La rentrée 2013 coûtera plus cher que celle de 2012 des deux côtés de l’Atlantique. Mais si la France ne connaît pas de flambée des prix, la hausse est plus importante aux Etats-Unis.
En France, le coût de la rentrée scolaire pour un enfant de sixième est en légère hausse par rapport à la rentrée 2012. Il sera en moyenne de 185,08 euros, soit 1.4% de plus que l’année dernière, selon un rapport de Familles de France. Le ministère de l’Education Nationale table sur une hausse 0.3% en un an, s’appuyant sur les chiffres de l’Insee.
Aux Etats-Unis, la rentrée pour les élèves scolarisés en Middle School et en Elementary School coûtera respectivement 763 dollars et 577 dollars, soit une augmentation de 5,3% par rapport à 2012. En ajoutant la hausse du prix des fournitures scolaires pour les lycéens (1.223 dollars soit une hausse de 9,5%), le coût des fournitures scolaires fait, en moyenne, un bon de 7.3%, selon l’index annuel de la Huntington Bank.
Outre Atlantique, ce sont les étudiants qui seront le plus touchés. Selon la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), leur rentrée coûtera en moyenne 2.481,73 euros, soit une hausse de 2% par rapport à 2012.
Au contraire, la rentrée devrait coûter moins cher pour les étudiants américains. Ils dépenseront en moyenne 837 dollars, soit une baisse par rapport à 2012, quand les coûts s’élevaient à 907 dollars en moyenne, d’après une étude du National Retail Federation.
Crédit : Angel Nieto/ddp images/ Sipa USA
Coût de la rentrée scolaire: le match France vs Etats-Unis
French Spice, la gastronomie française à l’honneur à Miami
Vous aimez Miami Spice, l’opération de promotion des restaurants de Miami qui bat son plein jusqu’au 30 septembre? Vous allez adorer sa déclinaison frenchie: « French Spice ».
L’évènement aura lieu du 25 octobre au 15 novembre. French Spice, dans sa quatrième édition, constitue l’élément gourmet des French Weeks qui se déroulent à la même date. En partenariat avec le Consulat de France à Miami, les French Weeks offrent un programme alliant culturel, divertissement, networking, et autres… « On garde le même esprit qui a fait le succès des trois éditions précédentes, tout en alignant le format sur Miami Spice » explique Severine Gianese-Pittman, la présidente de la French American Chamber of Commerce de Floride, organisatrice de l’opération. Les prix ont ainsi été revus à la baisse tout en conservant des enseignes de grande qualité.
Le public est “une combinaison d’habitués des restaurants partenaires, mais aussi d’amateurs et ‘foodies’, notamment sud-américains, qui apprécient et recherchent la cuisine française » précise Mme Gianese-Pittman. Et du côté des restaurateurs : « Un fort taux de retour des enseignes, qui témoigne du succès de l’opération, avec des partenaires reconnus à Miami, tels Villa Azur, La Gloutonnerie, Bâoli, ou encore le Conrad Hotel ».
Ainsi, vous pourrez découvrir ou re-découvrir une trentaine de restaurants de Miami et ses alentours (et même des Keys – Islamorada). Les participants sont français ou offrent pour l’occasion un menu d’inspiration française, avec des formules « déjeuner » à $19 ou $23 (en deux plats) et « dîner » à $33 ou $39 (en trois plats). Antoine Santoni, qui suit la mise en place de l’évènement pour la FACC, de compléter : « On va aussi au-delà avec l’offre en vins et le Café Spice ». Les restaurateurs sont invités à proposer, à l’occasion de French Spice, en complément de leur menu, une offre en vins déclinée au verre ($6) ou à la bouteille ($20). Nouveauté : l’évènement s’étend aux boulangeries qui sentent bon le croissant frais, avec un café offert pour $5 d’achats, ou 10% de réduction sur une sélection de plats au déjeuner.
«Cette année, French Spice aura pour thème particulier les bienfaits du régime méditerranéen », précise Severine Gianese-Pittman , avec comme point d’orgue une table ronde, le 5 novembre au Pasha’s sur Brickell Avenue, animée par Antonio Ellek, CEO et co-fondateur des restaurants Pasha’s.
A noter enfin la soirée d’ouverture, ouverte à tous, le 24 octobre, à la résidence du Consul général, durant laquelle les restaurateurs participants donneront un avant-goût de leur savoir-faire…
Sex toys et serveurs parisiens
La presse américaine s’intéresse à notre sensibilité écolo … au lit.
Le New York Daily News s’est penché sur le marché des sex toys écolo en France. En précisant que “les Français ont toujours été fiers de leurs prouesses sexuelles.” La nouveauté vient donc de notre “nouvelle espèce d’entrepreneurs armés de préservatifs écologiques et de vibromasseurs sans conservateurs. Elle veut élever la conscience écolo à la hauteur d’une extase bio.“
Et c’est un marché lucratif. Le propriétaire français de Divinextases, qui a lancé ses premiers “cosmétiques érotiques” 100% bio il y a deux ans, affirme avoir triplé ses ventes. La demande est telle que les Laboratoires Claude, qui vendent des pilules en pharmacie, dans les boutiques bio et les sex shops, souhaitent désormais “se diversifier avec du thé et du sucre aphrodisiaques et développer son réseau de distribution.“
Les vendeurs de plaisir ont bien senti la tendance. Le site français arbredesplaisirs.com promet de planter un arbre dans la forêt amazonienne pour chaque sex toy vendu, rapporte le New York Daily News. “Ca, et le service de recyclage des vibromasseurs épuisés bien sûr.” Avec le projet de la marque française Passage du Desir de lancer un vibromasseur qui marcherait entièrement à l’énergie solaire, la guerre du sex toy écolo est lancée ! Il n’y a que les Français qui pouvaient le faire.
La baguette molle
Sans transition, les médias américains s’inquiètent de voir disparaître le croquant de nos baguettes, remplacées par des pains tout mous. “L’un des grands symboles de la gastronomie française est assiégé” écrit le Wall Street Journal, “Connue pour sa forme particulière et son enveloppe croquante, la baguette risque de devenir également connue pour n’être pas assez cuite et être pâteuse.” Avec 98% des Français qui mangent du pain chaque jour, d’après le Crédoc, l’affaire est sérieuse !
Pour dresser ce constat, le journaliste du quotidien américain, David Marcelis, s’appuie sur la demande du client français. Selon Dominique Anract, un boulanger du XVIe arrondissement de Paris, “la grande majorité de ses clients choisissent la baguette la plus blanche, la moins cuite en rayon. C’est la raison pour laquelle lui et son équipe retirent du four 90% des fournées avant que le pain ne soit cuit.” Et il n’est pas le seul. Le journaliste américain cite Rémi Héluin, fondateur de Painrisien, un blog sur les boulangeries parisiennes, qui estime que “80% des 230 boulangeries qu’il a passées en revue ne finissent pas la cuisson de leurs baguettes.” De nombreux clients en feraient la demande parce qu’“elles seraient meilleures une fois réchauffées chez eux.”
L’image du Français amateur de bonne baguette en prend un coup. “Ce changement de goût jette l’indignation dans un pays qui est si associé à la longue et fine baguette”, écrit David Marcelis. Il trouve l’appui de Steven Kaplan, professeur d’histoire à la Cornell University et auteur de plusieurs livres sur le pain français : “La baguette se transforme progressivement en autre chose. Je suis en train de voir, devant moi, la disparition de l’un des grands objets de l’héritage national français.” Rien que ça !
Des pourboires pour être gentils
Certaines choses changent, d’autres non. Comme l’impolitesse des serveurs parisiens décriée par les touristes étrangers par exemple. Le sujet revient sans cesse dans la presse américaine. Le New York Times pose donc LA question : ” Dans la ville lumière, une éternelle question incite encore au débat : est-ce que le stéréotype du Français brusque est-il justifié ou bien est-ce parce que les visiteurs ne comprennent simplement pas les Français?” Liz Alderman, la journaliste du quotidien rapporte les propos d’un serveur de café parisien adressés à un touriste espagnol qui demandait s’il pouvait s’asseoir à une table : “Regarde autour de toi! Tu vois des tables vides, toi?”
Ces anecdotes sont nombreuses, “le gouvernement a donc bombardé cafés, hôtels, commerces et taxis avec plus de 20 000 pamphlets intitulés “Do You Speak Touriste?”, un manuel pour être plus accueillant avec les touristes”, note la journaliste. Cette initiative est guidée par un objectif financier. “Il y a une grosse bataille économique qui se joue entre les capitales touristiques dans le monde, explique M.Navarro, le directeur de la communication du Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France. Il y a seulement 15 ans, il y avait environ 60 destinations majeures; aujourd’hui, il y en a environ 600. Si nous n’améliorons pas notre service, nous allons perdre de l’argent.”
Mais selon Paul Kappe, le propriétaire de Brasserie de l’Ile Saint-Louis, ce n’est pas gagné. Les brochures du gouvernement “ne vont pas empêcher un serveur d’être désagréable. C’est leur mentalité : “Ne m’embête pas quand je suis en train de bosser.”” Le propriétaire explique cela en comparant les situations des serveurs en France et aux Etats-Unis : “Aux Etats-Unis, les serveurs peuvent être licenciés à n’importe quel moment et doivent travailler pour les pourboires, ils doivent donc être agréables. En France, on ne peut pas licencier quelqu’un simplement parce qu’il ne fait pas bien son travail. Si l’on pouvait, tout le monde serait sympa“.
En quête d'un second souffle, l'OM New York fête ses dix ans
Des écrans géants, des bouteilles de pastis Ricard et des maillots de l’Olympique de Marseille (OM) dédicacés par Cédric Carrasso: le bar Nevada Smith, situé dans le Lower East Side, est le quartier général des supporters de l’OM.
« C’est dans ce bar que tout a commencé », confie Thierry Julliard, à la tête d’OM New York. Dix ans déjà que l’association a été fondée par Xavier Thibaud. « Le bilan est très positif, affirme Thierry Juliard, nous ne pouvons pas nous plaindre du parcours réalisé jusqu’à présent. Les gens de passage savent où nous trouver, c’est l’essentiel ».
Pourtant, il reconnaît que l’association se trouve depuis quelques temps « dans le creux de la vague ». En 2011, alors que le Nevada Smith ferme ses portes, le club de supporter « est sous le choc » et peine à retrouver son élan. « Aujourd’hui, avec la réouverture du Nevada Smith en avril 2013, il est trop tôt pour savoir si le succès de l’association sera de retour », explique Thierry Julliard.
Alors que l’association pouvait rassembler une centaine de membres lors des matches il y a quelques années, les supporters fidèles de l’association ne sont plus qu’une vingtaine. « Nous n’allons pas suffisamment de l’avant, reconnaît Thierry Julliard. En dehors des tournois de pétanque, il n’y a pas assez d’enthousiasme pour d’autres activités, comme les matches de foot entre supporters auxquels nous participions auparavant ».
Mais pour Thierry Julliard, la passion reste la même : « Pendant les matches, nous essayons de recréer l’ambiance du stade Vélodrome avec les drapeaux et les chants. C’est quelque chose de difficile à expliquer, il faut vraiment assister à un match pour comprendre ce qu’est être supporter de l’OM ».
Pour célébrer les dix ans de l’association, une soirée spéciale avait été organisée lors du dernier match le 26 mai. « Nous avons reçu à cette occasion quelques produits dérivés de la part du directeur sportif de l’OM, cela nous a beaucoup touché », confie Thierry Julliard.
Le club des supporters de l’OM continue d’attirer les Marseillais venus s’installer à New York mais aussi des Américains, un tiers des supporters réguliers, et même des Parisiens. Amar Hamman, de passage à New York, s’est rendu au Nevada Smith vêtu de son maillot de l’OM. « Je suis venu un peu par hasard, raconte le supporter parisien. Je ne m’attendais vraiment pas à retrouver un club de supporters de l’OM ici à New York ».
Un Téchiné à Columbia
François et Maïté sont deux adolescents qui vivent dans le sud-ouest de la France en 1962, pendant la guerre d’Algérie. Alors que les attentats de l’OAS se multiplient, l’arrivée d’Henri, un pied-noir, dans l’internat du lycée des deux adolescents va perturber le quotidien des adolescents.
« Les Roseaux Sauvages » sera diffusé en plein air, sur les marches de Low Plaza à l’Université Columbia le 5 septembre, dans le cadre du festival Films on the Green. Réalisé par André Téchiné en 1994, il réunit à l’écran Elodie Bouchez, Gaël Morel et Stéphane Rideau. Le film aborde le thème de la recherche identitaire pendant l’adolescence sur les plans sexuel et politique notamment.
Le film a gagné cinq prix dont le César du Meilleur Film français de l’année, le César du Meilleur Réalisateur pour André Téchiné et le César du Meilleur Espoir féminin pour Elodie Bouchez.
Le film sera diffusé au Buell Hall de la Maison française en cas de mauvais temps.
Crédit : AlloCiné
Amélie Poulain sur Broadway
Douze ans après sa sortie au cinéma en France, « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » sera adapté en comédie musicale pour Broadway.
Selon l’Agence Télégraphique Suisse (ATS), le compositeur américain Dan Messe travaille actuellement sur l’adaptation du film de Jean-Pierre Jeunet, qui a fait connaitre Audrey Tautou aux Américains.
Le metteur en scène Craig Lucas et le compositeur Nathan Tysen complètent l’équipe qui devra mettre sur scène et en chanson l’un des films français les plus connus à l’étranger.
Sorti en 2001, le long-métrage raconte le parcours d’Amélie, une jeune serveuse de Montmartre, qui a décidé d’intervenir dans la vie des gens pour les rendre heureux. Le film avait remporté des prix prestigieux dont le César du Meilleur film, le César du Meilleur réalisateur et le César de la Meilleure musique écrite pour un film.
Crédit : AlloCiné
Little Italy en fête
Les Italiens savent faire la fête. Et ils vont le prouver dans les rues de Little Italy.
La 87e édition de la Fête de San Gennaro se tiendra du 12 au 22 septembre. Pendant onze jours, processions religieuses, parades multicolores et concerts animeront le quartier. Mais l’Italie, c’est aussi la gastronomie. Cafés et restaurants serviront les spécialités du pays et le célèbre concours du plus gros mangeur de cannoli ne manquera pas à la fête.
Comme chaque 19 septembre, une messe sera tenue à la Most Precious Blood Church et sera suivie par une marche religieuse qui transportera la statue de San Gennaro, le saint patron de Naples, dans les rues du quartier italien.
Depuis sa création en 1996, Feast of San Gennaro est organisée par Figli di San Gennaro, Inc. (Les Enfants de San Gennaro), organisation qui cherche a préserver la mémoire des premiers migrants italiens aux Etats-Unis. Cet événement accueille chaque année plus d’un million de personnes venues du monde entier.
Crédit : Jazz Guy/Flickr
Dîner francophone au Kris Bistro de Houston
Un groupe meetup francophone se réunira le 24 août au Kris Bistro & Wine Lounge de Houston pour partager un dîner bien français. Et surtout échanger quelques mots dans la langue de Molière.
Le « Houston French Language and Culture Meetup Group » propose aux francophiles de la ville de le rejoindre de 18h30 à 20h30 pour un dîner composé de trois plats pour un prix fixe de 35$. Le restaurant reversera 5$ de chaque dîner à la Houston Food Bank. L’établissement participe aux “Houston Restaurant Weeks”, un mois pendant lequel les restaurants de la ville proposent des dîners à prix fixe.
Le Kris Bistro & Wine Lounge est affilié à l’école culinaire Lenôtre. Les chefs et le personnel sont des étudiants de cette école.
Les convives doivent réserver au nom d’Amanda Vermillion.
Crédit : Kris Bistro & Wine Lounge/Facebook
Des films réalisés en 48h au Scottish Rite Theater
Tous les genres seront représentés: western, horreur, comédie et même zombie et muet. Les films présentés ce samedi 24 août au Scottish Rite Theater ont un point commun: ils sont tous été réalisés en 48 heures.
Les équipes participant au “The 48 hour Film Project” ont travaillé d’arrache pied pendant pas moins de deux jours pour tourner et monter leur film. Un véritable tour de force cinématographique. L’édition 2013 de cette manifestation a été marquée par quelques nouveautés, qui rendent la chose encore plus prometteuse: le lancement de deux nouveaux genres (Crime/ Gangster et “Mistaken Identity”) et le retour des films “super héros”.
Le résultat sera visible à partir de 15h.
Le "Tiger Woods de la pétanque" revient à New York
« C’est le Tiger Wood français de la pétanque, confie Xavier Thibaud, le directeur sportif du New York Pétanque Club. Le jeune champion du monde de pétanque Dylan Rocher revient à New York pour la deuxième fois.
Pour fêter le retour de l’enfant prodige, les deux clubs de pétanque de New York (le New York Pétanque Club et La Boule new-yorkaise) l’accueilleront à Bryant Park dans l’après-midi du 23 août. Comme l’an dernier, Dylan Rocher tentera de battre son record de tir de 100 boules en temps limité. «L’année dernière, il avait tapé 97 boules, précise Xavier Thibaud. Nous aimerions qu’il joue dans notre club, c’est le meilleur joueur du monde, mais nous manquons de moyens pour cela », renchérit-il.
Les 24 et 25 août, le New York Pétanque Club organise un tournoi à Prospect Park, sur les terrains de Parade Ground (coin de Caton Avenue et Coney Island Avenue, dans le parc). Pour participer, il suffit de constituer une équipe de deux joueurs (75$ par équipe pour les deux jours) et d’amener ses boules. Le tournoi est également ouvert aux non-licenciés et des jeux de boules seront mis à disposition par le club.
Photo: Dylan Rocher (droite) avec les membres du NYPC – Crédit : New York Pétanque Club
La nouvelle boss de la Chambre de Commerce fait ses premiers pas
Jeune franco-américaine, Sophie Woodville Ducom est arrivée à la Chambre de Commerce Franco-américaine de San Francisco il y a un peu plus d’un an pour s’occuper des événements et de la communication. Depuis quelques mois – et suite au départ de Brynhild Dumas – elle en est la patronne.
« Le relais s’est passé en douceur car je travaillais avec Brynhild Dumas depuis plusieurs mois, je connaissais les rouages, explique-t-elle. Je veux continuer ce que mes prédécesseuses ont déjà mis en place. Pour ma part, je viens de la communication donc je vais accentuer nos efforts sur « le faire savoir ce que l’on fait car je me suis rendue compte que, souvent, les gens ne connaissaient pas l’étendue des offres et des possibilités qu’offre la Chambre. »
Une nouvelle équipe, de cinq femmes, s’est donc formée, chacune dédiée à un pôle spécifique: administratif, événementiel, communication, logistique et direction. Evénements, services aux entreprises et programme « ramp-up » pour les entrepreneurs et start-ups sont leurs trois axes de travail. « Concernant les événements, je souhaite garder ce qui existe déjà à savoir ceux qui privilégient le networking et ceux qui offrent du contenu très spécifique, mais j’aimerais parvenir à les mixer davantage et en offrir plus. Un autre chantier va être de trouver un équilibre géographique, car nous couvrons toute la Baie, de la Napa Valley (le vin) jusqu’à la Silicon Valley (High Tech), en passant par San Francisco et l’Est de la Baie. »
Une volonté qu’elle a déjà mise en application. La Chambre de Commerce organise désormais une rencontre par mois à San Francisco et à Palo Alto. Une rencontre est prévue tous les deux mois dans l’Est de la Baie sur l’axe Berkeley-Oakland et la perspective de la nouvelle directrice est de développer l’idée sur le Nord – Marin et Napa Valley – et de descendre, dans le Sud, jusqu’à San Jose.
En outre, les services proposés sont eux aussi nombreux: voyages d’exploration, d’innovation, prospection pour les futurs entrepreneurs, business center. La Chambre de Commerce a également mis en place un « French-American Engineer Program » qui permet aux meilleurs éléments des écoles d’ingénieurs français de venir en stage dans la Baie grâce au visa J-1. Autre nouveauté: un petit-déjeuner mensuel tous les 3e mardi du mois de 9h à 10h dans les locaux de la Chambre (exclusivement pour les membres avec inscription gratuite en ligne). « Les Américains ont cette culture de la communauté, ce que n’ont pas naturellement les Français, celle-ci s’acquiert au fur et à mesure des années ici. La Chambre de Commerce franco-américaine peut être un bon moyen de se sentir membre d’une même communauté. »
Soho attend toujours son Ladurée
La nouvelle boutique Ladurée, à Soho, devrait finalement ouvrir ses portes en novembre, un an après la date annoncée. “Nous croisons les doigts pour une ouverture pour Thanksgiving“, déclare Pierre-Antoine Raberin, le directeur de Ladurée USA.
Cela fait un an et deux mois que le président de Ladurée, David Holder, déclarait au New York Times que l’ouverture du nouveau magasin-salon de thé de 200 places, au 398 West Broadway, aurait lieu en septembre 2012. Or, le contrat de location a été signé il y a trois mois, après le départ de l’ancien locataire, le restaurant italien Barolo, qui occupait les lieux depuis plus de 20 ans. Le local est en chantier depuis deux mois.“On aime prendre notre temps”, souligne M. Raberin.
Le 398 Broadway était au centre d’un différend entre le patron de Barolo et ses bailleurs, en l’occurence les compagnies 81St & 5th Co. et Wind Associates. Un différend qui remonte au 11-Septembre. Après les attentats, les loyers dans le quartier de Soho ont bondi et l’activité du restaurateur a chuté. “Comme je ne pouvais pas faire face à cette augmentation, le propriétaire m’a dit que je pouvais continuer à payer le même loyer qu’avant le 11-Septembre”, explique Paolo Secondo, le propriétaire de Barolo. “Mais en juin 2012 il m’a appelé en me demandant de lui payer ce que je lui devais, alors que l’on s’était mis d’accord. Sinon je devais partir.” Quelques jours après, Paolo Secondo a découvert l’article du New York Times qui annonçait l’ouverture de la boutique Ladurée à la place de son “ancien restaurant“. L’Italien s’est rendu au tribunal des faillittes de New York et Barolo a fermé ses portes pour de bon en février.
Pour le directeur Ladurée USA, les locaux (et notamment le jardin) du 398 West Broadway ont été un coup de coeur : “Je connaissais déjà l’endroit pour avoir dîné chez Barolo il y a quelques années. Mais c’est le jour de l’ouverture de notre boutique de Madison, alors que je partais à la recherche d’un emplacement pour une autre boutique à Soho, que je suis retombé dessus.” Pierre-Antoine Raberin ajoute qu’à ce moment là, leur agent immobilier leur a affirmé que les locaux étaient sur le marché. Concernant les déboires de Paolo Secondo, il a “eu vent” de ce qu’il se passait mais “on ne s’occupe pas de ça, c’est notre agent qui se charge de tout”, souligne-t-il.
L’ouverture d’une boutique à Soho est un projet de longue date. Ladurée y songeait avant même l’Upper East Side mais “Madison a été un coup de coeur phénoménal“, explique Pierre-Antoine Raberin. En attendant de pouvoir déguster des macarons dans le jardin, il promet une surprise sur la façade de la future boutique mercredi prochain.
Crédit : Jesse Lirola/BFAnyc/Sipa USA