Les sept musiciens français du groupe Caravan Palace seront en concert le 22 juillet au Bimbo’s 365 Club.
Ils interpréteront leur dernier album Panic !, sorti dans les bacs en France en 2012. Le groupe d’electro swing continue dans le même style que son premier album Caravan Palace, disque de platine en 2008.
A l’origine du groupe : trois compositeurs de musique électronique qui souhaitent mixer ce style avec du jazz manouche. Ils seront rejoints plus tard par quatre autres musiciens et chanteurs. Leur musique évolue entre Massive Attack et le swing jazz de l’entre-deux-guerres. Un mélange décapant!
Crédit : Caravan Palace
Caravan Palace fait swinguer le Bimbo's 365 Club
Dallas lance des visites guidées gourmandes
C’est le genre de visites guidées qui donne bonne conscience: on mange puis on marche pour bruler les calories. Dallas vient de lancer ses food-tours.
Le concept : les touristes (et les locaux) partent à la découverte de Dallas et de ses plus belles places et rues piétonnes et s’arrêtent dans les restaurants les plus réputés. La plupart des établissements sont spécialisés dans la cuisine locale, notamment le Tex-Mex.
La visite peut durer de 2h jusqu’à 3h30. Un guide propose aux touristes une rétrospective historique de la ville et des anecdotes. Des visites de théâtres et de galeries artistiques sont également au programme. Les visiteurs passeront par le State Thomas Historic District, qui contient de nombreuses maisons de style victorien du XIXème siècle. La visite se termine par une virée en tramway.
Une fois attablés dans les restaurants, les touristes sont également guidés dans le choix de leurs plats pour savoir d’où viennent les produits et quelles sont les recettes des menus préparés.
Le Bistro des Arts: expositions et filet mignon à Houston
Un nouveau restaurant français a vu le jour à Houston, au numéro 12 102 de Westheimer Road : le Bistro des Arts.
Le pré-lancement a eu lieu dimanche soir avec du confit de canard, du filet mignon au poivre, du navarin d’agneau et des quenelles de poisson, tous bios, pour 29 à 40 $ par personne, assortiment d’entrées et dessert compris, mais avec une équipe réduite au minimum et dans un cadre encore dépouillé, attendant des expositions à venir (mais pas encore programmées). L’ouverture officielle aura lieu jeudi 20 juin. « Nous aimons les arts, glisse Georges Guy, le patron, qui a fondé ce nouvel établissement avec son épouse Monique. Moi-même j’ai peint, mais je n’aurai plus le temps maintenant que nous reprenons du service. »
Car les gérants ne sont pas des inconnus à Houston. Débarqués de France suite à l’élection de François Mitterrand en 1981, Monique et Georges Guy ont d’abord travaillé comme salariés avec le frère de ce dernier, qui avait déjà une expérience en boulangerie sur la côte Est. Puis après un saut d’un an et demi à Pensacola, dans le Panhandle de Floride, les restaurateurs ont repris une affaire dans la première ville du Texas. « 1987-88 n’étaient pas de bonnes années à Houston. Beaucoup de commerces ont fermé » avec la crise pétrolière, se souvient le chef. Mais Chez Georges s’est installé dans le paysage très concurrentiel de la ville.
Puis, le couple a donné naissance au Bistro Provence, un petit frère né en 2000 qui a compté jusqu’à trois succursales (l’antenne de Memorial Drive étant toujours gérée par un membre de la famille Guy, le fils aîné de Monique et Georges, tandis qu’une de leurs filles est à la tête du Café Rabelais et de la brasserie Max et Julie).
A 65 ans, on croyait Georges Guy sorti du circuit. « Moi et ma femme, on a pris notre retraite au moins trois fois », rigole le cuisinier, qui s’attache à montrer que la cuisine française ce n’est pas « de grandes assiettes avec des petites portions et un prix élevé ». « J’ai été sur la touche pendant un an et demi à cause d’un cancer, mais j’avais toujours envie ». Et sa femme l’a suivi dans cette nouvelle affaire où elle assumera la responsabilité d’une salle de 80 places. « C’est grand, concède Georges Guy. Mais on part sur un menu à 18 $ le midi, 28 $ le soir dans lequel on limite le choix à sept ou huit plats de résistance. Je cuisine un maximum le matin, seul, comme ça je n’ai pas le stress de manquer de personnel. J’espère que les gens qui aiment les plats cuisinés mais ne savent pas les préparer ou n’ont plus le temps de le faire adhèreront à cette formule conçue pour s’intégrer dans leur quotidien, y compris avec des plats à emporter à partir de 10 $. »
Le Bistro des Arts sera ouvert le jour de la fête des pères, puis tous les jours, midi et soir, sauf le mardi à partir du 20 juin.
Guillaume Paturel déconstruit New York
Guillaume Paturel avait un rêve : créer sa ville à lui. Le résultat est à découvrir dans son exposition « Under Construction », à la galerie One Art Space du 13 au 26 juin.
« Cette exposition est liée au métier que j’ai exercé pendant 20 ans, l’urbanisme. J’ai voulu recréer une ville qui s’inspire de l’énergie de New York », confie Guillaume Paturel, en plein préparatifs du vernissage.
Originaire de Marseille, l’artiste a travaillé de nombreuses années sur des projets urbains à partir d’images en 3D, jusqu’à ce qu’il décide de se consacrer à l’art il y a deux ans. « Je vivais dans un monde virtuel depuis trop longtemps, j’ai eu envie de revenir au monde physique », explique-t-il.
« Under Construction » représente des plans de ville abstraits, s’inspirant de New York. « Mais je n’ai pas voulu représenter la ville. Je me suis seulement inspiré de son identité : elle est rapide, toujours en construction et change beaucoup ».
Installé depuis 2006 dans la Grosse Pomme, Guillaume Paturel apprécie particulièrement la géométrie de la ville, son désordre et sa verticalité. « C’est quelque chose que l’on ne retrouve pas ailleurs comme à Paris ou Marseille par exemple ». Son objectif en tant qu’artiste : éviter l’austérité d’un tableau figé et créer du mouvement, des tensions, comme une ville qui serait en mutation permanente.
Le peintre a un style très personnel. Ses tableaux sont réalisés directement sur des toiles en bois sur lesquels Guillaume Paturel joue avec la texture, utilisant des matières recyclées, et des produits industriels. Il procède surtout par collage, créant plusieurs couches de matière, et utilise très peu de peinture. « Mon travail s’apparente presque à de la sculpture».
Nicolas Grivel, le parrain de la BD française aux Etats-Unis
Quand il n’est pas sur un salon en Chine, en Corée ou dans un festival de la bande dessinée en Pologne, Nicolas Grivel se pose à Brooklyn. Plus précisément au Milk & Roses, un café-librairie de son quartier de Greenpoint, où il parcourt la pile d’ouvrages reçus chaque semaine.
Ce Français de 33 ans est agent littéraire, spécialisé en bande dessinée. Le seul à ce jour basé à New York. Il s’est donné pour but de vendre aux éditeurs américains les auteurs français et européens. Un terrain encore largement en friche : «Mis à part Tintin, il n’y a quasiment pas de bandes dessinées françaises traduites aux Etats-Unis ».
Côté français, son ancrage à New York lui ouvre des portes. « Je pourrais très bien être basé ailleurs, confie-t-il, mais New York fascine. C’est une bonne carte de visite. On est pris au sérieux ». Côté américain, son accent épais le complexe encore un peu : « J’ai toujours peur de ne pas être compris », mais il sait piocher chez tous les éditeurs, petits et grands, pour trouver les bandes dessinées qui auront une chance de percer sur le difficile marché américain.
Inutile de lui parler de Batman, Spider-Man ou Captain America. A 33 ans, Nicolas Grivel n’a rien des adultes régressifs qui peuplent les allées des Comic Con de New York et San Diego, grimés en super-héros : « Les gens en collants ce n’est pas mon truc ! ». Son truc, ce sont les « romans graphiques » : des bandes dessinées ancrées dans la réalité, sérieuses et ambitieuses. Un genre qui attire de plus en plus d’auteurs désireux de trouver un nouveau moyen d’expression sur un marché du livre saturé. On y trouve les reportages de Joe Sacco en Palestine et en Bosnie, l’univers sombre d’Art Spiegelman ou l’humour autobiographique de Guy Deslile. « La BD est toujours obligée de lutter contre des stéréotypes et des préjugés nourris par une production de masse pas forcément intéressante. C’est un medium encore sous-estimé, regrette Nicolas Grivel. Les Cahiers russes et ukrainiens de Igort par exemple sont de véritables documentaires sur la situation en Russie et en Ukraine. C’est ce type de BD qui m’intéresse. »
Dans le domaine du roman graphique, la vieille Europe a une longueur d’avance sur les Etats-Unis où les auteurs et éditeurs indépendants peinent à se faire entendre face aux mastodontes des ‘Comics’. « La culture BD est plus forte en France, explique Nicolas Grivel. Les Etats-Unis ne sont que le troisième marché, derrière l’Europe et le Japon. Les librairies ont presque toutes disparu et les succès se concentrent sur une dizaine de titres ». La production française de bandes dessinées au contraire est prolifique et particulièrement créative. Les éditeurs américains commencent à s’y intéresser. Persepolis de Marjane Satrapi s’est vendu à un million d’exemplaires. De quoi susciter des appétits. « Aux Etats-Unis, une belle vente en bande dessinée dépasse rarement 20.000 exemplaires, mais si le succès est au rendez-vous, les chiffres peuvent monter très haut, très vite ».
En deux ans, Nicolas Grivel a vendu les droits d’une vingtaine de titres. Sa première vente, un pavé de 500 pages, Lucille de Ludovic Debeurme, raconte l’itinéraire d’une jeune fille anorexique. Zeina Abirached, carnet de souvenirs d’une enfance dans le Beyrouth des années 80, a été salué par le New York Times … curieusement sous la rubrique des livres pour enfants. Qu’importe ! Nicolas Grivel se félicite de défendre un éventail d’auteurs très large, parfois à la frontière entre la bande dessinée et l’art contemporain, à l’image d’Anthony Huchette, un auteur français, lui aussi installé à Brooklyn. Son dernier opus Brooklyn Quesadillas, tribulations d’un jeune père de famille dans un Brooklyn déjanté, vient de trouver preneur et sortira cet automne sur le marché américain. Nicolas Grivel a aussi acquis les droits de la première bande dessinée en 3D, à lire avec des lunettes adaptées : Jim Curious du Strasbourgeois Matthias Picard. « Les éditeurs ont adoré, savoure Nicolas Grivel. Cette BD là va faire un carton ! ».
Rooftop Films: le cinéma sur les toits de New York
Les amateurs de 7e art et de rooftops devraient trouver leur compte au Rooftop Films 2013 Summer Series.
Chaque week-end, tout au long de l’été, des projections de nouveaux films et de courts métrages indépendants seront organisées. Cerise sur le gâteau: elles auront lieu pour beaucoup sur les toits new-yorkais.
Au cours de cette 17e édition, de nombreux films seront suivis d’une discussion avec leur réalisateur. L’objectif du Rooftop Films est de promouvoir la communauté des cinéastes indépendants en présentant des travaux à petits budgets et en leur apportant un soutien technique.
Cet événement cinématographique a été lancé par le réalisateur Mark Elijah Rosenberg, de retour à New York à la fin de ses études. Le cinéaste voulait faire découvrir, d’une façon originale, de nouveaux courts-métrages au plus grand nombre. C’est sur le toit de son appartement, sur la 14e rue de Manhattan, que l’histoire a commencé.
Crédit : Flickr
Coupe du monde new-yorkaise: les Bleus jouent le 23 juin
Les Bleus de New York vont bientôt chausser leurs crampons. La Cosmos Copa NYC, coupe du monde des footeux amateurs new-yorkais, commence le 17 juin sur Randall’s Island.
Notre équipe de France locale aura besoin de supporters, ce 23 juin, date de ses trois matches de poule. Car elle affrontera notamment l’Albanie, vainqueur du tournoi en 2009, dès 8h du matin. Espérons que les Albanais se lèvent… du mauvais pied. Les Bleus joueront également contre le Pérou et le Portugal plus tard dans la journée. Seul le premier de la poule se qualifie pour le tournoi principal, qui aura lieu à partir du samedi 13 juillet. Autant dire qu’il ne faudra pas trembler devant le but.
L’équipe de France doit remettre sa feuille de matche le 14 juin à minuit. Elle a organisé des détections pour rassembler la fine fleur du foot français à New York.
Mise à jour (19/06): la composition de l’équipe
WEISBECKER | Julien |
ZAKOVIC | Alfred |
LESCOUL | Sylvain |
DESGROUX | Fabien |
PRAUDEL | Franck |
HASANI | Dardan |
JEAN-BAPTISTE | Matthieu |
FERNANDEZ | Martin |
OULD | Chamss |
ALEM | Ismain |
WILLOT | Sylvain |
MAABDI | Adam |
BAGOT | Gabriel |
BATEL | Maxime |
LEVRAY | Thibault |
DABO | Ousmane |
FANNI | Rod |
FAYET | Charles |
MOLASOKO | Francis |
TOURE | Moussa |
CUENOT | Marc |
GHENANIA | Zohair |
BRUN | Louis |
RADAL | Lucas |
BENSOUNA | Abdel |
PRADIE | Alexis |
LESORT | Frederick |
Photo: Marc Cuenot
«Hors les murs» au festival du film LGBT
Le film belge « Hors les murs », encensé à Cannes, sera projeté le 27 juin lors du Frameline 37 Film Festival, le festival du film LGBT de San Francisco.
Paulo, un jeune pianiste rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Entre les deux musiciens, c’est tout de suite le coup de foudre.
Du jour au lendemain, Paulo décide de quitter sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.
« Hors les murs » est le premier long métrage du réalisateur belge David Lambert. Il sera projeté au Castro Theater en partenariat avec l’Alliance Française. Pour ce film, le réalisateur a souhaité découper en trois actes l’histoire d’amour entre les deux hommes : la rencontre, la passion et l’absence brutale. Ce drame a été récompensé de plusieurs prix comme le Grand Rail d’Or du meilleur long-métrage lors de la semaine internationale de la critique du festival de Cannes en 2012.
Le festival international du film LGBT organise des projections dans plusieurs cinémas de la ville du 20 au 30 juin. Plus de 60.000 spectateurs sont attendus pour visionner les films issus de 30 pays différents.
Crédit : Salzgeber & Company Medien
Un peu de soul pour fêter l'été à Austin
Le groupe Two-Day Suitcase se produira sous les chênes du French Legation Museum le 21 juin, jour de l’été et aussi jour de la Fête de la musique.
Ce groupe de soul connu de la scène musicale d’Austin est composé de Taylor Acee au chant et à la guitare et Matt Meldrum au chant et à la basse. Il a été rejoint par Danielle Hartman à la flute, Stephanie Meldrum au clavier et Kevin Schubert aux percussions.
Leur enregistrement “Congress House Sessions”, qui reprend les morceaux joués en concert tels que “Cul de sac”, “The dance”, ou encore “A Blind Man Can See How Much I Love You”, marie avec douceur et harmonie textes originaux, voix profondes et rythmes de jazz.
Les spectateurs sont invités à apporter couvertures, chaises et victuailles pour profiter d’un pique-nique jazzy.
Crédit : Two-Day Suitcase
La mythique "Mermaid Parade" de Coney Island fait son retour
Sirènes, Neptunes et titrons se donnent rendez-vous le 22 juin à Coney Island pour la célèbre Mermaid Parade. Coquillages et pinces de crabes seront de rigueur pour cette tradition new-yorkaise à ne louper sous aucun pretexte.
Créée en 1983, la Mermaid Parade est le plus grand défilé artistique des Etats-Unis. Cette manifestation haute en couleurs célèbre la mythologie et les rituels du bord de mer new-yorkais. Le défilé, avec ses chars et ses déguisements surprenants (et parfois d’un mauvais gout assumé) sont à l’image de Coney Island, ce quartier du sud de Brooklyn qui parait sorti tout droit des années 70, ou avant. Le public, constitué de locaux, vaut autant le détour que le défilé. Certains se pareront de leurs plus beaux déguisements pour l’occasion.
Tout le monde peut participer au défilé, en groupe ou seul. L’unique prérequis est de venir déguisé, si possible en ayant soi-même réalisé son déguisement. Un roi et une reine seront élus lors de la parade.
Le défilé débutera sur Surf Avenue et se terminera à Steeplechase Plaza. Pour le regarder sans participer, il est recommandé de rester au nord de Surf Avenue pour éviter la foule et d’être coincé derrière les barrières de sécurité.
Crédit : Norman Blake / Mermaid Parade