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Lucie Carrasco, “la poulette à roulettes” à la conquête de l’Amérique

Une détermination à toute épreuve: c’est ce qui vient à l’esprit lorsque l’on rencontre Lucie Carrasco.

Cette créatrice de mode de 32 ans s’apprête à présenter sa première collection Haute Couture “made in LA” lors d’un défilé organisé le 24 juillet à l’hôtel LUXE de Beverly Hills. Depuis son enfance, elle est atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie rare causée par la dégénérescence de certaines cellules nerveuses de la moelle épinière. À l’âge de cinq ans, Lucie Carrasco apprend qu’elle ne pourra jamais marcher, l’ordre du mouvement n’étant plus envoyé à ses muscles. « Mon père m’a toujours soutenue, raconte-t-elle dans une interview donnée à France 5 à la sortie de son livre Plus forte que la maladie (Flammarion) paru en 2010, il m’a dit que ce n’était pas grave, que je pourrai faire d’autres choses, et moi, c’est ce que j’ai retenu. »

La jeune femme s’est toujours battue (parfois même en justice) pour ne pas suivre la voie médicalisée toute tracée que voulait lui imposer l’administration française, et vivre sa vie le plus indépendamment possible. Le mot d’ordre : tracer sa propre route, gagner sa vie, mais « pas moyen pour moi de me retrouver coincée derrière un ordinateur », précise-t-elle.

Passionnée par la mode féminine depuis son enfance, elle prend grand soin de son apparence, ayant appris toute jeune à se maquiller et faire ses propres ongles. Adolescente, la Lyonnaise rêveuse commence à esquisser les croquis de ses premières robes. Elle ne s’arrête plus.

En 2010, année de sortie de son livre, elle présente sa première collection de Haute Couture, parrainée par Ophélie Winter : des robes de satin, dentelle, et tulle, coupes sensuelles et élégantes, élaborées sous l’œil attentif Lucie Carrasco. La créatrice, aussi styliste et consultante en mode, a le souci du détail : « Dans la vie de tous les jours, je suis très ouverte et sympa, mais lorsque je travaille, je suis très concentrée et hyper pointilleuse », confie-t-elle, ses yeux verts impeccablement maquillés.

Depuis son premier défilé, elle est apparue plusieurs fois à la télévision française et a obtenu le soutien de nombreuses célébrités et égéries de la mode, comme Adriana Karembeu et Eva Longoria. Elle a offert à Shakira une robe spécialement conçue pour la chanteuse, en mars dernier, lors d’une visite à Paris. C’est néanmoins aux Etats-Unis que Lucie Carrasco voit sa vie à présent: ras-le-bol de la France et de sa bureaucratie, ses écoles de mode qui lui refusent l’entrée, et ses banques qui ne lui accordent aucun prêt. Avec l’aide de son sponsor Lo&Lo, elle vient de traverser l’Atlantique. « Ici au moins, les gens vous disent bonjour et bienvenue ».

Son rêve américain, c’est le « Roll Forever Tour », un périple d’un an dans les grandes villes et lieux mythiques du continent, avec une série de défilés de mode. Son but: sensibiliser le grand public au potentiel des personnes atteintes de handicap, et intervenir dans plusieurs hôpitaux pour inspirer les enfants et adolescents qui, comme elle, sont  quadriplégiques ou atteints de maladies dégénératives.

Afin de l’aider à financer son projet, Lucie Carrasco a créé l’association Roule toujours, parrainée par l’acteur Jean-Marc Barr. Après ce premier évènement à L.A, celle que l’acteur Bruno Gaccio surnomme avec tendresse sa “poulette à roulettes” partira à l’aventure à travers les États-Unis: San Francisco, le Texas, Miami, et New York sont au programme. Ouvrez l’oeil!
 
Crédit photo: Emmanuelle Choussy

Le vélo fait son show lors de Pedalfest

Les engins à pédales envahiront la Bay Area le 20 juillet à l’occasion du Pedalfest, le festival du vélo.

Petites, moyennes et grandes roues feront leur show au Jack London Square. Sauts en BMX, courses et autres performances seront réalisées par des professionnels des deux roues.

Les spectateurs pourront participer aux festivités à travers différents ateliers et jeux. Ils pourront par exemple pédaler pour fabriquer leur propre smoothie. Une collection de vélos récents, vintage ou encore de fabrication artisanale sera exposée au bord de l’eau.

Cet événement est ouvert à tous, des cyclistes du dimanche aux plus sportifs en passant par les jeunes casse-cou. Un rodéo vélo sera réservé aux enfants. Des concerts de musique accompagneront toutes ces activités. Pour se rafraîchir, des bières seront servies au New Belgium Brewing. Plus de 20.000 personnes sont attendues à ce Pedalfest.

Crédit : pedalfestjacklondon.com

Open The Door lance un concours de photo et d'écriture

«Comment ouvre-t-on la porte à une autre culture, à une nouvelle étape dans notre vie, à quelqu’un, à un rêve, même quand la porte est fermée ? Qu’est-ce qui arrive quand nous nous retrouvons sur le palier ?». Telle est la question posée aux participants du tout nouveau concours d’écriture et de photographie d’Open The Door.

Open The Door est un projet de la Texan French Alliance for the Arts, lancé l’an dernier à Houston. Plusieurs artistes français et américains ont imaginé 60 portes, peintes à travers la ville.

Les candidats, professionnels comme amateurs, sont invités à puiser dans une expérience personnelle ou inventée pour répondre à la question posée. Les photographes devront donner une explication de leur photographie et les rédacteurs auront un large éventail de styles: poème, chanson, slam, nouvelle ou essai.

L’objectif : encourager les participants à réfléchir au symbole de la porte et comment elle peut créer des ponts entre les cultures. Les travaux primés seront publiés dans le catalogue d’Open The Door. La date limite pour l’envoi des travaux est le 15 octobre. Une catégorie -18 ans est prévue pour les artistes en herbe.

Au Catalina Jazz Club, les classiques de la chanson française

Le mois de juillet est décidément français à Los Angeles. Une soirée spéciale bleu-blanc-rouge est programmée au Catalina Jazz Club le 25 juillet pour redécouvrir tous les succès de la variété française.

Julia Kantor et Max Cohen, deux chanteurs de l’organisation French Singers LA reprendront les plus grands tubes de la chanson française. De Charles Aznavour à Zaz, en passant par Jacques Brel, Patricia Kaas, Enrico Macias et Maurane, les amoureux de variété devraient en avoir pour leur argent.

Pour clôturer cette soirée, la chanteuse et actrice d’Hollywood Pamela Clay interprétera Edith Piaf, dont la fameuse chanson «La vie en rose».

Crédit : Catalina Jazz Club

Libérez Fabulous Fab ! Et poursuivez les vrais responsables!

Le procès de Fabrice Tourre, l’ancien trader de Goldman Sachs, a commencé lundi à New York. “Bouc-émissaire” tranche William Cohan, spécialiste de la crise financière de 2007-2008 (et auteur de “House of Cards”). Dans une tribune publiée par Bloomberg, il prend la défense du Français.
“Plutôt que de s’en tenir à faire ce qui est évident et juste, en mettant un terme à la poursuite complétement gratuite de Fabrice Tourre, le « fabuleux Fab », qui a débuté ce matin dans une cour fédérale de Manhattan, Mary Joe White (la présidente de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse aux Etats-Unis, ndlr) tente de le faire passer pour la figure de proue de la crise financière de 2008. Rien n’est plus éloigné de la vérité.
Quiconque a travaillé plus d’une journée dans une banque d’investissement de Wall Street – et j’ai passé dix-sept ans dans plusieurs de ces banques – a appris ce qui apparemment échappe à la SEC: un “vice-président” de bas niveau comme Tourre n’a qu’une responsabilité : faire ce qu’on lui dit – et vendre! Fabrice Tourre n’était pas plus responsable de la conception du dérivé de dette synthétique Abacus – au cœur du procès civil intenté par la SEC –  que Trayvon Martin (un jeune noir tué en 2012 en Floride, ndlr) l’était de sa propre mort.
Qu’on l’aime ou pas, le produit Abacus n’était pas vraiment conçu différemment de n’importe quel autre produit CDO synthétique vendu ces dix dernières années. Il est juste de douter de la moralité et de l’efficacité de ces produits absurdes, mais ils n’avaient rien d’illégal.
En outre, les emails et documents que le Sénateur Carl Levins a rendus publics en 2010, prouvent que toutes les parties concernées dans le produit Abacus – John Paulson, le gérant de hedge-fund; ACA, la filiale de Bear-Stearns qui a concocté l’affaire; et les deux banques IKB Deutsche Industriebank et ABN-Amro –  étaient très bien averties, connaissaient exactement les risques qu’elles prenaient et se sont volontairement mises d’accord pour les prendre. Il revenait à Tourre d’amener ces parties à collaborer pour que le contrat soit conclu, afin que Goldman soit payé 15 millions de dollars.
Fabrice Tourre a-t-il trop dit dans ses emails ? Absolument! Dans l’un, il qualifie ce qu’il vend de « produit de pure masturbation intellectuelle ». Mais si se plaindre de nos boulots était un crime, nous devrions tous faire face à la même poursuite judiciaire kafkaesque que celle que Mary Joe White a entrepris contre Fabrice Tourre.
La poursuite de Fabrice Tourre est une imposture et un énorme gaspillage de l’argent des contribuables. Poursuive un petit poisson comme Tourre alors que de gros poissons, comme Dick Fuld de Lehman Brothers, Jimmy Cayne de Bear Stearns, Stan O’Neal de Merrill Lynch, Joseph Cassano d’AIG et Anthony Mozilo de Countrywide Financial, s’en tirent sans ennui: là est le vrai scandale. Libérez Fab et libérez-le maintenant ».
L’original de l’article sur Bloomberg.

Les célibataires aux enchères pour la bonne cause

Les Bachelors et Bachelorettes de vos rêves seront mis aux enchères à Miami le 26 juillet.

Make-A-Wish Southern Florida organise la 15e édition de Bachelor & Bachelorette Dream Date Auction. L’argent récolté au cours de la soirée sera entièrement reversé à l’association Make-A-Wish Southern Florida. Plus de 600 personnes sont attendues pour choisir les célibataires, hommes et femmes, les plus convoités pour un rendez-vous.

Make-A-Wish Southern Florida permet à des enfants malades de réaliser leurs rêves. Depuis sa création, cette vente aux enchères a levé plus de 375.000$. Cette somme a fait le bonheur de 75 enfants de la région.

Crédit :  Franci Rader/Make-A-Wish Foundation

"Hotel Paradiso" de Feydeau ouvre ses portes à Los Angeles

Mari, femme, amant et ami se retrouvent tous à l’hôtel du libre-échange où se multiplient mensonges et quiproquos. Une adaptation de la célèbre pièce de Georges Feydeau est jouée à Los Angeles jusqu’au 11 août.

Mise en scène par Drina Durazo, la pièce raconte les aventures farfelues de Pinglet, un homme marié qui s’éprend de Madame Paillardin, elle-même mariée. Les deux tourtereaux passent une soirée dans l’hôtel du libre-échange sans savoir que s’y trouve également Monsieur Pallardin et son neveu ainsi que la bonne de Pinglet et Mathieu, un ami de province des protagonistes.

La pièce a été écrite à la fin du XIXème siècle par Georges Feydeau en collaboration avec Maurice Desvallières. C’est aujourd’hui l’une de ses pièces les plus jouées.

Gagnez des places pour OL-New York

French Morning vous propose de gagner quatre places pour OL-New York, ce mardi 16 juillet au Red Bull Arena (New Jersey).

Pour participer, il suffit d’envoyer votre nom, prénom et votre adresse e-mail à [email protected]. Les gagnants seront tirés au sort (les vainqueurs du tirage gagnent chacun 4 places).

La dernière fois que l’OL s’est déplacé dans le New Jersey, c’était pour rencontrer Montpellier dans le cadre du Trophée des Champions. Leur match de mardi sera le premier contre les New York Red Bulls de Thierry Henry.

Photo: Vincent Dargent/ABACAPRESS.COM

Les petits frères des Pauvres font du fundraising aux Etats-Unis

Les petits frères des Pauvres se lancent au pays du fundraising. L‘association française, qui vient en aide aux personnes âgées en situation de précarité, vient d’entamer une campagne de levée de fonds auprès de la communauté française des Etats-Unis.

Si vous êtes attentifs aux publicités de French Morning vous l’avez sans doute remarqué: pour la première fois, l’association traverse l’Atlantique pour trouver des financements. Les fonds récoltés ne financeront pas l’association-mère, en France, mais la dizaine de chapitres américains que compte l’organisme, regroupés sous le nom de “Little Brothers-Friends of the Elderly”. “Ces dernières années, il y a une crise institutionnelle au sein des Frères aux Etats-Unis. Aujourd’hui, les fraternités sont toutes indépendantes, ce qui fait que les plus petits ont du mal à collecter de l’argent. Ils comptent en général 2-3 salariés. L’action passe avant la collecte de fonds“, raconte Barbara Bringuier, coordinatrice internationale de l’association, lors de son passage  à New York la semaine dernière.

Les petits frères des Pauvres sont connus en France: depuis 1946, ils viennent en aide aux personnes pauvres ou précaires, en priorité âgées de plus de 50 ans, en leur apportant une aide matérielle et une présence. En 2012, l’association dénombrait 39.000 personnes aidées en 2012, dont 10.200 personnes accompagnées régulièrement. Son action s’est développée à l’international dès 1959, avec l’ouverture d’un chapitre à Chicago. L’association est présente aujourd’hui dans huit pays.

Les financements récoltés seront réunis au sein d’un fonds, l’«American Fund of little brothers of the Poor», avant d’être répartis entre les différents chapitres. Les besoins sont particulièrement importants à Chicago, souligne Mme Bringuier, où 3.000 personnes bénéficient des services de l’association. « L’isolement des personnes âgées est un phénomène qui augmente aux Etats-Unis. Les communautés défavorisées, noires, hispaniques, sont les plus touchées. A Chicago par exemple, ils donnent des « foods bags » aux bénéficiaires. En France, on ne fait pas ça, car ils ne meurent pas de faim.»

Pour réaliser cette campagne américaine, les petits frères des Pauvres travaillent avec Faircom, une agence de fundraising présente à New York. Elle s’adresse en particulier aux Français des Etats-Unis assujettis à l’ISF à raison de leurs biens situés en France. Les dons, qui doivent être faits avant le 2 septembre, sont déductibles à hauteur de 75 % de leur montant dans la limite de 50.000 euros. “Un pari“, pour l’association, qui ne dispose d’aucune statistique sur le nombre de Français dans cette situation. “Les petits frères des Pauvres sont connus et reconnus par les Français. L’idée est de jouer sur notre nom“, précise Mme Bringuier. L’association organisera également  une collecte de fonds le 12 décembre à la Maison française de Washington.

Les fonds recueillis serviront notamment à former les personnels américains à la levée de fonds. Quand les Français aident les Américains à faire du fundraising…

Photo: Congrès international de la Fédération Internationale des petits frères des Pauvres, 2012. 

Aide à la scolarité: le consulat accepte les dossiers

Le consulat vient d’ouvrir les inscriptions pour la seconde campagne d’aide à la scolarité 2013/2014 pour les enfants français résidant à l’étranger.

Cette bourse d’aide à la scolarité s’adresse aux familles récemment arrivées dans la circonscription consulaire de New York ainsi qu’aux familles qui demandent une révision de leur dossier de première commission.

Une liste de conditions à remplir est requise pour l’obtention de cette bourse. L’enfant et le parent qui font la demande de bourse doivent être obligatoirement inscrits auprès du Consulat de France de New York et résider dans cette circonscription. L’enfant doit être de nationalité française, être âgé d’au moins trois ans et être inscrit dans l’un des établissements homologués ou partiellement homologués de la circonscription. Il est également requis d’être en possession d’un certificat de radiation de la Caisse d’Allocations Familiales. Enfin, l’aide à la scolarité sera accordée sous condition de ressources financières et patrimoniales.

Le formulaire de demande de bourse est disponible sur le site du consulat. Il doit être remis par voie postale ou lors d’un rendez-vous au Consulat entre le 20 août et le 13 septembre. Aucun dossier en retard ou envoyé par e-mail ne sera accepté. La commission se réunira en octobre et rendra sa décision à la fin du mois de décembre.

Le roi est mort, vive Montebourg

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(Revue de presse) Le New York Times aurait-il Hollande dans le collimateur ? Après la publication d’une tribune appellant les jeunes Français à quitter leur pays; après un portrait de Ségolène Royal, comparant sa trajectoire politique à celle de JFK, voilà que le quotidien dégaine l’arme fatale : le rebelle du gouvernement Arnaud Montebourg.

Notre Arnaud national est, pour le New York Times, ni plus ni moins que  le « nouveau Charles de Gaulle de la gauche ». Arnaud Montebourg est qualifié de “pourfendeur du libre marché et héros romantique” par la chroniqueuse Maureen Dowd. Il apparaît à la fois comme un lover français et le rebelle du gouvernement. La chroniqueuse reprend notamment un sondage réalisé par le magazine français ELLE désignant le ministre du redressement productif comme le favoris de ces dames pour une virée romantique.

Arnaud Montebourg, le “faiseur de roi socialiste”, est vu comme une pièce maîtresse de la gauche française mais aussi celui qui, au sein du gouvernement Ayrault, n’en fait qu’à sa tête: “Ses danses apache avec les magnats sont en décalage avec la campagne du gouvernement “Dites oui à la France” visant à attirer l’investissement étranger“. Le journal compare  “l’audace de matador” d’Arnaud Montebourg, et “l’insipide Hollande” en lui donnant des airs de preux chevalier qui combat sans relâche le mal à travers ” ses croisades contre la corruption et sa méfiance envers l’économie de marché.” Le journal rappelle que le héros chevelu “a demandé au dissolu Dominique Strauss-Kahn de s’excuser auprès des Socialistes.

On retiendra aussi de ce portrait romanesque deux petites phrases, que le ministre n’aurait peut-être pas prononcé dans des médias français. A propos de la primaire socialiste de 2011, qu’il a perdue face à Hollande notamment: “J’ai échoué une première fois, mais cela ne veut pas dire que j’échouerai une deuxième“. Et à propos du retour de Sarkozy: “Peut-être (qu’il reviendra), estime-t-il. Peut-être en menottes“.

Cuisine pas si « made in France »

Il n’est pas certain qu’Arnaud Montebourg ne parviennent à redresser notre gastronomie. Le Washington Post relaye, dans un article, une étude réalisée par the National Union of Hotel, Restaurant and Cafe Operators, qui montre qu’un tiers des restaurants français admettent – horreur – servir des produits congelés. “Ils trahissent l’héritage national de la fine gastronomie et portent le discrédit sur l’une des principales raisons qui fait de la France la première destination touristique au monde”, regrette le quotidien américain. Les clients se retrouvent ainsi à savourer du « made in usine » alors qu'”ils pensent, sans aucun soupçon, goûter à la cuisine française traditionnelle.”  Du surgelé dans nos cuisines ? Voilà de quoi… en refroidir plus d’un.

Selon le journaliste, ce sont bien des raisons financières qui conduisent à cette situation. “Les propriétaires de restaurants cherchent à maximiser leurs profits en réduisant le nombre de chefs et d’assistants“. Il prend ainsi l’exemple d’un éclair au chocolat qui coûte 60 cents à la sortie d’une usine et dont le prix, une fois sur la table d’un restaurant, augmente. La décongélation de celui-ci coûte bien moins cher que les 2.600 $ net de salaire d’un grand chef cuisinier ou 1.950 $ net pour un assistant dans les cuisines du Mesturet, le restaurant français d’Alain Fontaine situé près de l’Opéra à Paris, qui sert des produits frais et que le journaliste prend pour exemple.

Déclin de la cuisine française à Chicago

Notre gastronomie ne fait plus recette non plus du côté de Chicago. Le Chicago Tribune s’est intéressé au classement des 40 meilleurs restaurants de la ville réalisé par le Zagat Chicago Guide. En 1998, 20 d’entre eux étaient français. Quinze ans plus tard, il n’en reste plus que cinq. “La cuisine française est en déclin depuis des années”, écrit le journal. Il explique que notre tradition culinaire a été détrônée par les restaurants américains, latins et asiatiques. Mais notre honneur reste sauf puisque “la plupart du temps, ils sont dirigés par des chefs qui ont reçu une formation française et qui emploient des techniques culinaires françaises.” Le journaliste nous console en soulignant que les quelques restaurants français qui font toujours parti du classement restent tout en haut.

 Crédit : Rafael Yaghobzadeh/ABACAUSA.COM 

Cosmos Copa: les Bleus se qualifient pour les quarts

Le 14 Juillet a souri à  l’équipe de France de New York. Nos vaillants Bleus se sont qualifiés avec brio pour les quarts de finale de la Cosmos Copa NYC, la coupe du monde des footballeurs amateurs de New York. Ils affronteront les Italiens le 20 juillet.

Motif de satisfaction pour “France NYC” : l’équipe n’a perdu aucun match pendant la phase de poule. Elle a disposé de la Croatie 2-1 le 13 juillet, avant de battre, le 14, la Jamaïque (1-0) et faire match nul avec le Sénégal (0-0). Les Bleus terminent en tête de leur groupe.

Les Français ont battu l’Italie à plusieurs reprises par le passé. S’ils se qualifient, les Bleus joueront la demi-finale le lendemain, le 21 juillet, au Brooklyn Bridge Park.

Une certitude: en accédant à la phase finale, les Bleus sont automatiquement qualifiés pour la Cosmos Copa 2014.

Photo: Marc Cuénot