Accueil Blog Page 1343

François Hollande et le syndrome Jimmy Carter

La France va mal : récession, chômage en hausse, déficits structurels persistants… La cote de popularité de François Hollande plafonne sous les 30% et voilà maintenant que les médias américains – parmi eux Maureen Dowd et Roger Cohen, dans le New York Times récemment- éditorialisent sur le sentiment de malaise national français…

Certains reconnaîtront là une forme de fatalisme blasé qui semble inscrite dans l’ADN des Français. Après tout, tout Américain qui a passé quelques temps en France a compris que “pas mal” dans une bouche française exprime le plus grand enthousiasme.

La situation française actuelle rappelle ce que le Royaume-Uni a connu dans les années 1970 sous les gouvernements travaillistes, et ce que les Etats-Unis ont vécu pendant la présidence Jimmy Carter (1977-1981): chômage élevé, grèves et troubles sociaux, et sentiment de voir les institutions de la société civile s’effondrer.

L’arrivée de deux leaders changea le cours des choses : Margaret Thatcher et Ronald Reagan, qui, en faisant bifurquer la trajectoire économique de leurs pays, restorèrent l’optimisme national. Les deux pays se mirent à nouveau à croire en eux-mêmes, et en leur avenir.

Elu sous l’étiquette socialiste, François Hollande ne suivra pas la voie Thatcher-Reagan. On ne lui en demande pas tant. Il suffit qu’il regarde les exemples d’au moins quatre gouvernements de centre-gauche qui ont profondément transformé leurs partis politiques et leurs économies nationales.

L’Anglais Tony Blair a conservé beaucoup du “thatchérisme”, mais a réussi à tempérer l’extrémisme du Parti Travailliste et à le tranformer en un parti du centre plus ouvert au monde de l’entreprise.

Bill Clinton aux Etats-Unis a fait la même chose pour le Parti Démocrate, en faisant la promotion des “business Democrats”, avant de signer des lois importantes sur la liberté du commerce, la réforme de l’aide sociale et les politiques budgétaires. Le tout a abouti en peu de temps à des budgets excédentaires.

Les sociaux-démocrates suédois au milieu des années 1990 ont radicalement réformé leurs politiques d’Etat providence et les Allemands du SPD, sous l’impulsion de Gerhard Schroeder (de 1998 à 2005) ont mis en place les nombreuses réformes qui ont permis la prospérité que connait l’Allemagne aujourd’hui.

Le Président Hollande a connu une première année de mandat des plus agitées. Il n’en reste pas moins un homme brillant et compétent, mais à court de temps. Il lui faut imposer la discipline gouvernementale sans attendre et se concentrer enfin sur les politiques de croissance qui réduiront le chômage et encourageront les investissements. Ces quatre exemples de gouvernements de centre-gauche qui ont mis en oeuvre d’importantes réformes économiques et politiques et ainsi créé les conditions de la croissance, tout en maîtrisant l’inflation et luttant contre le chômage, lui montrent la voie. Surtout, la France ne peut pas continuer à tolérer un chômage des jeunes supérieur à 25%. Le succès sur ce front est essentiel.

Encore récemment, l’Allemagne était “l’homme malade de l’Europe”. Les politiques choisies font la différence. Le changement, c’est possible! Mais se lancer dans des réformes de structure signifie aussi parfois changer son propre parti, et rompre avec le passé.

Jimmy Carter était un président “hors du système”. Il ne s’est jamais imposé à la tête de son propre parti et n’a jamais compris comment faire avancer les choses à Washington. Et évidemment, sa courte présidence a été marquée par le long feuilleton des otages de l’Ambassade américaine en Iran.

François Hollande a su se montrer énergique en matière de politique étrangère. S’il peut parvenir à agir de même sur le front intérieur, nous serons nombreux à applaudir. Ou, à lui dire, selon l’expression française consacrée: “Pas mal, Monsieur le Président”.

Arro, la France gagne le coeur d'Austin

0

Un nouveau restaurant français arrive dans le centre-ville d’Austin.

Arro, pour « Arroser la vie » (traduction littérale de “Make a toast to life”) est le dernier concept du groupe ELM, propriétaire d’Easy Tiger et 24 Diner, également situés sur la mythique sixième rue d’Austin. Ils sont particulièrement connus depuis la participation de leur chef, Andrew Curren, aux épreuves de qualification pour la neuvième saison de Top Chef, remportée par un autre chef d’Austin, Paul Qui, il y a un an et demi.

C’est pourtant en Italie que le Texan Andrew Curren -qui a étudié la médecine vétérinaire à l’université Texas A&M – a découvert sa vocation culinaire. Mais cela n’empêche pas le trentenaire de proposer d’excellentes saucisses de style germanique à Easy Tiger. Ni de vouloir rendre hommage à la gastronomie et la culture françaises en cuisinant désormais steaks ou moules frites, croque-monsieurs, steaks tartares, mais aussi cuisses de canard confites et vol-au-vent, entre autres.

Arro constitue pour Andrew Curren une façon de travailler aux côtés de sa femme pâtissière Mary Catherine, rencontrée au très francophile French Culinary Institute de New York. L’établissement proposera donc également des desserts français comme  des profiteroles à l’eau de rose et des tartes au citron.

Sans oublier des vins français sélectionnés par deux sommeliers considérés comme des pointures : le responsable des achats de vins pour Wholefoods dans le Sud-Ouest des Etats-Unis, Devon Broglie, et Craig Collins, de Dalla Terra Winery Direct, qui vient de rentrer de France.

Dans une ville en pleine expansion qui n’a pas vu de nouveau restaurant français ouvrir depuis quelques années, Arro devrait rapidement trouver sa place, même s’il se positionne en concurrent d’établissements tenus par des chefs français. « Et si nous réussissons, nous pourrons peut-être nous récompenser avec un voyage en France », espère Andrew Curren, qui ne parle pas français, mais promet d’utiliser les quelques mots qu’il connaît quand il se rendra dans l’Hexagone.

Le menu est à 25 dollars. Et le restaurant sera ouvert à partir du samedi 20 juillet sept soirs par semaine, ainsi que le dimanche à l’heure du brunch.

Vols à l’heure: les grands aéroports américains font mieux que Roissy

0

Vous avez plus de chance de partir à l’heure d’un aéroport américain que de Roissy-Charles de Gaulle.

Selon une récente étude réalisée par FlightStats, les grands aéroports aux Etats-Unis enregistrent de bien meilleurs chiffres de ponctualité. A New York, LaGuardia se classe 19e avec 72% de vols partis à l’heure au mois de juin contre 59% pour Roissy-Charles de Gaulle, qui arrive à la 32e place sur 35.  C’est le seul aéroport français du classement. JFK et Newark sont respectivement 26 et 27e. Los Angeles (LAX) prend la 14e place, Miami (MIA) la 16e, San Francisco (SFO) la 22e et Houston (IAH) la 23e. LLes grèves parmi les contrôleurs aériens français expliquent en partie ce mauvais chiffre. Mais les aéroports américains ont eux aussi eu leurs soucis avec l’ouragan Sandy. e meilleur élève est Tokyo (aéroport d’Haneda). Pékin est en bas du tableau: 42% de ses vols ont enregistré un retard d’un minimum de 45 minutes en juin.

Du côté des compagnies aériennes, Air France et les lignes américaines sont à peu près à égalité en terme de respect des heures de départ et d’arrivée. Soixante-quatorze pourcent des vols des compagnies nord-américaines sont arrivés dans les 15 minutes contre 73% pour Air France, 45e de ce classement. La moyenne internationale étant de 76%, les compagnies américaines et françaises sont plutôt bonnes élèves. C’est la compagnie hawaïenne, Hawaiian, qui est en tête du classement américain. American Airlines est 24e.

Credit: Xinhua/Sipa USA

Frédéric Lefebvre est toujours conseiller régional d'Ile-de-France

(Mise à jour avec les projets régionaux de M. Lefebvre) C’était l’une de ses promesses de campagne: élu député, Frédéric Lefebvre démissionnerait de son mandat de conseiller régional d’Ile-de-France.

Un mois après son élection, il est toujours en poste. Son nom figure  sur la liste des élus régionaux sur le site du conseil régional. Et son mandat francilien est mentionné sur sa fiche de député, sur le site de l’Assemblée nationale. « M. Lefebvre ne nous a pas donné sa démission», confirme-t-on au groupe UMP du conseil régional.

Conseiller régional depuis 2004, M. Lefebvre fait partie des 51 élus du groupe UMP. En 2009, le Parisien avait pointé son manque d’assiduité, le classant parmi les recordmen de l’absentéisme pendant la législature. Entre mars 2004 et octobre 2009, il aurait participé à 40% des journées de délibération, affirme le journal. Interrogé par French Morning en mars, au début de la campagne nord-américaine, il avait déclaré : « Je veux être 24h/24 au service des Français d’Amérique du Nord, je pense que je ne peux pas agir avec efficacité en gardant une responsabilité locale, même comme simple Conseiller Régional. Donc évidemment je me concentrerai sur cette fonction de député. ». Une manière aussi de tacler son opposant de l’UDI Louis Giscard d’Estaing, qui voulait conserver son mandat de maire tout en siégeant à l’Assemblée. Lors du débat French Morning-FIAF en avril, M. Lefebvre avait précisé qu’il renoncerait à son mandat “le jour-même où les Français me feront confiance.“(aller à 32:00)

Le Grand Débat French Morning Fiaf: législative… par frenchmorning

Contacté par French Morning, M. Lefebvre n’a pas souhaité répondre lui-même. C’est son suppléant, Olivier Piton, qui s’y est collé,  assurant que le député «n’a pas changé d’avis». Il démissionnera de son siège régional une fois que « la séquence de l’élection sera terminée » et qu’il sera “député à part entière“. “Frédéric Lefebvre démissionnera quand l’ensemble des voies de recours auront été épuisées, quand les comptes de campagne auront été validés et les projets entre la région Ile-de-France et l’Amérique du Nord obtenus». M. Piton a indiqué qu’il ne savait pas quels étaient ces projets. En outre, le délai de recours a expiré: il est de dix jours suivant la proclamation des résultats officiels.

Concernant le dépôt des comptes de campagne, la date-butoir est fixée au 20 septembre, précise la commission des comptes de campagne et des financements politiques. En cas de contentieux, la Commission aura deux mois pour traiter les comptes. En attendant, M. Lefebvre continue de percevoir les 2,600 euros bruts versés aux titulaires de ce mandat régional. Mais “il n’est pas en situation de cumul de mandats”, fait-on valoir au groupe UMP du Conseil régional d’Ile-de-France, la règle actuelle autorisant un parlementaire à exercer un mandat local, fusse pour une collectivité locale située à plus de 6000 kilomètres de la circonscription législative du député…

Mise à jour: Frédéric Lefebvre a précisé sur son nouveau site de député quels étaient ses projets régionaux :
• la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale, des 70 ans de la libération de Paris, des 180 ans de la mort de Lafayette, autant de symboles de la force de l’amitié transatlantique;
• les échanges d’ingénieurs entre l’Île-de-France et la Silicon Valley;
• et la valorisation du cinéma français à Los Angeles.

Taste of the Nation : des chefs contre la famine aux Etats-Unis

Lutter contre la faim n’a jamais été aussi délicieux. Taste of the Nation South Florida rassemblera des dizaines de chefs américains, le 25 juillet, au service de la lutte contre la faim aux Etats-Unis.
Le Taste of the Nation South Florida, dont c’est la première édition, s’inscrit dans la lignée des Taste of the Nation Miami et Taste of the Nation Fort Lauderdale. Cette soirée qui s’adresse aux gourmets et amateurs de bonnes bouteilles invite des chefs issus de cinquante restaurants de Miami et Fort Lauderdale à enchaîner les défis et les démonstrations culinaires pour le plus grand plaisir des invités. Une vente aux enchères sera également organisée lors de la soirée.
La totalité des revenus de la vente des tickets sera reversée à Share our Strength, une organisation à but non lucratif qui lutte contre la famine des enfants américains.
Crédit : Taste of the Nation South Florida

Bibliothèque vivante et théâtre-karaoké au festival Crossing the Line

Et si vous pénétriez dans une bibliothèque « vivante », dans laquelle chaque livre est une personne vous racontant une histoire.
C’est le concept de la chorégraphe française Fanny de Chaillé, qui présentera son drôle de spectacle du 24 au 26 septembre à la Haskell Library et à la Jefferson Market Library dans le cadre du festival Crossing the Line 2013, organisé par le FIAF du 19 septembre au 13 octobre. Sa programmation vient d’être dévoilée.
Pour cette septième édition, le festival, encense par la critique, voit une nouvelle fois les choses en grand. La programmation, alléchante, résolument avant-gardiste, promet d’intriguer les New-Yorkais. Parmi l’ensemble des manifestations, on retiendra celle d’Annie Dorsen avec son “Spokaoke” le 21 septembre au Karaoke Cave, un théâtre participatif qui invite les spectateurs à chanter des textes connus ou non comme dans un karaoké.
L’ouverture du festival aura lieu le 19 septembre au FIAF avec un duo d’artistes français : Xavier Veilhan et Eliane Radigue présenteront “Systema Occam”. Le spectacle commence par une installation sensorielle où des artistes raniment des objets inanimés. Puis, une pièce de la compositrice Eliane Radigue sera jouée par le harpiste britannique Rhodri Davies.
Dès le lendemain et jusqu’au 22 novembre, la photographe française Martine Fourgeron présentera sa nouvelle exposition “Teen Tribe” à The Gallery at Hermès dans laquelle elle explore toutes les étapes de l’adolescence en photographiant ses jumeaux et leurs amis.
Côté danse, une multitude d’artistes venus des quatre coins du monde présenteront des œuvres originales. Du 25 au 26 septembre, Boyzie Cekwana et Panaibra Canda, deux danseurs africains, présenteront “The Inkomati (dis)cord” au New York Live Arts, un spectacle qui explore la situation postcoloniale du continent africain. Le spectacle “Passage à l’Acte”, qui réunit le plasticien français Philippe Ramette et la chorégraphe Fanny de Chaillé, s’organise comme une installation de pièces chorégraphiées. Les spectateurs sont invités à circuler d’œuvre en œuvre, comme dans une galerie d’art. Rendez-vous du 26 au 28 septembre à la galerie The Invisible Dog à Brooklyn. Enfin, Bouchra Ouizguen présentera « Ha ! » les 27 et 28 septembre au New York Live Arts. La danseuse marocaine s’associera à trois chanteuses traditionnelles de l’Aïta pour une chorégraphie sur le thème de la folie, le tout, inspiré du poète iranien Djalâl ad-Dîn Rûmî.
Crédit : Marc Domage / Fanny de Chaillé – La Bibliothèque
 

Tuesday.Baby.Tuesday: des stars dans la nuit

Les soirées Tuesday.Baby.Tuesday recommencent pour une 3ème décennie à Finale, leur nouvelle demeure. L’occasion de revenir sur le parcours d’Alon Jibli, personnalité majeure de la nuit à New York depuis 1993, année de création des fameuses soirées hebdomadaires à Tatou, LE club celeb’ de l’époque.

Comme le dit l’expression « Only in New York… », certaines histoires et opportunités n’arrivent que dans cette ville. Agé d’à peine 25 ans et fraichement arrivé d’Israël, Alon emmène sa copine mannequin au très populaire China Club. Alors qu’il a le dos tourné, elle se fait offrir un verre par Bruce Willis qui, réalisant quelques minutes après qu’elle n’était pas seule, s’excuse et lui offre illico un verre. Après quelques bavardages, il les invite à le rejoindre dans sa limo direction Tatou. Alon se fait alors aborder par le propriétaire du club, intéressé par l’entourage de M. Willis, qui lui demande ce qu’il fait à New York. Apprenant qu’il a déjà un pied dans le monde de la nuit, il lui propose en guise de semi-défi, et sans prendre trop de risques, de se charger de la promo du mardi (jour où le club est fermé). La soirée est un gros succès et sa carrière s’envole. Alon collabore depuis 20 ans avec les plus grands : Life, Sound Factory, Palladium, Marquee… Il est aujourd’hui propriétaire du restaurant Barbounia sur Park Avenue, manager du célèbre DJ anglais Carl Kennedy, et travaille sur une poignée de projets de restaurant, club et hôtel. Tuesday.Baby.Tuesday a démarré très fort mardi dernier avec Enrique Iglesias en invité spécial et ne flanchera pas mardi prochain, avec la chanteuse Ciara.

Tuesday.Baby.Tuesday

The Alon Jibli Group

Et votre clubbing hebdo…

Jeudi 18 – Eli Escobar & DJ Moma, 2 de mes DJ new-yorkais favoris, se partagent à nouveau les platines pour les soirées MESS @ Goldbar (389 Broome Street), lieu idéal pour se cogner les coudes sur du bon son House, Indie Dance, et quelques classiques des années 90. Infos & RSVP

Vendredi 19 – INFINITY MIRROR : une soirée, une installation artistique futuriste évolutive et un appel de fonds pour le campement et projet du groupe Disorient à Burning Man @ Lucky Cheng’s (240 West 52nd Street) infos & billets

Samedi 20  – WHAT’S NEKST : toute la troupe du label ReSolute sera présente pour célébrer l’anniversaire de son co-fondateur Nektarios Ioannidis. Un programme very underground avec virée industrielle en bateau (embarquement vers 17h @ 10 India Street à Greenpoint) puis soirée entrepôt infos & billets

Le Français DJ/Producteur/Fondateur du label Real Tone et dénicheur de nouveaux talents Franck Roger sera @ Output (74 Wythe Street, Brooklyn) en compagnie du Canadien Nitin et de Nikola Baytala, en visite de San Francisco, pour une nuit House & Minimal Techno infos & billets

Un autre Français et invité fréquent des clubs underground new-yorkais, Joakim nous invite à découvrir son nouveau morceau « Heartbeats » et à l’écouter toute la nuit @ Cameo Gallery (93 North 6th Street) infos & billets

Les inconditionnels de Depeche Mode pourront se régaler en naviguant la New Wave à bord du Queen of Hearts pour une croisière dédiée au groupe star des années 80. Départ vers 20h @ Pier 78 (38th Street & 12th Avenue) infos & billets

Dimanche 21 – Les soirées londoniennes MAKIN’ MOVES font leur début à New York sous la forme d’un BBQ géant au East River Bar (97 South 6th Street) à Williamsburg. On anticipe du bon son Deep & Soulful House et quelques vocalises du chanteur Tiger Wilson pour la sortie de son morceau « Possible ». Gratuit avant 18h, $5 ensuite infos

Préparer son clubbing…

Duke Dumont @ The Panther Room le jeudi 25 juillet infos

The Twelves @ Le Poisson Rouge le jeudi 25 juillet infos

VERBOTEN avec Luciano, Carl Craig, Moodyman, Agoria @ Williamsburg Waterfront le samedi 27 juillet infos

Danny Tenaglia, John Digweed, Victor Calderone @ Governors Island Beach Club le samedi 3 aout infos

Nadine Morano exporte l' "UMP-thon" à New York

Son voyage en train depuis Yonkers l’a mise légèrement en retard. Qu’importe, quand Nadine Morano parle de «Nicolas», elle revit.

Mercredi soir, la déléguée générale de l’UMP chargée des élections a profité d’un déplacement personnel à New York pour rencontrer des militants au bar de l’hôtel Michelangelo de Manhattan. Que ce soit pour raconter ses galères de taxi pendant l’heure de pointe ou évoquer les finances de l’UMP, l’ancienne ministre a été prolixe. Précisant que l’UMP avait récolté « presque six millions d’euros » auprès de ses militants et sympathisants après l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil Constitutionnel, elle est montée au créneau pour défendre son ancien patron. « On est en train de subir un règlement de compte de Jean-Louis Debré (président du Conseil Constitutionnel, ndlr). Il a voulu mettre Sarkozy sur la paille, tacle-t-elle. Je rappelle que Debré est issu du RPR. Il tue l’UMP. Y a un moment où ça va! »

L’UMP doit lever 11 millions d’euros avant le 31 juillet, et le parti compte bien mobiliser tous ses supporters, même aux Etats-Unis. « On a besoin de sauver notre famille politique, lance Mme Morano. Imaginez que l’UMP doive quitter son siège, s’arrête de distribuer des tracts, laisse l’espace politique à la gauche, l’extrême-gauche et l’extrême-droite ».

Jean-Louis Debré n’est pas le seul a avoir été rhabillé pour l’hiver. Politique familiale, emploi, mariage pour tous, délinquance : François Hollande en a pris pour son grade. « Ça devient l’impunité totale en France », glisse-t-elle. Heureusement, Nicolas Sarkozy est dans les starting blocks. Tant pis si François Fillon et Jean-François Copé montrent quelques signes d’irritation. « La politique, c’est une aventure humaine. Sachant qu’il y a une seule place, vous aurez toujours la guerre des chefs ». Et on sait qui la trésorière de l’association Les Amis de Nicolas Sarkozy aimerait voir tout en haut de la pyramide. « Nicolas Sarkozy sera-t-il candidat ? Je ne peux pas vous le dire. Si les circonstances font qu’il est obligé de revenir, si aucun leadership puissant n’émerge à droite, il reviendra. Il s’y prépare ».

Du théâtre pour découvrir l’histoire de San Antonio

Costume d’époque et ambiance XVIIIe siècle. La ville de San Antonio propose des visites historiques théâtralisées pour découvrir la naissance de San Antonio, le 20 juillet.
Ces visites originales proposent aux touristes et locaux d’explorer les us et coutumes des premières années de la ville. Des acteurs seront déguisés en personnages mythiques et joueront quelques scènes symboliques de l’histoire de San Antonio. La visite commence dans le quartier d’Alamo Plaza.
Crédit : NSSGA Convention

Vélib': San Francisco a le nez dans le guidon

Après Washington DC, New York et certaines villes texanes, c’est au tour de San Francisco de s’équiper de vélos citadins en libre-service. Le Vélib’ local, le Bay Area Bike Share, doit être lancé en août.

Gavin Newsom, l’ancien maire, avait déjà essayé de mettre en place le dispositif il y a quelques années. En l’espace de cinq ans à peine, le vélo est devenu une star à San Francisco, une ville pourtant connue pour ses collines. “Cela fait quelques-années qu’on progresse avec la Ville sur les espaces dédiés au vélo. Si les personnes se sentent en sécurité, ils utilisent le vélo. Sur San Francisco, ils sont pour ce genre d’options, il faut juste leur donner la place. Nous avons également œuvré en organisant de nombreux événements en relation avec le vélo, c’est aussi une question d’éducation,” explique Leah Shahum de San Francisco Bike Coalition, qui a œuvré à l’aboutissement de ce programme.

Contrairement à New York, aucun mouvement anti-Vélib’ n’a été observé à San Francisco. Seule critique: certains doutent de son utilité comme moyen de “commute” quotidien, pour aller au travail.

En août, 350 vélos seront  répartis dans 35 stations au cœur de la ville, et 350 autres vélos seront proposés à la sortie des stations de trains de Palo Alto, Mountain View, Redwood City et San Jose. Un projet pilote qui permettra de vérifier l’efficacité du concept à la sortie des stations de trains de « banlieue ».

La San Francisco Bicycle Coalition espère que ces 350 premiers vélos dans la ville feront des petits et seront au nombre de 3.000 en 2014. Le pass annuel coûte 88 $, 22 $ les trois jours, et le pass de 24 heures est à 9$. Attention si le casque n’est pas obligatoire à vélo dans l’Etat de Californie, il est très fortement conseillé.

 
 
 
 
 
 
 

Aznavour et une pléiade de stars aux Francofolies de New York

Pour les premières Francofolies à New York, les organisateurs ont frappé un grand coup. Une brochette de stars de la chanson française (et américaine) se succèderont le 19 septembre sur la scène du Beacon Theater pour un hommage à Edith Piaf. La soirée sera placée sous la houlette – excusez du peu – de Charles Aznavour.

Parmi les stars présentes, citons Marianne Faithfull, Madeleine Peyroux, Duffy, Patricia Kaas, Angélique Kidjo, Alex Hepburn, Beth Ditto, Julien Clerc, Olivia Ruiz, Charles Dumont, Camélia Jordana, Jean-Louis Aubert, Zaz, Coeur de Pirate et Nolwenn Leroy. D’autres artistes seront annoncés prochainement. Les tickets seront mis en vente en ligne dès le vendredi 19 juillet, et le 22 directement au Beacon Theater.

Le festival, qui attire chaque année plus de 100.000 personnes sur cinq jours à la Rochelle, s’est exporté au Québec et en Belgique (en 1989 et 1994), mais jamais aux Etats-Unis. L’évènement new-yorkais sera retransmis en prime time sur France 2.

Photo: Fadeichev Sergei/ABACAUSA.COM

Marc Jungerman et ses recettes pour expat'

0

Ancien d’Essilor arrivé aux Etats-Unis en 2000, le Français du Texas Marc Jungerman a vécu la même expérience que tous les expatriés d’Europe en Amérique du Nord. « On a l’impression d’arriver en terrain connu car on est bercé par la culture américaine, mais on doit tout réapprendre par soi-même !»

La différence entre ce financier devenu consultant et les autres expatriés, c’est qu’il a cherché à transmettre son expérience au travers d’un livre sur l’expatriation paru aux éditions Afnor. Il vient d’en signer un deuxième,  S’expatrier et vivre aux Etats-Unis, qui s’adresse aussi bien aux Français déjà aux Etats-Unis qu’aux candidats à l’expatriation.  « Je me suis dit, c’est quand même dommage, maintenant que je me sens bien aux Etats-Unis et que je n’ai pas oublié ce que cela représente d’arriver de France, de ne pas le mettre par écrit.»

A l’intérieur de ce dernier opus, quelques anecdotes personnelles donnent vie aux conseils pratiques sur les démarches administratives, le logement, l’école, les courses… Mais aussi la couverture santé et la retraite, car « il n’y a pas d’amortisseurs sociaux aux Etats-Unis », rappelle Marc Jungerman, également professeur à l’Edhec. Le livre comprend aussi un large volet culturel, donnant des clefs pour comprendre la société américaine. « Contrairement à certaines idées reçues, les régimes des Français et des Américains comportent la même quantité de lipides », écrit par exemple le Franco-Américain. Et « il y a plus de chiens aux Etats-Unis que d’habitants en France », rappelle-t-il dans le chapitre consacré aux animaux de compagnie pour expliquer que chiens et chats sont rois aux Etats-Unis.

Français et Américains ont « à peu près les mêmes problèmes à résoudre de chaque côté de l’Atlantique, mais nous y apportons des solutions très différentes, souligne le Texan d’adoption. Si l’on enfile ces deux paires de lunettes, on part avec un vrai avantage. »