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Damien Regnard votera Frédéric Lefebvre

La consigne de vote du troisième homme de l’élection législative partielle était attendue. Damien Regnard a finalement tranché: ça sera Frédéric Lefebvre (UMP).

Dans un message envoyés aux électeurs, mercredi, l’ex candidat divers droite exhorte ceux qui ont voté pour lui à se “rassembler pour que  la droite républicaine gagne cette élection législative partielle face au gouvernement Ayrault, afin de renforcer une opposition parlementaire dont le rôle va devenir essentiel pour le redressement futur de notre pays.

Considérant que les Français de l’étranger sont “depuis un an la cible idéale du gouvernement socialiste“, il assure que Frédéric Lefebvre “partage (s)es préoccupations“. “J’appelle donc toutes celles et tous ceux qui m’ont fait confiance au premier tour, à se mobiliser pour contribuer au plus large rassemblement possible afin de voter au second tour pour Frédéric Lefebvre, le seul des deux candidats qui fera gagner nos valeurs et nos idées, celles de la droite et du centre en Amérique du Nord“, écrit-il.

M. Regnard, élu du Texas, de l’Oklahoma, de l’Arkansas et de la Louisiane à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) s’était positionné comme le candidat de droite local de cette élection, n’hésitant pas critiquer ouvertement les “parachutés” Frédéric Lefebvre et Louis Giscard d’Estaing. Il a recueilli 12,67% des suffrages.

Avec M. Regnard, Frédéric Lefebvre enregistre un soutien important. La veille, Louis Giscard d’Estaing, candidat malheureux du parti de centre-droit l’UDI, avait appelé à voter pour le candidat de l’UMP. D’autres soutiens de “LGE” ont indiqué qu’ils voteront Lefebvre. C’est le cas des conseillers AFE Claire-Marie Jadot et Jacques Janson au Canada.

Le vote par Internet pour le second tour est ouvert

Le vote par Internet, c’est reparti. Depuis le 29 mai, les électeurs munis d’un ordinateur peuvent voter pour le second tour de la législative partielle en Amérique du Nord. Le vote se termine le mardi 4 juin à midi (heure de Paris).

Il suffit de vous munir de l’identifiant reçu par courrier ou SMS avant le premier tour et de votre mot de passe que vous recevrez par courriel. Ce dernier est différent de celui utilisé pour le premier tour.

De manière à éviter toute mauvaise surprise technique, le Ministère des affaires étrangères a mis en place un dispositif de vérification de la configuration de votre ordinateur. Testez-la ici

Une cellule d’assistance technique est également à disposition au + 33 1 72 62 40 41 ou par e-mail en remplissant le formulaire ici.

Crédit : Petr Malyshev / Sipa USA

Guy Wildenstein se range derrière Frédéric Lefebvre

En mars, il ne s’était pas privé de dire à Jean-François Copé tout le bien qu’il pensait du « parachutage » de Frédéric Lefebvre en Amérique du Nord. Voilà que Guy Wildenstein annonce aujourd’hui qu’il soutient le candidat de l’UMP au second tour de la législative partielle.

Je considère qu’il faut se rassembler sur le candidat de droite, indique le patron de l’UMP Côte Est. J’appelle à faire battre le Parti socialiste. J’espère que la droite va reprendre cette circonscription qui n’aurait jamais dû être perdue.”

M. Wildenstein, un proche de Nicolas Sarkozy, s’était fait discret pendant la campagne pour le premier tour. Lors de l’annonce de son non-soutien à Frédéric Lefebvre, il s’était gardé d’appeler à voter pour l’un de ses concurrents. Toute prise de position publique lui aurait valu une suspension voire une exclusion du parti, comme l’avait laissé entendre Jean Simonetti, responsable de la Fédération des Français de l’étranger de l’UMP.

M. Lefebvre avait accueilli la décision de M. Wildenstein avec “tristesse” et avait laissé entendre que cette “réaction” était celle d’un “homme blessé par les évènements que chacun connait, dont il fait l’objet”. Allusion transparente aux ennuis judiciaires du marchand d’art, mis en examen pour fraude fiscale.

Notant le “très bon score” du divers droite Damien Regnard, troisième homme de l’élection, M. Wildenstein estime que les deux partis de droite (UMP et UDI) “auraient sans doute fait un meilleur score, et suscité une plus forte participation” s’ils avaient choisi des candidats locaux. Mais c’est surtout “l’échec des socialistes” qu’il choisit de souligner. “La déception de beaucoup d’électeurs de gauche est démontrée.

L’UMP déchiré en Amérique du Nord par cette élection (et la précédente) pourra-t-elle se rassembler? «Quand Frédéric Lefebvre sera élu, ce sera à lui de faire la preuve, poursuit-il. C’est un homme responsable. Il prendra la mesure de la tâche. On pourra profiter de son expérience.

Propos recueillis par Emmanuel Saint-Martin

Los Angeles fête la Gay Pride

La communauté LGBT de Los Angeles célèbrera la traditionnelle Gay Pride le 9 juin. C’est son plus grand rassemblement de l’année dans le sud de la Californie.

Plus de 400.000 personnes sont attendues. Le défilé prendra place sur le boulevard Santa Monica. Une minute de silence sera observée en mémoire des victimes de persécutions, d’oppressions et discriminations à cause de leur appartenance sexuelle.

De nombreux concerts auront également lieu dès le 7 juin. Plusieurs artistes célèbres sont aussi attendus notamment les Pointer Sisters, la chanteuse Ciara ou encore Kat Deluna.

Chaque année, une organisation luttant pour les droits des homosexuels est promue lors du festival. Pour l’édition 2013, c’est la National Gay and Lesbian Task Force. L’organisation, qui fête ses 40 ans, veut développer l’activisme des communautés gays et lesbiennes dans les petites villes américaines et les enclaves rurales.

Crédit : LA PRIDE/Christopher Street West

Summer Stage 2013: entre IAM et Sinatra

Summer stage revient cet été dans les parcs de New York. Au programme : plus de 100 concerts et représentations dans 17 parcs de la ville.

Côté musique, “Sinatra In The Park” promet d’être le moment fort du festival le 11 juin à Central Park. Une dizaine d’artistes soul, jazz, blues et folk reprendront les plus belles chansons de l’artiste. Vous pourrez écouter John Pizzarelli and the Swing Seven, Judy Collins ou encore Joan Osborne.

Le Barry White du hip-hop Chubb Rock sera également en concert le 13 juin au Herbert Von King Park (Brooklyn) de même que le groupe de rock anglais The Zombies le 15 juin à Central Park.

A ne pas rater pour tout Frenchie qui se respecte: IAM. Le groupe précurseur du rap français célèbrera la fête de la musique le 21 juin à Central Park.

La danse n’est pas en reste : la Jamal Jackson Dance Company donnera un spectacle le 14 juin; Dance Iquail ! le 20 juillet; la Martha Graham Dance Company le 23 juillet ou encore la Harlem Dance Caravan le 9 août. Certaines compagnies animeront des master-class tout niveau.

La comédie sera aussi au rendez-vous. L’humoriste Cristela Alonzo se produira au Red Hook Park le 7 juin.

Créé en juin 1986, Summer Stage visait à enrichir la vie culturelle new-yorkaise avec une manifestation musicale gratuite. Aujourd’hui, quelques représentations sont payantes, mais le but reste le même : faire connaître et apprécier des artistes contemporains, traditionnels ou émergents ainsi que leur communauté d’origine. En 27 ans d’existence, le festival a accueilli des artistes mondialement connus comme Youssou’N’Dour et Patti Smith.

Crédit : Summer Stage

Baudelaire et sa muse au FIAF

Une plongée dans les origines des Fleurs du Mal, le chef d’œuvre de Charles Baudelaire. C’est ce que propose la Haskell Library du French Institute Alliance Française (FIAF) le mardi 4 juin, dans le cadre des “FIAF First Tuesdays”.

Votre guide dans cette exploration littéraire: James McManus, écrivain et directeur du supplément littéraire du Times. Il est également l’auteur de Black Venus, un ouvrage qui raconte la liaison entre Baudelaire et la chanteuse de cabaret haïtienne Jeanne Duval. Cette relation “torride” servit d’inspiration aux Fleurs du Mal. Pendant la discussion, M. McManus s’attachera à brosser le portrait de l’écrivain et de sa muse.

Une séance de dédicaces conclura cet évènement gratuit, qui se tiendra en anglais.

Crédit: Baudelaire par Etienne Carjat

Miami fête le burger

Au cas où cela n’est pas clair : mai est le mois du burger aux Etats-Unis.

Certes, c’est un peu tous les mois comme ça de ce côté-ci de l’Atlantique, mais à Miami, on prend “Burger Month” très au sérieux. Pour clôturer cette manifestation, les amoureux du burger sont conviés le 31 mai à Pincho Factory, pour une soirée spéciale.

Plusieurs spécialistes du sandwich mythique et des restaurateurs locaux se retrouveront dans cette Mecque du burger pour terminer l’édition 2013 de l’évènement en beauté. Au menu: burgers et accompagnements pour 40 dollars. Les chefs des restaurants Blue Collar, Josh’s Deli et Swine Southern Table & Bar seront aux fourneaux.

Pour y assister, il faut être motivé.  L’évènement commence… à minuit. Mais que ne ferait-on pas pour un burger ?

Belmondo et Deneuve à Central Park

Truffaut s’installe à Central Park. Son bébé « La sirène du Mississipi » sera projeté le 7 juin dans le mythique parc new-yorkais.

Le film, qui réunit à l’écran Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo, raconte l’histoire d’amour entre Louis et Julie. Louis est un Français de la Réunion qui doit épouser Julie, une jeune femme qu’il a rencontrée par l’intermédiaire d’une petite annonce. Le problème : Marion usurpe la place de la jeune femme. Alors qu’il est victime de la supercherie, Louis accepte quand même d’épouser Marion. C’est le début d’une longue série d’ennuis.

Sorti en 1969, le film avait tout de suite séduit le public français : plus d’un million de spectateurs sont allés le voir à sa sortie en salles. « La sirène du Mississipi » est le seul film que Jean-Claude Belmondo a tourné sous la direction de François Truffaut. C’est d’ailleurs l’un des rares films où il joue un anti-héros.

Le film est adapté du roman de William Irish Walz into Darkness. Un remake a déjà été réalisé en 2001 par Michael Christofer, « Pêché Originel », dans lequel Antonio Banderas donne la réplique à Angelina Jolie.

Crédit : Leonard de Raemy

Pour mon boss américain, je manque de "leadership"

« Demonstrate leadership: needs improvement ». La sentence est tombée comme un couperet. Pascal est sorti de son « annual performance review » avec une grosse boule à l’estomac : il ne comprend pas l’évaluation de son manager.

Pascal pensait avoir plutôt bien réussi. Pour sa première année aux Etats-Unis, il avait fait d’énormes efforts pour s’intégrer et pour comprendre les enjeux de son nouveau boulot. Alors qu’il pénétrait dans la salle de son entretien annuel d’évaluation, dans sa tête raisonnaient les « Good job! » et « Excellent!» que son management avait égrainés à son égard tout au long de l’année. « Mais les résultats écrits sur mon formulaire étaient bien moins positifs que ce que me disait mon boss, et lorsqu’il a indiqué ‘needs improvement’ en face de ‘leadership’, j’ai cru que je recevais un coup de poing dans le ventre. Je suis sorti de l’entretien, j’avais l’impression d’être nul. »

Lorsque les expatriés français démarrent une mission dans une entité américaine, certains sont agacés par les feedbacks très positifs de leurs managers américains. Ils considèrent qu’il s’agit là d’une certaine forme d’hypocrisie. D’autres a contrario se laissent porter par le positivisme à l’américaine. Certes, celui-ci présente d’énormes avantages, mais aussi des inconvénients. Comme celui d’occulter les erreurs, les risques, les impasses. Ce fut le cas pour Pascal.  Nous avons beaucoup travaillé ensemble pour essayer de réduire l’écart entre la perception qu’il avait de lui-même et celle qu’avait son manager. Le fait qu’il manquait de leadership signifiait-il qu’il était nul ? Ma question l’a fait sourire… « Certainement pas ». Mais c’était pourtant ce qu’il avait ressenti en sortant de l’entretien. Pascal avait, sous le coup de l’émotion, généralisé une case que son manager avait remplie concernant sa performance à l’ensemble de sa personne. Pourquoi ? Parce que le leadership est un point important pour lui, sensible, essentiel. Parce que son manager américain pensait en termes d’ « actions », « achievements »,  « results » et que Pascal, à ce moment-là pensait à « moi, futur leader ». La logique américaine « il faut remplir la case » accompagnée d’un discours managérial prudent était entré violemment en collision avec la perception d’un Pascal futur leader. D’un seul coup, il a compris qu’il n’avait pas forcément les qualités de leadership qu’il pensait avoir, sans pour autant que ce soit dit explicitement par son manager. C’était comme un malaise, le malaise de celui qui réalise soudain qu’il est loin de ressembler à l’image qu’il se faisait de lui-même. Sans savoir pourquoi.

D’ailleurs, que signifiait avoir du leadership ? Vaste notion. Les programmes des universités américaines regorgent de cours de développement du leadership. Mais qu’est-ce que cela voulait dire exactement pour lui ? Son manager lui avait répondu qu’il manquait de personal drive, de capacité à prendre des décisions, d’assertivité, de pouvoir d’influence. Qu’est-ce qui dans son comportement avait pu laisser penser tout cela ? Pascal a sollicité un nouvel entretien avec son manager pour définir son plan de développement en matière de leadership. Sur quels points précis devait-il s’améliorer ? En fait, dans son effort d’intégration, et pour être bien accepté par les membres de l’équipe, il était passé pour un « type sympa », alors que son manager attendait qu’il soit plus directif. Sa philosophie « pas de vagues » allait devoir être révisée. Avec diplomatie et élégance, mais révisée quand même… Il avait mis du temps à assimiler la mission de l’entreprise et n’avait pas suffisamment défini la sienne vis-vis des personnes avec qui il travaillait. Il avait été un bon team player, mais n’avait pas été assez force de propositions. Il avait fait son job, certes, mais il n’avait rien entrepris pour aller au-delà, pour pousser les murs, pour exploser les targets. Or, c’était bien ça qu’on attendait de lui, « à son niveau ». Sans le lui dire, bien sûr, mais n’était-ce point-là le rôle d’un leader ?

Alors pourquoi lui avait-on dit jusqu’à présent que tout allait bien ? Overstatement à l’américaine ? Il allait devoir s’y habituer et apprendre à décrypter les comportements : analyser la manière dont les différents managers de son organisation donnent des feedbacks aux personnes de leurs équipes, réévaluer les compliments à la lumière de ses résultats, apprécier les renforcements positifs en termes d’encouragements et déployer son radar interne pour comprendre les points à améliorer.

La boule à l’estomac avait disparu et la réflexion ayant suivi le coup de poing avait été bénéfique. Il devait apprendre à rassembler autour de son projet des gens culturellement différents et à communiquer ses décisions sans passer pour l’expat-qui-sait-tout-mieux-que-les-Américains.

En France, c'est tennis et révolte contre l'anglais

(Revue de presse) Comme chaque année, la presse américaine se passionne pour Roland Garros, qui a débuté dimanche 26 mai. Mais cette fois-ci, c’est la polémique sur la construction du nouveau court qui intéresse le NewYork Times.

Au centre du bras de fer tennistique: la construction d’un nouveau court avec un toit rétractable, ce qui permettrait aux matches de se poursuivre la nuit. Problème : un tribunal a jugé le mois dernier que le projet devait être stoppé en raison de sa proximité avec le Jardin des Serres d’Auteuil. « Depuis le début, la rénovation de Roland Garros a rencontré des oppositions. La fédération a décidé en 2011 de laisser le tournoi là où il est actuellement en transformant le site existant plutôt que de le déménager », précise le quotidien.

Soulignant que seuls les courts français et américains ne possèdent pas de toits rétractables, le New York Times avance qu’un « toit à Roland Garros permettrait de protéger (les joueurs) des averses parisiennes fréquentes et permettrait au French Open de planifier des sessions de nuit comme le font l’Australian Open et l’US Open ». Le directeur de la fédération française de Tennis et du tournoi reconnaît que si les sessions de nuit sont nécessaires, elles ne sont pas pratiques: « Nous ne voulons pas finir très tard la nuit. Nous n’allons pas faire comme nos amis américains avec des sessions de nuit qui commencent tard et qui parfois ne finissent jamais », cite le journal.

Les autres quotidiens se sont adonnés au jeu des pronostics pour le tournoi 2013. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français ne partent pas favoris. Tous parient sur Rafael Nadal, qui fait son grand retour. « Le dernier Français à avoir remporté le tournoi Roland-Garros était Yannick Noah en 1983, un fossé de trente ans qui a été rappelé à de nombreuses reprises lors de la cérémonie d’ouverture de vendredi », écrit le Hufffington Post.

Les cours d’anglais à l’université font toujours débat

Le débat sur l’introduction de cours en anglais dans les universités françaises rend les médias américains décidément perplexes. La radio nationale américaine NPR titre « La guerre des mots » sur son site internet. « Les opposants à cette mesure affirment que si la science et la technologie sont enseignées en anglais, le français perdra son vocabulaire et cessera graduellement d’être une langue moderne et vivante”, explique le site et ajoute : « Autrefois la langue de la diplomatie et de l’élite mondiale, le français se classe désormais à la 8e place des langues les plus parlées dans le monde ». « Alors qu’une loi de 1994 interdit les cours en anglais de la maternelle à l’université, les écoles de commerce élitistes et les grandes écoles enseignent depuis longtemps dans la langue de Shakespeare », souligne le site, prenant l’exemple de Science Po, « dont 40% de ses étudiants sont étrangers ».

Le New York Times aussi s’intéresse au sujet et rappelle que « l’anglais a envahi le vocabulaire de base en France depuis longtemps (…) De nombreux mots comme « weekend » et « cool » sont communs en français ».

Guillaume Canet : nombreux obstacles à New York lors du tournage

Le Washington Post se penche sur le nouveau film de Guillaume Canet, « Blood Ties », présenté à Cannes hors compétition. « Le réalisateur français Guillaume Canet vainc le choc des cultures de New York pour Blood Ties », titre le quotidien.

L’article raconte les galères rencontrées par Canet lors de son tournage new-yorkais. « Le problème avec New York ces temps-ci est qu’il n’y a pas assez d’ordures. C’est du moins l’expérience du réalisateur français Guillaume Canet. Il a dû fournir ses propres détritus pour recréer les rues sordides du Brooklyn des années 1970», raconte le journal.

« Le manque de détritus n’était que l’un des obstacles logistiques et culturels que (Guillaume) Canet a dû vaincre », souligne le Washington Post : « On ne peut pas tourner sans permission, sans autorisation. C’est très difficile, explique le quotidien. Un autre problème concernait les pratiques cinématographiques américaines », continue-t-il, les qualifiant de très hiérarchiques.

Tout ça pour une critique peu élogieuse: « Après deux heures et demi, certains trouvent le film mou et ses changements de rythme et de ton sont incertains ».

Crédit : Dubreuil Corinne/ABACAUSA.COM

Législative: la gauche fait bloc derrière Franck Scemama

La gauche fait l’union derrière Franck Scemama pour le second tour de la législative partielle en Amérique du Nord. Après l’annonce lundi du soutien du Parti Communiste, c’est au tour d’Europe Ecologie les Verts (EELV) de rejoindre le candidat socialiste.

« Dans la 1ere circonscription, nous soutenons le candidat socialiste Franck Scemama, qui saura par ses qualités agir comme un député proche de sa circonscription et à la hauteur des réformes à mener en France », indique le parti écologiste dans un communiqué, regrettant  l’abstention “extrêmement forte” qui a marqué le scrutin. Le candidat d’EELV dans la circonscription Cyrille Giraud, qui s’est montré critique à l’égard du gouvernement notamment sur le dossier de la fin brutale de la PEC, a obtenu 7,38% des suffrages au premier tour.

Avec 4,15% des voix, Céline Clément, candidate du Front de Gauche-PCF en Amérique du Nord, a amélioré son score de 2012. Sur son site, le PCF appelle les électeurs à “barrer la route” à Frédéric Lefebvre. “Aujourd’hui, l’urgence est à rassembler les électrices et les électeurs de gauche afin de barrer la route au retour à l’Assemblée nationale de Frédéric Lefebvre, ancien ministre de Sarkozy, et d’une droite dont monsieur Copé incarne à lui seul la hargne et le mépris à l’égard des catégories populaires.”

Photo: Sébastien Vidal

 
 

Législative: Lefebvre devance Scemama à San Francisco

Il y a un an, la circonscription de San Francisco était remportée par la socialiste Corinne Narassiguin. Cette année, elle revient à Frédéric Lefebvre (UMP). Ce dernier y devance Franck Scemama (PS) de 84 voix.
Voici les résultats de chaque candidat (vote par correspondance, internet et à l’urne confondus).
Ces résultats sont publiés sous réserve des éventuelles rectifications auxquelles pourrait procéder la Commission électorale.
Inscrits: 12059
Suffrages exprimés: 1881
Participation: 15,78%
– Louis Giscard d’Estaing (UDI): 140
– Damien Regnard (Divers droite): 239 (12,7%)
– Nicolas Druet (MoDem): 99
– Franck Scemama (PS): 509 (27,06%)
– Nicolas Rousseaux (Force Républicaine): 5
– Cyrille Giraud (EELV): 142 (7,5%)
– Frédéric Lefebvre (UMP): 593 (31,52%)
– Thierry-Franck Fautré (FN): 45
– Véronique Vermorel (Parti Pirate): 46
– Céline Clément (Front de Gauche): 58
– Pauline Czartoryska (sans étiquette): 3
– Karel Vereycken (Solidarité et Progrès): 2