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Du cinéma indépendant en plein air à Austin

Oubliez les paillettes et le tapis rouge. Le festival du film indépendant Cinema East revient cet été, avec cinq films projetés jusqu’au 21 juillet au French Legation Museum.
Les films proposés ont été projetés dans plusieurs festivals américains comme le Sundance Film Festival ou encore le festival du film de Tribeca à New York.
Parmi les films montrés, « A Teacher », le 23 juin. Réalisé par Hannah Fidell, le film dépeint la relation entre Diana, professeur dans un lycée et son étudiant Eric, sous fond de tension émotionnelle. « Zero Charisma » sera projeté le 7 juillet. Le film suit le parcours de Scott Weidemeyer, un geek amoureux des jeux-vidéos et de métal. Une rencontre inattendue lui rappellera son passé, le plongeant dans une spirale de rage et de désillusion. « Bluebird » sera le dernier film du festival à être projeté le 21 juillet. Le film de Lance Edmands avait déjà été diffusé à New York lors du festival du film Tribeca.
C’est la troisième année qu’Austin organise ces projections en plein air.
Crédit : Cinema East 2012

Les "Warm Up" de PS 1 font leur retour

Vous les attendiez depuis un an, les fameux “Warm Up” de PS 1 reviennent du 29 juin au 7 septembre, avec une série de concerts organisés dans la cour du musée de Long Island City, antenne du MoMA. Les concerts ont lieu tous les samedis.
Comme chaque année, le MoMA fait découvrir au public des artistes confirmés ou émergents. Outre la programmation, la nouveauté de cette année réside dans le décor. La cour de PS 1 accueillera en effet le “Party Wall”, une imposante structure polyvalente conçue pour protéger du soleil, arroser les passants et même accueillir des concerts.
Les plus de soixante artistes participants ont été sélectionnés par un comité du MoMA pour qu’un large éventail de genres musicaux soit représenté. A ne pas rater : les Majical Cloudz, le groupe de musique électro venu directement de Montréal qui se produira le 27 juillet, et Stellar Om Source le 24 août. L’artiste belge est adepte de la musique d’ambiance psychédélique. Les “Warm Up” fêtent leurs 16 ans.
Crédit : MoMA Warm Up PS1

Un maman se mobilise pour ouvrir un programme bilingue dans le Queens

Elle est Américaine d’origine latino-américaine, a étudié et travaillé en France et en Belgique. Et veut ouvrir un programme bilingue français-anglais à Astoria dans le Queens.
Depuis plusieurs semaines, Diana Limongi (ci-dessus) multiplie les apparitions dans la presse locale et les rencontres pour mobiliser les parents de son quartier autour de l’ouverture de classes d’immersion dans un établissement public local. Objectif: lancer une classe de K à la rentrée 2014. Elle s’est donné l’été pour mesurer l’intérêt que suscite son projet. “S’il y a un intérêt, nous tablerons dessus, dit-elle. Brooklyn et Manhattan ont des programmes bilingues, pourquoi pas le Queens? »
Tout a commencé quand Mme Limongi, qui est trilingue (espagnol, anglais et français “avec un accent marseillais“), et son mari français ont décidé d’offrir à leur enfant, Enzo, 2 ans, une éducation en français. Les jeunes parents ont fait leurs devoirs. Le privé était trop cher, les autres programmes bilingues trop loins – “30-45 minutes de déplacement, c’est difficile“. Ils ont également envisagé NYFACS (New York French American Charter School) à Harlem.
Mais face au manque d’options, Diana Limongi a pris son bâton de pèlerin. Employée à l’école de droit de NYU et étudiante en master, elle profite de son temps libre pour partir à la rencontre des parents intéressés. Elle envisage de poster prochainement des annonces dans les « pre-schools » et les « day care » d’Astoria et des quartiers alentours avec l’objectif de recruter 24 enfants (douze anglophones, douze francophones), le seuil idéal pour pérenniser un tel programme. « Pour l’instant, j’ai beaucoup de familles anglophones et des parents qui élèvent leur enfant dans une deuxième langue qui n’est pas le français, précise-t-elle. J’ai quatre-cinq familles françaises ».
Pour l’heure, aucun programme bilingue français-anglais n’a pris racine dans le Queens. La seule initiative à avoir vu le jour dans le borough – à l’école publique PS 151 à Woodside – n’a pas perduré, faute d’élèves en nombre suffisant et d’encadrement par la direction. Selon les chiffres des Services culturels de l’Ambassade de France, il y avait 52 enfants âgés de 0-4 ans, issus de familles françaises, dans l’ensemble du Queens en 2012. “Le problème que je risque de rencontrer est que les Français habitent à Brooklyn!“, estime la maman.
Diana Limongi ne démarchera les écoles que si suffisamment de familles mordent à l’hameçon. “J’ai eu beaucoup d’encouragements, dit-elle, mais j’aimerais qu’on me présente des familles françaises!'”
 

L'Alliance française de San Francisco fête la musique

La Fête de la Musique, c’est aussi à San Francisco. Pour la deuxième année consécutive, l’Alliance française organise le 22 juin “Fête de la Musique : Voice of the Muse”.
Des groupes et artistes tels que Rue 66, Kiwi Time, Sweet Water, JazGroup Du Jour, Gil Cohen, Zola Johnson seront de la partie. Plus de dix groupes, guitaristes, trompettistes, DJs participeront à l’événement. Des concerts se tiendront à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des locaux de l’Alliance française. Six cent personnes sont attendues.
Les Québécois seront les invités d’honneur du festival, à l’occasion de la Saint-Jean Baptiste, leur fête nationale. Les visiteurs pourront ainsi de goûter à la musique et la gastronomie québécoises.

Edith Crash, le choc des musiques à Los Angeles

Folk, rock, grunge et blues. La chanteuse française Edith Crash parvient à mélanger les styles. Elle sera en concert le 19 juin au Room 5 Lounge.
Originaire de Perpignan, Edith Crash s’est installée en Espagne où elle se forme à la guitare, à la basse et au chant. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle décide de partir à Los Angeles pour tenter sa chance aux Etats-Unis.
La musicienne s’est déjà produite sur de nombreuses scènes alternatives en France, en Espagne, en Allemagne et en Argentine. Elle remporte en 2011 l’INJUVE, un prix décerné par l’Institut espagnol de la jeunesse.
Edith Crash définit sa musique comme “minimaliste, dépouillée et viscérale“, une sorte de chaos musical allant du punk rock au western.
Crédit : Diana Martin / Edith Crash

Le Lower East Side côté squats et jardins communautaires

L’Empire State Building et la Statue de la Liberté, c’est du déjà-vu. Les visites de squats et de jardins communautaires feront déjà plus d’effet lors de vos diners en ville.
Chaque samedi et dimanche, le MoRUS (Museum of Reclaimed Urban Space) organise des visites du Lower East Side comme vous ne l’avez jamais vu. Au programme : visite d’immeubles occupés par des squatteurs, de jardins de quartier et de sites historiques légendaires confrontés à l’embourgeoisement de la ville. Le Tompkins Square Park, premier centre de recyclage communautaire, est également prévu dans le parcours.
Les visites sont conduites par des militants de la préservation urbaine et des habitants locaux. Des expositions sont également organisées au musée pour informer le public des implications politiques de l’appropriation d’un lieu par des squatteurs.
Crédit : Museum of Reclaimed Urban Space

Dans le Monte-Carlo de Gabriele Basilico

Le FIAF se met à l’heure du Rocher. “Mythical Monte-Carlo: 150 Years in the Making”: sa nouvelle exposition propose un voyage photographique dans le cœur de Monaco, à travers le regard de Gabriele Basilico.
Le photographe italien, qui a disparu cette année, était connu pour ses paysages urbains, ses photographies en noir et blanc et avait notamment reçu un prix de photographie documentaire. En quarante ans, l’artiste a fait le tour du monde des villes avec le souci de saisir, pour chacune d’entre elles, leur spécificité architecturale, leur rythme de vie, leur histoire en leur donnant un angle de vue spécifique.
L’événement est organisé en partenariat avec le Consulat Général de Monaco et L’Office de tourisme du gouvernement de Monaco à New York. Pour accompagner l’exposition, le documentaire “Monte-Carlo, Birth of a Legend” sera projeté le 19 juin à 20h au Florence Gould Hall du FIAF. Le film, écrit par Kate Krasuski et dirigé par François Freynet, explore l’envers du décor de Monte-Carlo.
Crédit : TorinoBikeFriend/Flickr

Visites du Miami écolo avec History Miami

Une visite du Miami écolo, méconnu du grand public. C’est ce que propose History Miami, une institution culturelle qui vise à promouvoir l’histoire de la ville à travers des initiatives originales.
Deux visites seront organisées au mois de juillet. Elles seront animées par l’historien Franck Schena. La première excursion aura lieu à Miami Beach au coucher du soleil. Oubliez les images que vous avez de la plage et découvrez toutes les richesses qu’elle propose. La visite se concentrera sur les tortues. Le guide apprendra aux participants à reconnaitre les trous que les tortues creusent dans le sable pour y loger leurs œufs. Il expliquera également comment les petits luttent pour parcourir la plage et se plonger pour la première fois dans l’océan.
Pour la deuxième excursion, Franck Schena emmènera les visiteurs à la Miami River et sur le site archéologique du Miami Circle. Objectif de la visite : imaginer comment le site était il y a deux mille ans lorsqu’il était peuplé par les Tequestas, un peuple amérindien qui s’est totalement éteint au début du XIXème siècle.
Crédit : History Miami

"Oh my god"! Du vin en canette en France?

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(Revue de presse) Du vin en canette ? La presse américaine ne pouvait pas passer à côté de cette information qui choque les Français.
A l’origine de ce scandale : les canettes Winestar, créées  par le Français Cédric Segal et révélées lors du salon des vins Vinexpo qui s’est tenu récemment à Bordeaux. Le New York Daily News s’inquiète de notre réaction, à nous autres Français, “puristes en vin, qui font respecter avec passion leurs traditions de production du vin“. Le Los Angeles Times consacre également un article à cette hérésie gastronomique. Son titre : « Vin français en canette ! Les fabricants soulignent que c’est classe, alors servons-nous un verre ».
Les Français ne vendent pas complètement leur âme au diable : pas question de boire de la piquette en canette. Le journal précise que tous les vins sont AOC (Appellation d’origine contrôlée) et qu’il ne s’agit pas de « vins à bas coût ». « Il faudrait dans l’idéal le boire dans un verre », selon le créateur du concept. “Ne vous attendez pas à voir des bobos assis au bord du Canal Saint Martin à Paris descendre d’un trait une canette de rosé“, rassure le journaliste du Los Angeles Times. Le concept marchera-t-il? Le journaliste est confiant. Il voit dans un futur proche “des familles se rendre au Hollywood Bowl avec leurs packs de six de Bordeaux.
Mangeurs de grenouilles
C’est bien connu : les Français accompagnent toujours leur verre de vin d’une petite fricassée de cuisses de grenouilles ! Une journaliste du New York Times a gouté les amphibiens à la sauce française. Et elle le raconte dans un article. Elle le commence en écrivant qu”à une époque les cuisses de grenouilles cuisinées dans du beurre et de l’ail étaient un classique dans à peu près tous les bistrots français.” Elle précise toutefois que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les petites jambes ont perdu de leur “cachet, tout comme le pâté de campagne, les côtelettes d’agneau à la moutarde de Dijon, le canard à l’orange ou les profiteroles“. Sa rencontre avec Christophe Marguin, un Français “amoureux des grenouilles” et propriétaire d’un hôtel-restaurant aux Echets, est cocasse : “Quand M. Marguin m’a servi une coupe de Champagne avant midi et que je lui ai dit qu’il était un peu tôt pour moi, il a écarquillé les yeux l’air de dire “qui est cette Américaine puritaine et que fait-elle ici?“” La journaliste du quotidien new-yorkais a eu l’occasion de goûter différentes préparations de grenouilles, notamment les cuisses revenues dans le beurre, “bien meilleures quand on les mange avec les doigts“, selon le cuisinier. Une façon de manger qui a mis à rude épreuve l’élégance de la journaliste… quand “le beurre coule le long du menton” !
Contre le droit à l’oubli
Avec le vin et les grenouilles, pourquoi pas un peu de lecture? En l’occurrence, il est question ici d’un petit groupe d’archivistes français qui se bat pour le droit de conserver des informations personnelles dévoilées par des individus sur la toile. Leur combat attire l’attention du New York Times, alors que l’Union européenne cherche à renforcer la protection de la vie privée sur le web, en instaurant notamment un droit à l’oubli, précise le quotidien. Pour le journaliste, ce groupe d’archivistes semble aller à contre- courant de “l’inquiétude qui augmente en raison de la surveillance américaine des activités sur Internet ». L’une des actions entreprises par les archivistes – et citée par le quotidien – est symbolique: le groupe a commandé des posters qui montrent «une image métaphorique des grévistes marchant à travers Paris, leur visage caché par des masques de clowns numériquesIl demande : “Sans nom, est ce que l’engagement personnel à la même signification?””
Patrick Bernard/ABACAUSA.COM

La France et l'Allemagne défileront ensemble sur la 5eme Avenue

Tout le monde veut participer, mais ne sait pas toujours comment. Car c’est une première“. La mission de Gérard Epelbaum, président du Comité des Associations Françaises de New York (CAF) est simple et difficile à la fois.
Simple car il est chargé de mobiliser les associations françaises de New York autour d’un projet hautement fédérateur et symbolique – la participation française à la légendaire Steuben Parade allemande sur la 5e avenue. Difficile car, à part les Bretons de BZH New York, nous autres Français ne sommes pas habitués à défiler dans les rues new-yorkaises, encore moins sur la mythique Fifth Avenue. “Les Allemands sont très pro, il font cela depuis plus de cinquante ans“.
Ils seront peut-être impressionnés, moins rodés, mais les Français seront bel et bien au rendez-vous. Le 21 septembre, la communauté française de New York défilera au côté d’associations et de groupes d’amitié américano-allemands lors de la fameuse Steuben Parade, qui longe Central Park. Une grande première, à l’initiative des consulats français et allemands, pour marquer un évènement historique: le cinquantenaire  de la signature du traité de l’Elysée, qui scella les bases de l’amitié franco-allemande. Cette participation française est l’une des nombreuses initiatives organisées cette année aux Etats-Unis pour fêter l’accord conclu entre le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. “Ça sera un moment symbolique, fort en émotion, selon le consul de France Bertrand Lortholary. Les parades sont des évènements populaires et festifs. C’est l’occasion pour nous d’adresser notre message d’amitié franco-allemande au-delà des cercles classiques“.
La Steuben Parade, qui porte le nom du général von Steuben (qui participa à la Révolution américaine avec le marquis de La Fayette) est “la plus grande célébration de l’héritage allemand sur le sol américain“, précise le consul allemand Busso von Alvensleben. Chaque année, il rassemble une multitude de groupes culturels, sportifs, religieux pour promouvoir les liens entre l’Allemagne et les Etats-Unis. “La Steuben Parade accueille des groupes venant du monde entier. Bien entendu, ils viennent pour la plupart d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. La participation de nos amis Français, de ce point de vue, nous fait chaud au cœur“, poursuit M. von Alvensleben.
Deux chars serviront de vitrines de l’amitié franco-allemande. Ils seront accompagnés d’élèves issus d’établissements français et allemands de New York. Des costumes folkloriques, nos bonnes vieilles 2 CV et la plus moderne Smart, conçue par Mercedes et fabriquée en France, figureront dans le cortège. Ce dernier passera notamment devant le Consulat de France et les services culturels de l’Ambassade. “Nous invitons toute la communauté française, les associations régionales et tous les membres des associations du comité à défiler, en ayant leur char ou en marchant“, insiste Gérard Epelbaum.
Pour le patron du CAF, cette initiative est une étape importante dans l’évolution de la communauté. “Nous n’avions jamais atteint la taille et l’organisation critique pour organiser quelque chose comme cela sur la 5eme avenue. A ce moment-ci dans l’histoire de la communauté, nous avons atteint ce seuil critique d’organisation, de taille, de nombre d’écoles, dit-il. Ça tombe à pic.
Crédit: Ambassade d’Allemagne, Washington

La reine de la soul Erykah Badu à Los Angeles

La reine de la soul américaine met le cap sur Los Angeles. Erykah Badu sera en concert au BET Experience at L.A. Live le 28 juin.
Célèbre pour son style excentrique, Erykah Badu est considérée comme la « First Lady de la néo-soul ». Sa musique mélange plusieurs genres entre la soul et le jazz en passant par le hip-hop. Originaire de Dallas, elle a été récompensée quatre fois par un Emmy Award pour sa carrière.
La chanteuse interprétera plusieurs morceaux issus de ses six albums lors de son concert. Le BET Experience, qui récompense chaque année plusieurs artistes, la culture musicale noire. Pendant trois jours, du 28 au 30 juin, plusieurs artistes se produiront. Parmi eux, Beyoncé et Snoop Dogg.
Crédit : EFE/Sipa USA

Philippe Katerine fait sa première à New York

New York va l’adorer. Philippe Katerine sera de passage pour un concert au FIAF le 12 juillet avec le groupe Francis et ses Peintres. C’est son premier concert aux Etats-Unis.
L’artiste interprétera « 52 reprises dans l’espace », un album sorti en 2011 reprenant plusieurs chansons françaises comme « La boîte de jazz », « Papayou », « Partir un jour » ou encore « La queuleuleu ».
Connu pour son style décalé, Philippe Katerine est un artiste complet. Il est également compositeur, acteur, réalisateur et écrivain. Récemment, il a exposé « Comme un ananas », une série de dessins représentants des personnalités politiques de droite comme Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy ou encore Rachida Dati, à la Galerie des Galeries à Paris.
Sa date new-yorkaise est la seule prévue pour le moment aux Etats-Unis. Raison de plus pour ne pas la manquer.
Crédit : SIPA