Si votre chien est incontrôlable ou que vous ne vous comprenez pas, pas de panique ! Cesar Millan vous explique tout le 14 juin au Fillmore à Miami Beach.
Le dresseur de chien le plus connu des Etats-Unis, aussi surnommé le « Dog Whisperer », expliquera au public sa philosophie et les méthodes qu’il a développées pour éduquer son chien. Objectif : rendre la relation entre le maître et l’animal la plus respectueuse et amicale possible.
Cesar Millan fera ensuite plusieurs démonstrations face au public avec différents chiens dont son fidèle Junior. Il montrera que la plupart des problèmes de nos compagnons canins proviennent du comportement des Hommes et il expliquera comment y remédier.
Cette soirée canine se clôturera par une séance de Questions-Réponses avec le public.
La participation au vote par Internet pour le second tour de la législative est en légère hausse par rapport au premier.
Selon les chiffres issus du BVE (Bureau de Vote électronique), 15.429 personnes ont glissé un bulletin virtuel dans l’urne, soit 10,17% des inscrits. Au premier tour, la participation s’élevait à 9,93%.
Le taux de participation pour ce second tour reste inférieur à celui de la législative de 2012, lorsque 19.614 votants, soit 12,47% des inscrits, avaient voté par Internet. Rendez-vous le samedi 8 juin pour le vote à l’urne.
Ci-dessous, le nombre de “web-votants” par circonscription consulaire.
La plage, la chaleur, de la musique, et une bonne dose de dunks: du 9 juin au 18 août, le Venice Ball, fondé par Nicolas Gaillard alias Nick Ansom, reprend du service.
Depuis 2007, ce joueur franco-californien de 29 ans partage sa passion pour « l’autre ballon rond » en organisant un tournoi, puis une ligue de basket-ball de rue, la Venice Basketball League (VBL), qu’il a créée à Venice Beach.
« La toute première fois que je suis arrivé ici, j’avais 13 ans, et je ne parlais pas un mot d’anglais, raconte-t-il. Nous étions en vacances, mon père me déposait le matin, et je jouais au basket toute la journée. En une semaine, je suis passé de terrain à terrain: trois contre trois des plus nuls tout au fond, au seul terrain cinq contre cinq avec les meilleurs près de la promenade. »
Nicolas Gaillard (centre)
Quelques années plus tard, Nick Ansom déménage à Los Angeles et, après un bref passage au Lycée Français, rejoint l’équipe de basket du lycée Fairfax: « Nous avons été classé parmi les cinq meilleures équipes du pays », note-t-il.
Après plusieurs années à s’adonner au basket et à son autre passion, la musique, en tant que D.J., l’idée d’organiser un tournoi d’été avec ses amis lui vient : “J’avais fait une équipe assez incroyable de joueurs très doués, et je pensais qu’on allait gagner”. Malheureusement, Nick Ansom s’est trouvé victime de son succès, avec plusieurs anciens joueurs de la NBA venus les affronter, « et des équipes qu’on a dû refuser ».
En 2008, le tournoi devient une ligue, soit dix équipes qui se rencontrent lors de matchs, organisés tout au long de l’année. « Cela nous permet de voir la progression des équipes, et d’établir des liens ». Il ajoute : “C’est aussi beaucoup plus de travail, mais maintenant je commence à avoir une bonne équipe, avec aussi quelqu’un en charge du divertissement.”
Et du divertissement, il y aura tout au long de l’été avec le Venice Ball: des « food trucks », des spectacles, et des DJ venant compléter le programme, avec également pour les enfants, un terrain réservé au camp d’été « Natural Leaders ». Cette initiative, organisée par la Kids Venice Ball League (KVBL), est gratuite pour les enfants issus de milieux défavorisés, et ouverte à tous les joueurs en herbe.
À côté de la cour des petits, le « court » des grands. La journée de sélection pour les dix équipes de la ligue a eu lieu dimanche dernier. « Les joueurs viennent de tous les États-Unis et même du reste du monde pour être repéré et faire partie de l’expérience. Nous sommes plus connus en Allemagne et en Asie qu’aux Etats-Unis, mais tout le monde rêve de venir jouer sur ces terrains, surtout à ce niveau », précise Nick Ansom.
Même si elle n’a pas le statut de ligue professionnelle, la VBL est bien cotée au niveau international : “En juin dernier nous avons été invité par Michael Jordan au tournoi Quai 54. Sur 32 équipes, notre équipe s’est retrouvée en demi-finale, que nous n’avons perdue que d’un point. »
Pink Martini participera au Stern Grove Festival de San Francisco, qui a lieu du 16 juin au 18 août.
La formule gagnante de ce festival, qui fête cette année sa 76e édition, ne change pas: des concerts gratuits qui ont lieu au parc Sigmund Stern Grove. Le public a l’opportunité d’y pique-niquer avant les concerts.
Pink Martini sera sans doute le moment fort du festival. Le groupe américain originaire de Portland, qui mêle à la perfection différents styles comme le jazz, la musique latine ou encore le lounge, se produira le 11 août.
La star des Fifties Michael McDonald fera l’ouverture du festival à la suite d’un pique-nique géant le 16 juin. Autre temps forts: la performance du San Francisco Symphony le 7 juillet. Fanfare Ciocarlia, mondialement connue, jouera le 21. Un concert de l’opéra de San Francisc clôturera le festival en beauté le 18 août.
En dehors des concerts, des discussions entre les musiciens et le public seront organisées. Des activités sont aussi prévues pour les enfants.
Le groupe electro rock français Team Ghost se produit pour la première fois en Amérique du Nord à l’occasion d’une tournée à New York au mois de juin.
Créé en 2007 par Nicolas Fromageau, co-fondateur de M83, le groupe s’est déjà fait connaître sur les scènes parisiennes et dans plusieurs festivals anglais. Il participera au New Music Seminar le 10 juin à Pianos ainsi qu’au North Side Festival le 13 juin à Public Assembly. Team Ghost se produira également le 12 juin à DL pour le Free DJ Set.
Après “We All Shine” en 2011, le groupe a écrit un deuxième album “Rituals LP”, sorti en Amérique du Nord en avril dernier. Il sera disponible en version vinyl le 29 juillet.
L’Hôtel du libre-échange, de Georges Feydeau, déménage à New York, les 14 et 15 juin.
La pièce sera la première de l’atelier-théâtre francophone de la Française Roxane Revon. Dans une version quelque peu raccourcie et retravaillée de l’oeuvre, écrite en collaboration avec Maurice Desavallieres, le spectateur retrouve les ingrédients du vaudeville : événements inattendus, quiproquos et rebondissements. L’Hôtel du libre-échange devient le centre de toutes les intrigues en réunissant, à leur insu, mari, femme, amant et meilleur ami et bien d’autres protagonistes. Trois représentations sont prévues.
L’atelier francophone de Roxane Revon, lancé il y a quatre mois, proposera des cours de théâtre pendant l’été puis une rétrospective sur Ionesco du 5 au 17 novembre, avec La Cantatrice Chauve et La Leçon.
Geek et cinéphile? Rendez-vous au New Media Film Festival. Plus de 70 films sont programmés pour deux journées-marathon les 11 et 12 juin.
Ce festival, qui fête en 2013 ses quatre ans, veut faire connaître les films à la pointe des nouvelles technologies et des nouveaux styles de narration.
La soirée d’ouverture sera une spéciale 3D. Dix films seront diffusés et des séances de Questions-Réponses seront organisées entre chaque projection. Dès le lendemain, le festival passera à la vitesse supérieure avec plus de 60 films diffusés dans la même journée. La matinée sera consacrée à plusieurs web séries. Et l’après-midi mêlera plusieurs genres de films : animation, documentaire, machinimas – un procédé qui permet de créer des images similaires à celles de jeux-vidéos.
Voilà un chiffre qui devrait faire parler de lui : seuls 5% des expatriés quittent la France pour des raisons fiscales. C’est l’un des enseignements de l’enquête My Expat 2013, dont French Morning publie les résultats en primeur.
My Expat est un service d’assistant personnel en France réservé aux expatriés français. Selon son enquête, réalisée en avril par Internet auprès d’un échantillon de 773 expatriés français, la fiscalité est la dernière raison qui pousse les Français à s’établir en dehors de leur pays. La première étant le travail (43%), puis le goût d’une nouvelle culture (31%), un désir de changer de vie (29%), le désir d’aventure (24%), un meilleur niveau de vie (21%). Trente-quatre pour cent des sondés invoquent une « autre raison », sans préciser laquelle.
Profil-type de l’expatrié : 46% d’entre eux ont entre 18 et 35 ans, et 56% des expatriés français gagnent plus de 26.000 euros par an. Leur terre de prédilection : l’Europe (31%) puis l’Asie (27%), et l’Amérique du Nord pour 19%. Seuls 18% des sondés sont détachés par une entreprise française. Selon l’enquête, les femmes représentent 51% des expatriés contre 49% pour les hommes. L’expatriation se vit en couple (54% sont mariés ou pacsés) et avec des enfants (52%)
Retours en France : 86% des expatriés rentrent en France au moins une fois par an (14% jamais). « La famille » (88%) et « les amis » (53%) sont les premières raisons invoquées pour ces retours annuels.
Santé : Un tiers (35%) des Français expat’ ne sont pas assurés.
Gestion de la fiscalité: la majorité (59,3%) des Français expatriés considère que la gestion de leur fiscalité depuis l’étranger est « facile ».
Divorce : 19% des Français expatriés ayant divorcés sont rentrés en France pour gérer leur divorce.
Retraite : Deux-tiers (66%) des Français de l’étranger se considèrent « à l’aise » avec la préparation de leur retraite.
Immobilier : la majorité (52%) des sondés disent ne plus avoir aucun bien immobilier en France, 21% y ont une résidence principale, 15% un investissement locatif.
Investissement : près de 33% des sondés répondent qu’ils ont pour projet d’investir dans l’immobilier (parmi eux, 55% veulent le faire en France), 24,6% dans un livret d’épargne, 16,9% dans une assurance vie.
A vos marques, prêt, mangez ! La Coral Gables Restaurant Week revient pour la cinquième année du 10 au 30 juin, avec un concept simple : bien manger sans se ruiner.
La trentaine de restaurants qui participent à l’opération offre des réductions de 20% sur un menu à trois plats. Après le succès des éditions précédentes, les organisateurs ont décidé d’ajouter une semaine supplémentaire pour une participation plus importante.
La nouveauté de cette année : des évènements auront lieu dans quelques restaurants. Une soirée de lancement aura lieu le 6 juin au Westin Colonnade Hotel. Pour les amoureux de la cuisine italienne, un cours de pizza sera organisé au Cibo Wine Bar le 12. Le restaurant Season 52 a prévu de son côté un dîner spécial « wine pairing » le 21 et le restaurant Talavera Cocina Mexicana prépare une soirée enchilada pour ses convives le 17.
Les réservations ne sont pas obligatoires mais elles sont vivement recommandées.
Oui, la pause déjeuner peut être moderne et branchée. Un “High Tech Lunch” est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco le jeudi 13 juin.
Des entrepreneurs de trois startups issues du secteur des hautes technologies – My ERP, Weemo et une troisième qui n’a pas été annoncée pour le moment – seront présentes à ce déjeuner pour partager leur expérience et échanger avec les participants.
My ERP a mis au point une application pour créer son propre business. Weemo a lancé elle un système « B to B » similaire au service Skype.
L’évènement est uniquement ouvert aux membres de la Chambre de commerce franco-américaine.
(Revue de presse) Le célèbre bisou français ou « French Kiss » a enfin trouvé sa traduction française : « galocher » apparaît désormais dans l’édition 2014 du dictionnaire.
Une information qui n’a pas échappé au Washington Post qui précise que cette traduction n’est pas officielle, montrant ainsi que la France cherche à préserver scrupuleusement son patrimoine linguistique. « L’Académie Française, une institution vielle de 378 ans et qui contrôle la langue française, protège jalousement le dictionnaire officiel des mots pré-fabriqués et des incursions étrangères » comme les mots « week-ends ou « e-mail » qui ont été refusés souligne le quotidien. Le Washington Post semble s’amuser du traditionalisme français en ajoutant que le site internet de l’Académie Française propose une rubrique intitulée « Dire, Ne Pas Dire », proposant des traductions françaises adéquates pour les anglicismes.
Après le bisou français, le vin français. La presse américaine s’émeut des finances de la France qui semblent si mauvaises que le président est obligé de vendre son vin. La vente aux enchères de près de 1.200 bouteilles provenant de la cave de l’Elysée prend ainsi des airs de drame national pour le site d’information américain CBS News qui nourrit le cliché des Français qui « boivent du vin comme ils boivent de l’eau et qui considèrent cela comme un trésor de la nation. » Pour Victoria Mather, une observatrice citée par le média américain, notre amour du vin fait partie intégrante de notre identité et de notre éducation : c’est par le vin que « nous percevons les Français et c’est ainsi qu’ils se perçoivent eux-mêmes. Ils passent du lait au vin, c’est la transition entre l’enfance et l’âge adulte. » Cette vente qui a eu lieu jeudi et vendredi dernier à l’hôtel Drouot semble le prix à payer en cette période d’austérité. Pour Fox News, cet événement est à l’image de la présidence de François Hollande, « M. Normal, un homme normal avec des goûts normaux, en comparaison avec certains de ses prédécesseurs comme l’ami des célébrités Nicolas Sarkozy. »
A l’occasion de la visite d’Angela Merkel au musée du Louvre pour une exposition consacrée à la peinture allemande à travers les années 1800 – 1939, le New York Times analyse les relations franco-allemandes en dressant un portrait critique du président français. Dans un article intitulé « les petits accords entre la France et l’Allemagne cachent des problèmes profonds », François Hollande apparaît comme largement responsable des tensions au sein du couple. Le New York Times décrit ainsi Angela Merkel comme celle qui « tente de réparer les relations avec une France en difficulté et un opposant idéologique ». Plus acerbe, le journal écrit que la chancelière, qui a enduré « les efforts de François Hollande pour l’isoler en Europe » « a réussi à garder le sourire même au cours de la longue conférence de presse de jeudi dominée par M.Hollande, pouvant être lui-même interminable.»
La presse américaine s’intéresse également à la politique française à New York. A l’occasion de la législative partielle qui se tiendra le 8 juin, leWall Street Journalse penche sur le financement de la campagne, qualifié de « challenge » à cause des règles que les candidats doivent respecter. Toujours prompt à donner des chiffres, le quotidien économique raconte que le futur député touchera « 7.100 euros par mois ». Il évoque aussi les comptes de campagne du candidat socialiste. « Il a levé presque 10.000 euros en dons privés et a limité ses dépenses à 15.000 euros en dormant chez les volontaires de sa campagne dans chacune des villes qu’il a visitée. La campagne de M. Lefebvre n’a pas indiqué combien elle a levé ou dépensé ».
Le nom est différent, mais le principe est le même! “Make Music New York”, l’équivalent de notre bonne vieille Fête de la Musique, fait son grand retour le 21 juin.
Pour cette septième édition, les New Yorkais pourront découvrir des groupes locaux lors de concerts gratuits qui auront lieu partout dans les cinq “boroughs”. Hip-hop, opéra, jazz, rock, percussions, tous les styles sont les bienvenus. Pas moins de mille concerts sont programmés, sur les trottoirs, dans les parcs, les places publiques, les jardins et dans les plus traditionnels cafés et salles de concert.
Parmi les groupes cette année : les six percussionnistes professionnels et amateurs de Mantra Percussion organisent une fanfare de neuf heures dans Lower Manhattan. Le groupe enchaîne depuis 2011 les tournées en Amérique du Nord. Très attendu, le groupe de rap français IAM sera en concert au Rumsey Playfield de Central Park. Le groupe Latino Son de Madre, qui réunit des artistes venus des quatre coins de la planète (Cuba, Argentine, Israël, Italie et Etats-Unis) se produira quant à lui au Jacobi Medical Center.
Créée par Jacques Lang en 1982, cette célébration de la musique est devenue une véritable institution en France et ailleurs dans le monde : cette année, 514 villes dans le monde y participent pour fêter le début de l’été. La version américaine se veut plus sage qu’en France puisque la fête ne durera que jusqu’à 22h.