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Pompette, un bistro "French comme il faut" à Carroll Gardens

Carroll Gardens étant désormais le quasi officiel “Frenchtown” de New York, on s’attend à y trouver pléthore de restaurants français… Et il y en a, de Provence en Boîte sur Smith Street à Bar-Tabac, techniquement dans Boerum Hill, en passant par Jolie Cantina. Mais les -nombreuses- ouvertures récentes étaient bien peu bleu-blanc-rouge…

Pompette met un terme à ce scandale. Tout au bout de Court Street, le bistro très “French comme il faut”, a ouvert en mars, fruit des efforts d’un couple franco-japonais, Kumiko et Laurent Serog. Tables en bois, murs en briques, la déco donne le ton mais c’est dans l’assiette que parait l’évidence: “bistro” doit s’entendre ici comme un de ces établissements de quartier qui font le sel de la vie parisienne.

Les nostalgiques s’enflammeront pour l’assiette de charcuterie comme là-bas, mais l’exécution parfaite des plats principaux est ce qui fait la marque de l’endroit. Le poulet rôti a tout ce qu’il faut de tendresse et de croustillant, le steak frites a tout ce que demandent les amateurs de viande rouge sans chichi. En dessert, crème brûlée ou mousse chocolat. Simple et de bon goût…

Credit: Pompette

Times Square, carrefour du bacon

Le “bacon and eggs”, c’est dépassé. Pourquoi ne pas tester le chocolat au bacon ou la confiture de bacon ?

Les aventuriers du goût en auront l’occasion lors de “Bacon Bash” le 23 juin, au cœur de Times Square. Un ticket suffit pour profiter de cinq spécialités au bacon tout en savourant une bière pression… au goût de bacon bien entendu.

Pendant cette journée du bacon, des dizaines de vendeurs feront découvrir des adaptations originales de cet aliment incontournable de la cuisine américaine : popcorn au bacon, beurre de cacahuète au bacon, confiture de bacon ou bacon nappé de chocolat. On aime, mais on risque aussi de ne pas aimer! Des stands proposeront également des boissons au bacon.

L’évènement est organisé pour la deuxième année par Taste the Best, un site spécialisé dans les évènements culinaires de New York.

"Un dimanche à Marseille": la 74e rue tire et pointe

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Si vous souhaitez passer ” Un dimanche à Marseille” sans quitter le sol new-yorkais, le Consulat général de France organise le 23 juin une journée aux couleurs du Midi.
L’incontournable pétanque sera la grande star de cet événement. Des terrains en libre accès seront installés sur la 74e rue, fermée à la circulation entre Fifth Avenue et Madison Avenue. Des cours d’initiation y seront proposés ainsi qu’un tournoi pour les plus aguerris. Les inscriptions pour le tournoi sont déjà closes, néanmoins vous pourrez accéder à des terrains libres tout au long de l’après midi. Un marché, un groupe de musique et d’autres animations apporteront, le temps d’une après-midi, un air provençal à l’Upper East Side.
Un billet d’avion et un séjour dans la Cité Phocéenne seront à gagner à l’occasion du lancement d’une ligne New York-Marseille par XL Airways. Rappelons aussi que Marseille est capitale européenne de la culture 2013. Raison de plus de se laisser tenter.
Un dimanche à Marseille” est une initiative du Consulat général de France à New York, co-organisée par Accueil New York, en partenariat avec XL Airways, FlyProvence.com, Ricard et Lillet.
Crédit: Andrew St. Clair/Flickr

Caravan Palace fait swinguer le Bimbo's 365 Club

Les sept musiciens français du groupe Caravan Palace seront en concert le 22 juillet au Bimbo’s 365 Club.
Ils interpréteront leur dernier album Panic !, sorti dans les bacs en France en 2012. Le groupe d’electro swing continue dans le même style que son premier album Caravan Palace, disque de platine en 2008.
A l’origine du groupe : trois compositeurs de musique électronique qui souhaitent mixer ce style avec du jazz manouche. Ils seront rejoints plus tard par quatre autres musiciens et chanteurs. Leur musique évolue entre Massive Attack et le swing jazz de l’entre-deux-guerres. Un mélange décapant!
Crédit : Caravan Palace

Dallas lance des visites guidées gourmandes

C’est le genre de visites guidées qui donne bonne conscience: on mange puis on marche pour bruler les calories. Dallas vient de lancer ses food-tours.

Le concept : les touristes (et les locaux) partent à la découverte de Dallas et de ses plus belles places et rues piétonnes et s’arrêtent dans les restaurants les plus réputés. La plupart des établissements sont spécialisés dans la cuisine locale, notamment le Tex-Mex.

La visite peut durer de 2h jusqu’à 3h30. Un guide propose aux touristes une rétrospective historique de la ville et des anecdotes. Des visites de théâtres et de galeries artistiques sont également au programme. Les visiteurs passeront par le State Thomas Historic District, qui contient de nombreuses maisons de style victorien du XIXème siècle. La visite se termine par une virée en tramway.

Une fois attablés dans les restaurants, les touristes sont également guidés dans le choix de leurs plats pour savoir d’où viennent les produits et quelles sont les recettes des menus préparés.

Le Bistro des Arts: expositions et filet mignon à Houston

Un nouveau restaurant français a vu le jour à Houston, au numéro 12 102 de Westheimer Road : le Bistro des Arts.

Le pré-lancement  a eu lieu dimanche soir avec du confit de canard, du filet mignon au poivre, du navarin d’agneau et des quenelles de poisson, tous bios, pour 29 à 40 $ par personne, assortiment d’entrées et dessert compris, mais avec une équipe réduite au minimum et dans un cadre encore dépouillé, attendant des expositions à venir (mais pas encore programmées). L’ouverture officielle aura lieu jeudi 20 juin. « Nous aimons les arts, glisse Georges Guy, le patron, qui a fondé ce nouvel établissement avec son épouse Monique. Moi-même j’ai peint, mais je n’aurai plus le temps maintenant que nous reprenons du service. » 

Car les gérants ne sont pas des inconnus à Houston. Débarqués de France suite à l’élection de François Mitterrand en 1981, Monique et Georges Guy ont d’abord travaillé comme salariés avec le frère de ce dernier, qui avait déjà une expérience en boulangerie sur la côte Est. Puis après un saut d’un an et demi à Pensacola, dans le Panhandle de Floride, les restaurateurs ont repris une affaire dans la première ville du Texas. « 1987-88 n’étaient pas de bonnes années à Houston. Beaucoup de commerces ont fermé » avec la crise pétrolière, se souvient le chef. Mais Chez Georges s’est installé dans le paysage très concurrentiel de la ville.

Puis, le couple a donné naissance au Bistro Provence, un petit frère né en 2000 qui a compté jusqu’à trois succursales (l’antenne de Memorial Drive étant toujours gérée par un membre de la famille Guy, le fils aîné de Monique et Georges, tandis qu’une de leurs filles est à la tête du Café Rabelais et de la brasserie Max et Julie).

A 65 ans, on croyait Georges Guy sorti du circuit. « Moi et ma femme, on a pris notre retraite au moins trois fois », rigole le cuisinier, qui s’attache à montrer que la cuisine française ce n’est pas « de grandes assiettes avec des petites portions et un prix élevé ». « J’ai été sur la touche pendant un an et demi à cause d’un cancer, mais j’avais toujours envie ». Et sa femme l’a suivi dans cette nouvelle affaire où elle assumera la responsabilité d’une salle de 80 places. « C’est grand, concède Georges Guy. Mais on part sur un menu à 18 $ le midi, 28 $ le soir dans lequel on limite le choix à sept ou huit plats de résistance. Je cuisine un maximum le matin, seul, comme ça je n’ai pas le stress de manquer de personnel. J’espère que les gens qui aiment les plats cuisinés mais ne savent pas les préparer ou n’ont plus le temps de le faire adhèreront à cette formule conçue pour s’intégrer dans leur quotidien, y compris avec des plats à emporter à partir de 10 $. »

Le Bistro des Arts sera ouvert le jour de la fête des pères, puis tous les jours, midi et soir, sauf le mardi à partir du 20 juin.

Cocktails dans le ciel: notre guide des rooftops 2013

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Il vous avait manqué, il revient à temps pour l’été: le guide (non exhaustif) des rooftops 2013 de French Morning! Au sommaire, quelques classiques et surtout beaucoup de nouveautés. Avec une tendance: le ping-pong aérien. Suivez le guide!

Pod39Parmi les nouveaux-venus, le Rooftop Lounge & Bar du Pod 39 Hotel a rouvert en avril et apporte une touche latine à la longue liste des toits new-yorkais ! De hautes arcades en brique retenues par des colonnes et habillées de verdure encadrent cette terrasse ouverte sur les buildings de Murray Hill, avec vue sur la Freedom Tower et l’East River. Les adeptes de la musique sud-américaine s’y pressent pour déguster chips et guacamole, accompagnés d’un cocktail ou d’une bière, autour des petites tables en carrelage coloré. En cas de pluie, vous pouvez vous rabattre sur le petit patio surplombant la terrasse ou bien au bar du rez-de chaussée pour une partie de ping-pong. Rooftop Lounge & Bar Pod 39 Hotel – 145 E 39th St, New York

Terrace du Blue Ribbon Beer Garden au Thompson Hotel LESLe tennis de table semble être la tendance du moment puisque le Blue Ribbon Beer Garden, qui va vivre son premier été, propose lui-aussi d’échanger quelques balles entre deux rafraîchissements, avant d’enchaîner sur une partie de jeux de société. On monte sur cette petite terrace située au deuxième étage du Thompson Hotel pour profiter d’une ambiance after-work sous un toit de tissus et de lampions colorés. Situé au-dessus de la rue, la vue n’y est pas spectaculaire et le bruit des moteurs rythme les discussions. Néanmoins, si vous voulez être sur de trouver un table de ping pong pour mettre une raclée avec vos amis, il est conseillé de venir en semaine. Blue Ribbon Beer Garden Thompson LES – 190 Allen Street, 2nd Floor, New York /Lundi à vendredi : 17h – 22h/ Samedi et dimanche : midi – 22h

Murs en briques et canapés de la terrace du Renaissance HotelAutre quartier, autre ambiance. Situé à hauteur de la 57e rue, le rooftop du Renaissance Hotel offre, par-dessus ses murets, une vue plongeante sur les taxis de Lexington et sur le Chrysler Building qui s’élève dans son axe. Cette petite terrasse toute en longueur, encadrée par un grand mur de briques rouges et aménagée de salons d’été, est un havre tranquille pour venir se détendre en fin de journée. Coussins et musique d’ambiance vous y aideront ! Derrière son minuscule bar incrusté dans le mur, le barman prépare le cocktail de votre choix, préalablement sélectionné sur une tablette qui sert de support au menu. Dommage que les prix soient si élevés: 15 dollars pour un gin tonic ! Selon le barman, un espace restauration pourrait y être prochainement aménagé. Rooftop Terrace at Renaissance New York Hotel 57 – 130 E 57th St, New York

Image du futur rooftop du Refinery HotelPour être à la pointe des dernières nouveautés en matière de rooftop, il faudra ajouter à sa liste le Refinery Hotel qui finit actuellement l’aménagement des trois espaces – ouvert, couvert et semi-couvert – de son futur toit. L’ouverture est prévue fin juin. Cet espace en plein ciel servira de quoi se restaurer et raviver les papilles avec des cocktails conçus par un spécialiste en la matière, Alex Ott qui a réalisé ceux du Buddha Bar à Paris et du Sushi Samba. Les adeptes de jolis panoramas devraient pouvoir profiter d’une vue sur l’Empire State Building en foulant un sol en terre-cuite “made in France” ! Le cadre est supposé cosy avec un intérieur agrémenté d’une fontaine, d’une cheminée et de plafonds en bois. On attend l’ouverture pour se faire une opinion ! Rooftop Terrace at The Refinery Hotel – 63W 38th Street between 5th and 6th Avenues, New York /Lundi à vendredi : 17h-23h /Samedi et dimanche : 16h-23h (si le temps le permet)

A noter aussi le Loopy Doody au Conrad Hotel, avec sa vue superbe sur l’Hudson. Au loin, on peut même apercevoir la statue de la Liberté en sirotant un cocktail. La maison est fière de ses “Boozy ice pops”, ces glaces plongées dans de l’alcool. 102 North End Avenue, New York, NY 10282 | Top Floor 646.769.4250.  Lundi – Vendredi 16h-minuit, Samedi et dimanche de midi-minuit.

Et puis il y a les incontournables. Ils ne sont pas tout jeunes mais ils valent un tour d’ascenseur!

Vue sur Times Square depuis le Press LoungeLe Press Lounge de l’hôtel Ink48. Ouvert en 2010, il a été élu “meilleur bar rooftop” de la ville par le New York Magazine. Et pour cause, il offre une vue époustouflante sur les gratte-ciel de Times Square d’un côté et sur l’Hudson River de l’autre. Installés dans les banquettes, plus design que confortables, ou assis sur le rebord du long bassin d’eau, vous pourrez profiter du superbe panaroma en dégustant un cocktail. Là encore, la vue se paye !  Comptez 16 dollars pour un cocktail, 11 pour une bière. The Press Lounge at Ink48 – 653 11th Avenue at West 48th Street, New York / Dimanche à mardi : 17h – 1h /Mercredi à samedi : 17h – 2h. 

Il a un an, mais il est déjà culte: le Wythe Hotel de Williamsburg. Ce rooftop qui a vu le jour l’an dernier est pris d’assaut par les hipsters et les touristes, dans une ambiance bon-enfant. La vue sur l’East River et le littoral est de Manhattan s’offrent aux visiteurs dès l’ouverture des portes de l’ascenseur. Le rooftop accueille tout le monde, même ceux qui n’ont ni barbe ni de chemises à carreaux. Mais mieux vaut arriver tôt (19h) pour assister au coucher de soleil et éviter la foule. Gare à ne pas vous laisser impressionner par la file d’attente a l’entrée. Les videurs, rodes aux techniques de Manhattan, créent parfois la queue de toute pièce. Wythe Hotel, 80 Wythe Ave. at N. 11th Williamsburg, Brooklyn, NY 11249. 

Les petits joueurs peuvent se rendre à Berry Park, dans le quartier voisin de Greenpoint. Il est moins élevé, et sans doute moins glamour. Nous avons aimé la sélection de bières et les plats servis, en particulier les frites et les burgers. 4 Berry St  Brooklyn, NY 11211 

Pelouse sur le rooftop du Standard HotelParmi les grands classiques, impossible d’éviter le rooftop du Standard Hotel. Les pieds sur la pelouse, la tête dans les nuages et les yeux rivés sur le sud de Manhattan, la Freedom Tower ou vers l’Hudson et le New Jersey: telle est l’expérience du Standard. La crêperie qui y est installée est le plus, s’il en fallait un, qui permet de se régaler en regardant le coucher du soleil ou en milieu de soirée. Envie d’un petit bain? Descendez d’un étage pour profiter de la piscine. Le lieu pris d’assaut et l’ambiance cool mais parfois guindée, sont les bémols de ce rooftop. Le rooftop du Bain au Standard Hotel – 848 Washington at 13th Street, New York Lundi : 16h – minuit/Mardi et mercredi : 16h – 4h /Jeudi à samedi : 14h – 4h /Dimanche : 14h – 3h. Crédit : Scott Beale / Laughing Squid

Vue sur l'Empire State Building depuis le 230 FifthLe rooftop du 230 Fifth est lui aussi célèbre pour sa vue imprenable. Ici, c’est l’Empire State Building qui est en ligne de mire. Les palmiers essaimés çà et là donnent un côté quelque peu exotique à cette vaste terrasse située en plein cœur de Manhattan. On peut y commander de quoi se restaurer ou se désaltérer et si la nuit est fraîche, des peignoirs rouges sont à disposition, apportant une touche cocasse à la scène. Quand il y a foule, la proximité avec ses voisins peut en gêner certains. D’autant que certaines parties du rooftop sont souvent réservées pour des évènements de networking. Il est conseillé de réserver votre table en cas de visites groupées. Rooftop Garden du 230 Fifth – 230 Fifth av, coin de 27th street et 5th av, New York

Mentionnons aussi le rooftop de l‘Empire Hotel, près du Lincoln Center, et le Gansevoort avec sa piscine dans le ciel.

Crédit : Marie psaila/ABACAUSA.COM

Photo: Le Press Lounge (Manon Lemoine)

Guillaume Paturel déconstruit New York

Guillaume Paturel avait un rêve : créer sa ville à lui. Le résultat est à découvrir dans son exposition « Under Construction », à la galerie One Art Space du 13 au 26 juin.

« Cette exposition est liée au métier que j’ai exercé pendant 20 ans, l’urbanisme. J’ai voulu recréer une ville qui s’inspire de l’énergie de New York », confie Guillaume Paturel, en plein préparatifs du vernissage.

Originaire de Marseille, l’artiste a travaillé de nombreuses années sur des projets urbains à partir d’images en 3D, jusqu’à ce qu’il décide de se consacrer à l’art il y a deux ans. « Je vivais dans un monde virtuel depuis trop longtemps, j’ai eu envie de revenir au monde physique », explique-t-il.

« Under Construction » représente des plans de ville abstraits, s’inspirant de New York. « Mais je n’ai pas voulu représenter la ville. Je me suis seulement inspiré de son identité : elle est rapide, toujours en construction et change beaucoup ».

Installé depuis 2006 dans la Grosse Pomme, Guillaume Paturel apprécie particulièrement la géométrie de la ville, son désordre et sa verticalité. « C’est quelque chose que l’on ne retrouve pas ailleurs comme à Paris ou Marseille par exemple ». Son objectif en tant qu’artiste : éviter l’austérité d’un tableau figé et créer du mouvement, des tensions, comme une ville qui serait en mutation permanente.

Le peintre a un style très personnel. Ses tableaux sont réalisés directement sur des toiles en bois sur lesquels Guillaume Paturel joue avec la texture, utilisant des matières recyclées, et des produits industriels. Il procède surtout par collage, créant plusieurs couches de matière, et utilise très peu de peinture. « Mon travail s’apparente presque à de la sculpture».

Nicolas Grivel, le parrain de la BD française aux Etats-Unis

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Quand il n’est pas sur un salon en Chine, en Corée ou dans un festival de la bande dessinée en Pologne, Nicolas Grivel se pose à Brooklyn. Plus précisément au Milk & Roses, un café-librairie de son quartier de Greenpoint, où il parcourt la pile d’ouvrages reçus chaque semaine.

Ce Français de 33 ans est agent littéraire, spécialisé en bande dessinée. Le seul à ce jour basé à New York. Il s’est donné pour but de vendre aux éditeurs américains les auteurs français et européens. Un terrain encore largement en friche : «Mis à part Tintin, il n’y a quasiment pas de bandes dessinées françaises traduites aux Etats-Unis ».

Côté français, son ancrage à New York lui ouvre des portes. « Je pourrais très bien être basé ailleurs, confie-t-il, mais New York fascine. C’est une bonne carte de visite. On est pris au sérieux ». Côté américain, son accent épais le complexe encore un peu : « J’ai toujours peur de ne pas être compris », mais il sait piocher chez tous les éditeurs, petits et grands, pour trouver les bandes dessinées qui auront une chance de percer sur le difficile marché américain.

Inutile de lui parler de Batman, Spider-Man ou Captain America. A 33 ans, Nicolas Grivel n’a rien des adultes régressifs qui peuplent les allées des Comic Con de New York et San Diego, grimés en super-héros : « Les gens en collants ce n’est pas mon truc ! ». Son truc, ce sont les « romans graphiques » : des bandes dessinées ancrées dans la réalité, sérieuses et ambitieuses. Un genre qui attire de plus en plus d’auteurs désireux de trouver un nouveau moyen d’expression sur un marché du livre saturé. On y trouve les reportages de Joe Sacco en Palestine et en Bosnie, l’univers sombre d’Art Spiegelman ou l’humour autobiographique de Guy Deslile. « La BD est toujours obligée de lutter contre des stéréotypes et des préjugés nourris par une production de masse pas forcément intéressante. C’est un medium encore sous-estimé, regrette Nicolas Grivel. Les Cahiers russes et ukrainiens de Igort par exemple sont de véritables documentaires sur la situation en Russie et en Ukraine. C’est ce type de BD qui m’intéresse. »

Dans le domaine du roman graphique, la vieille Europe a une longueur d’avance sur les Etats-Unis où les auteurs et éditeurs indépendants peinent à se faire entendre face aux mastodontes des ‘Comics’. « La culture BD est plus forte en France, explique Nicolas Grivel. Les Etats-Unis ne sont que le troisième marché, derrière l’Europe et le Japon. Les librairies ont presque toutes disparu et les succès se concentrent sur une dizaine de titres ». La production française de bandes dessinées au contraire est prolifique et particulièrement créative. Les éditeurs américains commencent à s’y intéresser. Persepolis de Marjane Satrapi s’est vendu à un million d’exemplaires. De quoi susciter des appétits. « Aux Etats-Unis, une belle vente en bande dessinée dépasse rarement 20.000 exemplaires, mais si le succès est au rendez-vous, les chiffres peuvent monter très haut, très vite ».

En deux ans, Nicolas Grivel a vendu les droits d’une vingtaine de titres. Sa première vente, un pavé de 500 pages, Lucille de Ludovic Debeurme, raconte l’itinéraire d’une jeune fille anorexique. Zeina Abirached, carnet de souvenirs d’une enfance dans le Beyrouth des années 80, a été salué par le New York Times … curieusement sous la rubrique des livres pour enfants. Qu’importe ! Nicolas Grivel se félicite de défendre un éventail d’auteurs très large, parfois à la frontière entre la bande dessinée et l’art contemporain, à l’image d’Anthony Huchette, un auteur français, lui aussi installé à Brooklyn. Son dernier opus Brooklyn Quesadillas,  tribulations d’un jeune père de famille dans un Brooklyn déjanté, vient de trouver preneur et sortira cet automne sur le marché américain. Nicolas Grivel a aussi acquis les droits de la première bande dessinée en 3D, à lire avec des lunettes adaptées : Jim Curious du Strasbourgeois Matthias Picard. « Les éditeurs ont adoré, savoure Nicolas Grivel. Cette BD là va faire un carton ! ».

Nuit calme à bord d'A60

A few of my favorite things…” Savourer un mixed berry mojito sur la banquette sud d’A60 en admirant l’Empire State. La nuit à New York peut aussi être douce.

A60 n’est pas le nouveau modelé d’Airbus mais le rooftop du Thompson Hotel à Soho. Un oasis urbain autrefois réservé aux membres et clients de l’hôtel, mais qui est désormais ouvert au public. Deux terrasses aménagées avec beaucoup de gout, deux perspectives panoramiques pour s’échapper quelques heures des stimuli constants de la ville, laisser le temps s’arrêter et s’imprégner de la sérénité qui règne. Le Sun Deck est orienté vers le sud de Manhattan. Il est plus petit, intime, et indépendant (si besoin avec son mini bar), et la terrasse principale longe le toit de l’hôtel à l’est, avec ses jolies banquettes blanches, ses tabourets en bois oriental et ses buissons de pins odorants. Les cocktails sont assortis… purées de fruits tropicaux et saveurs asiatiques comme dans le lychee martini. On attend prochainement l’apparition de DJs scrupuleusement choisis pour souligner la sensualité du lieu : sons jazz, indie, electro lounge ou chill house. A60 @ 60 Thompson (60 Thompson Street) ouvert tous les jours à partir de 17h

C’est bientôt l’été… tout le monde dehors !

TURNTABLES ON THE HUDSON fête sa 15ème saison et son retour sur la Hudson River (après un passage par l’East river et quelques éditions spéciales @ The DL & Le Bain). Une programmation ensoleillée pour un dance-floor ensablé : on retrouve tous les résidents et meilleurs invités de ces 15 dernières années : Nickodemus, Mariano, Nappy G, Quantic et une tonne de percus live !  La Marina (348 Dyckman Street) tous les samedis à partir du 15 juin infos & billets

Les meilleures soirées cette semaine sont également ce samedi 15 : Louie Vega fête son anniversaire à bord de la Circle Line avec ses amis Gemini : DANCE RITUAL NYC BOATRIDE, embarquement sur Pier 83 (42nd Street & West Street) à 19h30 infos & billets ; pour ceux qui ont peur des coups de soleil et préfèrent les lumières artificielles, ça tombe bien, c’est la semaine du 3D ! Le BANG ON!NYC 3D Festival invite le grand Felix Da Housecat pour une expérience électro foraine en 3D: 2 scènes, + de 20 DJ, installations vidéo, VJ 3D, dragon géant, stalagmites psychés, funk taxi, toboggans gonflants & autres attractions… lieu indiqué sur RSVP infos & billets ; et Joachim Garraud présente son 3D INVASION SHOW @ Webster Hall (125 East 11th Street) infos & billets

Pour les semaines à venir…

Duke Dumont & Zedd @ Pier 84 le jeudi 20 juin

Simian Mobile Disco @ SRB Brooklyn le vendredi 21 juin

Yuksek & Zimmer @ DROM le samedi 22 juin

Miami Horror @ Governor’s Island le samedi 22 juin

Empire of the Sun le jeudi 20 juin (lieu à annoncer)

Rooftop Films: le cinéma sur les toits de New York

Les amateurs de 7e art et de rooftops devraient trouver leur compte au Rooftop Films 2013 Summer Series.

Chaque week-end, tout au long de l’été, des projections de nouveaux films et de courts métrages indépendants seront organisées. Cerise sur le gâteau: elles auront lieu pour beaucoup sur les toits new-yorkais.

Au cours de cette 17e édition, de nombreux films seront suivis d’une discussion avec leur réalisateur. L’objectif du Rooftop Films est de promouvoir la communauté des cinéastes indépendants en présentant des travaux à petits budgets et en leur apportant un soutien technique.

Cet événement cinématographique a été lancé par le réalisateur Mark Elijah Rosenberg, de retour à  New York à la fin de ses études. Le cinéaste voulait faire découvrir, d’une façon originale, de nouveaux courts-métrages au plus grand nombre. C’est sur le toit de son appartement, sur la 14e rue de Manhattan, que l’histoire a commencé.

Crédit : Flickr

Coupe du monde new-yorkaise: les Bleus jouent le 23 juin

Les Bleus de New York vont bientôt chausser leurs crampons. La Cosmos Copa NYC, coupe du monde des footeux amateurs new-yorkais, commence le 17 juin sur Randall’s Island.

Notre équipe de France locale aura besoin de supporters, ce 23 juin, date de ses trois matches de poule. Car elle affrontera notamment l’Albanie, vainqueur du tournoi en 2009, dès 8h du matin. Espérons que les Albanais se lèvent… du mauvais pied. Les Bleus joueront également contre le Pérou et le Portugal plus tard dans la journée. Seul le premier de la poule se qualifie pour le tournoi principal, qui aura lieu à partir du samedi 13 juillet. Autant dire qu’il ne faudra pas trembler devant le but.

L’équipe de France doit remettre sa feuille de matche le 14 juin à minuit. Elle a organisé des détections pour rassembler la fine fleur du foot français à New York.

Mise à jour (19/06): la composition de l’équipe

WEISBECKER Julien
ZAKOVIC Alfred
LESCOUL Sylvain
DESGROUX Fabien
PRAUDEL Franck
HASANI Dardan
JEAN-BAPTISTE Matthieu
FERNANDEZ Martin
OULD Chamss
ALEM Ismain
WILLOT Sylvain
MAABDI Adam
BAGOT Gabriel
BATEL Maxime
LEVRAY Thibault
DABO Ousmane
FANNI Rod
FAYET Charles
MOLASOKO Francis
TOURE Moussa
CUENOT Marc
GHENANIA Zohair
BRUN Louis
RADAL Lucas
BENSOUNA Abdel
PRADIE Alexis
LESORT Frederick

Photo: Marc Cuenot