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A New York, la génération Star Ac' rend hommage à Edith Piaf

Il fallait Edith Piaf pour réussir ce miracle: une salle de 3000 personnes, en majorité américaines, devant une scène où se succèdent des artistes qui chantent en français et dont la plupart n’ont jamais entendu parler…
Pour cette première édition new-yorkaise des Francofolies de la Rochelle, les organisateurs avaient concocté une affiche à dominante jeune: Nolwenn Leroy, Christophe Willem, Zaz,  Duffy, Madeleine Peyroux, Alex Hepburn, Beth Ditto, Olivia Ruiz, Camélia Jordana, Coeur de Pirate, Emmanuel Moire, Patrick Fiori et Elodie Frégé. Les plus expérimentés Jean-Louis Aubert, Patricia Kaas, Harry Connick Jr, Angelique Kidjo complètaient la soirée, aux côtés du “parrain” de l’évènement, Charles Dumont.
C’est d’ailleurs le chanteur de 84 ans, auteur d’une trentaine de chansons d’Edith Piaf , qui a été le plus applaudi, par un plublic plutôt âgé et visiblement venu prendre un bain de nostalgie. “J’étais déçu que Charles Aznavour ne soit pas là”, regrettait à la sortie Maggy. Un moment annnoncé à l’affiche comme maître de cérémonie, le chanteur et ami de Piaf avait finalement déclaré forfait.
L’humoriste François-Xavier Demaison a donc officié, en anglais, et surtout en français: la soirée du Beacon Theater était filmée dans les conditions du direct pour être retransmise par France 2 en octobre.

 
 
 
 
 

La star du jazz manouche au San Francisco Jazz Center

Dorado Schmitt, star du Gypsy Jazz, viendra envoûter le San Francisco Jazz Center, les 25 et 26 octobre.

Considéré comme un des maîtres du genre, le Lorrain a commencé la musique à 7 ans. Il s’est fait un nom en jouant avec les plus grands, dont Philip Catherine and Oscar Peterson. Avec son trio, le Dorado Trio, il a composé de nombreux CD, inspiré par le maitre Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dorado Schmitt est également connu pour ses représentations à la fois spirituelles et modernes.

Photo : Sipa / Sipa USA

Nuit blanche à Bryant Park

A croire que certains attendaient ce moment depuis longtemps. Casque de gaulois, costume, robes de soirée, masques et même une mini Tour Eiffel en guise de chapeau : les convives du Dîner en Blanc ont une fois de plus affiché leur créativité, mercredi soir, pour l’édition 2013 de la flash mob culinaire (voir notre vidéo ici).

Comme le veut la tradition, le lieu a été tenu secret jusqu’à la dernière minute. Les participants n’ont pas été déçus : les organisateurs leur ont offert Bryant Park. En moins d’une demi-heure, le mythique espace vert de Midtown, au pied des gratte-ciel, s’est empli de la foule toute de blanc vêtue, équipée de tables et de nappes blanches. Argenterie, charcuterie, baguette, fromage, vin rouge et même du homard étaient aussi de la partie. “Bryant Park est un l’endroit rêvé pour le Dîner en Blanc, mais très compliqué à mettre en place. Les gens y accèdent de quatre côtés différents, et il nous faut trois heures pour installer la logistique (lumières, décors, bar, sécurité…) ce qui est très court, il y a un véritable rush», explique Gilles Amsallem, co-fondateur des French Tuesdays, organisateur de la manifestation.

Pour cette édition 2013, les organisateurs ont fait plus fort que les années précédentes. Près de 4.000 personnes ont répondu « présent » (contre 3.400 l’an dernier au Lincoln Center et 1.000 en 2011, premier Dîner en blanc new-yorkais, au Winter Garden). “Un quart des personnes présentes ce soir sont francophones, c’est un rendez-vous pour les Français de New York et que les Américains adorent, il y a une véritable attente“, poursuit M. Amsallem.

Parmi les convives, Christina Delice, une Française de Perpignan, qui a participé aux trois Dîners en Blanc new-yorkais. «C’est le genre d’événement qui manque à New York, des instants où l’on peut se réunir, comme pour la Fête de la musique en France.»

Philippe, un autre Français, apprécie le cadre de Bryant Park. “C’est plus détendu que dans un restaurant gastronomique français“. “C’est l’endroit idéal  pour amener une demoiselle“, confie Nathan. A 22h, ils sont tous repartis sans laisser de trace. Jusqu’à l’an prochain. A Central Park peut-être?

 

Steuben Parade: les Français de New York se préparent à défiler

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1, 2, 3…” Gérard Epelbaum compte à voix haute les associations françaises de New York qui participeront, samedi, à la Steuben Parade sur la 5th Avenue. Le président du Comité des Associations Françaises (CAF) s’arrête.  “17“, s’exclame-t-il. « Sans compter les écoles. C’est bien pour un début ».

Invitée à participer à la parade allemande pour fêter le cinquantenaire du traité de l’Elysée, la communauté française a répondu “présent“. Les Français défileront avec leurs bannières derrière deux chars aux couleurs de la France et de l’Allemagne, décorés de statues d’Adenauer et de de Gaulle et de reproductions de la Tour Eiffel, de la Porte de Brandebourg et d’un A380, réalisation européenne. Une grande première pour la communauté. “Je cherche toujours des bérets, des marinières“, poursuit M. Epelbaum.

Pour Thierry Kranzer, président de l‘Union alsacienne, l’émotion sera au-rendez-vous. L’association défilera avec une coiffe alsacienne et des habits rouges et blancs, couleurs de l’Alsace. Entre “50 et 70” personnes sont attendues dans le contingent alsacien, dont Miss Alsace 2010. “Il y a des gens qui vont faire quatre heures de train de Pennsylvanie pour participer à cet évènement, s’exclame-t-il. Pour nous, Alsaciens, compte-tenu de notre histoire, ça sera le plus beau jour de notre communauté aux Etats-Unis“.

Outre les responsables associatifs, le consul Bertrand Lortholary et l’Ambassadeur François Delattre, les élèves issus des classes bilingues français-allemand du Lycée français de New York (LFNY) prendront part au cortège. Ségolène Royal, de passage à New York, est également attendue. “On a fait venir quinze costumes traditionnels bretons“, indique Charles Kergaravat, président de BZH New York, qui organisera un tournée de bars après la marche. “Les Bretons ont l’habitude des défilés. Cela fait partie de notre culture. On a déjà défilé sur la 5e avenue dans le passé, rappelle-t-il. Nos évènements sont toujours marqués par leur ouverture. Notre participation à une parade allemande va dans le même sens. C’est aussi une bonne manière de faire parler de la Bretagne“.

La Steuben Parade, qui rassemble chaque année depuis 56 ans les associations germano-americaines des Etats-Unis, attire plusieurs milliers de curieux, et est retransmis en direct sur PBS. « Comme tous les Français,  indique pour sa part le consul Bertrand Lortholary, je suis très fier que la France défile pour la première fois sur la 5e avenue et qui plus est à l’invitation de nos amis allemands».

Une première expérience qui donne déjà des idées à Gérard Epelbaum, du CAF. “Un défilé comme cela peut inciter la communauté française de New York, de plus en plus grande, à développer sa propre parade, dit-il. Ca serait bien“.

Photo : Toast to life / Flickr.com 

Portes ouvertes au nouveau campus du Lycée Français

Après le déménagement de son emplacement d’origine à Corte Madera, et quatre mois de travaux intensifs, le Lycée français a enfin pris ses quartiers à Sausalito.

Son directeur, Frédéric Faisse, qui a passé une grosse partie de son mois d’août dans les nouveaux locaux, n’en revient pas lui-même : « Je suis encore abasourdi par la vitesse et l’efficacité des équipes qui ont effectué les travaux, je n’aurais jamais pensé que nous serions livrés à temps pour la rentrée, mais en voyant travailler les ouvriers, les équipes du Lycée, et les jours passant, c’est devenu une belle réalité. Les enfants ont leurs classes, leurs bureaux et leurs enseignants. Evidemment, il y a encore des ajustements mais on peut dire que notre rentrée est réussie, déclare-t-il. « Je n’ai pas encore eu le temps de m’attaquer à l’administratif, il faut être sur tous les fronts au début et encore plus cette année » sourit-il, en désignant les piles de papiers sur son bureau.

Un bilan positif donc, même s’il y a encore quelques défis à relever. Si le terrain de jeu des maternelles est fonctionnel, celui des grands est en attente de construction. La ville de Sausalito a donné son accord, il lui reste à accepter les plans. « Maintenant il faut faire vivre l’école et ce campus, organiser la circulation de chacun, que les enfants et enseignants prennent leurs marques. Cela se fait petit à petit. »

Placé juste au Nord du Golden Gate Bridge, ce campus est désormais plus accessible aux enfants de San Francisco qui ne trouvaient pas de place en ville « Nous ne voulons pas être une annexe de San Francisco, nous voulons notre identité propre au conté de Marin, c’est très important, mais il est vrai que les enfants en provenance de San Francisco sont, du fait de notre emplacement, plus nombreux. »

Des portes ouvertes sont organisées le 21 septembre 2013, de 10h à midi, pour les parents souhaitant découvrir le campus.

 

Austin et Angers, presque jumelles

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Angers-Austin, unies pour la vie?

C’est la ville française, séduite par la vie culturelle de la capitale du Texas et la réputation de ses universités, qui, en 2010, a fait le premier pas pour initier un jumelage. Menée par le francophile maire Lee Leffingwell, Austin ne l’a pas repoussée. « Le jumelage entre Angers et Austin est prometteur » pour le maire d’Angers, Frédéric Béatse, qui veut « miser sur la connaissance, l’échange entre étudiants, l’innovation, la culture et la musique, vecteurs de développement économique ». 

Après une première mission exploratoire en 2011, les Angevins étaient bien représentés au festival South by Southwest cette année comme la précédente. Du côté d’Austin, on n’est pas en reste. L’université St. Edwards a renoué contact avec ses origines dans l’ouest de la France en établissant un partenariat avec l’université catholique de l’ouest basée à Angers. Mais c’était avant le démarrage du jumelage. Quant à l’échange des élèves de CM2 d’Austin International School avec leurs homologues d’une école angevine en 2012, il n’a pas été reconduit l’année dernière, les petits Texans s’étant rendu dans la région de Saint-Nazaire au mois de juin dernier.

Festival, ambassadeur et voyage

Tandis que le partenariat entre St. Edwards et l’université catholique de l’ouest continue de se développer avec la mise en place de binômes d’étudiants français et américains pour accompagner au mieux les nouveaux venus et intensifier les échanges culturels, c’est surtout par le biais culturel que les échanges Austin/Angers ont progressé cette année. Ainsi le mois de septembre sera très austinite à Angers. Après les représentations du groupe “funky-tonk” The Moonhangers il y a quelques semaines, Austin Psych Fest y organise Levitation, un festival complet réalisé en partenariat avec la société locale Radical Production et la salle de musiques actuelles d’Angers Le Chabada. « La relation Austin-Angers a apporté beaucoup de bénéfices aux deux villes, notamment dans les domaines de la musique et de l’éducation », estime le bureau du maire d’Austin dans un e-mail.

La perspective d’un évènement dédié à Angers paraît encore lointaine à Austin. Mais sur le modèle des “ambassadeurs” de villes jumelles dans la capitale angevine, « la municipalité d’Austin pourrait mettre à disposition d’Angevins vivant à Austin un bureau qui leur permettrait d’assurer une représentation auprès de leurs concitoyens texans», explique Bill Clabby, co-président du comité de jumelage.

Ce dernier organise par ailleurs un voyage anglophone en Anjou, l’Angers Loire tour. Une semaine à la découverte de la riche histoire de la ville, du vignoble et du Cadre Noir de Saumur, agrémentée de visites d’églises, de châteaux, d’une croisière sur la Loire et bien sûr de dégustations de poisson au beurre blanc, de vins de Loire ou encore de Cointreau…

Coût de ce séjour d’une semaine en hôtel trois étoiles de style François Ier presque tous repas compris ? 1950$ hors billet d’avion, « un tarif extra au vu du programme », assure le président du comité de jumelage, Albert Milhomme. La douceur angevine, elle, n’a pas de prix.

Credit: Angers Loire Tourisme

"Police" de Maurice Pialat au MoMA

Chaque année, Gaumont présente un film de ses archives au MoMA. Cette fois-ci, “Police” de Maurice Pialat, sorti en 1985, à l’honneur.
“Police” met en scène Mangin (Gerard Depardieu), un flic chargé de démanteler un réseau de traffiquants de drogue dans un Paris tenu par les relations incestueuses entre les avocats, criminels et policiers. Le film vire également au drame romantique lorsque Mangin rencontre Noria (Sophie Marceau, alors âgée de 19 ans).
En montrant le film, Nicolas Seydoux, président de Gaumont, a souhaité rendre hommage à Maurice Pialat et Daniel Toscan du Plantier, son producteur, morts il y a dix ans.

Austin fête sa diversité

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Austin ne prend pas le mois de la diversité à la légère.

Le 20 septembre, toutes les communautés d’Austin sont conviées à l’Allan House célébrer la richesse culturelle de la ville. Au programme, badminton, croquet et autres activités encenseront les différences culturelles.

Toute la nuit, des shows musicaux, du ballet à Bollywood, feront bouger les participants. Des points de restauration sont également prévus.

New York aux rythmes bretons et caribéens

Marier musiques bretonne et caribéenne, c’est le pari fou de  BZH New York.

Fin septembre, l’association des Bretons de la ville rassemblera sur scène deux groupes issus de ces mondes que tout semble opposer. Les Bretons Armel an Hejer et Alain le Clère joueront avec les musiciens de James Lovell, issus des Garifunas, un des peuples des Caraïbes, au Conolly’s le 27, puis a Bryant Park les 28 et 29 pour le Taste of France.

Les percussions garifunas, influencées par la musique amérindienne et africaine, accompagneront ainsi le chant breton dit “Kan Ha Diskan”.

Credit: BZH

Daniel Boulud s'invite à San Francisco

Daniel Boulud, le plus américain des chefs français, viendra présenter son dernier livre au Jewish Community Center.

Le 27 octobre, à l’occasion de la sortie de “Daniel: My French cuisine“, le désormais célèbre chef français viendra parler de son amour de la cuisine française et de son influence sur la cuisine américaine. Son livre contient ses recettes et des textes sur sa vision de l’art culinaire.

Innovateur, passionné et talentueux, Daniel Boulud a depuis 20 ans est devenu une figure de la scène culinaire new-yorkaise. Ses restaurants ont plusieurs fois gagné des prix culinaires. Son plus grand restaurant, “Daniel” à New York, a même reçu les très convoitées quatre étoiles du New York Times, avant de les perdre.

Photo : Olivier Douliery/ABACAUSA.COM

Un "Grand Café" pour les nouveaux expats

Quoi de mieux qu’un café pour briser la glace? L’association “San Francisco Bay Accueil” l’a compris. Elle organise un “Grand café” le 3 octobre pour informer et intégrer les nouveaux venus français dans la Baie.
Plusieurs représentants d’associations et de sociétés proposant des services pour expatriés répondront à vos questions. Au programme également, la découverte des activités de la région. L’évènement est gratuit mais nécessite de s’inscrire sur le site avant le 26 septembre.
« San Francisco Bay Accueil » veut favoriser l’intégration des nouveaux arrivants français et francophones de la région.
Photo: Wikipedia/Domaine public

Le Taste of France au Nasdaq: la gloire avec des oeufs de caille

10, 9, 8, 7, 6“. Les caméras tournent, les projecteurs brillent. Accompagné d’une musique un brin dramatique, le compte à rebours commence dans le petit studio du Nasdaq, à Times Square.

Devant un mur d’images couvert d’indices boursiers, Ariane Daguin, co-présidente du Taste of France (TOF), s’apprête à donner le coup d’envoi des transactions, flanquée de toute l’équipe du « Taste », du consul de France à New York et du vice-président d’Air France-KLM pour l’Amérique du Nord. Le communiqué de presse parlait de sonner une cloche; il s’agit plutôt d’appuyer sur un bouton logé dans un pupitre. L’évenement est retransmis en direct sur les écrans de Times Square. “C’est une occasion unique dans la vie“, sourit Ariane Daguin, qui n’en revient toujours pas. “On va réaliser plus tard, quand on va recevoir les messages et les tweets.

C’est Havas, l’agence qui assure la communication du salon cette année, qui a permis la participation du Taste of France à cette tradition américaine, dans les pas de plusieurs PDG, dont Mark Zuckerberg.

 “J’ai également fait l’ouverture du New York Stock Exchange, mais c’est plus ronronnant“, confie George Sape, directeur émérite du cabinet d’avocats Epstein Becker & Green. Cet Américain francophile co-dirige la “Grande dégustation” de vins qui aura lieu pendant le Taste of France. “C’est comme lorsqu’un enfant passe à l’âge adulte. Quand vous mettez le marché en mouvement, vous êtes un adulte

Près de la baie vitrée qui donne sur Times Square, les chefs de l’association des Maitres cuisiniers de France préparent à la poêle des œufs de caille en brioche. “Cuisiner au Nasdaq, c’est mieux que dans une cuisine“, plaisante l’un d’eux.

Non loin de là, le fondateur de l’évènement en 2012 (et actuel directeur des opérations), Enrique Gonzalez, vient d’apprendre que le clip conçu pour présenter le Taste of France est projeté sur les écrans du Nasdaq à Times Square. Peut-on rêver de mieux? “On vient de loin, en un an, beaucoup de chemin a été fait, dit-il. Les sensations sont là, l’émotion aussi, même si on ne comprend pas que des millions de gens sont en train de nous regarder à la télévision“.

Sous la houlette de Paul Bensabat, président des Conseillers du commerce extérieur (CCE) pour l’Amérique du Nord, le salon a explosé: 100.000 visiteurs sont attendus sur les deux jours (vingt fois plus que l’an dernier) et 120 exposants d’horizons divers (restauration, vins et spiritueux, tourisme, beauté, technologie, culture) ont d’ores-et-déjà répondu “présent”.

Il reste « dix millions de détails » à régler avant le Jour-J, selon Ariane Daguin, mais dans l’immédiat, l’équipe est bien décidée à savourer son quart d’heure de gloire.

C’est beaucoup de fierté pour la France“, glisse Bertrand Lortholary, consul général de France à New York, qui souligne le soutien des autorités françaises et du reste de la communauté à New York. “Ça va être une grande fête française au cœur de New York.”