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Toulouse à la Seyhoun Gallery

La Ville Rose a su gagner l’intérêt d’un photographe iranien.

Du 7 au 14 septembre prochain, Kami Zargham exposera à la Seyhoun Gallery son travail consacré à la ville de Toulouse . L’exposition comportera aussi bien des portraits de toulousains que des paysages plus classiques de la ville.

Cette exposition s’inscrit dans la volonté de la galerie d’exposer des artistes iraniens basés partout dans le monde. Ouverte depuis 2004, elle a déjà exposé plus d’une douzaine d’artistes.

Photo : Kami Zargham

Amélie Poulain s'invite à Lubbock

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Amélie Poulain vient faire le bonheur des francophiles de Lubbock.

Le 9 septembre prochain, le French Club de la Texas Tech University projettera le fameux film de Jean-Pierre Jeunet, le « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ». Avec plus de 32 millions d’entrées, le film qui raconte les aventures d’Amélie Poulain, une jeunne femme (Audrey Tautou) qui veut faire le bonheur autour d’elle, est l’un des plus gros succès français à l’étranger. Plusieurs fois oscarisé, césarisée, et figurant à la 50ème place du Top 250 Imdb, la comédie romantique continue de séduire, douze ans après sa sortie en salles.

Rendez-vous est fixé à 18h à la Qualia Room, au sein du bâtiment des langues étrangères, et est ouvert à tous public. Pop corn et autres sont les bienvenus!

Photo : Hahn-Nebinger-Orban/ABACAUSA.COM

Car-free LA: découvrir Los Angeles sans voiture

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A l’occasion de la journée mondiale sans voiture le 22 septembre, l’Office du Tourisme de Los Angeles propose plusieurs visites gratuites de Los Angeles et ses alentours, en métro ou à pied.

Plusieurs parcours thématiques sont proposés. Parmi eux, une visite de villes-plages, d’Hollywood, du Los Angeles LGBT, ou encore de Beverly Hills et de Santa Monica. Au programme, des lieux connus, ou inconnus, figurant dans la guide touristiques ou pas.

Pensez  à vous munir de votre carte de métro, de bonnes chaussures, et de votre smartphone. En effet, tous les participants sont invités à twitter et à partager les photos de leur parcours sur Instagram.

Photo : Bossco

Flugtag : s'envoler… ou pas

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Le flugtag, la désormais célèbre discipline inventée par Redbull en 1992, revient pour la deuxième fois à Miami.

Le but ? Tenter de faire voler une machine si possible ailée, créée de toute pièce par chaque équipe selon des critères de taille et de poids bien précis. C’est à 14h que le Biscayne Park se convertira en lieu de décollage (et surtout de crash dans l’eau) et d’amarrage pour ces créations plus délirantes les unes que les autres. Les participants ont jusqu’au 21 septembre, jour de l’épreuve, pour se préparer au grand saut, qui dépasse rarement les 20 mètres.

Distance, créativité et mise en scène seront les critères retenus par les juges pour déterminer qui l’emportera. Parmi eux, des professionnels des sports extrêmes comme Steven Lobue, ou encore des célébrités locales comme DJ Irie.

Photo : Art Seitz/ABACAUSA.COM

Une dégustation à la gloire du pinot

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Les vins de la Vallée de la Willamette seront  à l’honneur lors d’une dégustation à Los Angeles.
Deux fois par an, le Los Angeles Wine Tasting organise un évènement de dégustation de vins. Le 11 septembre,  65 pinots noirs de l’Oregon seront servis. Ces vins, moins connus que leurs voisins californiens, étonnent par leur finesse proche des vins de Bourgogne. La dégustation aura lieu au Ebell, et proposera en sus de ce vin de plus en plus prestigieux une sélection de Chardonnay, de pinots gris, de Riesling, et bien d’autres.
Le billet donne accès à la dégustation de tous ces vins, aux amuse-bouches qui les accompagnent, ainsi qu’à un verre décoré par l’artiste John Fisher. A vot’ santé!

Disney fait chauffer la glace à Miami

Les héros de Disney savent faire rêver. Ils savent aussi faire du patin à glace. Ils se produiront sur la patinoire du American Airlines Arena, du 25 au 29 septembre à Miami.

Créé en 1981, les shows “Disney on Ice” ont fait le tour du monde. Programmé depuis 2006, “Princesses and heroes” prolonge la féérie en mettant en scène le prince Philippe, Cendrillon, Jasmine, Aladin, Blanche neige, et bien d’autres personnages qui ont marqué l’histoire de Disney.

Pas moins de huit représentations seront données en cinq jours. Elles comprennent des sauts de haut-vol, des effets pyrotechniques, des jeux de lumière, et présagent un moment de divertissement qui saura enchanter aussi bien les petits que les grands enfants.

Photo : Theme Park Mom

De l'opéra en plein air au Golden Gate Park

C’est l’heure de sortir le transat et de tendre l’oreille. Le 8 septembre prochain à 13h30, le San Francisco Opera donnera le coup d’envoi de sa nouvelle saison au Golden Gate Park.

Créé en 1971, “Opera in the Park” 2013 rassemblera plusieurs de la saison à venir, sous la direction du chef d’orchestre Nicola Luisotti. L’édition 2012 avait été saluée par la critique et appréciée par plus de 20.000 personnes, qui ont pu profiter de l’orchestre de l’Opera allongés dans l’herbe.

Tous les spectateurs sont invités à amener leur pique-nique afin de profiter pleinement de la pelouse familiale du Sharon Meadow, dans l’est du parc. Des points de restauration seront également présents sur les lieux. Les organisateurs conseillent fortement d’arriver tôt afin d’obtenir une bonne vue sur la scène.

La manifestation est gratuite.

Photo : Mastermaq

Dans le Design District, le parrain des artistes français

Installé à Miami depuis bientôt une dizaine d’années, Bernard Markowicz fait partie des pionniers du Design District.

Il s’y est installé voilà quatre ans, en créant sa propre galerie d’art, Markowicz Fine Art : : « Il fallait y croire à l’époque», avant que les enseignes de luxe ne s’installent dans ce quartier aujourd’hui émergent. Parmi les pionniers, mais aussi les résistants : « Beaucoup de galeries sont déjà parties, faute de pouvoir payer les loyers qui ont plus que triplé ».

Markowicz Fine Art est unique en son genre pour la Floride, avec environ la moitié de son portefeuille constitué d’artistes français ou francophones, contemporains, agrégés au sein d’une collection renommée incluant des artistes célèbres tels Bacon, Botero, Chagall ou Warhol.

P1020805Bernard Markowicz affirme que le contexte est « très difficile pour les artistes français ou francophones à l’étranger », les acquéreurs américains « ayant davantage tendance à reconnaître les artistes issus d’école d’art américaines ». C’est aussi une question de confiance, eu égard aux montants d’achat. D’où « une certaine préférence nationale, à moins d’une notoriété internationale déjà établie ». Parmi ses protégés, on trouve Alain Godon entre graffitis et caricature pop, Idan Zareski et ses “Big Foot”, ou encore Richard Orlinski “Born Wild”, qui « séduisent la clientèle américaine par des œuvres originales, des styles marqués et une communication innovante ».

Pour lui, Miami « est en train de devenir une grande ville au sens culturel, avec Art Basel évidemment, mais aussi par le développement des arts en général, avec des lieux comme l’Adrienne Arsht Center ou le New World Center ». Et l’incontournable Art Basel. « Cela amène beaucoup de crédibilité au marché de l’art de Miami ; la semaine est extrêmement excitante avec des collectionneurs du monde entier mais, aussi, tout le monde fait la fête ».

Dernière actualité en date, Bernard Markowicz met en avant cet été les deux récents vainqueurs du Festival du Touquet, « deux jeunes artistes qui font déjà du travail remarquable »: trois photographies de Delphine Benoit Roux, tirées de la série “Cette Nuit-Là” (2012), mettant en scène des “décors nocturnes afin de créer une situation étrange, parfois absurde“, selon l’artiste. Quant à Agathe Verschaffel, et sa toile “Redscreen”, son travail pictural se concentre sur un gros plan d’une partie de navire. Un événement de promotion est en cours d’organisation. Les jeunes talents auront toujours une place chez Bernard Markowicz.

Philippe Gaulier, le clown des stars

Chaque année, Philippe Gaulier se déplace autour du monde pour insuffler chez les clowns en herbe l’art de la bouffonnerie. « À Los Angeles, je vais retrouver Sacha Baron Cohen, que j’ai formé à Londres, » se réjouit Philippe Gaulier. Il est vrai que l’humoriste britannique maintenant célèbre pour ses personnages d’Ali G, Borat, Bruno et le Dictateur attribue la totalité de son succès à son passage à l’école du clown français.

À l’époque, Philippe Gaulier avait été invité par le Conseil des Arts de Londres pour y enseigner, ce qu’il fit de 1991 à 2002. Outre Baron Cohen, les actrices Helena Bonham Carter et Emma Thompson sont aussi venues perfectionner leur art auprès de lui.

Cela fait maintenant près de 34 ans que l’école Philippe Gaulier a été créée. « Avant cela, j’ai été l’assistant de Jacques Lecoq pendant 10 ans, de 1970 à 1980 ; j’avais étudié à son école de théâtre de 1968 à 1970, se rappelle-t-il. J’étais donc professeur, et j’avais aussi des numéros de clown. Puis en 1980, j’ai décidé de ne faire qu’enseigner. »

Maintenant basée à Étampes, l’école Philippe Gaulier accueille chaque année plus de 35 différentes nationalités, et offre une formation de deux ans, une troisième année étant dédiée à ceux qui souhaiteraient enseigner. « En tant qu’enseignant, explique le pédagogue, dramaturge et metteur en scène français, je présente à mes étudiants toutes les possibilités. C’est eux qui choisissent selon leur goûts et leurs désirs. Moi, je n’interviens pas dans les choix, mais dans la beauté des différents mondes. »

Les étudiants sont ainsi exposés au théâtre de Shakespeare et Tchekov, au Vaudeville, aux clowns et aux bouffons. « Le clown, c’est le théâtre de la blague, c’est un très beau théâtre, souligne Philippe Gaulier. Le bouffon, c’est quelqu’un qui a été banni, mis à la porte, aux bancs de la société. C’est un paria qui revient dire la vérité du Diable », ajoute-t-il.

À Los Angeles, Philippe Gaulier est venu animer un atelier intensif de deux semaines, du 26 août au 6 septembre. Le dernier jour, le public pourra assister à la performance finale des étudiants.

Pas question pour lui de formater de petits Philippe Gaulier: « Le clown est différent selon les personnes, il faut aller découvrir chez cette personne quels sont ses gestes ridicules, ses gestes idiots. Chaque personne est idiote différemment.  Quand on veut découvrir quelque chose, on passe par une série de crises, c’est comme ça que s’opère le changement. »

En France et aux Etats-Unis, la politesse en force

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La politesse est loin  d’être une valeur du passé pour les Américains et les Français.

Selon une étude menée par Ipsos en 2011, le manque de savoir-vivre et l’agressivité constituent la première source de stress en France (60% des sondés). Un sondage du Pèlerin en 2010 va dans le même sens. La politesse (67%) se place devant l’écoute, la sincérité et l’humour dans le classement des valeurs qui importent le plus aux Français. Aux Etats-Unis, les manquements à l’étiquette se situent aussi au sommet des sources de stress, en deuxième position exactement (50% des sondés), selon Ipsos, qui explique que les pays occidentaux connaissent une “nostalgie des bonnes manières“.

Quand il faut passer à la mise en pratique, les Américains assurent!  Une étude récente de YouGov précise que 76% des sondés diraient “Sir” ou “Ma’am” à une personne de plus de dix ans qu’eux. Mieux, 92% des Américains et 97% des Américaines affirment que tenir la porte pour une femme est une marque de politesse, et 58% assurent parler “parfois” ou “souvent” à des inconnus.

Les Français font-ils mieux? Il faut remonter à 2006 pour avoir un indice. Des reporters masculins et féminins du Reader’s Digest ont testé directement la courtoisie des habitants des grandes villes de 35 pays. Après avoir suivi des personnes dans des bâtiments publics afin de voir si ces dernières leur tenaient la porte, acheté des produits pour tester la politesse des commerçants, et fait tomber des dossiers remplis de papiers dans des lieux fréquentés, la conclusion est assez nette. New York arrive en pole position avec des expressions de courtoisie dans 80% des cas. La ville devance Zurich, Toronto et Berlin. Paris, avec ses 57% – et un piètre score au test de lâché de dossiers dans la rue -, arrive à la 15ème position, au même rang que Londres, Buenos Aires, Johannesburg ou encore Lisbonne. Peut mieux faire!

photo :  curry/ddp images/ Sipa USA

Alain Ducasse en dédicace au FIAF

La table (ronde) est dressée pour Alain Ducasse.
Le chef français multi-étoilé participera à une conférence au French Institute Alliance Française (FIAF) le 22 octobre. Il dédicacera son livre J’aime New York à l’issue de la discussion.
Outre M. Ducasse, cette dernière rassemblera plusieurs figures de la gastronomie new-yorkaise: Mark Isreal, chef et propriétaire des magasins Doughnut Plant; Garrett Oliver, un des responsables de Brooklyn Brewery; et Nikki Russ Federman, copropriétaire des magasins de produits alimentaires haut-de-gamme Russ & Daughters.
La conférence est en anglais.
Photo: Orban Thierry/ABACAUSA.COM

La France des va-t-en-guerre et du terroir

Revue de presse. Le retour en grâce de la France comme “plus vieil allié de l’Amérique” à la faveur de la crise syrienne occupe bien sûr la presse américaine cette semaine. “Mais comment la France -la France!- est-elle devenue le nouveau sheriff du monde?”, s’interroge le progressiste National Journal.

Ce n’est pas la France qui a changé, explique l’analyste James Kitfield, c’est le monde: la montée en puissance de l’Asie renforcerait, pour la France, la nécessité de l’alliance euro-américaine, d’où ce nouveau volontarisme français, initié sous Nicolas Sarkozy et continué par François Hollande, de la Libye au Mali et désormais en Syrie.

Le problème pour François Hollande est que sa fermeté contre la Syrie lui donne un regain de popularité du mauvais côté de l’Atlantique: en France aussi l’opinion publique est réticente et le président français pourrait bien payer le prix de son alignement sur la Maison blanche soulignent les médias américains. Reprenant l’Associated Press, le site de la radio NPR insiste sur les nombreux appels en France, à un vote du parlement. En décidant d’en déférer à un vote du Congrès, Barack Obama a tendu bien involontairement un piège au président français, devenu le seul leader occidental prêt à s’engager dans l’aventure syrienne sans consulter son parlement.

Toute tourneboulée par ces comportements contre-nature de la France, la presse américaine, et le New York Times en particulier, se réfugient dans les valeurs sûres sur d’autres sujets: la France pays de la protection sociale et du conservatisme rural…

Sur le premier thème, c’est Pamela Druckerman, auteure de “Bringing Up bébé” best-seller à la gloire de l’éducation “la française” qui éditorialise dans le New York Times  sur la nécessité pour les Etats-Unis de rattraper leur retard en matière de crèches. Décrivant sa conversion au système français des garderies et des maternelles universelles, Mme Druckerman voit des signes encourageants dans son pays: “De plus en plus d’Etats et de villes développent des programmes d’écoles maternelles dès 4 ans”. Mais ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis promettent de développer l’enseignement précoce. “Dans les années 1970, les mêmes efforts avaient été bloqués par les conservateurs, qui assuraient que s’il devenait trop facile pour les femmes de travailler, la famille traditionnelle était vouée à disparaître”. Entre temps, le travail des femmes a de toute façon explosé aux Etats-Unis. C’est le moment, encourage l’éditorialiste, d’imiter les Français!

Le terroir passe à gauche

Toujours dans le New York Times, Steven Erlanger se penche sur l’amour très français pour “le terroir” (en français dans le titre). Il s’est rendu dans le Tarn pour y découvrir l’engouement des jeunes générations pour les traditions et le retour à la terre. “Le concept de terroir, qui s’applique bien au-delà de l’univers du vin, est quasiment intraduisible en anglais, explique-t-il: un mélange de sol, de météo et des notions d’authenticité, de particularisme…”

M. Erlanger note que le terroir et l’authenticité ont envahi le marketing, et servent à vendre dans les supermarchés. “Mais l’importance du terroir dans l’identité française ne peut être sur-estimée” assure-t-il. D’autant que ce concept, “de droite à l’origine”, est désormais repris par une génération “qui se considère de gauche et s’oppose à la globalisation et aux pesticides”. Bref, conclut le journaliste du Times, le retour du terroir est une alliance entre les paysans et le Bobos, prêts à payer plus pour cette “indéfinissable authenticité”.