Accueil Blog Page 135

Yuu, le restaurant franco-japonais fraîchement étoilé de Greenpoint

À l’entrée du restaurant franco-japonais Yuu qui borde McCarren Park, un joli macaron placardé sur la porte. Une fois à l’intérieur, les ballons « Congrats Yuu » sont encore suspendus au plafond. Nous avons la chance de rencontrer le chef Yuu Shimano, qui vient d’obtenir sa première étoile Michelin à New York, le lendemain de la célèbre soirée de révélation du guide Français. « Nous ne savions pas encore si nous avions décroché une étoile. C’est une belle consécration, nous avons ouvert en mai dernier et c’était mon objectif », raconte le Chef Yuu en tablier, avec un large sourire.

Sanma, poisson japonais. © Yuu

Formé chez Guy Savoy et Alain Chapel

Avant d’atterrir à Brooklyn, le chef de 41 ans a fait ses armes en France, à l’école japonaise Tsuji (Tsuji Culinary Institute) dans un beau château du Beaujolais. Il passe un an en France dont un stage au Majestic de Cannes et chez Bruno Oger, un deux étoiles Michelin. « J’ai appris le français sur le tas et difficilement, surtout les expressions de cuisine comme passer au chinois », se souvient-il en riant.

Il part ensuite au Japon où il travaille pour Alain Chapel et revient en France où il travaille pour les plus grandes tables, comme Guy Savoy et Chamarré Montmartre. Il peaufine son art au service des plus grands noms français et est inspiré par les chefs japonais qui montent leurs restaurants à Paris, comme Kei Kobayashi (son restaurant Kei à Paris a trois étoiles Michelin, ndlr) ou Shinichi Sato (Passage 53, deux étoiles Michelin). « Je voyais beaucoup de chefs lancer leur restaurant, et cela m’a donné envie de faire pareil. Je suis venu deux fois à New York et j’ai eu envie d’ouvrir ici, pour des clients cosmopolites », explique-t-il.

Le Duck Pie, la signature maison du chef Yuu Shimano. © Yuu

«Omotenashi»

Yuu Shimano part alors à la recherche de l’endroit idoine à Brooklyn, près de McCarren Park et Williamsburg. « Ce quartier est idéal, nous sommes juste en face du parc et je peux trouver mes produits auprès des marchés locaux ».

La route a été longue – près de deux ans de travaux – et semée d’embûches, reconnaît-il. « Je suis un chef japonais qui fait de la cuisine française avec du poisson de la région de New York, c’est improbable », reconnaît-il. Il utilise sa technique française et y incorpore des produits japonais, en mettant en valeur la subtilité des goûts, des textures et les saveurs de produits de saison. Solliciter tous les sens pour une expérience de dégustation unique. « Je dois être à 100 % dans ma nourriture », et cela se résume par ce mot japonais « Omotenashi », qui signifie « servir ses clients avec tout son cœur et aller au-delà de soi-même ».

Intérieur du restaurant avec son bar de 18 places. © Yuu

Dîner sur le comptoir de marbre

Si le restaurant Yuu est spacieux avec des hauts plafonds industriels typiques de Brooklyn, le dîner a lieu sur un comptoir de marbre noir ne comptant que 18 places, face à la valse des artistes en cuisine. Il propose uniquement deux services le soir, à 5.30pm et 8.30pm. Le menu dégustation se déroule en 18 plats, plus léchés et savoureux les uns que les autres. Lors de notre venue, ce fut une cuisse de grenouille nappée d’un riz soufflé croustillant et présentée en forme de sucette, le caviar Petrossian servi sur une crème fraîche maison et brioche avec une fleur de shiso, et la tourte au canard, poché pour plus de tendresse.

Cette expérience personnalisée a évidemment un coût : 250 dollars par personne, 230 dollars pour un accord mets-vins et sake, et même 370 dollars pour des vins et sakes d’exception. Mais la réputation du restaurant n’est déjà plus à faire, et cette étoile Michelin devrait encore alimenter le buzz chez Yuu. Ce n’est que le début de l’aventure pour son chef : « On vise la deuxième étoile pour l’année prochaine ».

Dessert. © Yuu

«Oublie-moi», la pièce sur Alzheimer à ne pas rater au TLF

Devant l’engouement suscité par « Oublie-moi », le TLF a ajouté une nouvelle date : une représentation aura lieu le jeudi 11 janvier, en plus de celle du vendredi 12 janvier 2024.

Créée au festival Off d’Avignon en 2022, « Oublie-moi » de Matthew Saeger est l’une des pièces les plus attendues de la saison 2023-2024 du Théâtre du Lycée Français (TLF). Quatre Molières ont récompensé cette pièce à petit budget, sélectionnée par le directeur artistique du TLF, Frédéric Patto : meilleur spectacle de théâtre privé, meilleure mise en scène dans un spectacle de théâtre privé, meilleur comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Thierry Lopez, et meilleure comédienne dans la même catégorie pour Marie-Julie Baup.

 

 

 

« Oublie-moi » raconte l’histoire de Jeanne et Arthur. Dans son univers rose bonbon, le couple vit une histoire d’amour parfaite. Ils sont jeunes, ils sont beaux, la vie leur sourit. Mais petit à petit, la mémoire d’Arthur se fissure, Alzheimer lui entame le cerveau, inexorablement. Le spectateur insiste impuissant à la progression de la maladie, mais le respect et la dignité l’emporte toujours sur le pathos dans cette adaptation saluée de façon unanime par la presse et la profession.

Publié le 12 novembre 2023. Mis à jour le 21 décembre 2023.

Où voir les baleines passer au large de San Francisco?

Chaque début d’année, c’est un spectacle saisissant. Quelque 20.000 baleines grises longent les côtes californiennes et passent par San Francisco. La ville, sur la trajectoire de leur migration annuelle entre l’Alaska et la Basse Californie devient le théâtre de leur transit. Il n’est d’ailleurs pas rare que l’une d’entre elles s’aventure jusque dans les eaux de la Baie, du côté du pont du Golden Gate, offrant un spectacle mémorable aux promeneurs, plaisanciers et autres surfers. Pour profiter de leur passage, voici ce qu’il faut savoir.

1. Observer depuis le rivage

Certains coins de la côte offrent des points de vue privilégiés pour apprécier le spectacle. Parmi les plus réputés : Point Reyes, une presqu’île à une heure de route au Nord de San Francisco. Si les baleines y passent quasiment toute l’année, en janvier, elles sont plusieurs centaines par jour. Les jets d’eau caractéristiques de ces géants des mers y sont souvent visibles à l’œil nu. La circulation est alors contrôlée avec des navettes pour se rendre aux meilleurs points d’observation : le phare et Chimney Rock.

Toujours au Nord de la ville, on peut apercevoir les baleines du côté de Marin Headlands, en empruntant l’un des nombreux sentiers côtiers, en visitant le phare de Point Bonita ou en se baladant sur les plages, comme celle de Rodéo Beach.

Plus au Sud, il faut cibler les phares de Point Montara ou de Pigeon Point (du côté d’Half Moon Bay) et pousser jusqu’au parc Ana Nuevo, à une heure de SF. Des milliers d’éléphants de mer s’y reproduisent jusqu’en mars et les dauphins ou les loutres présents ajoutent au bonheur des visiteurs.

2. Prendre le bateau

Opter pour une croisière reste le moyen le plus sûr de croiser des baleines de près. Cependant en janvier, la météo empêche parfois les sorties et certaines compagnies attendent de retrouver des eaux plus clémentes pour prendre la mer, vers fin février-début mars. La majorité des excursions se fait au départ du Quai 39 à San Francisco (certaines partant de Sausalito ou d’Half Moon Bay).

Destinations, durées d’escapade et coûts varient ensuite selon les formules. De quelques heures à la journée, de 50 à 150 dollars, des eaux de la Baie à celles des îles Farallon. Cette réserve naturelle à une quarantaine de kilomètres au large de SF se situe sur « la voix express Nord-Sud » empruntée par les baleines. C’est le paradis de la faune marine. Cachalots, orques, phoques et requins font partie du paysage.

Pour choisir une croisière, privilégiez celles qui incluent l’intervention de naturalistes, comme l’Oceanic Society ou San Francisco Whale Tours. Évitez les grosses embarcations pour préférer les plus intimistes : California Whale Adventures propose par exemple, les week-ends, un bateau pour 6 personnes en moyenne avec, à la barre, un ou une capitaine comptant des années d’expérience.

Et dans tous les cas, pensez à des vêtements chauds et imperméables. Une paire de jumelles peut aussi s’avérer très utile pour profiter pleinement.

L’optimisme de Pierre Bonnard au Kimbell Art Museum de Fort Worth

Pour la première fois dans son histoire, le musée Kimbell de Fort Worth consacre une exposition à l’artiste français Pierre Bonnard jusqu’au 28 janvier 2024. Souvent décrit comme «le peintre de la douceur et de l’optimisme » ou encore « le peintre de la couleur et de l’émotion », Pierre Bonnard était un artiste presque inclassable tant ses influences furent nombreuses.

Parmi les faits marquants de sa carrière, on recense la création du mouvement Nabi dont il fut à l’origine aux côtés d’autres artistes français. Ce courant, né en 1890, est caractérisé par l’éclat de couleurs, la simplification des formes et la sublimation du quotidien, autant de termes qui décrivent les œuvres de Pierre Bonnard.

Le Kimbell Art Museum de Fort Worth. © Kimbell Art Museum

La devise de Pierre Bonnard, « La vie est belle si vous prenez le temps de la regarder », agit comme un rappel nécessaire dans cette période morose, et l’exposition du Kimbell Art Museum comme une invitation à regarder le monde sous un nouvel angle le temps de quelques heures. Entre Paris, la Normandie et la Côte d’Azur, le visiteur reconnaitra dans ces toiles colorées, lumineuses et empreintes de joie de vivre des paysages et scènes du début du XXe siècle dans l’Hexagone.

Publié le 6 novembre 2023. Mis à jour le 21 décembre 2023.

Pourquoi le slogan «Don’t Mess with Texas» s’affiche partout dans l’État?

Sur les poubelles, au bord des routes et jusque sur les t-shirts des boutiques de souvenir… Impossible de passer à côté du slogan « Don’t Mess with Texas » lorsqu’on se balade au sein de ce grand État du Sud des États-Unis. Mais d’où vient-il, et pourquoi est-il aussi populaire aujourd’hui ? C’est la question bête de French Morning.

Des montagnes de déchets sur la voie publique

Pour comprendre l’histoire de cette expression, il faut se replonger dans l’Amérique des années 1980, société hyper-consumériste dans laquelle le Texas fait déjà figure d’État libre et indépendant, où tout est permis. C’est ainsi que les déchets s’empilent au bord des autoroutes à l’époque, les Texans n’hésitant pas à jeter leurs emballages de fast-food et leurs mégots de cigarette par la fenêtre de leur pick-up. « Au milieu des années 1980, l’État du Texas dépensait 20 millions de dollars par an pour nettoyer ces déchets, et anticipait une hausse de 15% de ces dépenses chaque année », explique le Département des Transports de l’État (TxDOT) sur son site internet.

Comment alors trouver une solution à ce problème majeur, sans pour autant faire la morale aux habitants ? « C’est là que nous avons eu l’idée d’une campagne publicitaire avec le slogan « Don’t Mess with Texas ». Nous étions en 1985, et je n’imaginais pas que je serai encore connu pour ça, 38 ans plus tard », raconte Tim McClure, fondateur de l’agence de communication GSD&M, basée à Austin. « Ce que nous avons fait, c’est simplement de nous adresser aux gens en leur disant : si vous êtes fiers de votre État, ne jetez pas vos déchets dehors. Et ça a résonné en eux. Je pense que d’insister sur la fierté est ce qui a fait la réussite de la campagne. »

Matthew McConaughey et Joe Jonas dans les publicités

Avec un slogan aussi porteur et des campagnes d’affichage un peu partout dans l’État, le Texas constate une baisse de 72% de ses déchets sauvages dans les cinq premières années (chiffre de l’Institute of Applied Research). Pas de quoi arrêter la campagne, bien au contraire, puisque les mauvaises habitudes sont encore ancrées dans les mœurs, et que le gouvernement local continue de dépenser des millions chaque année pour le nettoyage des routes.

Pour aller plus loin, le Texas fait appel à ses stars locales -acteurs, chanteurs, producteurs- qu’il met en scène dans des publicités d’abord à la télévision puis sur internet avec l’essor des réseaux sociaux. La star de la country Willie Nelson a notamment participé à la campagne de 1989, puis celle de 2015, idem pour l’acteur Matthew McConaughey en 2020, et le chanteur Joe Jonas l’année dernière. « S’il y a un vrai héros dans cette histoire, ce n’est pas moi, ce sont les personnalités incroyables qui ont donné et continuent de donner de leur temps dans ces publicités dont nous sommes si fiers », poursuit Tim McClure. « Je pense que quand les jeunes voient leur idole faire le bon geste, ça leur donne envie de faire la même chose ». 

La dernière étape a été de donner de la couleur aux poubelles publiques à travers tout l’État : un bleu, blanc, rouge bien voyant aux couleurs du drapeau texan. Une mascotte, Darrel the Barrel, a également vu le jour en décembre 2018 pour rabâcher encore et toujours le même refrain : « Don’t Mess with Texas ».

Selon les derniers chiffres du Département des Transports, 362 millions de déchets continueraient de s’accumuler sur la voie publique chaque année au Texas. Si la présence de ces ordures a baissé de plus de 60% ces dix dernières années, le Lone Star State fait face à un nouveau défi : convertir les nouveaux arrivants à ces bonnes pratiques, dans un État qui a gagné plus de 4 millions d’habitants depuis 2010.

12 idées de cadeaux texans à ramener en France pour les fêtes

0

À chaque retour en France, nous sommes nombreux à nous poser la même question : quels cadeaux texans ramener à nos hôtes ? Si les chapeaux et bottes de cowboy sont les premiers à nous venir à l’esprit, force est de constater que tout le monde ne les porte pas aussi bien que John Wayne et qu’elles sont un peu moins passe-partout dans les rues de Paris qu’elles ne le sont à Houston. Pas de panique, le Lone Star State regorge d’autres spécialités.

Pour les gourmands

  • The Big Texas Cookbook : la diversité du Texas représentée au travers de 100 recettes, une compilation alléchante réalisée par les éditeurs du magazine Texas Monthly.
  • Des sauces et épices : hot sauce, sauce barbecue, rubs, les options sont innombrables, comme en témoignent les rayons de supermarché.
  • Des noix de pecan : impossible de parler de spécialités texanes sans évoquer la noix de pecan dont le pacanier a été déclaré Texas State Tree en 1919. Que vous optiez pour la célèbre Pecan Pie, pour des pralines ou pour un simple sachet de noix (de pecan), privilégiez les producteurs locaux dont les produits sont vendus en supermarché et en ligne. Le petit coup de cœur de la rédaction : la pecan pie de Goode Company vendue dans son coffret en bois.

  • Un mortier pour guacamole : quand on pense au Texas, on pense forcément à l’influence de la cuisine mexicaine dans la nourriture. Et qui dit cuisine mexicaine dit guacamole, que l’on prépare à l’aide d’un mortier et d’un pilon. Le cadeau parfait pour épater ses invités lors du prochain apéro, mais il faudra prévoir le poids supplémentaire dans la valise pour la pesée à l’aéroport !

Pour les amateurs de culture :

  • Un livre sur l’histoire du Texas: Lone Star: A History Of Texas And The Texans. 700 pages consacrées à l’histoire du Texas et de ses habitants, des peuples autochtones jusqu’à la période contemporaine.
  • Un livre sur la culture texane: Y’all: The Definitive Guide to Being a Texan. Un guide aussi drôle que léger sur le mode de vie texan et tout ce qui définit le Lone Star State. 

Pour les amateurs de boissons alcoolisées

  • Un vin texan : surprenez vos hôtes avec un vin de la deuxième région viticole du pays en superficie. Partez sur un cépage Tannat ou Tempranillo, et faites confiance aux vainqueurs de compétitions internationales Duchman Family Winery pour le blanc, et Becker Vineyards Reserve pour le rouge.
  • Un set de margarita : ici encore, on fait honneur à l’héritage mexicain du Texas avec un kit de préparation de margaritas, à composer soi-même ou à acheter tout fait. Pour la petite touche texane, on pense à ajouter un flacon d’épices chili/lime dont on viendra décorer le verre à margarita.
  • Une bouteille de Tequila : quiconque a eu l’occasion de rentrer dans un liquor store pourra témoigner du choix de Tequilas qui s’offre aux consommateurs texans, probablement du fait qu’il soit l’alcool le plus consommé dans l’État. Que la bouteille soit destinée à être bue ou à être exposée dans un bar, il y en a ici pour tous les goûts.   

  • Une bouteille de Whisky : opter pour une bouteille de whisky texan, c’est offrir à vos hôtes l’opportunité de découvrir un spiritueux relativement jeune mais qui occupe une place de plus en plus importante sur la scène nationale pour son goût unique, résultat du climat du Lone Star State.

Pour les fashionistas

  • Du cuir de la tête aux pieds : impossible de faire une liste d’idées cadeaux sans mentionner les ceintures, bottes et sacs en cuir qui sont souvent utilisés pour représenter le Texan, qui existent pour tous les goûts et budgets dans les grandes chaînes telles que Boot Barn, Tecovas ou Lucchese, ainsi que dans les boutiques indépendantes.
  • Le chapeau de cowboy : incontournable du dressing texan, le chapeau en feutrine est ici décliné à l’infini, y compris par les fashionistas qui l’ont transformé en accessoire de mode. Coup de cœur pour le bar à chapeaux de Flea Style de la métropole de Dallas qui vous permet de concevoir le chapeau de vos rêves.

Publié le 7 décembre 2023. Mis à jour le 21 décembre 2023.

Clément Le Déoré ouvre sa première pâtisserie à San Diego

Six ans après son arrivée sur le sol américain, une expérience comme chef pâtissier au Parfait Paris, et le lancement de son activité de pâtissier-traiteur, Clément Le Déoré vient d’ouvrir sa première pâtisserie à San Diego, Desserts by Clement, dans le quartier de Pacific Beach, au 1380 Garnet Avenue.

« Cette ouverture n’a pas été de tout repos, commente le Breton de 31 ans. Je me suis lancé tout seul dans cette aventure, j’ai bravé tous les obstacles dont ceux liés au financement, géré le développement de la boutique et en même temps continué la gestion du business, les commandes auprès de ma clientèle d’entreprises et d’hôtels, le tout pendant une période de Noël forcément très riche en activités. Mais j’y suis arrivé, je suis allé au bout de mon rêve ! ».

Un trio français

Pour réussir son pari, Clément Le Déoré s’est ainsi entouré d’un chef pâtissier et d’une manager de boutique, « deux Français talentueux, qui m’ont mis en confiance, et pour lesquels j’ai constitué des visas ». Il a également fait appel à son ami de quinze ans, Romain Bonnet (ndlr, un ancien chef pâtissier lui aussi, aujourd’hui associé à White Glove Estates dans l’immobilier, et qui figure, aux côtés de son épouse Mary Fitzgerald dans la série « Sunset Selling ») qui l’a mis « entre de bonnes mains pour la partie design et déco. »

La pâtisserie Desserts by Clement à San Diego. © DR

Derrière un immeuble de briques, la pâtisserie Desserts by Clement affiche un look hollywoodien. Dans les 125 m2, 35 places assises sont offertes aux clients, avec au choix, tables rondes, balancelles, banquettes à l’esprit diner et une terrasse pouvant accueillir une dizaine de personnes. Aux murs, un néon rose clame « Sorry I’m busy eating dessert » et dans les vitrines du comptoir se dévoilent les collections de gâteaux et de mini desserts imaginés par le pâtissier, ainsi des charlottes à la framboise, des éclairs au chocolat et des cheesecakes à la mangue.

Projet d’ouverture à Los Angeles

« Avec l’ouverture de ma première pâtisserie, j’ai recréé un menu complet, conservé mes recettes fétiches et ajouté une somme de détails, amélioré les textures et le design de mes gâteaux, recherché de nouveaux ingrédients. J’ai poussé mes limites et je garde un million d’idées pour les prochains mois. » Parmi les projets à venir, une série de gâteaux traditionnels français. « Après l’éclair et la crème brulée proposés à Noël, je planche sur la confection d’un millefeuille, je réfléchis à étoffer également la partie viennoiserie dont sont friands ma clientèle américaine et française. Je me prépare à lancer une série de galettes des rois pour janvier : pas le choix, la demande est déjà là ! Et l’année prochaine, promis, je présenterai mes créations de bûches de Noël. »

Les vitrines à gâteaux de Clément Le Déoré. © Clément Le Déoré

Lancé, Clément Le Déoré espère désormais dupliquer sa pâtisserie dans d’autres villes aux États-Unis. « Dès mes débuts comme apprenti, je rêvais d’ouvrir une pâtisserie aux États-Unis. Maintenant que j’y suis, l’objectif est d’ouvrir une boutique par an dans d’autres villes américaines. Los Angeles fait partie des endroits possibles, j’y ai de bons amis et mon concept devrait plaire. » Rendez-vous dans un an.

Assister (ou non) au Nouvel An à Times Square

Chaque année, le « Ball drop » de Times Square est suivi par des millions d’Américains depuis le confort de leur sofa, avec, pourquoi pas, une coupette de champagne ou de mousseux.

Ce 31 décembre 2021, Dylan Maillé n’en faisait pas partie. À l’insistance de sa copine de l’époque, ce jeune pilote de ligne a décidé « un peu à l’arrache » de rejoindre la foule compacte massée au cœur du « carrefour du monde » pour assister au grand spectacle. « On était tellement serrés qu’on ne pouvait pas faire un pas ou lever les bras. Une bagarre a même éclaté à quelques mètres », se souvient le Français qui habite en Floride. Au total, l’attente a duré un peu plus de trois heures. « Quand minuit est arrivé, c’était la libération. Je me suis dit: enfin, elle est tombée, on va pouvoir partir ! ».

«Magique» malgré les contraintes

Les New-Yorkais tendent à fuir Times Square toute l’année, mais c’est particulièrement vrai le 31 décembre. Car si les images du Réveillon font rêver à la télévision, c’est une autre histoire quand on est sur place. En plus des températures et des éléments peu cléments à braver, les courageux sont priés d’arriver plusieurs heures en avance s’ils veulent avoir une bonne vue sur la boule, perchée au sommet de la tour One Times Square. Sur son site, la Times Square Alliance rappelle que les festivités commencent dès 6pm.

 

 

En outre, les consignes de sécurité sont draconiennes. Les sacs-à-dos et les chaises pliantes sont interdits, tout comme l’alcool. Et, bien sûr, il y a la question épineuse de l’accès aux toilettes : il n’y en a pas. En cas d’envie pressante, il faut donc sortir du périmètre sans être sûr de pouvoir y retourner. Or, il est recommandé de boire de l’eau en grande quantité pour éviter la déshydratation liée au froid…

« J’ai entendu une légende qui disait qu’il valait mieux mettre des couches… », raconte Philippe Cabridens, un Français de Harlem. Avant d’assister à la chute de la boule en décembre dernier, il était plutôt du genre à préférer rester au chaud le 31. Mais c’était sans compter une invitation offerte à son mari pour rejoindre une zone VIP qui permettait de profiter du Hard Rock Café de Times Square et de sortir pour voir la sphère glisser sur son mât. Avec un concert du groupe de rock Duran Duran en prime.

« Le passage de la sécurité était difficile car on était vraiment au coude-à-coude avec tout le monde, mais ça ne retire rien à la magie du moment. Il faut juste être au courant », poursuit-il. Malgré la pluie, il garde de son réveillon un souvenir fort. « Tout le monde chantait le ‹ New York, New York › de Sinatra. Il y a aussi eu une pluie de confettis qui ondulait au vent… C’était incroyable ».

«Il faudra me supplier pour que je le refasse»

Pour sa part, le peintre-décorateur Nicolas Garnier s’est rendu seul à Times Square à son installation à New York il y a dix ans, mais, arrivé tard, il n’avait rien vu. Il était tenté de renouveler l’expérience cette année avec son mari sans avoir à « camper pendant vingt quatre heures », mais ils se sont ravisés. « On a envisagé de prendre une chambre d’hôtel avec vue sur la boule ou de trouver un restaurant, mais les tarifs sont complètement délirants », souffle le Français.

D’après le site BallDrop.com, les prix au R Lounge, situé juste en face de One Times Square, s’échelonnent entre 1 950 dollars et 7 000 dollars (pour une table pour deux au premier rang). À noter que l’établissement invite ses clients à manger un repas complet avant de venir car la soirée est conçue comme « un événement nocturne, pas une soirée gastronomique ». La table pour six au grill Applebee’s du coin part, elle, pour plus de 600 dollars minimum. De quoi bien commencer l’année.

Malgré l’inconfort, Dylan Maillé se souvient de conversations « marrantes » avec les gens autour de lui – des touristes pour l’essentiel. « On se demandait si on ne faisait pas tout ça pour rien ! », rigole-t-il. Par ailleurs, la foule dense a au moins l’avantage de bloquer le froid mordant environnant. « C’est quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie, dit-il. Par contre, si on est en famille avec des enfants en bas-âge, qui doivent aller aux toilettes souvent, ou des personnes âgées, je ne le recommande pas du tout. En cas de malaise, je pense même que c’est compliqué pour les secours de se déplacer ». Le referait-il ? « Il faudra me supplier ! ».

« Il faut être jeune et accompagné d’un bon groupe de potes, conclut Nicolas Garnier. Pour les courageux, je le conseille vraiment. Il faut juste être prêt à passer des heures sans boire ni pisser dans le froid ». 2024, ça se mérite.

Noël 2023: Le traditionnel défilé des bûches à Los Angeles

Malgré l’augmentation générale des prix, impossible de passer à côté de la traditionnelle bûche de Noël. French Morning s’est rendu dans les 6 pâtisseries françaises de Los Angeles qui érigent la bûche en star des fêtes.

Pitchoun Bakery, recettes tradis ou contemporaines

Pitchoun Bakery, la boulangerie-pâtisserie française star à Downtown, tenue par le couple Fabienne et Frédéric Souliès, sort pour cette fin d’année sa collection de bûches traditionnelles à la crème au beurre et aux parfums vanille, chocolat et café. Plus légers, et l’allure plus design et branchée, trois gâteaux-bûches ou Yule Logs viennent compléter l’offre avec un modèle Mont-Blanc (à la châtaigne confite, mousse de crème fouettée, meringue italienne et biscuit à la vanille), un autre baptisé Hawaï (au cheesecake à la fraise, purée de fraises, mousse au fromage frais, génoise et biscuit sablé à la vanille) et le dernier en hommage à la station de ski Aspen (mousse au chocolat noir, croustillant de noisettes, caramel au beurre salé et génoise au chocolat). Pour les soirées de réveillon ou de pré-Noël, la maison ajoute un choix de canapés salés ou sucrés, des snacks pour le petit-déjeuner avec pain d’épices et Kouglof, et des croissants à la crème de marron.

Les bûches Pitchoun sont pensées pour 8 personnes. La version bûche traditionnelle est vendue à 45$ et gâteau-bûche à 48$. Pré-commandes jusqu’au 21 décembre. Livraison à partir de 100$ possible en appelant le 213 689 3240. 545 South Olive Street.

Maison Macha, 100% vegan et gluten-free

Chocolat noir et noisette sur un biscuit brownie chez Maison Macha.

Trois ans après son lancement, Maison Macha, la pâtisserie française spécialiste du vegan à Culver City, a fait sa place à Los Angeles. Récemment partenaire de la Vegan Fashion Week pour qui elle prépara quelques gâteaux délicieux, la fondatrice Macha Eliad vient d’annoncer pour Noël ses recettes de bûches vegans et 100% gluten-free : la première au chocolat noir et à la noisette sur une base de brownie, la seconde au chocolat blanc, à la pistache et à la fraise. Pour Noël, Macha ajoute également ses boîtes de macarons (pistache, fruit de la passion, framboise et chocolat au lait).

Les bûches sont disponibles en pré-commande jusqu’au 14 décembre. 65$. À emporter à l’adresse suivante : 9626 Venice Boulevard, tél. 424 392 9501.

Ladurée, illusion d’optique

La bûche-macarons signée Ladurée.

À Los Angeles, les deux magasins Ladurée, à Beverly Hills et à Glendale, sont prêts pour Noël. Outre ses traditionnelles boxes, la maison ajoute cette année une bûche qui prend la forme de multiples macarons. Côté parfums, la bûche associe chocolat et noisettes, sur une base croustillante au praliné noisette, un biscuit moelleux et une crème à la noisette, quelques touches de caramel salé, une crème au chocolat Macaé, le tout surmonté d’un mini macaron au caramel d’Eugénie, une création inspirée par l’impératrice et qui combine une coque craquante au chocolat au lait, un cœur caramel à la fleur de sel et un biscuit sablé. Des formats individuels chocolat-noisette et vanille pécan complètent l’offre.

La bûche Ladurée est disponible au format 6/8 personnes au prix de 78$, les versions individuelles à 10,50$. 311 N Beverly Drive, tél. 310 623 1100. 889 Americana Way at Americana at Brand, Glendale, tél. 646 957 7403.

Ludivine Paris, art et design

Esprit créatif et design chez Ludivine Paris.

Ouverte il y a un peu plus d’un an, Ludivine Paris, la boulangerie-pâtisserie de Ludivine et Samuel Bellahssen, située dans le quartier de Rancho Park, et proche du Lycée français, vient de dévoiler ses traditionnelles bûches de Noël. Des créations au design épuré et moderne, et deux recettes stars au rendez-vous avec une version chocolat et caramel (biscuit au chocolat, feuillantine de praliné, cœur caramel beurre salé, mousse au chocolat, et chocolat velours en couverture) décorée de copeaux de chocolat, et une autre vanille et framboise (biscuit amande, feuillantine praliné, cœur framboise et mousse vanille) ornée de meringue blanche et rose pastel.

Les bûches Ludivine Paris sont disponibles au format 8 à 10 personnes au prix de 79$. Commande jusqu’à 48h à l’avance au 424 832 7166 ou via le site internet. 10509 Pico Boulevard.

Sweet Lily Bakery, 7 recettes au choix

Recette Hollywood ou Santa chez Sweet Lily Bakery.

Marine et Thibault, les pâtissiers de Sweet Lily Bakery qui comptent deux adresses à Los Angeles, confectionnent chaque année près de 2000 bûches pendant les fêtes de Noël. Pour leur cru 2024, le duo décline pas moins de 7 recettes passant de la Triple Pleasure, une version au praliné croustillant aux trois couches de mousse au chocolat à Hollywood, la bûche Red Carpet qui associe la mousse framboise à un cœur de vanille de Madagascar et celle en hommage au Père Noël, Santa, qui combine une mousse à la fraise et une mousse à la pistache aux éclats de pistaches rôties. 3 autres déclinaisons viennent compléter la sélection, ainsi de la version caribéenne à la mangue; de l’Espresso au chocolat noir, à la crème de café et au sponge cake à la vanille; de la traditionnelle au biscuit rhum vanille et à la crème au beurre au chocolat. Enfin, Sweet Lily Bakery dégaine sa bûche sans gluten Praliné, sur une base de dacquoise aux amandes, de mousse au chocolat au lait et d’un cœur à la crème de praliné.

Les bûches Sweet Lily Bakery sont disponibles au format 8 à 10 personnes au prix de 62$ ou en part individuelle à 8$. Commande possible par mail, téléphone ou sur place. 3315 Cahuenga Boulevard, tél. 323 499 1888, 9516 Culver Boulevard, tél. 424 603 4064.

Frenchifornia, Noël, nature et traditions

Vanille, choco ou marron chez Frenchifornia.

Guillaume Delcourt et Thomas Dumont Girard, les patrons de Frenchifornia, la boulangerie-pâtisserie star de Pasadena, proposeront cette année trois bûches sur commande. Esprit tradition dans leurs recettes avec des déclinaisons prévues à la vanille, au chocolat et à la crème de marron, toutes préparées à partir de génoise et de crème au beurre, toutes décorées de feuilles de houx et décorations de Noël. Et en magasin, des versions vanille ou chocolat pour 4 personnes proposées jusqu’à la semaine de Noël.

Les bûches sont disponibles sur commande jusqu’au 21 décembre. Bûches à 48$ pour 4  personnes, 96$ pour 8 personnes, 144$ pour 12 personnes. 247 E Colorado Street, Pasadena, tél. 626 319 3031.

Pour connaître des adresses dans d’autres villes des États-Unis, voici nos sélections :

À New York : nos adresses ici

À Washington : nos adresses ici 

À Miami : nos adresses ici

Au Texas : nos adresses ici

À San Francisco : nos adresses ici 

Publié le 6 décembre 2023. Mis à jour le 20 décembre 2023.

Le Montreux Jazz Festival s’exporte à Miami

Après le Japon, le Brésil et la Chine, le Montreux Jazz Festival jette son dévolu sur les États-Unis. Souhaitant étendre sa présence à l’étranger, l’un des plus célèbres festivals de musique au monde, né il y a plus d’un demi-siècle en Suisse, viendra titiller les oreilles des Miamiens en prenant ses quartiers sous les palmiers floridiens du vendredi 1er au dimanche 3 mars 2024 au Hangar at Regatta Harbour (billets ici), en plein cœur de Coconut Grove.

Des liens forts avec les États-Unis

« Les fondamentaux du Montreux Jazz Festival sont basés sur la musique afro-américaine. Depuis nos débuts, nous avons déjà accueilli Nina Simone, Marvin Gaye et James Brown, pour ne citer qu’eux, ce qui prouve bien que nos liens avec les États-Unis ont toujours été extrêmement forts, explique Mathieu Jaton, à la tête de ce prestigieux rendez-vous musical depuis tout juste dix ans. Quant à Miami, c’est une destination qui résonne dans la tête des Européens. Il est important pour nous d’être dans cette ville en pleine expansion, où la présence suisse est très forte avec Art Basel notamment, qui est l’une des plus prestigieuses foires d’art contemporain au monde. »

 

Organisé pour la première fois en 1967 par le visionnaire Claude Nobs, le Montreux Jazz Festival investit chaque année les rives du lac Léman, au pied des Alpes en Suisse. Si le jazz est aux sources de cette manifestation populaire, les autres courants musicaux y ont rapidement trouvé leur place. Célébrant désormais la musique sous toutes ses formes, cet évènement culturel fédérateur, qui se tient habituellement au mois de juillet, multiplie les têtes d’affiche, issues de l’ancienne comme de la nouvelle génération, et souhaite par ailleurs soutenir les artistes émergents en leur offrant la possibilité de se produire sur scène.

Dénicher de nouveaux talents à Miami

Ce concept, qui a fait ses preuves, sera ainsi dupliqué pour cette première édition dans la métropole floridienne. Si la programmation n’a pas encore été entièrement dévoilée, il est d’ores et déjà acté que le jazzman engagé et compositeur oscarisé Jon Batiste sera de la partie – le musicien originaire de Louisiane a participé à la 57e édition du festival cet été. Les mélomanes pourront aussi se déhancher sur les titres de la chanteuse brésilienne Daniela Mercury, la figure de proue de l’axé, un style très rythmé qui puise ses influences dans différents courants musicaux, dont le reggae, la pop, le rock et, bien évidemment, la samba. « Cette musique sud-américaine est en train de se développer de manière très forte au même titre que le reggaeton, indique Mathieu Jaton. Il était très important pour nous d’avoir ce pont entre les sonorités anglo-saxonnes, afro-américaines et latinos ».

 

Daryl Hall, l’ancien membre du duo américain pop rock Hall & Oates, très en vogue dans les années 1980, viendra quant à lui conclure ces trois jours de festivités. « On a construit des plateaux avec cohérence qui amènent le public dans un univers artistique différent les uns des autres, précise le quadra qui chapeaute le festival. Il y aura aussi des sessions de jam avec des artistes majeurs qui viendront faire des prestations totalement improvisées. »

Les festivaliers pourront par ailleurs profiter de concerts mettant en vedette des artistes locaux en pleine ascension. « Ces éditions internationales nous permettent aussi de dénicher de nouveaux talents qu’on invitera ensuite en Suisse, dans la maison mère, souligne Mathieu Jaton. Il y a une scène musicale florissante à Miami et nous avons hâte de les faire découvrir à notre public. »

Redouane Bougheraba vient faire rire Miami et New York

Pur produit du Jamel Comedy Club, la célèbre scène ouverte créée par le trublion de l’humour Jamel Debbouze, Redouane Bougheraba débarque au pays de l’Oncle Sam. Le comédien et humoriste franco-algérien se produira sur la scène du Bandshell de Miami Beach le mercredi 10 janvier à 8pm (billets ici), puis sur celle du Symphony Space de New York le vendredi 12 janvier à 6:30pm et à 8:30pm (billets ici). 

 

 

 

Originaire de la cité phocéenne, l’artiste présentera son nouveau spectacle de stand-up intitulé « On m’appelle Marseille ». Adepte de l’autodérision, le quadra vous dégourdira les zygomatiques sans artifices ni accessoires, tout simplement en racontant à la première personne des témoignages et anecdotes inspirés de sa vie quotidienne. Il évoque notamment le mariage, les voyages ou encore les relations hommes-femmes, le tout teinté d’humour.

Ces deux étapes américaines sont produites par la société de production audiovisuelle Silverprod.

Publié le 18 novembre 2023. Mis à jour le 20 décembre 2023.

Kelly Barichello (Canada): Changer d’adresse et de travail tous les 3 mois… avec un plan B

0

Un coup de cœur aujourd’hui dans French Expat, celui pour Kelly Barichello, rencontrée lors d’une conférence sur le podcast dans le Colorado. Son énergie contagieuse, son sourire enivrant et ses idées foisonnantes ont captivé notre attention. Tout cela sans compter son parcours fascinant. Alors, cela a été comme une évidence. Kelly devait passer au micro de French Expat.

À la fin de son premier cycle universitaire, Kelly s’interroge sur la suite de sa vie et une question revient sans cesse : « Quel est le sens que je veux donner à mon futur et celui de ce que je vis aujourd’hui ? » Ces questionnements vont la mener d’une école d’ingénieurs vers l’Angleterre, puis Chicago, dans la sidérurgie pour s’installer ensuite au Canada, un pays dont elle va tomber complètement amoureuse.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais ce serait bien mal connaître Kelly qui, du fait de cette recherche de sens, ne s’est jamais posée. C’est ainsi qu’on la retrouve dans les Caraïbes françaises où elle se met en tête d’ouvrir une brasserie en pleine pandémie, puis finalement au Canada, et vous l’aurez donc compris, dans le Colorado l’été dernier, accompagnée de son fidèle compagnon, son van, dans lequel elle dort et au volant duquel elle explore le continent.

Le récit vibrant de Kelly, entre hauts et bas, vous invite aujourd’hui à vous connecter à son parcours, à vous inspirer de sa détermination, à suivre votre propre chemin, malgré les obstacles. Et en suivant son exemple, qui sait ? Chacun d’entre-nous pourra saisir chaque opportunité comme une porte ouverte vers l’épanouissement dans un monde en constante évolution, un peu comme Kelly, la French experte de la semaine.

Kelly, elle aussi, est passionnée de podcasts. Retrouvez le sien en cherchant “Fill’expat” sur vos plateformes d’écoutes ou en suivant le lien vers son site : https://fillexpats.com/

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.