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Des films réalisés en 48h au Scottish Rite Theater

Tous les genres seront représentés: western, horreur, comédie et même zombie et muet. Les films présentés ce samedi 24 août au Scottish Rite Theater ont un point commun: ils sont tous été réalisés en 48 heures.

Les équipes participant au “The 48 hour Film Project” ont travaillé d’arrache pied pendant pas moins de deux jours pour tourner et monter leur film. Un véritable tour de force cinématographique. L’édition 2013 de cette manifestation a été marquée par quelques nouveautés, qui rendent la chose encore plus prometteuse: le lancement de deux nouveaux genres (Crime/ Gangster et “Mistaken Identity”) et le retour des films “super héros”.

Le résultat sera visible à partir de 15h.

Le "Tiger Woods de la pétanque" revient à New York

« C’est le Tiger Wood français de la pétanque, confie Xavier Thibaud, le directeur sportif du New York Pétanque Club. Le jeune champion du monde de pétanque Dylan Rocher revient à New York pour la deuxième fois.

Pour fêter le retour de l’enfant prodige, les deux clubs de pétanque de New York (le New York Pétanque Club et La Boule new-yorkaise) l’accueilleront  à Bryant Park dans l’après-midi du 23 août. Comme l’an dernier, Dylan Rocher tentera de battre son record de tir de 100 boules en temps limité. «L’année dernière, il avait tapé 97 boules, précise Xavier Thibaud. Nous aimerions qu’il joue dans notre club, c’est le meilleur joueur du monde, mais nous manquons de moyens pour cela », renchérit-il.

Les 24 et 25 août, le New York Pétanque Club organise un tournoi à Prospect Park, sur les terrains de Parade Ground (coin de Caton Avenue et Coney Island Avenue, dans le parc). Pour participer, il suffit de constituer une équipe de deux joueurs (75$ par équipe pour les deux jours) et d’amener ses boules. Le tournoi est également ouvert aux non-licenciés et des jeux de boules seront mis à disposition par le club.

Photo: Dylan Rocher (droite) avec les membres du NYPC – Crédit : New York Pétanque Club

La nouvelle boss de la Chambre de Commerce fait ses premiers pas

Jeune franco-américaine, Sophie Woodville Ducom est arrivée à la Chambre de Commerce Franco-américaine de San Francisco il y a un peu plus d’un an pour s’occuper des événements et de la communication. Depuis quelques mois – et suite au départ de Brynhild Dumas – elle en est la patronne.

« Le relais s’est passé en douceur car je travaillais avec Brynhild Dumas depuis plusieurs mois, je connaissais les rouages, explique-t-elle. Je veux continuer ce que mes prédécesseuses ont déjà mis en place. Pour ma part, je viens de la communication donc je vais accentuer nos efforts sur « le faire savoir ce que l’on fait car je me suis rendue compte que, souvent, les gens ne connaissaient pas l’étendue des offres et des possibilités qu’offre la Chambre. »

Une nouvelle équipe, de cinq femmes, s’est donc formée, chacune dédiée à un pôle spécifique: administratif, événementiel, communication, logistique et direction. Evénements, services aux entreprises et programme « ramp-up » pour les entrepreneurs et start-ups sont leurs trois axes de travail. « Concernant les événements, je souhaite garder ce qui existe déjà à savoir ceux qui privilégient le networking et ceux qui offrent du contenu très spécifique, mais j’aimerais parvenir à les mixer davantage et en offrir plus. Un autre chantier va être de trouver un équilibre géographique, car nous couvrons toute la Baie, de la Napa Valley (le vin) jusqu’à la Silicon Valley (High Tech), en passant par San Francisco et l’Est de la Baie. »

Une volonté qu’elle a déjà mise en application. La Chambre de Commerce organise désormais une rencontre par mois à San Francisco et à Palo Alto. Une rencontre est prévue tous les deux mois dans l’Est de la Baie sur l’axe Berkeley-Oakland et la perspective de la nouvelle directrice est de développer l’idée sur le Nord – Marin et Napa Valley – et de descendre, dans le Sud, jusqu’à San Jose.

En outre, les services proposés sont eux aussi nombreux: voyages d’exploration, d’innovation, prospection pour les futurs entrepreneurs, business center. La Chambre de Commerce a également mis en place un « French-American Engineer Program » qui permet aux meilleurs éléments des écoles d’ingénieurs français de venir en stage dans la Baie grâce au visa J-1. Autre nouveauté: un petit-déjeuner mensuel tous les 3mardi du mois de 9h à 10h dans les locaux de la Chambre (exclusivement pour les membres avec inscription gratuite en ligne). « Les Américains ont cette culture de la communauté, ce que n’ont pas naturellement les Français, celle-ci s’acquiert au fur et à mesure des années ici. La Chambre de Commerce franco-américaine peut être un bon moyen de se sentir membre d’une même communauté. »

 

Soho attend toujours son Ladurée

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La nouvelle boutique Ladurée, à Soho, devrait finalement ouvrir ses portes en novembre, un an après la date annoncée. “Nous croisons les doigts pour une ouverture pour Thanksgiving“, déclare Pierre-Antoine Raberin, le directeur de Ladurée USA.

Cela fait un an et deux mois que le président de Ladurée, David Holder, déclarait au New York Times que l’ouverture du nouveau magasin-salon de thé de 200 places, au 398 West Broadway, aurait lieu en septembre 2012. Or, le contrat de location a été signé il y a trois mois, après le départ de l’ancien locataire, le restaurant italien Barolo, qui occupait les lieux depuis plus de 20 ans. Le local est en chantier depuis deux mois.“On aime prendre notre temps”, souligne M. Raberin.

Le 398 Broadway était au centre d’un différend entre le patron de Barolo et ses bailleurs, en l’occurence les compagnies 81St & 5th  Co. et Wind Associates. Un différend qui remonte au 11-Septembre. Après les attentats, les loyers dans le quartier de Soho ont bondi et l’activité du restaurateur a chuté. “Comme je ne pouvais pas faire face à cette augmentation, le propriétaire m’a dit que je pouvais continuer à payer le même loyer qu’avant le 11-Septembre”, explique Paolo Secondo, le propriétaire de Barolo. “Mais en juin 2012 il m’a appelé en me demandant de lui payer ce que je lui devais, alors que l’on s’était mis d’accord. Sinon je devais partir.” Quelques jours après, Paolo Secondo a découvert l’article du New York Times qui annonçait l’ouverture de la boutique Ladurée à la place de son “ancien restaurant“. L’Italien s’est rendu au tribunal des faillittes de New York et Barolo a fermé ses portes pour de bon en février.

Pour le directeur Ladurée USA, les locaux (et notamment le jardin) du 398 West Broadway ont été un coup de coeur : “Je connaissais déjà l’endroit pour avoir dîné chez Barolo il y a quelques années. Mais c’est le jour de l’ouverture de notre boutique de Madison, alors que je partais à la recherche d’un emplacement pour une autre boutique à Soho, que je suis retombé dessus.” Pierre-Antoine Raberin ajoute qu’à ce moment là, leur agent immobilier leur a affirmé que les locaux étaient sur le marché. Concernant les déboires de Paolo Secondo, il a “eu vent” de ce qu’il se passait mais “on ne s’occupe pas de ça, c’est notre agent qui se charge de tout”, souligne-t-il.

L’ouverture d’une boutique à Soho est un projet de longue date. Ladurée y songeait avant même l’Upper East Side mais “Madison a été un coup de coeur phénoménal“, explique Pierre-Antoine Raberin. En attendant de pouvoir déguster des macarons dans le jardin, il promet une surprise sur la façade de la future boutique mercredi prochain.

Crédit : Jesse Lirola/BFAnyc/Sipa USA

Le cinéma français fait de la résistance

Le Film Society of Lincoln Center a programmé des séances spéciales Cinéma de Résistance du 23 au 29 août avec la diffusion de trois films français.

Seize longs-métrages, des fictions et des documentaires, ont été sélectionnés pour représenter les films réalisés dans un esprit radical, tant sur la forme et l’esthétique du film que sur le scénario.

« Avoir 20 ans dans les Aurès », sera projeté le 23 août. Réalisé par René Vautier, le film emmène le spectateur dans l’enfer de la guerre en Algérie, où un groupe de Bretons pacifistes est envoyé pour participer aux affrontements. Sur place, tous cèdent à l’escalade de la violence et deviennent des machines à tuer sauf un homme qui désertera, emmenant avec lui un prisonnier du FLN condamné à mort.

« La Commune (Paris 1871) » sera diffusée le 24 août. Réalisé par Peter Watkins, le film dépeint les évènements de la Commune de Paris lorsque le peuple se soulève contre la capitulation de Napoléon III après le siège de Paris. Le réalisateur a choisi de faire surgir le reportage télévisuel en plein XIXème siècle pour critiquer le système médiatique actuel.

« Loin du Vietnam » sera le dernier film français du festival diffusé le 28 août. Le film a été réalisé par sept réalisateurs de nationalités différentes, dont les Français Claude Lelouch et Jean-Luc Godard. Le documentaire permet de visionner sept visions différentes du conflit qui a opposé les Etats-Unis contre les armées nord-vietnamiennes. Le film montre également l’indignation et l’indifférence qui ont régné dans l’opinion publique mondiale lors du conflit.

Crédit : Félix Le Garrec

Le Président de la Fed de Dallas "adore" la France, mais…

« Je suis inquiet pour la France, plus que pour n’importe quel autre pays » de l’Union européenne. Cette phrase, livrée par le président de la Réserve fédérale de Dallas, Richard Fisher, au quotidien économique allemand Handelsblatt, puis reprise par CNBC, a de quoi froisser l’orgueil français, au moment où l’Hexagone sort de récession.

Surtout que le responsable monétaire, qui affectionne la métaphore équine, a déjà qualifié les Etats-Unis et le Texas de « purs-sangs » en comparaison aux canassons que seraient l’Europe… et la France, déjà mise sur la sellette dans un discours qu’il a prononcé il y a moins d’un an. Son titre: Les Etats-Unis ne sont pas l’Europe et Texas n’est pas la France.

M. Fisher aurait-il une dent contre la France? Que nenni, assure-t-il. « Je n’ai pas voulu offenser la France ni les Français, assure-t-il à French Morning. J’adore la France. Mon beau-père s’est battu pour libérer la France des nazis durant la Seconde Guerre Mondiale et j’aurais fait pareil à sa place. »

La France, son amie

« Mais » -car il y a un mais, « l’inquiétude croissante des investisseurs au sujet de la situation délicate de la France m’inquiète », confie l’économiste, diplômé d’Harvard et de Stanford, dans un courriel commençant par les mots français « mon ami ».

« Le capital risque de fuir le pays, insiste cet ancien de l’administration Carter. Richard Fisher est également passé par le cabinet de conseil aux entreprises fondé par Kissinger avec l’ancien général Brent Scowcroft, et a géré son propre fonds d’investissement. Il a aussi supervisé pour le compte du gouvernement américain la mise en œuvre d’accords commerciaux internationaux, dont l’Alena (avec le Mexique et le Canada).

« Et je m’inquiète depuis longtemps du niveau du chômage des jeunes en France », ajoute Richard Fisher. Car « l’Europe a besoin d’une France forte – un fait évident dont le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand ont fait la pierre angulaire de l’Union européenne. Je ne faisais donc qu’exprimer ma crainte des risques que représente une économie française précaire et mon espoir que la France réponde au besoin d’un moteur économique équivalent à celui de l’Allemagne ».

Le FIAF fait son "open house"

Le French Institute –Alliance Française (FIAF) de New York donne le coup d’envoi de sa nouvelle saison culturelle et scolaire lors d’une journée spéciale le 10 septembre.
Pendant  ces “portes-ouvertes”, les visiteurs auront un aperçu du programme alléchant qu’a concocté le FIAF pour 2013-2014.
Plusieurs évènements sont organisés simultanément au cours de la soirée. Au programme : dégustation de vin et de fromage, exposition artistique et test de produits de beauté français. L’artiste Gwenaëlle Gobé sera également présente pour discuter de son dernier ouvrage The Diary of Stéphanie : Electoral Surge. Un court métrage sera aussi diffusé au Florence Gould Hall pour présenter l’histoire la mode.
Enfin, il sera possible de s’inscrire aux cours de français proposés par le FIAF, en bénéficiant d’une réduction.
Crédit : FIAF New York

ElloLino : l’art du métal à Brooklyn

L’artiste française ElloLino exposera ses créations métalliques au centre de langue Coucou Brooklyn à partir du 22 août.

Spécialisée en sculpture sur métal, ElloLino présentera deux nouvelles expositions : « Les Bonnes Résolutions » et « A Sharp Diamond ».

Originaire de Paris, ElloLino réalise des sculptures originales, mais aussi des œuvres qui ressemblent davantage à du mobilier d’intérieur.

Coucou Brooklyn est un nouveau centre culturel et linguistique français à  Williamsburg qui a ouvert ses portes en juillet. Installé dans une ancienne galerie, le centre promeut l’enseignement du français et tente de véhiculer une image moderne de la France.

Crédit : ElloLino

Oscar Wilde et Ernest Hemingway sur les planches

Et si “L’importance d’être Constant” d’Oscar Wilde avait été mis en scène par Ernest Hemingway ? C’est le pari fou mais réussi de James Rutherford et d’Elliot B. Quick, qui ont adapté l’œuvre pour créer « The Importance of Being Ernest Hemingway ». La pièce est jouée jusqu’au 1er septembre à l’Access Theater.

Jack Worthing et Algernon Moncrief sont deux Américains expatriés qui traversent une crise existentielle. Jack s’invente un frère imaginaire dépravé du nom d’Ernest. C’est aussi le nom qu’il prend lors de ces visites à Londres où il demande la main de Gwendolyn Fairfax (laquelle ne veut épouser un homme qu’à condition qu’il porte le nom d’Ernest). De son côté, Algernon se fait aussi passer pour Ernest, le frère de Jack, auprès de la pupille de ce dernier pour lui demander sa main.

Le metteur en scène James Rutherford voulait traiter du sujet de l’homosexualité – le titre original de la pièce d’Oscar Wilde « The Importance of Being Earnest » y réfère – mais aussi de la constance des individus. Une qualité que Jack et d’Algernon n’ont pas. Ernest Hemingway incarne, selon James Rutherford, le mieux cette intégrité et ce sérieux. La pièce regorge d’allusions à la vie de l’écrivain américain. Citons notamment une scène où les personnages principaux sont accusés, à cause de leur attitude  dépravée, d’appartenir à la Génération Perdue.

Autre changement dans le scénario : alors que la pièce originale se joue en Angleterre à la fin du XIXème siècle, les metteurs en scène ont décidé de situer l’action en France en 1926. Quelques passages de la pièce sont en français, prononcés avec le délicieux accent américain des comédiens.

L’intégralité de l’adaptation est construite comme une corrida : un combat en trois actes, du moment où le toréador et le taureau se défient jusqu’à la mise à mort.

Les comédiens, dont le jeu est frais et vif, interprètent à merveille leur personnage mais ont une fâcheuse tendance à trop crier, voire à hurler, un détail qui n’a pas échappé au public.

Crédit : Nikki Delhomme

Journées portes-ouvertes à l’Alliance Française de Los Angeles

L’Alliance Française de Los Angeles organise une journée spéciale le 24 août pour vous faire découvrir ses programmes culturels et ses cours de français.
Lors de ses “portes-ouvertes”, l’Alliance propos des classes de français gratuites pour les enfants et les adultes. Certains professeurs seront présents pour renseigner les personnes intéressées.
Il sera également possible de faire évaluer son niveau gratuitement et de participer aux pré-inscriptions pour l’année.
Un goûter sera également organisé ainsi qu’un atelier créatif pour les plus petits.
Crédit : Alliance Française Los Angeles

De la musique latino pour les pieds et les oreilles au LACMA

Envie de vous essayer à quelques pas de salsa, de bossa nova ou de tango ? Comme chaque été depuis 2006, le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) propose une série de concerts gratuits en plein air, dans le parc du musée.
Chaque samedi , de 17h à 19h, de fin mai à fin août, un artiste ou un groupe de musiciens internationalement reconnus dans le monde de la musique latino, sont invités à jouer et à faire découvrir au public un pays et un style de musique à chaque fois différent : du Brésil à l’ Argentine, en passant par le Pérou, le Mexique, Cuba ou la Colombie. Au programme notamment cet été : le percussionniste cubain Luis Conte qui a accompagné Ray Charles et Madonna, le brésilien Dori Caymmi qui a collaboré avec Gilberto Gil, du latin-jazz avec  la violoniste Susie Hansen, du mambo avec  le groupe Lucky7 ou encore de la musique afro-colombienne avec l’ensemble de Justo Almario.  Il ne vous reste plus que quelques jours pour plonger dans ce bouillon musical.
« Enfants, débutants ou pros de la salsa, tout le monde s’amuse »
Extrêmement populaires, ces concerts ont attiré au total 88 000 personnes depuis leur lancement il y a sept ans. Chaque semaine, ils sont plusieurs centaines à s’y rendre en famille, entre amis ou en amoureux. «Ce que j’apprécie le plus ici, c’est l’atmosphère hyper décontractée ! Sur la piste de danse, on trouve aussi bien des enfants, des débutants que des pros de la salsa, mais personne ne juge personne et tout le monde s’amuse. Il n’y a pas de barrière» explique Wendy, une trentenaire qui y emmène régulièrement mari et enfants.
Certains arrivent une ou deux heures avant le début du concert armés de glacières, de paniers à pique-nique, de transats et de sacs de victuailles Traders Joe’s ou Whole Foods. Fait rare aux Etats-Unis où la consommation d’alcool en plein air est généralement interdite, la plupart des pique-niqueurs profitent du caractère privé du parc pour sortir leur bouteille de rosé voire de champagne et trinquer sur la pelouse ! On y parle politique, famille ou culture à l’ombre des arbres. Un condensé amusant de l’Amérique démocrate.

Marc Anthony fait escale à Miami

La chanteur de charme et de choc Marc Anthony promet de séduire Miami, avec deux concerts les 23 et 24 août.
A l’occasion de sa tournée mondiale, l’ex de Jennifer Lopez s’arrêtera à l’American Airlines Arena de Miami. Le chanteur qui joue avec les rythmes latino, pop et de salsa, interprétera notamment son nouveau single “Vivir mi vida”.
Cette nouvelle chanson est une adaptation de “C’est La Vie” de Cheb Khaled. L’artiste a également enregistré un nouvel album intitulé “Marc Anthony 3.0”, sorti en juillet dernier.
Crédit : Marc Anthony/Facebook