Treasure Island fait honneur au Rosé le temps d’une après-midi rafraîchissante.
A l’occasion de la Midsummer Rosé Party, le 21 juillet, trois grandes maisons de vin de San Francisco s’associent pour faire découvrir leurs produits.
Les participants pourront ainsi goûter les différents vins rosés de The Winery SF, Vie Winery et de Sol Rouge. Les amateurs de vins, munis d’un pass d’une valeur de 10$ profiteront de dégustations ainsi que d’une remise de 15% sur l’achat de six bouteilles et plus.
Cet événement est organisé par The Winery SF.
Crédit : The Winery SF/Facebook
Rosé Party à Treasure Island
À Williamsburg, apprendre le français sans Edith Piaf
Il reste quelques cartons dans les recoins du spacieux local de Coucou Brooklyn, garni de meubles vintage et de lustres. Les étagères et les murs du futur centre culturel et linguistique français de Williamsburg sont encore quelque peu dépouillés. Mais dès le 11 juillet, jour de son ouverture officielle, tout sera fin prêt selon les responsables. « On a hâte de passer à une autre étape, après les travaux», souffle Léa Perret, l’enseignante de français derrière le projet.
Coucou Brooklyn est le deuxième centre de langue français à Williamsburg, avec Fluent City Williamsburg, où Mme Perret a enseigné. Le centre s’est installé dans les locaux d’une ancienne galerie, au coin de Marcy Avenue et Hope Street, dans une partie de Williamsburg en pleine transformation. Il offrira plusieurs formules de cours : privés ou par groupe de dix (sur sept niveaux), mais aussi des cours intensifs deux fois par semaine par groupe de cinq maximum. Des ateliers de grammaire d’une heure avant chaque classe complèteront le tout. Objectif: enseigner la langue certes, mais aussi véhiculer une image moderne de la France. « On va introduire dans chaque cours des articles, des vidéos, de la musique pour leur faire découvrir ce qu’est la France. Il n’y aura pas beaucoup d’Edith Piaf et d’accordéon, mais par exemple du rap, le genre de musique le plus écouté en France aujourd’hui, souligne Mme Perret. C’est aussi ça la France.”
En plus des cours, le centre veut organiser des évènements culturels. A la baguette, Marianne Perret, cousine de Léa, qui a évolué pendant cinq ans le monde de la musique à Berlin. La programmation comprendra dégustations de vins, expositions et projections dans la salle principale et le jardin. Les manifestations seront ouvertes à tous. “On n’a pas de prétention au niveau de la programmation. Elle sera constituée de choses que l’on aime, que l’on veut partager“, précise Akoma M’Ba, chargé notamment du marketing du centre.
En attendant l’ouverture officielle, Coucou Brooklyn propose depuis mars des cours privés à domicile ou dans des cafés. Les fondateurs espèrent que le concept séduira les habitants de Brooklyn et du sud de Manhattan. Ils sont attendus de pied ferme. “On a hâte que ça démarre, glisse Marianne Perret, et d’être bien installés chez nous.“
Photo: Marianne Perret (gauche), Akoma M’Ba, Léa Perret – Crédit: Alexis Buisson
Bérénice Vila Baudry raconte la France en 160 mots
Décrire la France en 160 mots? Bérénice Vila Baudry a relevé le défi.
Le résultat: un livre de 216 pages intitulé “French Style”, publié aux éditions Assouline. L’ouvrage égraine les objets, personnages et traditions qui, selon l’auteure, font ou ont fait la France. Le général de Gaulle y côtoie Napoléon, les stylos Bic, Etretat, Godard, le Club Med ou encore le Canard Enchainé et le trou normand. Chaque mot est accompagné d’une photo et d’un court texte explicatif. “La France est un paradoxe, un pays de contrastes. Le style français est ce désir de réunir des contraires“, estime Mme Vila Baudry, qui est née en Argentine mais a grandi en France.
Le livre a été dévoilé mardi soir, au Plaza Hotel de New York, dans la boutique des éditions Assouline, en présence d’Elie Wiesel, de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis François Delattre et le conseiller culturel Antonin Baudry, qui est aussi l’époux de Bérénice Vila Baudry.
Partie de 350 mots – “j’avais mis pratiquement tous les grands chefs, les écrivains, les poètes, il a fallu faire des choix” – elle a progressivement réduit sa “liste à la Prevert“. Les photos, parfois étalées sur deux pages, attirent l’attention. Les férus de politique apprécieront notamment celle de François Hollande à l’Assemblée nationale, tournant le dos à une “Une” du Canard Enchainé sur Ségolène Royal. Les amateurs de mode reconnaitront celle de Jean-Paul Gauthier en marinière, ou encore la photo mythique de Jean-Paul Goude montrant une Laetitia Casta quasi-nue, le bikini pendu à l’orteil, qui servit d’affiche publicitaire aux Galeries Lafayette en 2003. “Souvent quand on dit “French style”, on pense culture, mode et gastronomie. Mais pour moi, le style c’est autre chose, c’est une façon de penser, de se comporter“, souligne l’auteure. Un livre pour les amoureux de la France et ceux qui ne le savent pas encore.
Photo: Ed. Assouline / Getty Images
Un afterschool CNED à l'Alliance française en septembre
Quand il s’agit de transmettre la langue de Molière aux petits, Agathe Azzis n’a pas de limites. C’est notamment pour cette raison qu’elle a créé la garderie French Playdate en plein cœur de San Francisco.
Mais depuis quelques années une nouvelle idée germe dans son esprit : pourquoi ne pas ouvrir des classes d’afterschool pour les enfants suivant le CNED?
“J’avais noté que cette expérience déjà offerte à Palo Alto avait rencontré son public. De plus, je fais moi-même le CNED depuis quatre ans avec mon ainé qui est aujourd’hui en CM1 et je pense que l’on arrive à un stade où il serait bon pour lui d’apprendre ailleurs qu’avec sa maman et entouré de camarades de son niveau“, explique-t-elle.
Agathe Azzis a donc décidé de contacter l’Alliance Française et sa directrice Emmanuelle Petit, qui a immédiatement été réceptive. Une première classe pilote de CP sera ouverte dès le mois de septembre les mardis et jeudis de 16heures à 18heures, avec un minimum de cinq élèves pour ouvrir un niveau. Un enseignant sera dédié à ce programme qui vaudra 2.700 dollars l’année.
«The Artist» refait parler à New York
Hollywood, 1927. Georges Valentin, vedette du film muet, est au sommet de sa carrière. Il tombe amoureux de Peppy Miller, une jeune figurante, qui va progressivement lui ravir la lumière en devenant la star du cinéma parlant.
« The Artist » raconte le destin croisé de ces deux monuments du cinéma. Le célèbre film, qui a propulsé la carrière de Jean Dujardin aux Etats-Unis, sera projeté le 15 juillet à East River State Park. Le personnage de Peppy Miller est interprété par la séduisante Bérénice Béjo.
Réalisé par Michel Hazanavicius en 2011, « The Artist » a reçu 53 prix dont le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2011, le César du meilleur film français, ainsi que cinq Oscars dont celui du meilleur film.
Le film est projeté dans le cadre de la East River Park Summer Movie Series.
Le cinéma fait voyager en juillet à San Francisco
Cet été, l’Alliance Française de San Francisco vous emmène dans ses valises jusqu’au 30 juillet. Ses soirées cinéma auront pour thème “les voyages”.
Les cinéphiles pourront visionner dès le 16 juillet « L’Auberge espagnole », le célèbre film de Cédric Klapisch réalisé en 2001. Porté par Romain Duris, Judith Godrèche, Audrey Tautou et Cécile de France le film raconte l’histoire de Xavier, un étudiant français qui décide de partir en année Erasmus à Barcelone où il rencontrera ses futurs colocataires : six Européens de nationalités différentes. Un film qui donne une belle leçon sur l’amitié interculturelle.
L’été rime forcément avec “plage” et l’Alliance française se devait donc de projeter « Crustacés et Coquillages », avec Valeria Bruni-Tedeschi, le 23 juillet. Le scénario suit les aventures d’une famille qui part au bord de la Méditerranée pour ses vacances. Entre tromperie, premiers amours et situations loufoques, le film combine “vacances dramatiques” et “farce sentimentale”.
La dernière projection aura lieu le 30 juillet avec « Nos jours heureux », qui raconte les coulisses d’une colonie de vacances avec des adolescents difficiles à gérer et des moniteurs pas toujours très professionnels. Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, il réunit à l’écran Jean-Paul Rouve, Marilou Berry et Omar Sy.
Crédit : AlloCiné / © Bac Films
Sur Governors Island, la France fait son manège
En rencontrant Régis Masclet et ses fils, on perçoit très vite la passion qui les unit : chez eux, les manèges d’autrefois sont une histoire de famille.
Le Rennais de 57 ans, ex-publicitaire, a découvert le monde forain en suivant son grand-père dans les foires du nord de la France. “C’est à la naissance de mon fils aîné, Thibault, que ce vieil amour m’est revenu”, raconte-t-il, l’œil pétillant. Cette année-là, il fait l’acquisition d’un ancien manège pour le restaurer. Un grand jouet que, chaque année pendant les vacances d’été, ses deux fils ont retrouvé avec plaisir. Cette passion fait d’eux, à l’âge de 26 et 24 ans, de véritables experts. En utilisant un vocabulaire technique, ils parlent de leurs pièces comme un conservateur de musée décrirait une œuvre de Michel-Ange. Régis Masclet, lui, a décidé d’en faire son gagne-pain. Il a lancé deux entreprises de manèges: l’une qui fabrique des pièces uniques pour les centres commerciaux, et l’autre qui fournit des manèges aux festivals d’art de rue.
Un tour sur Governors Island
Aujourd’hui, les trois hommes de la famille poursuivent l’aventure à New York. Et ils ne sont pas venus les mains vides : les plus belles pièces de leur collection de manèges ont fait le voyage par bateau jusqu’à Governors Island. Associées aux pièces de Francis Staub, ces attractions des années 1850-1950 seront les stars de « Fete Paradiso », le festival de vieux manèges qui transportera les New-Yorkais dans le monde forain d’antan à partir du 13 juillet sur l’île au sud de Manhattan. “Le maire de New York lui-même est tombé amoureux du projet, souligne Régis Masclet. On cherchait un site pour installer nos pièces et quand on a visité Governors Island on est tombé sous le charme. L’ambiance y est magique, elle sublime les manèges”, explique Adrien, le deuxième fils de Régis Masclet.
Le contrat est signé pour trois ans mais si le concept ne séduit pas, les installations repartiront plus vite que prévu. Dans tous les cas, au risque d’être endommagées, elles ne pourront pas passer l’hiver sur l’île. Régis Masclet prévoit donc une tournée dans les régions chaudes des Etats-Unis pendant cette période. En attendant, c’est Adrien qui restera à New York pour assurer le bon fonctionnement et la maintenance des trésors de bois.
Selon le collectionneur, “il y a une forte demande pour ce genre de loisirs qui apporte de la poésie aux gens”. Le Français ne cherche pas à monter un musée poussiéreux, il apporte au contraire une touche moderne à ces pièces qui, ensemble, forment un véritable décor de théâtre. “Je donne à mes manèges une unité de couleur qui met en valeur les enfants qui sont dessus, ils participent ainsi au spectacle“.
Crédit :Astrid Ribois-Verlinde
Le hot dog fait son festival à Miami
Juillet étant le mois du hot dog, Miami n’avait pas le choix : il fallait offrir au sandwich à la saucisse un festival digne de ce nom.
Rendez-vous est donc donné le 13 juillet, au « Hot Dog Festival » pour savourer ce sandwich à toutes les sauces. Et comme le petit pain fourré n’est pas réservé aux cuisiniers américains, vous pourrez le déguster façon mexicaine, colombienne ou encore vénézuélienne. Saucisses venues d’Argentine et du Brésil seront aussi de la partie !
Un concours du plus gros mangeur de hot dog animera le festival. Pour faciliter la digestion, des bières artisanales seront également proposées. Concerts et DJ donneront le rythme. Les enfants auront aussi leur propre aire de jeux.
Le festival se tiendra également à Jupiter le 21 juillet et à Plantation le 28 juillet.
Crédit : The Hot Dog Fest/Facebook
S'implanter en Floride: mode d'emploi
Comment se lancer en Floride ? C’est la question à laquelle répondront les invités de la Chambre de Commerce franco-américainede Floride, le 20 août, lors du « Forum Implantation ».
L’évènement, qui se déroulera au Conrad Miami Hotel, rassemblera comptables, avocats d’immigration, experts en import/export et entrepreneurs. Il vise à donner des clés aux futurs ou actuels entrepreneurs sur la manière de réussir leur implantation à Miami et ailleurs.
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. Prix : 50 dollars.
DSK "en colère" face au "perp walk"
“J’étais en colère“. Dominique Strauss-Kahn est revenu, mardi, dans un entretien pour CNN International, sur la manière dont il a vécu le “perp walk” au début de l'”affaire du Sofitel” à New York.
“C’est injuste de montrer les gens dans cette position au reste du monde quand vous ne savez pas ce qu’ils ont fait“, a estimé l’ancien directeur général du FMI face au journaliste Richard Quest. “J’étais en colère car à ce moment-là je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je ne comprenais ce que je faisais là. Je comprenais seulement que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait“.
C’est la première interview en langue anglaise accordée par de DSK depuis son départ du Fonds. Il a également évoqué l’état “malade, très malade” du secteur bancaire en Europe et la crise de leadership au sein du Vieux continent.
Voir un extrait de l’entretien: