La chambre du commerce franco-américaine de Houston lance son Wine Club, destiné aux amoureux de vins français.
Ce club a vocation à se réunir tous les mois. Son objectif est de familiariser ses membres aux vins français et aux régions viticoles françaises. Son premier diner aura lieu le 25 septembre au restaurant français l’Olivier.
L’œnologue Anthony Taylor, de la Maison Louis Bernard, guidera les invités lors du dîner.
Photo : ddp images/ Sipa USA
La FACC de Houston lance son club de vin
"Jerk", les marionnettes meurtrières
Le MOCA ouvre ses portes à Jerk à partir du vendredi 27 septembre.
Spectacle de marionnettes de Denis Cooper, mis en scène par Gisèle Vienne, Jerk raconte la folie meurtrière de Dean Corll, l’un des plus grands serial-killers américains, auquel on attribue 28 meurtres barbares d’adolescents dans le Texas des années 70. L’usage des marionnettes permet de retracer son parcours sanglant tout en prenant du recul.
Seul en scène avec ses marionnettes, Jonathan Capdevielle explore les tréfonds de l’esprit de Dean Croll, avec une émotion palpable. La mise en scène de Gisèle Vienne se veut minimaliste et sobre: la pièce se déroule dans une pièce sombre, les décors s’effacant au profit de la performance de Capdevielle.
Jerk dure une heure.
Toulouse reclame des vols directs pour New York
L’aéroport de Toulouse-Blagnac veut sa liaison directe avec New York, et le dit haut et fort sur les réseaux sociaux.
Pour inciter une mystérieuse compagnie aérienne, dont elle était le nom, à proposer des vols vers la Grosse Pomme, l’aéroport a mis sur sa page Facebook une image du mythique “I love New York”, accolée à un message on-ne-peut-plus-clair: “We want New York“. Sur Facebook, la publication a généré déjà plus de 2.000 likes et 1.860 partages en moins de deux jours. L’offensive se déroule aussi sur Twitter, avec la mise en ligne du hashtag #ToulouseNewYork.
Sur les deux réseaux, l’enthousiasme est de mise. On peut y lire: “ça serait gros gros kiffe” ou encore que l’initiative permettrait de passer “du cassoulet à la NBA sans escale“. “La ligne Toulouse New York, c’est la continuité avec le Canal du Midi“, écrit un autre internaute.
Les habitants de la ville rose, 4e ville la plus visitée de France, doivent passer par Madrid pour gagner le Nouveau Monde. L’aéroport espère proposer un vol direct pour New York d’ici 2015-2016. “Nous attendons désormais de voir comment réagiront les internautes à l’initiative qui est lancée“, déclare Marc Dupeyron, responsable de la communication de Toulouse-Blagnac, dans un e-mail. Reste à savoir si la mobilisation sera suffisante.
Photo : Xinhua/Sipa USA
Miami fête Paris en chanson
Aznavour, Brel, Edith Piaf, French Cancan: le Colony Theater de Miami célèbre la France en musique et en danse.
Samedi 26 octobre à 20h, plusieurs chanteurs et danseurs français se succèderont sur scène pour un beau spectacle de variété française: “Paris, on t’aime”.
Une succession de fresques de Paris agrémenteront les différentes scènes: Montmartre, la Concorde, les Invalides, Versailles, Notre-Dame, Le Sacré-Cœur, Pigalle, le Moulin Rouge, les Champs Elysées, la Place Vendôme, le Louvre, le Fouquet’s, l’Arc de Triomphe et bien sûr la Tour Eiffel. Un peu cliché mais assez pour recréer un bout de Paris à Miami.
Open the Door s'invite à Houston Heights
Les portes d'”Open the Door” ouvrent dans les “Heights” de Houston le 22 septembre.
De 13h à 15h, les amateurs d’art ont rendez-vous au coin de Heights Boulevard Esplanade et 4th Street pour découvrir les portes artistiques créées dans le cadre du projet “Open the Door”, organisé par la TFAA (Texas French Alliance for the Arts). La troupe de théâtre francophone de Houston “Et Voilà Théâtre” donnera une représentation à 14h.
“Open the Door” est un collectif de douze artistes français et texans dont le but est de faire dialoguer les cultures des deux pays à travers un concept unique en son genre: la création de portes qu’ils disséminent à Houston et ses alentours. Du vrai “street art”, populaire et impactant. Un beau moment de culture franco-américaine en perspective.
L'art s'empare de DUMBO
Réputé pour son extravagance, le DUMBO Arts Festival se tient pour la 17ème fois dans l’un des quartiers les plus en vogue de Brooklyn.
Le 26, 27 et 28 septembre, le décor cinématographique de DUMBO, quartier logé entre les ponts de Brooklyn et Manhattan, sera exploité par plus de 500 artistes nationaux et internationaux. Les rues, parcs et autres buildings seront métamorphosés pour accueillir des oeuvres d’art destinées aussi bien aux amateurs qu’aux initiés. Ces derniers y verront projections, “concept stores” ou encore performances musicales.
Cette année, on pourra entre autres admirer le “Ship of Tolerance” des artistes russes Ilya and Emilia Kabokov ainsi que le “Brooklyn Lawn Quilt”, une exposition de couettes multicolores posées sur une pelouse. La précédente édition avait attiré plus de 200.000 curieux. Cette année, le festival ouvrira ses portes de 18h à 21h chaque jour. Les projections extérieures seront quant à elles visibles jusqu’à minuit, le tout gratuitement!
Education : la Cour des comptes met en garde l’AEFE
Le réseau des établissements français à l’étranger doit être mieux géré. Sinon l’Etat risque d’aller dans le mur financier. C’est en substance le message adressé par la Cour des comptes à l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), dans un référé publié le 12 septembre.
L’AEFE, le principal opérateur public qui anime ce réseau de 485 établissements dans le monde, dont 75 en gestion directe, doit « engager une réflexion de fond sur l’avenir du réseau », estime la haute juridiction, qui met en garde contre les « risques (pour l’Etat) d’une impossible soutenabilité budgétaire et d’une mauvaise allocation de ses ressources ». Dans les pistes proposées, la Cour évoque la création de « fonctions de contrôle de gestion », notant que l’agence, dotée d’un budget d’un milliard d’euros, ne dispose d’ « aucun système de contrôle de gestion, de contrôle interne ou d’audit interne » de son réseau. « Les frais de fonctionnement des établissements ne fait l’objet d’aucun suivi de terrain », observent notamment les magistrats.
Rémunérations des enseignants
Autre point abordé: les rémunérations des enseignants et des cadres administratifs, qui représentent «la moitié des charges de l’agence». «Ces dépenses appellent donc un effort de maitrise». La Cour remarque que « l’avancement automatique, de fait, sans fondement juridique spécifique, de l’ensemble des enseignants à l’étranger à la cadence la plus accélérée, constitue une rupture d’égalité par rapport à la situation des enseignants exerçant sur le territoire français. »
Outre ses pistes, la cour demande à l’agence de revoir sa gouvernance, et l’exhorte à «prendre la mesure de la concurrence», opérer une «révolution numérique» pour se moderniser et réduire ses coûts de fonctionnement, et gérer «avec vigilance» son domaine immobilier.
Le Quai d’Orsay, ministère de tutelle de l’AEFE, a répondu point par point à ce référé dans une lettre datée du 11 septembre, notant «l’importance majeure du réseau consulaire extérieur français ». «Ce réseau, confronté à une concurrence accrue tout en bénéficiant d’une augmentation des demandes, doit aujourd’hui faire l’objet d’adaptations pour être préservé.»
Claude Charlier, entre corps nus et canettes
« J’ai passé presque toute ma vie au Japon, à Tokyo, j’y ai débarqué dans les années 70 ». Claude Charlier (ci-dessous) est un amoureux inconditionnel du pays du soleil levant ; c’est là-bas que sa carrière a progressivement décollé, tout d’abord en tant que journaliste (Paris Match entre autres), puis en tant qu’artiste.
A la naissance de son fils, il quitte ce pays, direction les Etats-Unis. D’abord la Californie, où il s’installe à Malibu au début des années 80. Il rejoindra Miami une dizaine d’années plus tard : « J’étais venu faire un catalogue de maillots de bain, puis j’ai acheté une maison la semaine d’après. Miami, ça a été le grand amour tout de suite. La lumière du matin… ».
Lui qui habite une des maisons les plus anciennes de la ville (1926, dans le quartier de Morningside) conçoit la métropole floridienne comme « un mélange, un vrai mélange, à l’opposé de Los Angeles, entre Amérique du sud, New York, Europe, … ». Pour Claude Charlier, Miami c’est « une ville encore adolescente, en train de se développer, qui n’est pas encore une grande ville. C’est un peu aussi son problème, à vouloir faire les choses trop vite, on construit, on pousse les prix, puis il y a une crise économique, alors ça retombe, on arrête tout, puis on recommence». Un brin nostalgique aussi : « J’aimais l’ancien Miami, avec son côté chaleureux, du temps d’une communauté plus âgée, des gens qui venaient prendre leur retraite. Aujourd’hui, on devient un peu comme L.A., où la seule période qui compte est celle des 18-25 ans ; du coup, ça tend vers le superficiel ».
Outre la préparation des prochaines foires (Art Miami – Art Basel – Context Art Miami, du 3 au 8 décembre 2013, puis Art Wynwood, du 13 au 17 février 2014) où il sera représenté par plusieurs galeries (Markowicz Fine Art, Arcature Fine Art, Gallery Valentine…), Claude Charlier se consacre actuellement à un livre de photos, tiré de sa série Body Language (série de photographies de nus féminins sur lesquels sont projetés des images et diapositives diverses), qui devrait sortir début 2014. Il veut d’ailleurs transformer ces photos en peinture pour les besoins d’une nouvelle collection sur les geishas. Il continue aussi son travail ‘Pop World Project’ et ses différentes peintures de canettes usagées : «Une fois jetées, marchées ou roulées dessus, écrasées, les canettes évoluent d’une production de masse à un élément unique. Déchets pour certains mais, dans ma réalité, elles deviennent des sculptures ». Dans le même style pictural, il déclinera prochainement cette série en s’intéressant à ces objets qui “font” les Etats-Unis.
Et à horizon plus proche, Claude Charlier exposera une vingtaine de photos de sa série Body Language au TSL Lounge, à Wynwood, courant octobre, avec une soirée d’ouverture dont la date reste à préciser.
Depeche Mode enflamme Los Angeles
Depeche Mode, célèbre groupe anglais, posera ses valises à Los Angeles le temps d’un concert.
Le 28 septembre, Dave Gahan (ci-dessus) et ses musiciens s’empareront du Staples Center de Los Angeles pour un show qui sent le bon son des “Eighties”.
Formé en 1979, Depeche Mode est le groupe anglais le plus influent et le plus actif des groupes des années 80. Plusieurs de ses compositions, comme “Personal Jesus” ou “Enjoy the silence”, sont considérées comme des classiques du genre. Les places promettent de partir comme des petits pains.
Photo : Sicilia Marilla/ABACAUSA.COM
Le futur de Paris et New York au LFNY
Le Lycée français de New York (LFNY) explorera le futur de Paris et New York lors d’une conférence sur les deux villes, le 2 octobre à 18h30.
La discussion réunira Barry Bergdoll, professeur d’architecture a Columbia et ancien conversateur au MoMA. On lui doit de nombreuses expositions dont ” Lost Vanguard”, “Bauhaus”, et “Foreclosed: Rehousing the American Dream”. À noter également la présence de Alexandros E. Washburn, directeur du département d’urbanisme de la Ville New York, et Susan Rodriguez, fondatrice du cabinet d’architecte Ennead Architects. La conférence sera animée par Rick Bell, directeur du chapitre new-yorkaise de l’American Institute of Architecture.
L’évenement, gratuit, en anglais, est organisé dans le cadre des conférences du lycée sur la citoyenneté globale.
Marie-France Lévesque, le bonheur sur pointes à 50 ans
Une danseuse de 50 ans en tutu et sur des pointes, qui enchaîne entrechats et pas de deux, pendant toute une soirée…
A voir Marie-France Lévesque répéter le nouveau spectacle qu’elle donnera le 2 novembre au Scherr Forum de Thousand Oaks, cela semble tout naturel. Et pourtant, la ballerine revient de loin. Après un grave accident de la route en 1998, la carrière de cette danseuse talentueuse s’est brusquement arrêtée. « J’ai cru que je ne danserai plus jamais » confie Marie-France Lévesque, qui a dû effectuer trois ans de thérapie et a attendu quatorze ans avant de pouvoir remonter sur scène.
D’origine montréalaise, cette blonde longiligne est tombée toute petite dans le chaudron de la danse classique et de la musique. «Je viens d’une famille où il y a trois garçons. Ma mère qui aimait le ballet, voulait s’assurer que je sois féminine et m’a fait faire de la danse à 7 ans», raconte Marie-France Lévesque. «Moi, ma vraie passion, petite, c’était le piano classique. Mais au final, la danse m’a permis de combiner les deux. C’est la plus parfaite expression de l’âme».
A 18 ans, elle intègre les Grands Ballets Canadiens. Puis on lui propose une audition, à New York, à l’American Ballet Theater, en 1985. Elle est recrutée par le grand danseur et chorégraphe Mikhaïl Barychnikov. Pendant 11 ans, elle part en tournée à travers le monde. Puis la trentaine passée, à l’âge où les danseuses classiques songent en général à la reconversion, elle déménage à Los Angeles, pour y enseigner la danse et se tourner vers d’autres activités parallèles comme le théâtre et la télévision. Deux ans plus tard survient l’accident qui va changer le cours de sa vie.
« A 50 ans, je me sens comme si j’en avais 30 »
« Le fait de ne pas plus monter sur scène m’a vraiment manqué. Ce mélange de grandeur et de magie. C’est probablement une des raisons qui m’a poussée à revenir. Le fait d’avoir eu 50 ans récemment aussi: depuis, je me sens comme si j’en avais 30. C’est comme une renaissance. J’ai beaucoup d’énergie, le feu au corps ! J’ai eu brusquement envie de me lancer des défis, comme si je réalisais soudain que la vie était courte et qu’il faut vivre ses envies ».
Sur scène, Marie-France Lévesque aspire à transmettre tout particulièrement cette inspiration aux spectateurs. « Dans la vie, plutôt que de faire ce qu’ils aiment, beaucoup de gens se contentent d’un salaire confortable. Mais au fond d’eux, ils ont oublié leurs envies. En dansant, je veux les inciter à trouver ou retrouver leur passion, à avoir le courage de se réaliser d’une nouvelle façon. Ce n’est pas parce que l’on a 50 ans que la vie est finie, bien au contraire ! En danse, on peut s’exercer quasiment à n’importe quel âge».
Pour réaliser son nouveau spectacle, Marie-France Lévesque a d’ailleurs créé une troupe internationale en février 2013, composée de danseurs plus âgés que la moyenne. «Ils ont entre 27 et 50 ans. Ce sont tous des pros. Du fait de leur âge, ils ont une vraie maturité d’interprétation, qui leur permet d’exprimer toute une palette d’émotions». La danseuse qui a chorégraphié 70% du spectacle s’est également entourée de pointures du monde de la danse et de la musique, comme le pianiste et compositeur latino-américain Freddie Ravel, Patrick Frantz, ancien premier danseur de l’opéra de Paris ou encore la chanteuse Elizabeth Howard, 72 ans, couronnée Ms Senior California of America en 2012. «Un véritable exemple à suivre».
"Amour et Turbulences" à Fort Lauderdale
Drôle et touchante, la comédie romantique “Amour et turbulences” atterrit à Fort Lauderdale, le 27 octobre au Cinema Paradisio.
Lors d’un vol entre New York et Paris, où elle s’apprête à se marier, Julie se retrouve fortuitement assise à côté d’Antoine, dandy débauché et cavaleur qu’elle a aimé trois ans plus tôt. Elle ne peut l’éviter, lui compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir ! Une succession de flash-back nous font revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, cocktail explosif et savoureux.
“Amour et turbulences” est une bonne surprise, le film s’inspire des comédies romantiques hollywoodiennes tout en apportant une touche parisienne glamour. Il vise juste et évite les lourdeurs et clichés du genre. Le rôle d’Antoine est taillé sur mesure pour Nicolas Bedos, playboy cynique et alcoolisé, sorte de Hugh Grant à la française dans le film. Il fait preuve d’une grande autodérision et d’une sensibilité que l’on ne lui connaissait pas. Le film enchaine les scènes savoureuses dans un Paris carte postale avec une réalisation léchée et même parfois novatrice pour une comédie française. Sans être un chef d’oeuvre de l’humour, il prouve que l’on peut encore faire de bonnes comédies françaises.
Crédit image: Universal Pictures