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Arc-en-ciel sur San Francisco pour la Gay Pride

En temps normal, la Gay Pride de San Francisco est festive. Elle le sera encore plus cette année après la mise à mort de la loi fédérale interdisant le mariage gay.

Comme tous les ans, l’événement majeur de ce rassemblement, qui aura lieu le week-end du 29 et 30 juin, sera la parade sur Market Street. Le grand défilé partira le dimanche à 10h30 à hauteur de Market & Beale et s’achèvera au niveau de Market et de 8th Street dans le sud de la ville.

Le thème de la SF Gay Pride 2013 est “Embrace, Encourage, Empower”. Fêtes, rassemblements, défilés animeront les rues de San Francisco tout au long du week-end. La SF Pride Celebration, autre manifestation importante, se tiendra le 29 juin au Civic Center à partir de midi.

La Gay Pride de San Francisco est l’une des plus importantes des Etats-Unis et dans le monde. Créée en 1970, elle célèbre tous les ans au mois de juin la liberté et l’égalité entre tous les individus, quelque soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Crédit : Mehdi Taamallah/ABACAUSA.COM

New York en dix plages

Comment sait-on que l’été est arrivé ? Quand sort le traditionnel guide des plages de French Morning. Pour profiter de vos week-ends estivaux, nous vous avons concocté une sélection des nombreuses plages à New York et ses alentours.

Sandy Hook

sandy hookC’est le coup de coeur de French Morning. Sandy Hook, dans le New Jersey, permet de prendre un grand bol d’air frais pas loin de New York. L’île offre trois plages aux baigneurs, dont une nudiste (Gunnison Beach) mais la principale et la plus fréquentée s’appelle poétiquement « Lot E ». Le trajet depuis Manhattan est à couper le souffle : embarquez à bord d’un ferry (45 dollars l’aller-retour) à Wall Street. La traversée dure  45 minutes. Vous pourrez admirer une vue splendide de la skyline, passer près de la Statue de la Liberté et sous l’impressionnant Verrazzano Bridge entre Brooklyn et Staten Island. Une fois sur l’île, un bus vous emmène aux plages. Il est également possible de s’y rendre en bicyclette ou à pied. Vous ne serez pas déçu par les grandes entendues de sable de Sandy Hook: il y a plus qu’assez de place pour tout le monde. Baladez-vous aussi dans le nord de la péninsule, ou se trouve encore des installations militaires datant de la Guerre civile. Seul point négatif :nous n’avons vu aucune poubelle  sur place. Il n’y a pas non plus beaucoup de stands de nourriture. Mieux vaut venir avec votre panier de victuailles.  Pour y aller : Pier 11, au sud de Wall Street ou au niveau de la 34th Street et de l’East River. La compagnie de ferry s’appelle Seastreak

Orchard Beach

orchard_beach2C’est l’un des secrets les mieux gardés de New York: Orchard Beach dans le Bronx. Et pour cause, il n’est pas facile de s’y rendre. Comptez une bonne heure depuis Midtown. Mais une fois que l’on y est, c’est dépaysement garanti ! La plage en forme de cuve permet à l’eau de se réchauffer plus vite qu’aux autres plages. Orchard Beach attire les familles et de multiples activités sont offertes sur place : 26 terrains de sport pour adultes et enfants sont à disposition pour des matchs de basket, tennis, handball et volleyball. Des aires de pique-nique sur la pelouse voisine sont parfaites pour ceux qui veulent refaire le plein de nourriture à l’ombre. De nombreux stands sont installés tout au long de la plage pour les snacks et les rafraîchissements. Côté moins : la plage n’est pas toujours très propre. Pour y aller : en métro, ligne 6, direction le Bronx jusqu’à l’arrêt Pelham Bay Park, puis le bus Bx12 vous emmène directement à la plage.

Coney Island et Brighton Beach

C’est la plage la plus connue de New York. A moins d’une heure en métro depuis Midtown, vous avez les pieds dans l’eau. Ambiance années 1970 garantie le long de la promenade, avec stands de nourriture et le mythique parc d’attraction. Coney Island est aussi l’une des plages les plus animées, à éviter donc pour ceux qui recherchent la tranquillité. En dehors des incontournables marchands de hot-dog, plusieurs restaurants proposent des spécialités russes un peu plus loin, dans le quartier russe de Brighton Beach. Bien que bruyant et pris d’assaut, il n’est pas possible d’aller à Coney Island sans faire un tour à Nathan’s, le marchand de hot-dogs. Après quelques heures passées sur la plage, vous pouvez vous rendre au Coney Island Museum, qui expose de nombreuses photos et reliques de la riche histoire du quartier. Le New York Aquarium est à quelques pas de la plage et permet d’explorer le monde marin. Y aller : en métro, lignes B, D, F, N ou Q.

rockaway_beach2Rockaway Beach

Le célèbre repaire des surfeurs new-yorkais souffre encore du passage de l’ouragan Sandy. Sur le sable, les pelleteuses continuent les travaux de réaménagement. Et les sacs de sable, faisant office de digues, sont encore alignés sur quelques mètres. Côté plus : c’est l’une des plus grandes plages de New York, peu de chance donc que votre voisin marche sur votre serviette. De nombreuses boutiques sont installées entre la plage et le métro pour acheter serviettes, parasols et maillots de bain et le quartier ressemble davantage à un petit village de pêcheurs qu’à New York. N’oubliez pas d’apporter un pique-nique car il n’y a que quelques food-trucks le long de la plage. Le Jacob Riis Park ne vaut pas le détour. En revanche, les plages situées après le pont reliant Rockaway Beach à Brooklyn sont plus agréables. Attention, le sable est plus propre que l’eau, où des objets sont retrouvés chaque semaine. Y aller : ligne A jusqu’au terminus Rockaway Park Beach

Staten Island

A chaque quartier, sa plage. Wolfe’s Pond Beach se situe à l’extrême sud de Staten Island. Si le parc qui borde la plage est l’un des lieux à ne pas rater sur l’île, la plage n’est certainement pas la plus paradisiaque de New York. Une chose est sûre, la tranquillité y règne mais pas pour les bonnes raisons. Le sable est plutôt sale et de nombreux détritus jonchent la plage. Y aller : un ferry gratuit part de Manhattan pour aller à Staten Island. Puis, prendre le métro de Staten Island (ligne unique)

Fire Island

fire islandRetour à la nature garanti sur cette ile où les voitures sont proscrites. Un vrai bol d’air au large de Long Island. La plage a aussi la réputation d’être le paradis des sportifs : ballade à vélos, randonnée, surf, beach-volley, kayak, tennis ou encore bateau à voile, il y en a pour tous les goûts. La partie de l’ile nommée Fire Island Pines est connue pour être un point de rassemblement de la communauté gay. Y aller : prendre le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayvine puis prendre un ferry.

Long Beach

Long Island regorge de plages. La principale se trouve à Jones Beach où le sable fin et blanc s’étend à perte de vue. Attention la plage est prise d’assaut par les touristes en été. De nombreux concerts sont programmés l’été au Jones Beach Theater, un amphithéâtre extérieur qui peut accueillir plus de 8.000 spectateurs.

Dans le village de East Hampton se trouve Main Beach, l’une des plages les plus naturelles de New York et ses environs. Le paysage est à couper le souffle et les dunes qui bordent la plage permettent de se sentir loin de tout.

Cooper’s Beach reste un incontournable de Long Beach. La plage, est considérée comme l’une des plus reposantes de New York et ses environs, à condition d’y aller hors-saison. L’une des activités préférées des touristes est de collecter les coquillages. Le paysage jouit d’une image immaculée malgré sa proximité avec la ville et les parkings.

Enfin Montauk, surnommée « The End » est la dernière plage de l’Etat de New York. Réputée pour être la Mecque des surfeurs, elle est également cotée auprès des pêcheurs et des kayakistes. Un phare vieux de 200 ans attire les visiteurs, de même que les phoques que vous pourrez observer en vous munissant de jumelles (hors saison). Plusieurs terrains de camping sont disponibles pour ceux qui voudraient en faire leur lieu de villégiature. Y aller : prendre le Long Island Railroad depuis Penn Station.

Trois jeunes Texans au Bourget avec François Hollande

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En l’espace de quelques jours, Daniel Kelton, son ami Matthew Janecka et le petit frère de ce dernier, Mark, ont découvert la France, le Bourget et… François Hollande.

Ces trois jeunes Texans âgés de 13 à 17 ans sont amateurs d’astromodélisme, cette activité consistant à fabriquer des modèles réduits de fusées avant de les faire voler et qui constitue une activité bien installée aux Etats-Unis, où les tirs de fusées miniatures sont libres.

Mais les trois garçons du Nord d’Austin, la capitale du Texas, n’avaient jamais envisagé d’y mettre les pieds jusqu’à ce qu’ils remportent le Team America Rocketry Challenge devant 744 autres équipes motivées, le mois dernier, en Virginie. Cette première place leur a assuré un billet d’entrée au plus grand salon aéronautique mondial à eux et à leurs proches, une manière d’encourager la passion de ces jeunes en leur montrant les dernières nouveautés en matière aéronautique, du Dreamliner aux drones civils. « Avec Matt, nous étions déjà arrivés à la onzième place il y a deux ans. Cette année, Mark, qui a toujours suivi de près ce que nous faisions, a fini par atteindre l’âge requis pour rejoindre officiellement l’équipe et nous avons utilisé des matériaux plus résistants pour fabriquer notre fusée tout en nous adaptant aux nouvelles exigences de conception », raconte Daniel Kelton.

Rencontre avec Hollande

Leur persévérance a payé. A l’issue des épreuves théoriques et de tir qui se sont déroulées jeudi et vendredi derniers au Bourget, la team America est arrivée en première position devant les équipes française et britannique dans la compétition internationale départageant les meilleures équipes d’astromodélisme de ces trois pays. « François Hollande est venu serrer la main des participants peu avant l’annonce des résultats en présence de représentants des médias »relate Matthew Janecka. Mais « il nous a parlé moins longtemps qu’à l’équipe française », signale Mark Janecka.

Ensuite, « quand les organisateurs ont donné le nom de l’équipe arrivée en troisième position, puis celle arrivée deuxième, un grand sourire est apparu sur nos visages. La personne donnant les résultats a dit qu’il était aussi grand que l’Etat du Texas », se souvient Matthew Janecka.

Les trois jeunes n’ont donc qu’une hâte depuis qu’ils sont rentrés au Texas lundi : commencer à se préparer pour l’année suivante et gagner à nouveau !

Outre la visite des principaux monuments de la ville et du musée du Louvre, les jeunes Texans retiennent de Paris surtout la gastronomie. Ils ont des avis mitigés sur les escargots mais, en bons Texans, gardent un souvenir ébloui des steaks qu’ils ont dégustés en Ile-de-France, plébiscitant l’utilisation du beurre maître d’hôtel en lieu et place d’une sauce barbecue.

Le New York Philharmonic s'installe dans les parcs

De la musique classique à la lumière des étoiles ! Cet été, Le New York Philharmonic viendra envouter les parcs new-yorkais en organisant un concert dans chacun des cinq boroughs de la ville.

Le “New York Philharmonic Concerts in the Parks” s’installera d’abord à Prospect Park, Brooklyn pour un concert le 10 juillet. Suivront ensuite le Cunningham Park dans le Queens, Central Park à Manhattan et Van Cortlandt Park dans le Bronx. Pour Staten Island, l’orchestre se produira au College of Staten Island.

Cet événement imprègne l’été new-yorkais depuis 1965. Les concerts, gratuits, seront illuminés par des feux d’artifices. Il ne vous reste qu’à apporter votre pique-nique.

Derniers jours pour voir Martin Rico au Meadows Museum de Dallas

Suisse, France, Allemagne, Italie et enfin Espagne : le voyage en Europe à travers les peintures de Martin Rico prend fin dans quelques jours au Meadows Museum.

L’exposition consacrée à ce peintre espagnol, artiste pionier en matière de paysages réalistes, s’achèvera le 7 juillet. Peintures, dessins ou encore carnets de croquis : 106 de ses réalisations sont présentées à travers l’exposition « Impressions of Europe: 19th-Century Vistas by Martin Rico ».

Peintre, dessinateur, graveur, Martin Rico a été l’une des grandes figures  artistiques de l’Espagne du XIXe siècle. Le paysagiste a beaucoup voyagé en Europe et particulièrement à Venise et à Paris où il a vécu pendant plus de quarante ans. Le travail sur la lumière est particulièrement visible à travers ses peintures de paysages urbains. L’artiste a ensuite progressivement évolué vers l’impressionnisme. Il a côtoyé des figures importantes de ce mouvement comme Camille Pissaro.

Crédit : Wikimedia Commons

Arthur H en concert discret à Bushwick

Le concert n’est même pas annoncé sur son site. Le chanteur français Arthur H sera en concert le 27 juin à Bushwick (Brooklyn), au bar lounge Bizarre, ouvert en janvier par deux Français.
Auteur, chanteur, interprète, Arthur H est un musicien-poète. De sa voix grave, l’artiste transporte son auditoire dans un monde imaginaire dans lequel il nous raconte à chaque fois, et parfois avec humour, une nouvelle histoire. Son univers, singulier, mêle une grande variété de styles musicaux : jazz, pop, rock, blues, tango, musiques africaines… Arthur Higelin est un populaire en France où il a remporté plusieurs Victoires de la musique mais il est également connu sur la scène internationale. Il est parti de nombreuses fois en tournées : Europe, Afrique, Japon, Canada, Etats-Unis…
En 2011, Arthur H monte sa société de production et d’édition et sort son dernier album Baba love. Le chanteur est le fils de Jacques Higelin et de Nicole Courtois.
Crédit: SADAKA EDMOND/SIPA

Sur l'eau et dans les airs: où fêter Independence Day à New York

Un 4 juillet à New York sans son feu d’artifice, c’est comme un cheesecake sans fromage. Le célèbre Macy’s Firework sera lancé comme chaque année le soir du 4 juillet au-dessus de l’Hudson River.

Les meilleurs “spots” pour admirer ces 25 minutes de magie pyrotechnique sont les bords de la West Side Highway, entre la 14e et la 59e rue et le Pier 84 accessible depuis la 44e rue. Créée par Usher sur le thème It Begins With A Spark, la musique accompagnant les lumières promet d’être un mélange explosif de pop, soul, country et musique électronique. Mariah Carey, Tim McGraw et Nick Cannon assureront aussi le show.

Comme chaque année, l’Hudson Terrace profite de son emplacement idéal au-dessus de la rivière pour organiser une soirée barbecue à volonté et open bar à la lumière des fusées. Comptez minimum 165$ l’entrée et 260$ pour une place assise. Le Sky Room profite lui aussi de sa hauteur pour une soirée pique-nique-barbecue. A partir de 100$. Si vous préférez les soirées vintages aux barbecues, Liberty Belle Extravaganza vous ramène dans les années folles : costumes, danses, shows burlesques et vaudevilles à l’Empire Hotel ou à DL. 35$ en ligne ou 40$ à l’entrée.

Autre soirée, autre style de musique : Le New York Philharmonic conduit par Bramwell Tovey jouera, les 3 et 4 juillet, classiques américains et airs patriotiques. Parfait pour se mettre dans l’ambiance. Bernstein, Copland and Sousa sont au programme.

Le 4 juillet, ça se passe aussi sur l’eau. Le World Yacht July 4th Cruise organise des croisières-dîners pour l’occasion. Le tarif est de 350$. Le New York Classic Harbor Line propose un open bar à bord de l’un de ses yachts ou goélettes. Les prix varient de 326 à 426$. La Circle Line July 4th Cruise propose aussi une virée en bateau et en musique. Comptez 95$, restauration non incluse. Vous apercevrez alors la Statue de la liberté qui célèbre elle aussi Independence Day. Fermée en raison des dégâts causés par Sandy, la Grande Dame ouvre de nouveau le 4 juillet.

Restez sur la terre ferme et profitez du Rockabilly Night Market ! Chaque année en juillet, des centaines de fans de ce rock-and-roll des années 50 se retrouvent à Brooklyn pour écouter des artistes en live et découvrir un marché vintage qui réunit artisans, photomaton ou encore voitures anciennes. Dans un autre style, Le Grand Festival du 4 juillet occupera les rues de Lower Manhattan. Art, artisanat, divertissement et restauration attirent chaque année, depuis 1984, plus de 80.000 personnes.

Staten Island, au milieu de villageois en tenues de l’époque coloniale, les familles apprendront à cuisiner des tartes et fabriqueront des glaces artisanales !

Crédit : Khayat Nicolas/ABACAUSA.COM

Bac: carton plein pour les lycées français de San Francisco

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La promo bachelière 2013 est un excellent cru.

Le taux de réussite au Lycée Français de San Francisco est de 100%, et 97,3% des bacheliers repartent avec une mention.

En classe scientifique (S), la mention Très Bien dépasse même les 50%, ce qui donne une moyenne de 16/20 et fait dire au professeur de physique Frédéric Patto :  “Cette promotion était exceptionnelle, elle a beaucoup travaillé et les conseils donnés par les enseignant ont été suivis! “. Et à Eve Chambon, professeur de mathématiques : “Ce sont d’excellents résultats qui récompensent une promotion d’élèves particulièrement sérieux, investis et agréables.”

En section économique et sociale (ES), on ne déroge pas à la règle du succès avec plus de 30 % de mentions Très Bien et plus de 30 % de mentions Bien.

Il en va de même au Lycée International Franco-Américain qui enregistre 100% de réussite au Bac, avec un taux de mention frôlant les 90% : “Ces résultats sont semblables à ceux des années précédentes et attestent du sérieux, de l’excellence et de la vitalité de l’enseignement du programme français au LIFA“, indique la direction de l’établissement.

 

Le nouveau Milk & Honey et week-end "Pride"

Des 13 années passées dans le Lower East side, Milk & Honey n’aura gardé que ses règles de conduite et quelques photos anciennes chères à son propriétaire Sasha Petraske.

Le célèbre bar à cocktails intimiste a déménagé sur la 23rue il y a quelques mois. Il accueille à présent jusqu’à 65 personnes. La réservation n’est plus obligatoire, mais conseillée pour être sûr d’avoir une place. M. Petraske est un homme simple mais qui ne choisit pas la facilité. On apprécie le concept : des cocktails simples à base d’ingrédients fraichement préparés (dont les gros blocs de glace brisés au pic comme autrefois, qui rafraichissent plus vite le breuvage sans le diluer), ne figurant sur aucun menu car improvisés selon les préférences en alcool et saveurs des clients, servis dans un cadre rétro 1920 ultra simple. On aime aussi l’ambiance calme et sage (voir règle n° 3 du code de conduite) où les sons jazzy ne masquent jamais les conversations (et vice versa, voir règle n° 2). Les portes ferment officiellement à 3h, mais comme l’avoue M. Petraske, il ne sait pas dire “non” : le bar reste donc ouvert jusqu’à la dernière commande, qu’il prend d’ailleurs lui-même. Il se réserve les heures tardives du lundi au jeudi pour retrouver son ancien métier de bartender. Pour lui, élaborer un cocktail n’est pas un art mais un artisanat, et le mot « mixologie » ne fait pas partie de son vocabulaire. Milk & Honey (30 East 23rd Street) du lundi au samedi de 18h à 3h, dimanche de 18h à 2h

Grosses pointures house et Pride week-end au programme de cette semaine de clubbing :

The Panther Room du Club Output (74 Wythe Street, Brooklyn) lance les soirées PINK PANTHERISM avec pour la première ce soir jeudi 27 l’excellent producteur et DJ allemand Ian Pooley infos & billets

Un autre producteur et DJ de marque, Miguel Migs jouera @ Marquee (289 Tenth Avenue) le vendredi 28 infos & billets

Le même soir, on retrouve une troisième grosse pointure house, Dennis Ferrer @ Pacha NYC (618 West 46th Street) infos & billets

C’est le Pride weekend qui tombe à pic ! Des soirées à la pelle le samedi 29 dont PIER PRESSURE sur Pier 59 (West Street & 18th Street) infos & billets et SIREN @ South Street Seaport infos & billets

La revue « Les Folies » ressuscite @ Lucky Chang’s (240 West 52nd Street) le dimanche 30 infos & billets

Une DAFT PUNK TRIBUTE (groupe de 8 musiciens et DJ) pour le réveillon de la fête nationale US @ Highline Ballroom (431 West 16th Street) infos & billets

Les soirées BLKMARKET MEMBERSHIP invitent la talentueuse Nina Kraviz @ Output (74 Wythe Street, Brooklyn) également le mercredi 3 infos & billets

Et pour les semaines à venir…

Soirée privée sur le toit du Mondrian Soho le jeudi 4 juillet : une offre Urban Daddy

Sasha, Guy Gerber & Maya Jane Cole @ Williamsburg Waterfront le jeudi 4 juillet

Mr V. @ Cielo le jeudi 11 juillet

Bal officiel du 14 juillet @ 404 le vendredi 12 juillet billets

Aeroplane le dimanche 14 juillet (lieu à annoncer)

 

Le Tour de France, mais à Fort Worth

La Grande Boucle traverse l’Atlantique. Le maire de la ville de Fort Worth, Betsy Price, organise une fois par an sa propre course cycliste.
Le Tour de Fort Worth démarrera cette année le 29 juin au Police and Fire Memorial à Trinity Park. Les coureurs ont ainsi l’occasion de découvrir ou re-découvrir Forth Worth, 5e ville de l’Etat du Texas, d’un point de vue différent.
Les participants pédaleront ainsi pendant 23 jours consécutifs – deux jours de repos seront toutefois accordés aux sportifs ! Une fête sera organisée le 21 juillet au Central Market pour célébrer la fin de la course. Les cyclistes seront divisés en deux groupes de vitesse : l’un roulera entre 20 et 25 km/h et le second à 27km/h minimum.
 Crédit : Pixabay/Flickr

Visites de l'ONU: réservations obligatoires

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Les travaux se poursuivent à l’ONU et si vous voulez emmener vos cousins de passage visiter le prestigieux bâtiment, il va falloir prendre vos précautions.

Destination traditionnelle des touristes à New York, l’ONU a attiré l’année dernière 1 million de visiteurs. Depuis leur ouverture en 1952, les bâtiments, créés par un groupe d’architectes incluant notamment Le Corbusier et Oscar Niemeyer, n’avaient pas été rénovés. Le chantier, lancé en 2008, pour 2,2 milliards de dollars, garde intacte l’esthétique “fifties”, mais remet aux normes contemporaines l’ensemble des installations (désamiantage compris).

La première tranche, qui a assuré la rénovation de la totalité de la tour principale, est achevée. Les employés, un temps exilés dans plusieurs immeubles de midtown, sont revenus dans leurs bureaux. Pendant tout ce temps, les visites ont continué sans ralentir. Ce ne sera pas le cas lors de la dernière tranche, qui vient de débuter, consacrée à la grande salle de l’Assemblée Générale, celle qui accueille les 193 délégations représentant les Etats membres.

Celle-ci est désormais fermée jusqu’à septembre 2014, les réunions se tenant dans un pré-fabriqué installé à proximité.

Avec cette dernière tranche, ce n’est pas seulement le “plat de résistance” des visites qui disparait. Pour raisons de sécurité, les horaires et le nombre de visiteurs sont aussi nettement réduits. La capacité passe de plus de 1.000 personnes à 645 par jour, soit 43 groupes de 15 personnes.

L’accès (y compris dans les halls et boutiques) est désormais réservé aux personnes ayant préalablement acheté leur ticket en ligne pour une visite guidée sur le site de l’ONU. Un ou deux horaires de visite par jour en français sont proposés.

Cette nouvelle procédure présente l’avantage d'”éviter l’attente sur place” puisque “les visites sont désormais planifiées à l’avance à heure fixe“, explique Elisabeth Waechter, chef du service des visites de l’ONU. Elle n’anticipe pas d’engorgement particulier sur les achats de billets en ligne dans les mois à venir.

Les heureux visiteurs qui auront pensé à réserver auront en revanche droit à plusieurs salles “historiques” fraîchement rénovées: Conseil de Sécurité, Conseil Economique et Social et Conseil de Tutelle sont rouvertes à la visite après plusieurs années de fermeture. La restauration de ces salles a permis de mettre en valeur le design d’origine, notamment les lignes épurées et colorées du Conseil de Tutelle, œuvre de l’architecte danois Finn Juhl.

Attention, contrairement aux deux autres salles ouvertes, qui se visitent en toutes circonstances, les groupes ne peuvent accéder au Conseil de Sécurité lorsqu’il se réunit. Un petit conseil : consultez sur internet l’agenda du Conseil de Sécurité avant de réserver une visite  (cliquer sur “monthly program” – à noter que les réunions intitulées “consultations” ou “TCC meetings” ont lieu dans une autre salle donc celle du Conseil est en principe ouverte). Une réunion d’urgence n’est jamais exclue mais cette précaution augmentera vos chances de rentrer dans ce lieu mythique où tant de crises internationales ont fait l’objet de joutes mémorables, comme l’Irak en 2003.

Carole Granade devient Chevalier de l'Ordre National du Mérite

Je suis honorée, ravie de cette reconnaissance qui me touche. Ces presque neuf ans à la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco furent l’expérience d’une vie. Cette reconnaissance leur donne une excellente conclusion.

Vous l’avez peut-être découverte sous les couleurs du MoDem lors de l’élection législative de 2012 en Amérique du Nord, mais Carole Granade est connue dans la Baie  pour ses services en tant que directrice honoraire de la chambre de commerce franco-américaine de San Francisco. Un rôle qui lui a valu, lundi, de recevoir les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Aujourd’hui en France, Carole Granade a passé quinze ans en Californie. Elle est également la co-fondatrice d’Education française Bay Area, un programme FLAM offrant un enseignement en français aux enfants de la Baie. A la tête de la Chambre de Commerce, elle a servi d’interlocutrice aux entrepreneurs français ou franco-américains désireux de s’installer dans la région, et accompagné ceux qui étaient déjà présents.

Quand je suis arrivée il n’y avait qu’une centaine de membres, une dizaine d’événements annuels, un conseil d’administration désert et six mois de chiffre d’affaires de dettes.  A mon départ, ils étaient trois cents membres, il y avait un petit matelas financier, plus de cinquante événements et activités par an, ainsi qu’une palette de services offerts aux entreprises françaises et locales, souligne-t-elle. La FACCSF est devenu un exemple régional de dynamisme et de capacité à recevoir, accueillir et orienter les entrepreneurs français qui s’installent, ainsi qu’un acteur de la communauté d’affaires locale“.