un restaurant du même nom près de Lyon, il y a plus de 100 ans. Daniel Boulud avait ouvert le sien en 1998, au cœur de l’Upper East Side (sur la 76e Rue, entre Madison et la 5e avenue), au sein de l’hôtel Surrey où il est resté plus de 20 ans. Pendant la pandémie, l’hôtel a fait faillite et l’immeuble a été vendu, ce qui a obligé le chef à fermer son adresse en 2021.

Foie gras à l’armagnac. © Café Boulud

Partenariat avec l’agence haut de gamme Barnes

Deux ans et demi plus tard, il prend de nouveaux quartiers treize rues plus bas, au sein du célèbre immeuble Beekman. « Créer une nouvelle maison pour Café Boulud a été mon focus et ma priorité depuis un an. Étant donné la place spéciale qu’il tient dans mon cœur, je me sens très chanceux de pouvoir le ramener dans l’Upper East Side et ai hâte de le partager avec nos invités », a déclaré Chef Daniel Boulud. « Le restaurant sera une célébration animée de mes racines françaises et de mon amour pour New York, depuis l’inspiration culinaire à un accueil chaleureux et convivial, en passant par un espace joliment décoré et une atmosphère vivante ».

Daniel Boulud (au milieu), le chef exécutif Romain Paumier (à gauche) et la cheffe pâtissière Katalina Diaz (à droite). © Café Boulud /Bill Milne

Pour cette nouvelle aventure, le chef lyonnais a conclu un partenariat ambitieux avec l’agence immobilière de luxe Barnes, qui ouvrira d’ici à mars 2024, toujours au sein du Beekman, Maison Barnes, soit un espace bar et lounge, un restaurant géré par Daniel Boulud ainsi que deux salles de réception privées. Un concept que Barnes compte reproduire dans d’autres villes dans le monde. « Ces espaces auront un niveau de qualité et de service très élevés, à l’image de ce que fait Chef Boulud dans ses restaurants depuis 30 ans », explique Georgette Farkas, responsable de Maison Barnes New York.

La salle de restaurant ravira les habitués de l’ancien Café Boulud, avec des hauts plafonds voûtés, des banquettes vert amande et des chaises orange pâle. Mais aussi des lithographies d’artistes célèbres comme Graff, Calder, Poliakoff, etc. « Café Boulud était une institution du quartier, un lieu accueillant et d’élégance confortable. Cette nouvelle adresse aura la même atmosphère précieuse pour ceux et celles qui l’ont connue », explique Georgette Farkas.

Produits de saison et plats du monde

Du côté du menu, la cuisine est orchestrée par le chef exécutif Romain Paumier, et les clients retrouveront une carte déclinée en quatre tendances : la « tradition » française, avec foie gras à l’armagnac (42$) et le fameux bar en paupiette sauce meurette qui a fait son succès (46$). La « saison », avec des produits de saison comme les Saint-Jacques à l’espelette (32$) ou la blanquette de veau au vert (40$), le « potager », les produits du marché comme la tarte carotte vadouvan (22$) ou le risotto à la châtaigne (46$). Et enfin le « voyage » avec des plats du monde qui seront renouvelés tous les quatre mois. Premier voyage : la Thaïlande, avec une soupe de crabe « Tom Kha » ou un duo de porc Chiang Mai (42$).

Ravioli pourpre (betterave, ricotta, pignons de pin). © Café Boulud

Une chose est sûre, l’ouverture de Café Boulud est chargée d’émotions pour le Chef Daniel Boulud qui vient de recevoir l’Ordre National du Mérite Agricole des mains du Consul général Jérémie Robert. Les fidèles clients historiques sont, eux, prêts à renouer avec l’une des plus new-yorkaises des tables françaises.

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Le ministre Olivier Becht aux États-Unis: une première visite pour promouvoir les PME françaises

Il s’était rendu dans plus de 60 pays mais Olivier Becht n’était encore jamais venu aux États-Unis depuis sa nomination l’an dernier. C’est désormais chose faite : le ministre délégué au Commerce extérieur, à l’Attractivité et aux Français de l’étranger effectue cette semaine une tournée américaine avec 5 villes au programme (Boston, Washington, New York, Austin et Houston) et trois objectifs sur sa feuille de route : tenter d’apaiser les relations avec le premier partenaire commercial de la France (hors Union européenne) sur les grands dossiers commerciaux, vendre la « marque France » auprès des investisseurs américains et rencontrer la communauté française pour « démentir le vieux dicton, dit-il, loin des yeux, loin du cœur ». 

Un «bon état d’esprit» entre la France et les États-Unis

Sur les litiges commerciaux, objet de la visite à Washington, Olivier Becht le concède : « Nous avançons plus doucement que je ne l’aurais souhaité mais nous avançons » dit-il à French Morning, notamment sur le dossier de longue date Airbus/Boeing et les droits de douanes imposés sur l’aluminium et l’acier par l’administration Trump et dont la suspension temporaire expirera à la fin du mois. À l’issue de ses discussions avec ses différents interlocuteurs de l’administration américaine (le secrétaire adjoint au Commerce Don Graves, la représentante du Commerce extérieur Katherine Tai et le conseiller économique de la Maison Blanche Jared Bernstein), les chances d’obtenir, dans les 15 jours, un accord permanent sur les tariffs restaient proches de zéro. « Mais l’essentiel, souligne le ministre français, c’est d’avancer dans un bon état d’esprit avec nos amis américains, et c’est le cas ».

Quand à l’IRA, l’Inflation Reduction Act dont l’adoption en août 2022 au Congrès américain avait affolé les Européens, la France semble s’être fait une raison. Après avoir obtenu quelques concessions des Américains « dans ce qu’ils pouvaient faire dans le cadre des executive orders du président », sur les matières premières critiques, les batteries pour les véhicules électrique et les voitures en leasing, l’Europe a instauré son propre mécanisme de subventions et la catastrophe annoncée de départ massifs d’entreprises françaises vers les États-Unis « n’a pas eu lieu », constate le ministre.

 

 

 

 

C’est sur un autre terrain qu’Olivier Becht espère bien obtenir des résultats concrets, celui de la promotion de l’attractivité de la France et du savoir-faire des PME françaises. Que ce soit dans le secteur de la biotechnologie et de la santé à Boston, dans celui de la sécurité, de la défense et de la lutte contre changement climatique aux Nations unies à New York ou celui de l’innovation dans le spatial au Texas, le ministre tente de convaincre les Américains de rester en tête des investissements directs étrangers en France. À Houston, dernière étape de la visite officielle ce jeudi 14 décembre, il est accompagné de 7 entreprises françaises, certaines déjà implantées aux États-Unis comme la PME toulousaine Share My Space, spécialiste de la surveillance de l’espace et de la détection de débris spatiaux, et qui possède depuis l’été dernier un bureau à Austin; d’autres qui cherchent à s’implanter outre-Atlantique. La présence du ministre, reconnaît Frédéric Rossi, le directeur de Business France Amérique du Nord, facilite évidemment la visibilité de ces petites et moyennes entreprises et « permet d’ouvrir des portes pas toujours faciles à ouvrir » dans le domaine spatial aux États-Unis. Une visite de la station Axiom Space et une réunion avec des acteurs américains du secteur sont notamment prévues.

Les Français de l’étranger «pas oubliés»

Quant à la troisième casquette du ministre, celui des Français de l’étranger, l’élu alsacien reconnaît ne l’avoir jamais portée avant sa prise de fonction ministérielle. Mais devant les membres de la communauté française au Consulat de New York, il a assuré qu’il ne « les oubliait pas »  et qu’il restait « très attentif » à ce que tous « puissent trouver dans leur consulat l’équivalent des services fournis par les mairies en France ». Il compte donc poursuivre la dématérialisation des démarches administratives et du renouvellement des passeports – l’envoi du passeport par la poste est d’abord expérimenté au Canada et au Portugal – et confirme l’accès au service France Consulaire depuis les États-Unis (déjà lancé en Europe) « à partir de 2025 ». À chaque étape, y compris lors d’un échange avec les élèves de terminale du Lycée Français de New York, Olivier Becht a rappelé l’importance du rôle des expatriés dans la défense des valeurs de « liberté, d’égalité, et de dignité de la personne humaine » partagées avec les États-Unis. « Au lieu d’avoir 11 joueurs d’une même équipe avec chacun un ballon et qui tentent chacun de tirer au but, concluait Olivier Becht – plus amateur de volleyball que de football – devant la team France à New York, nous sommes désormais une équipe avec un seul ballon où tout le monde joue en complémentarité. C’est comme ça qu’on gagne les matches ». Il passera donc le ballon à son collègue de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, attendu à New York à la fin de la semaine.

Olivier Becht lors d’une réception avec la communauté française au Consulat général de New York. © E. Guédel

Golden Globes, Oscars… Jusqu’où ira «Anatomie d’une chute» ?

Son ascension n’en finit plus. Lauréat de la palme d’or à Cannes en mai 2023, « Anatomie d’une chute », qui met en scène Sandra Hüller dans le rôle d’une femme soupçonnée d’avoir tué son mari, poursuit son incroyable moisson de prix et de nominations. Lundi 11 décembre, le quatrième long-métrage de Justine Triet, écrit pendant la pandémie avec son compagnon, Arthur Harari, a reçu 4 nominations aux Golden Globes, dont la cérémonie se déroulera le 7 janvier 2024 à Los Angeles (meilleur drame, meilleur film en langue étrangère, meilleure actrice et meilleur scénario). Il se fraye une place parmi les superproductions américaines « Barbie » de Greta Gerwig et « Oppenheimer » de Christopher Nolan.

«C’est juste phénoménal»

Après son couronnement à Cannes, le drame judiciaire brille dans les plus grands festivals, des deux côtés de l’Atlantique : 6 statuettes aux European Film Awards à Berlin, 2 trophées aux Gotham Awards, une récompense du Cercle des critiques de cinéma et une autre du National Board of Review à New York; trois nominations aux Critics Choice Awards, qui auront lieu en janvier à Los Angeles… « C’est juste phénoménal » s’enthousiasme Didier Allouch, le journaliste expert des tapis rouges de Cannes et d’Hollywood, installé depuis plus de 30 ans à LA. Il salue l’« un des meilleurs films de l’année », « formidablement bien écrit et mis en scène. »

La raison d’un tel succès ? « C’est le film lui-même ! » tranche le journaliste cinéma. « Il touche aussi bien le grand public que les connaisseurs. Justine Triet a trouvé un nouveau moyen de nous raconter une histoire déjà vue, celle d’un accident, d’une mort suspecte. Elle est parvenue à nous troubler : on croit avoir vu ce qu’on a vu, mais avec le poids des préjugés de la justice et de la société sur cette femme, elle va commencer à nous faire douter. Ça nous retourne la tête ! ».

Salles combles aux États-Unis

Une analyse que partage François Truffart, directeur et programmateur de l’American French Film Festival de Los Angeles. « Anatomie d’une chute » faisait partie de la sélection de la 27e édition du festival, annulée en octobre en raison de la grève à Hollywood. « Dès le festival de Cannes et même avant, ce film a créé un énorme buzz, se souvient-il. Il a plu à tous les festivaliers, y compris à la critique anglo-saxonne. Il a cette faculté assez rare, dans le cinéma français, de concilier film d’auteur et film grand public. Par son contenu, sa forme, son sujet, il s’adresse vraiment à un large public. »

Le drame, qui dissèque avec virtuosité les rapports de force au sein d’un couple à bout de souffle, est un succès au box office. Depuis sa sortie en France, le 23 août, il a réuni 1,3 million de spectateurs et franchi la barre symbolique d’1 million d’entrées à l’international. Aux États-Unis, il réalise un opening exceptionnel : sorti dans 450 salles, il a déjà réuni 580.000 spectateurs… Didier Allouch comme François Truffart insistent sur la campagne menée tambour battant par Neon, le distributeur du film aux États-Unis, pour le faire connaître « de manière très intelligente » auprès du public américain, « en reprenant les codes du thriller ».

« C’est une immense satisfaction de voir qu’un film français d’une qualité de mise en scène comme celle-ci peut rencontrer son public dans le monde entier, se réjouit Aude Hesbert, qui promeut l’audiovisuel français au sein de la Villa Albertine à Los Angeles. Il touche les publics au Royaume-Uni, en Allemagne, aux États-Unis…  Au Lincoln Center, à New York, la salle est pleine à chaque séance. Cela fait plusieurs années que nous n’avions pas vu un tel succès pour un film français aux États-Unis. »

Triomphe aux prochains Oscars?

Son chemin vers les sommets l’amènera-t-il jusqu’aux Oscars ? Si le long-métrage n’a pas été retenu pour représenter la France en mars 2024 à Los Angeles dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère (c’est « La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hung avec Juliette Binoche et Benoît Magimel qui lui a été préféré), il pourrait bien décrocher une ou plusieurs statuettes dans les autres catégories où il est en lice.

« Pourquoi pas l’Oscar du meilleur scénario et celui de la meilleure actrice pour Sandra Hüller, se projette François Truffart. Il mérite d’avoir un Oscar mais la compétition est très très dure face aux Américains. » Didier Allouch est encore plus optimiste. Il dresse le parallèle avec « The Artist », de Michel Hazanavicius, qui n’avait pas été envoyé par la France aux Oscars, ce qui ne l’avait pas empêché de recueillir 12 nominations en 2012. « Je vois Anatomie d’une chute à 4 nominations aux Oscars, prophétise-t-il. Les Golden Globes en sont un très bon signe annonciateur. »

Où se procurer du foie gras pour les fêtes à San Francisco?

Quand on réveillonne à l’autre bout du monde, le foie gras est une madeleine de Proust qui rappelle la France. Mais en Californie, sa production et sa revente sont interdites par la loi, au nom du bien-être animal. En 2023, la Cour Suprême a refusé d’entrer dans la saga judiciaire, confirmant  le ban en vigueur depuis 2012. « Il y a eu une zone grise pendant que la loi était challengée à la Cour Suprême, mais aujourd’hui, c’est fini, les restaurateurs ont arrêté d’en vendre », confirme Laurent Vrignaud, patron de l’enseigne Moulin, à Orange County près de Los Angeles.

Alors où se procurer du foie gras quand on vit à San Francisco ? La question a suscité un déluge de réponses sur le groupe Facebook Bons plans gourmands aux États-Unis. Car, si de rares restaurateurs en vendent sous le manteau, il est possible de s’en faire livrer à San Francisco et dans la région, en toute légalité, depuis un autre État américain ou via un autre pays. Provenance, qualité, recettes, frais de livraison… French Morning vous aide à y voir plus clair.

Auprès des fermes à foie gras américaines

Depuis la fermeture de l’unique producteur californien, seules deux fermes produisent du foie gras aux États-Unis, dans l’État de New-York : Hudson Valley Foie Gras et Belle Farm’s Foie Gras. Si elles fournissent essentiellement restaurants et grands chefs, les particuliers peuvent en commander sur Internet et se le faire livrer à domicile.

Hudson Valley Foie Gras, qui élève des canards mulards à deux heures de New-York, décline la viande de volaille et le foie gras sous toutes ses formes : entier, en tranches, en cubes, au torchon ou en terrine, en mousse et même en saucisse ! Début décembre, certains produits étaient en promotion : 80,40$ (au lieu de 134$) pour un foie gras frais entier à cuisiner (1,5-1,75 lb) ou 69$ (au lieu de 115$) pour le même, surgelé. Comptez 55$ pour un petit foie gras au torchon (8 oz) et 90$ pour un foie gras au torchon de 1 lb. Ajoutez environ 50$ pour la livraison en Californie, en un jour ouvré.

Située non loin de là, la Belle Farm’s Foie Gras vend ses produits via Bella bella Gourmet Foods. Cette marque regroupe des fermes spécialisées depuis 25 ans dans l’élevage de volailles, dans le Comté de Sullivan. Ici aussi, on trouve un large choix de foie gras frais (y compris déveiné), surgelé, en terrine, au torchon ou en mousse… Un gros foie gras frais (1,8-2 lbs) coûte ainsi 147$. Les terrines, assaisonnées au Cognac et au Sauternes, coûtent 45$ la petite (8 oz) ou 104,5$ la grosse (1,3 lb). Un minimum de 100$ de commande est requis pour se faire livrer, mais la livraison est offerte sur les commandes de plus de 500$ (avis à ceux qui voudraient passer une commande groupée !) Comptez 50,85$ de frais de livraison pour une grosse terrine de foie gras. 

Acheter du foie gras québécois 

Le Québec constitue l’autre principale source d’approvisionnement en foie gras sur le marché américain. Installé à l’Est de Montréal, Rougié est l’un des producteurs québécois les plus connus. Ses produits, issus de canards nourris «à 100% de maïs québécois sans hormones ni antibiotiques», ne sont pas vendus directement aux particuliers, mais on peut s’en procurer auprès de revendeurs américains.

Nevada Foie Gras vend du foie gras Rougié sous toutes ses formes (à l’exception du foie gras frais) : congelé, entier ou en tranches, au torchon, en terrine, mi-cuit ou en mousses, assaisonnées à l’Armagnac ou à la truffe. Comptez 132$ pour un foie gras « Lobe A » surgelé de 1,3 lbs à cuisiner à la maison. Attention, les frais de livraison peuvent être élevés.

De son côté, Gourmet Food Store vend une très grande sélection de foies gras Rougié en ligne, avec des frais de livraison qui semblent moins élevés.

Le commander en ligne hors de Californie

Installé à Long Island City, à New York, le jeune charcutier Aurélien Dufour, fabrique des produits artisanaux au sein de sa petite entreprise Dufour Gourmet. Sa boutique en ligne propose d’ alléchantes créations dont une terrine de foie gras de canard (a partir de 49,99$) et une terrine de foie gras à la truffe (a partir de 59,99$). Comptez entre 35 et 45$ de frais de livraison.

Goudy’s French Cuisine, la charcuterie de Céline et Christophe Goudy créée en 2016 à San Francisco comme French Morning vous le racontait alors, peut vendre du foie gras en Californie du fait de son autre adresse dans le Colorado. Sont proposés des foie gras entiers entre 124$ et 147$, des foies gras au torchon en deux tailles à 59$ et 115$ et du foie gras mi-cuit (« fait avec amour » peut-on lire sur le site) entre 39$ et 266$, là aussi selon les tailles. Les produits sont livrées les mercredis et vendredis dans la région de la baie de San Francisco (ailleurs en Californie, ils sont expédiés dans les 2 ou 3 jours une fois la commande passée). À commander soit directement sur le site, soit en écrivant à [email protected], ou encore par téléphone au (408) 368-6174.

Le site de produits et de plats français Cuisinery, basé dans le New Jersey, propose un bloc de fois gras tranché (2 lb, soit 900 gr) à 219,99$, une terrine de foie gras de 6 oz (170 gr) à 49,99$ et une autre de 2,2 lb (1 kg) à 249,99$. Bonus : en passant commande, des suggestions de cuisson à la poêle et/ou au four sont ajoutés.

Précisons, enfin, que D’Artagnan ne livre malheureusement pas en Californie. C’est cette entreprise, fondée par Ariane Daguin (et revendue en 2022) qui avait fait connaître le foie gras aux États-Unis dans les années 1980.

Offrir ou s’offrir une photo exceptionnelle au profit de Médecins du Monde

La rédaction de French morning s’est rendue la semaine dernière à la soirée d’ouverture organisée par Squadra Art au Picto New York à Brooklyn où se tenait une vente exclusive de tirages photo de photographes internationaux, comme Raymond Depardon, Jean-Pierre Laffont, Sam Youkilis, Paolo Verzone, Claire Thomas, Rhona Bitner, Scarlett Coten, Ariane Lopez-Huici… pour n’en citer que quelques-uns. Des photographes qui soutiennent la mission de Médecins du monde.

Raymond Depardon @squadra
Raymond Depardon @squadra

Médecins du Monde est une organisation humanitaire mondiale présente dans 17 pays, fournissant des soins médicaux d’urgence et à long terme à plus de 7,25 millions de personnes dans plus de 70 pays. Leurs domaines d’intervention comprennent les conflits et crises, la santé sexuelle et reproductive, la santé des réfugiés et des migrants, la réduction des risques et la santé environnementale.

En partenariat avec Assetou Gaudissard de Médecins du Monde, et portée par Julien Alamo, fondateur de la galerie Squadra et Directeur de Picto New York, cette opération vise à soutenir l’organisation en mettant en vente des tirages photos d’images réalisées par 58 artistes de renom. 

Luke Oppenheimer @ squadra
Luke Oppenheimer @ squadra

Une idée de cadeau pour les fêtes

Une particularité de cette campagne est la garantie de livraison avant Noël pour toute commande effectuée avant le vendredi 15 décembre alors dépêchez-vous ! Cette opportunité unique offre non seulement la possibilité d’acquérir une magnifique œuvre d’art, mais également de soutenir une action humanitaire essentielle en cette période compliquée. Vous pouvez explorer et acheter ces tirages extraordinaires en ligne ici , chaque œuvre est imprimée par Picto sur du papier fine art Ilford, au format 8,5 x 11 pouces (22 cm x 28 cm) pour 150 dollars.

L’opération se poursuit jusqu’au dimanche 31 décembre et les tirages sont disponibles sur le site de Squadra art. En participant à cette initiative, chaque acquéreur contribue à l’impact positif de Médecins du Monde. Un geste artistique qui s’allie à une belle cause pour offrir un cadeau à la fois spécial et significatif en cette saison de partage et de générosité.

Nelly Jacques (Caroline du Nord): Le choc culturel de la parentalité aux États-Unis

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Pour Nelly Jacques, que les lecteurs de French Morning connaissent à travers ses découvertes des grands parcs américains, les États-Unis c’est avant toute chose une terre d’évasion, de voyage et de découverte. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a découvert ce territoire qui fait rêver tant d’explorateurs dans le monde : en partant avec son mari à la découverte de la Caroline du Nord pour quelques années. Commence alors une exploration du pays en profondeur qui fait naître une passion. « J’imaginais bien que les Etats-Unis devaient forcément être un beau pays puisque tant de gens y partaient en voyage. Mais je ne réalisais pas du tout ce que j’allais y trouver en termes de paysages, de nature sauvage. J’ai vu des ours, des canyons, les montagnes majestueuses de la Sierra Nevada, des grizzlies même ! Je m’y suis découverte un rapport à la nature très fort que j’ignorais jusque là », confie Nelly. C’est d’ailleurs à ce moment-là que Nelly commence à bloguer et à raconter ses voyages pour des guides de voyage comme Le Petit Futé.

Quelques années plus tard, alors que cette première expérience touche à sa fin, les amoureux décident de se rapprocher de leurs familles et s’installent à Barcelone en Espagne. C’est aussi là qu’ils deviennent parents. Finalement après 4 ans passés sur place, des débuts pas évidents et un choc culturel inversé assez marqué, l’appel des Etats-Unis revient à Nelly et sa famille, et cette fois-ci pour de nouvelles raisons : pour leur fils. Ils décident de rentrer en France préparer ce nouveau départ et c’est à ce moment là que la première partie de son histoire a été recueillie.

Une fois le premier entretien réalisé avec Nelly au printemps dernier, nous avons décidé d’échanger par notes vocales interposées afin de documenter le nouveau changement de vie dans lequel Nelly Jacques et sa famille embarquent. Cet état de transition, c’est ce que je vous propose de découvrir dans cet épisode spécial, qui se conclut par un bilan plutôt enjoué enregistré entre Anne-Fleur et Nelly en fin d’année 2023.

Retrouvez le blog de Nelly Jacques : https://travelsandme.com/

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

New York, Paris, Vegas: Les «Grands portraits de Villes» du studio Saint-Lazare

Vous avez certainement déjà eu entre les mains ces ravissants petits livrets, « Portraits de villes », cousus main, gravés à la feuille d’or, dans lesquels de nombreux photographes plus ou moins connus ont eu carte blanche pour nous faire découvrir la ville de leur choix. Chaque livre de cette grande collection, éditée il y a 15 ans par l’agence Be-pôles, est un regard artistique guidé par le regard singulier de l’artiste. 

Portraits de villes, Robbie Lawrence les éditions Be-pôles
« Portraits de villes », Robbie Lawrence, les éditions Be-pôles.

De Be-pôles à Saint Lazare

L’agence de création parisienne, éditrice de ces « Portraits de villes », a été fondée par Antoine Ricardou et Clémentine Laroumet il y a 20 ans, et dispose également d’un studio à New York qui se développe de plus en plus. Elle a changé de nom il y a 2 ans suite à l’évolution constante de leur savoir-faire, et s’appelle désormais Saint-Lazare. L’agence qui conçoit des marques, leur identité, leur image, des lieux et des objets, a toujours le même fil conducteur… du beau.

Ils sont derrière l’identité visuelle de nombreuses enseignes bien connues comme le magasin Merci à Paris, l’hôtel Pigalle, les Roches Rouges à St Raphael, le Moulin de Lourmarin, Le Barn à Bonnelles, le Nomad Hotel à New York… On ne peut pas énumérer toutes leurs collaborations tellement la liste est longue, mais ce sont toutes de très belles marques qui partagent les mêmes valeurs que celles de l’agence.

Nomad Hotel NY, identité visuelle par Saint Lazare
Nomad Hotel NY, identité visuelle par Saint Lazare.

Ils ont également créé leur marque ASL après avoir passé plus de 20 ans à imaginer des lieux, des marques et des produits pour leurs clients. De l’édition à l’architecture d’intérieur, le dessin d’objets et de mobilier s’est imposé à eux et les a naturellement amené à créer leur propre ligne. On trouve chez ASL plein de beaux objets de décoration, de la papeterie, des produits de cosmétiques, des luminaires et mêmes des meubles. On aime tout !

Les «Grands Portraits de Villes»

Reynald Philippe, le directeur créatif et associé du studio Saint Lazare à New York, vient de publier son « Grand Portrait de Ville New York », qui fait écho aux « Portraits de Villes » de Be-pôles. La photographie l’accompagne depuis toujours, et ce livre nous donne l’occasion d’apprécier son regard sur la ville à travers ses belles images. On aime ses photos qui ont quelque chose d’intemporel, ses focus personnels, et la lumière dans ses photos rend hommage à celle, si unique, de New York.

Vous pouvez acheter ce livre dans la boutique Knickerbocker sur Canal St, ainsi que les deux autres numéros qui composent pour l’instant la collection, « Paris » de Vincent Delerme, et « Las Vegas » de Dimitri Coste.

New York, Reynald Philippe @Olivia Garcin
New York, Reynald Philippe @Olivia Garcin

Et si vous êtes à Paris prochainement, un pop-up Saint-Lazare restera ouvert tout le mois de décembre au 40 rue de Poitou à Paris, dans le 3e arrondissement, à l’image de l’atelier, comme une annexe du studio. Vous trouverez plein d’idées de cadeaux pour Nöel.

Le Lycée International de Los Angeles: Pas seulement une école, une communauté

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[Article sponsorisé] Le 1er décembre au soir, le Lycée international de Los Angeles a organisé son événement annuel toujours très attendu, le French Holiday Bazaar. Ouvert à tous, cet événement a rassemblé les familles de chacun des campus du LILA ainsi que des Angelenos locaux.

Un marché de Noël convivial

Dans l’esprit des marchés de Noël européens, les acheteurs pouvaient déambuler parmi les stands, explorer les produits, tout en buvant du vin chaud qui était à disposition. Alors que la soirée était plutôt froide – ce n’est pas si fréquent à Los Angeles – ils discutaient avec les vendeurs de pâtisseries, de céramiques, de poupées fabriquées maison ou encore de ménorahs, tout en buvant une boisson réconfortante.

Les élèves faisaient partie des nombreux entrepreneurs présents, proposant à la vente des emballages de cadeaux, des donuts, du chocolat chaud, ou des cartes de vœux. Leurs stands servaient aussi de lieux de rencontre loin du regard de leurs parents, qui en profitaient pour se balader de table en table avec leurs amis en partageant une bouteille de vin. Plusieurs parents participaient également à l’organisation de l’événement.

Chaque événement est organisé par une équipe de bénévoles. Les familles peuvent participer et soutenir l’éducation de leurs enfants en dédiant du temps et de l’attention. Alors que les élèves vivent au quotidien dans la communauté, les familles, quant à elles, doivent s’impliquer de façon plus intentionnelle pour tisser des liens. Des amitiés se font et se renforcent mutuellement à travers ces objectifs communs et sont célébrées à chacun de ces événements avec engouement. 

Des traditions célébrées toute l’année

La communauté du LILA se rassemble autour de nombreuses traditions tout au long de l’année. Le Marché d’hiver est un autre moment qui permet aux élèves de devenir des vendeurs, lorsque les élèves de CM2 vendent des viennoiseries pour financer leur voyage en France. Deux autres événements, la Fête à la maison et la Fête de la rentrée, célèbrent les parents et les élèves au début de chaque année scolaire.

Chaque campus accueille des événements qui célèbrent leur communauté spécifique, alors que d’autres représentent des lieux d’accueil pour l’entièreté du LILA. Vive le printemps, sur le campus de West Valley, propose un “dunk tank”, un stand de limonade, un baby-foot humain, suivis d’une fête des traditions culturelles avec la Journée internationale. Il s’agit d’un moment où, avec l’aide de leurs enseignants, les élèves réalisent des projets pédagogiques destinés à mieux comprendre notre planète et les différentes visions du monde.

Le LILApalooza, sur le campus de Los Feliz, accueille toutes les familles du LILA pour un après-midi de divertissement live sous un chapiteau de cirque, ainsi que pour une vente aux enchères, un stand de ferme et une exposition artistique. La Kermesse, l’hommage des fêtes à la française tenu sur le campus de Pasadena, conclut les festivités de printemps avec une fête type carnaval.

Un écho aux racines françaises du LILA

Ces événements français font écho aux racines françaises du LILA, mais la communauté grandit de façon de plus en plus internationale, avec ses familles aux origines multiples et des opportunités pour ses élèves et leurs parents d’apprendre plus de langues, ainsi que son programme du Baccalauréat international.

Un nouvel événement inclusif a été lancé cette année au LILA. Les familles ont été initiées et se sont inscrites pour participer à différents groupes d’affinité dont le LILA est fier. Alors que les parents apprenaient et discutaient, les enfants étaient invités à fabriquer leurs propres bijoux inspirés de la culture ghanéenne.

Le LILA s’épanouit à travers ses racines françaises, son implantation à Los Angeles et sa communauté si riche de son multiculturalisme, de sa multiethnicité et de son multilinguisme. Son équipe et ses élèves, si mondialement divers, apportent une richesse incomparable d’expériences, de traditions, de perspectives, créant et soutenant une communauté vibrante et unique.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.