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Un Français contre les arnaques au logement à New York

Trouver un logement à New York rime souvent avec « galère » et « arnaque ». Martin Theron en sait quelque chose.

Lors de son arrivée à New York il y a trois ans, ce Français s’est retrouvé dans une chambre à Coney Island. “Ma future rue via google view paraissait belle, genre petite maison anglaise, petit jardin. La réalité était autre. C’était tout sauf pratique, car Manhattan était à une heure porte à porte. Puis sans connaissance du marché, mon coloc m’a largement arnaqué sur le loyer “, raconte-t-il.

Pour éviter aux expatriés de louer un placard à prix d’or, lui et son ami américain  Tyler Adams ont créé Room Visit 4 U. Le concept : vous êtes en France et cherchez un appartement sur New York, en voulant éviter les traquenards immobiliers ? Les deux compères se chargent de visiter les appartements qui vous intéressent. « Pour 50 dollars nous visitons l’appartement, nous faisons un tour dans le quartier, explique Martin Theron, co-fondateur de la société, nous pouvons même nous déplacer de l’appartement jusqu’au lieu de travail pour une estimation du temps de trajet ». Et pour dix dollars de plus, les deux entrepreneurs proposent de prendre des photos supplémentaires.

Martin Theron, qui a quitté la France il y a une dizaine d’années, voulait créer un service pour les expatriés. L’idée émerge au début du mois de mai. « Pour l’instant, nous n’avons pas encore fait de visites mais nous avons déjà été contactés », précise-t-il.

Le concept rappelle celui de Room Security, une entreprise créée par deux jeunes français qui propose le même service pour 75 euros. « J’ai découvert leur site par hasard mais la communauté française de New York est grande et il y a de la place pour tout le monde, dit-il. Notre site est plus américain, le leur est plus français : nos prix sont en dollars, les leurs en euros par exemple».

« Nous cherchons encore des sponsors et des financements. Nous allons aussi développer un support papier pour les grandes écoles en France, poursuit-il. A long terme, le service est facile à exporter si l’on déménage. Si la société me permet d’atteindre le rêve américain, pourquoi pas ouvrir des antennes dans les autres villes américaines. Mais nous attendons de nous développer pour déposer la marque ».

Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes

Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes après plus de quarante ans de bons et loyaux services dans l’Upper West Side.

Quand il a ouvert en 1972 sur la 83th et Amsterdam Avenue, cette crèche-maternelle offrant un programme d’immersion en langue française faisait face à une « maison de prostitution » raconte Dominique Bordereaux, la co-fondatrice du centre avec son mari John Arden Hiigli, qui partent tous les deux à la retraite. « Il n’y avait que des artistes qui venaient s’aventurer dans ce quartier, il fallait avoir de l’audace ! » Pourtant, l’expérience a très vite été  une réussite, consacrée par un article du New York Times en 1978. Et elle a même attiré l’œil de John Lennon. « Nous n’avons pas pu accueillir son fils Sean pour des raisons de sécurité » sourit-elle.

Le Jardin était précurseur pour l’époque. « John a des croyances très fermes là-dessus, il pense que l’éducation et l’art ne peuvent pas être dissociés. L’art et l’étude des langues, c’était la colonne vertébrale de notre programme » déclare Dominique Bordereaux. Le couple a été formé à la méthode d’éducation Bank Street. « C’est une méthode beaucoup plus démocratique que le système européen. Bank Street place davantage d’importance sur l’individu. (…) La formation française, c’est d’abord d’enseigner pour les meilleurs élèves du groupe, et ceux qui ne peuvent pas suivre, c’est tant pis.»

Après plus de quarante ans à New York, la France reste toujours chère à Dominique Bordereaux. Son plus grand regret est d’ailleurs de ne pas avoir plus parlé sa langue natale avec sa fille qu’elle estime plus américaine que française.

Après la fermeture du Jardin la semaine prochaine, le couple a l’intention de prendre une année sabbatique avant de renouer avec ce qui a fait leur succès : l’art pour John Arden Hiigli, dans le cadre de collaborations avec d’autres écoles, et l’éducation pour Dominique Bordereaux, qui souhaite mettre son expérience au service des maternelles francophones d’Afrique de l’Ouest. Elle va d’ailleurs faire une donation de matériel à une école du Burkina Faso.

Leurs conseils à ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure d’un family day care ? Pour John Arden Hiigli, « il faut apprendre des enfants et garder l’esprit ouvert ». Sa femme pense qu’« il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. Et ne pas hésiter à expérimenter ».

Le fournisseur du logiciel de vote par Internet relativise les problèmes

« Je ne nie pas les problèmes, mais ils sont contrebalancés par la possibilité de voter de n’importe où à n’importe quelle heure ».

Jean Souto est un grand défenseur du vote par Internet. Et pour cause, il est directeur des ventes monde chez Scytl, la société espagnole chargée de fournir le logiciel de vote pour l’élection législative partielle en Amérique du Nord. Une mission « relativement standard » pour cette entreprise, leader mondial dans les solutions d’e-voting, mais qui a viré comme l’an dernier au casse-tête pour de nombreux électeurs. Problèmes de configuration et de serveur, désinstallation-réinstallation de Java, nécessité de changer d’ordinateur : si certains ont pu voter sans problème, d’autres ont étalé leur frustration sur les forums et les réseaux sociaux. Et certains candidats ont appelé les électeurs à privilégier le vote à l’urne quand cela était possible.

Cela fait depuis 2009 (et l’élection à l’Assemblée  des Français de l’étranger) que Scytl travaille avec le ministère des Affaires étrangères français. La société compte des clients aussi divers que le Ministère de l’éducation nationale, le Département de la Défense américain, l’Etat indien du Gujarat, les villes de Madrid et Washington DC.

Pour les législatives de 2012 dans les onze circonscriptions des Français établis hors de France, le Quai d’Orsay a travaillé avec le groupement Scytl et Atos – cette dernière était chargée de fournir les plateformes d’hébergement du vote. L’an dernier déjà, plusieurs électeurs avaient rencontré des difficultés. Le Quai d’Orsay a estimé à 2%-4% la part des Français de l’étranger n’ayant pas pu voter en raison de problèmes techniques. Raison principale – pour 80% des cas traités : Java. Ce language de programmation permet de sécuriser le « chiffrement » du bulletin de vote (mécanisme permettant de masquer le bulletin virtuel pour le rendre secret) via des programmes “applets” ou inspirés du langage Java (comme “Javascript”). Or, des failles de sécurité ont été constatées à plusieurs reprises dans ces programmes, malgré les nombreuses mises à jour développées par Oracle, le propriétaire de Java. « On peut garantir le vote depuis 80% des ordinateurs, souligne M. Souto. En cas de configurations exotiques et si toutes les composantes de sécurité ne sont pas réunies, on préfère bloquer”.

Il faut faire un système universel car on ne sait pas quels ordinateurs les votants vont avoir, quel sera le débit de connexion, poursuit-il. Le minimum, c’est de garantir le maximum pour l’intégrité et la sécurité du vote.”

Si des améliorations ont été apportées à la solution de vote depuis l’an dernier (notamment la reconnaissance de Java 1.7, une version de Java qui n’avait pu être testée en 2012 car elle était entrée en application juste avant le vote), le fournisseur fait remarquer que la répétition des problèmes n’est pas surprenante. « La loi électorale nous oblige à utiliser le même système que l’an dernier. On a fait des upgrades, mais on ne peut pas toucher au code-source», qui sert à recueillir et comptabiliser les votes. « Dans le même temps, Mozilla, Firefox, Java continuent de faire des mises à jour

Le ministère des Affaires étrangères indique qu’ « environ 2.000 demandes » (e-mails et appels téléphoniques) ont été traitées par sa cellule d’assistance technique pour les deux circonscriptions où se déroulaient une législative partielle en mai (Amérique du Nord et Europe du Sud). « En 2012 l’assistance avait reçu 24 000 demandes, ce qui représente au prorata du nombre d’inscrits, une baisse de sollicitation de l’assistance d’environ 65%», fait remarquer le Quai d’Orsay. Une baisse qui peut aussi s’expliquer par le recul du nombre de votants.

« L’an dernier, 55% des votes ont été émis via Internet, souligne pour sa part Jean Souto. On peut se focaliser sur les électeurs qui ont eu des problèmes, mais le vote par Internet est un vrai service à la communauté. Il est plus sécurisé que le vote par correspondance. »

Les impressionnistes prennent l'eau au FAM

Les impressionnistes mettent le cap sur le Fine Arts Museum de San Francisco à partir du 1er juin.
Thème de l’exposition : l’eau, l’un des sujets de prédilection des peintres impressionnistes.  Plus de 80 tableaux sont présentés jusqu’au 13 octobre.
Le musée permet de redécouvrir les œuvres de plusieurs peintres français comme Claude Monet (Barques au repos, La Seine à Argenteuil), Gustave Caillebotte (Au Bord de la Seine), Pierre-Auguste Renoir (Les Canotiers à Chatou) et Camille Pissaro (Le Port de Dieppe). Les post-impressionnistes auront aussi leur voix au chapitre : les travaux de Maurice Denis et Paul Signac seront également exposés.
La plupart des œuvres représentent notamment des bateaux, passe-temps des bourgeois à la fin du XIXème siècle et objets artistiques pour les peintres.

Street Art italien et bénédiction d'animaux au North Beach Festival

Le festival North Beach revient à San Francisco les 15 et 16 juin. Musique, artisanat, art et gastronomie seront accessibles gratuitement.

Le festival fête en 2013 ses 59 ans. Cette année encore, les organisateurs reprennent tous les ingrédients qui ont fait le succès du festival. Des concerts de groupes locaux seront organisés sur deux scènes différentes.

Cent vingt-cinq stands d’artisans et vingt stands gastronomiques s’étendront à travers le North Beach District. Les badauds pourront également découvrir l’art de rue dans le quartier de Little Italy où des artistes locaux exposeront leurs œuvres et en créeront de nouvelles.

Les enfants ne seront pas en reste. Une activité spéciale est organisée pour eux : la peinture à la craie sur un trottoir spécialement aménagé.

Il sera même possible de faire bénir son animal de compagnie. La bénédiction des animaux est une tradition du festival qui a lieu chaque année à la National Shrine of Saint Francis of Assisi.

Crédit : North Beach Festival

Un atelier à Dallas pour tout comprendre des litiges en entreprise

Les contentieux professionnels sont toujours difficiles à surmonter pour les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis. La chambre de commerce franco-américaine de Dallas organise un atelier spécial pour les guider.

Certaines décisions stratégiques pour l’entreprise exigent une bonne connaissance du fonctionnement du système judiciaire américain et de la gestion des litiges. L’atelier permettra d’explorer ces deux questions à travers plusieurs thèmes : l’organisation des cours fédérales, une présentation des procès typiques, la notion de communication des pièces et ses conséquences sur les documents situés hors du territoire américain.

L’atelier abordera également les risques et les bénéfices d’un procès effectué par des jurés ou encore les méthodes pour réduire les coûts liés aux litiges.

Après la présentation, le public aura la possibilité de poser des questions.

Crédit : The Legal Examiner / Kansas City

Experimental Cocktail Club ou la science du cocktail

Londres – New York – Paris, trois destinations choisies par trois Français amis d’enfance pour construire leur empire de la nuit, avec l’aide du barman, mixologiste et grand voyageur Nicolas de Soto.

Le dernier né des Experimental Cocktail Club, ouvert sur Christie Street à New York en 2012, ramène la tradition du « speakeasy » dans sa ville natale. Le concept est simple et semble fonctionner aussi bien dans chacune de ces capitales de la nuit : un cocktail-lounge pour amateurs qui propose des breuvages ultra élaborés, et adaptés aux gouts de chaque ville, dans un cadre intime et original, aux accents modernes chics ou Art déco antiques. Certains cocktails nécessitent trois jours de préparation, à l’aide de techniques proches de celles utilisées lors d’expérimentations scientifiques, et  avec des ingrédients qu’on ne trouve qu’au fin fond du Mexique (ou un des 53 autres pays parcourus par Nicolas de Soto). Les grands amateurs de martini pourront s’offrir, s’ils en ont les moyens, un Vintage Dry Martini à base de gin Gordon des années 1950. À ECC on entendra aucun son synthétique, la musique électronique ou actuelle n’est pas la bienvenue, mais l’ambiance n’en est pas moins délirante ! Rockabilly, jazz manouche, swing, pop 60’s… un régal pour certains DJ qui ont probablement trouvé l’endroit idéal pour pouvoir enfin s’exprimer. Réservation recommandée pour une table, surtout le week-end. Experimental Cocktail Club191 Christie Street – Ouvert tous les jours de 18h à 4h.

Côté clubbing cette semaine…

Soaked, le rooftop du Mondrian Soho (150 Lafayette Street) ouvre ce jeudi. Les Yippies y seront tous les dimanches à partir du 2 juin Infos & RSVP

Vendredi 31, les soirées VERBOTEN & FIXED fusionnent à nouveau pour recevoir Azari & III et les résidents Dave P & JDH @ Highline Ballroom (431 West 16th Street) Infos & billets

Le Grand Fedde fait vibrer Pacha (618 West 46th Street) le même soir Infos & billets

Grosse soirée pour la réouverture d’un bel endroit en plein air sur la Hudson river samedi 1er en compagnie d’Erick Morillo : La Marina (348 Dyckman Street) Infos & billets

Également le samedi 1er, du gros son EDM avec Robbie Rivera @ Marquee (289 10th avenue) Infos & billets, ou électro underground avec Nicolas Matar qui mixe chez lui @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) en compagnie de la caribéo-autrichienne Cassy Infos & billets

Et pour les semaines à venir…

Joachim Garraud @ Webster Hall le vendredi 7 juin

Bob Sinclar @ GreenHouse & WIP le samedi 8 juin

Fred Falke @ Le Poisson Rouge le samedi 15 juin

Simian Mobile Disco @ SRB Brooklyn le vendredi 21 juin

Daft Punk Tribute @ Highline Ballroom le mercredi 3 juillet

Photo: www.weareprivate.net

Programme bilingue de MS256 : les inscriptions sont ouvertes

La middle school MS 256 dans l’Upper West Side ouvre les inscriptions pour son tout nouveau programme bilingue. Celui-ci doit voir le jour à la rentrée 2013.
Le programme est ouvert aux élèves issus de programmes bilingues, aux enfants apprenant l’anglais en seconde langue ou ayant le français comme langue d’héritage. Une seule classe – de 6th Grade – sera lancée la première année. Les niveaux supérieurs ouvriront les années suivantes.
Les élèves suivront certains cours en français (maths, « social studies » et « Advanced French Language Arts ») et bénéficieront d’un programme after-school. L’école ambitionne d’organiser un voyage en France pour ses 8th Grade, quand ce niveau sera créé.
Le programme bénéficie d’une bourse de 20.000 dollars du Département de l’Education new-yorkais.

Church and State : le bistro religieusement français

Envie de pieds de cochons, d’un steak tartare ou d’escargots de Bourgogne ? Chez Church and State, vous trouverez, à coup sûr, de quoi soigner votre nostalgie du terroir français.

Ce bistro chic, situé à Downtown L.A, dans une ancienne biscuiterie datant du début du XXe siècle, propose une vaste carte de plats typiquement franchouillards et raffinés, concoctés à partir de nombreux produits du terroir. « Tous nos vins sont français, le sel est importé, le beurre nous vient de Normandie, idem pour les épices et les escargots de Bourgogne », explique le chef Tony Esnault arrivé en janvier. Ce saumurois qui a fait ses classes chez Alain Ducasse, est devenu en 2005, le chef de son premier restaurant new-yorkais à l’Essex House, auréolé en 2006 de trois étoiles dans le guide Michelin. Sa passion pour la cuisine, il la doit avant tout à ses grands-parents et à leur ferme, où il dégustait petit garçon toutes sortes de fruits et légumes du pays.

Un goût pour les végétaux que l’on retrouve aujourd’hui sur sa carte. «J’aime retravailler les recettes en revenant aux basiques et en mettant en valeur le goût des fruits et légumes frais» explique-t-il. Ici, tout est bio, la viande provient d’animaux nourris au fourrage et les produits, tous locaux, sont soigneusement sélectionnés par le chef au marché. On y trouve même des fromages au lait cru ! « A Los Angeles, il y a très peu de bistros français authentiques. La cuisine française est associée à un certain snobisme. Lorsque nous avons créé Church and State en 2007, nous voulions un restaurant français de qualité mais dans une ambiance plus « casual », propre aux bistros parisiens » explique la propriétaire Yasmin Sarmadi.

A l’entrée, un bar à huître accueille les clients, à côté d’un zinc typiquement parigot. La salle, haute de plafond, est ouverte directement sur la cuisine, où l’on peut admirer le chef et ses cuisiniers s’affairer derrière les fourneaux. Côté déco, lanternes, ardoises, bouteilles de vin et baguettes contribuent à planter le décor. Quant au nom du restaurant, il s’agit bien évidemment d’un clin d’œil sympathique à la loi sur la laïcité de 1905.

Un nouveau restaurant consacré à la cuisine méditerranéenne

On a testé et on ne l’a pas regretté : mention spéciale pour la salade d’agrumes frais où toutes les saveurs (fruits, fromage, salade) ressortent en bouche, à la tarte au chou-fleur façon flamenkuche, à l’exquise bouillabaisse ou encore au tian à l’orange (sablé breton, crème fouettée, fruits). Le restaurant a d’ailleurs intégré le Top 10 des meilleurs bistros de L.A du Guide Gayot. Devant un tel succès, Church and State ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Cet été, la propriétaire ouvre un nouveau restaurant « Spring » à Downtown, dans un immeuble du XIXe siècle, le Douglas Building. La cuisine méditerranéenne, les légumes et les fruits frais seront à l’honneur, pour le plus grand plaisir du chef Tony Esnault qui sera aux fourneaux.

 

«38 Témoins»: un meurtre mystérieux à l’Alliance Française

L’Alliance Française de Los Angeles projettera le 12 juin « 38 Témoins », le dernier film du réalisateur Lucas Belvaux.

Sorti en France en 2012, le film raconte l’histoire de Louise, une jeune femme qui revient chez elle au Havre après un voyage professionnel en Chine. Elle découvre que la rue dans laquelle elle habite a été le lieu d’un drame : une femme y a été  assassinée.

Pourtant les riverains affirment à la police n’avoir rien vu ni entendu. Tout le monde dormait. Pierre, le mari de Louise affirme qu’il travaillait. Personne n’a pu aider la jeune femme. Plus tard, alors que Louise dort, Pierre lui raconte ce qu’il s’est véritablement passé la nuit du meurtre.

Le casting du film réunit Yvan Attal, qui joue le rôle de Pierre, et Sophie Quiton, notamment connue pour avoir joué dans « Dimanche », d’Emmauel Finkiel, dont le rôle lui valut la récompense Talents Cannes, qui révèle les stars en devenir. A noter également la présence de Nicole Garcia, qui joue le rôle de Sylvie Loriot, une journaliste qui cherche à découvrir la vérité de cette affaire.

Le film s’inspire de l’histoire vraie du meurtre de Kitty Genovese dans le Queens, dans le New York des années 1960. A l’époque, la presse avait vivement critiqué l’attitude des témoins qui avaient ignoré les appels à l’aide de la jeune new-yorkaise.

Crédit : AlloCiné

Virée dans Wilton Manors, le "gayborhood" de Miami

Le débat autour du mariage gay n’a pas juste passionné la France. Il a trouvé un écho dans le Florida Agenda,  l’hebdomadaire gratuit de la petite communauté de Wilton Manors.

Et pour cause: Wilton Manors était en 2010 la deuxième ville gay aux Etats-Unis, en proportion de couples de même sexe (après Provincetown, MA) ; il se dit aujourd’hui qu’elle aurait même pris la première place. Première ou deuxième, deuxième ou première: peu importe. Wilton Manors, ce quartier anciennement délaissé, est sans conteste devenu le « gayborhood » de Miami, bien que situé à une cinquantaine de kilomètres au nord, entre Fort Lauderdale et Pompano Beach. En une décennie, il a fièrement détrôné South Beach pour s’imposer comme un havre de diversité dans cet état très conservateur, se positionnant ainsi comme l’égal des quartiers de Castro à San Francisco, Chelsea à New York, ou encore West Hollywood à Los Angeles.

À la différence notable que Wilton Manors n’est pas niché au sein d’une mégalopole, mais est plutôt une entité urbaine en soi. Aussi, vous n’y trouverez pas de drapeau arc-en-ciel géant comme sur la Harvey Milk Plaza (Castro), mais vous aurez plutôt l’impression de circuler dans un quartier résidentiel en développement, où une vie piétonne peut par endroits reprendre ses droits.

Tout cela grâce au pionnier George Kessinger qui ouvrit en 1997 dans ce quartier inconnu et plutôt mal famé un bar, le Georgie’s Alibi, qui est devenu un patrimoine de Wilton Manors, nous racontent Tim et Caleb. Débarqués de l’Ohio il y a maintenant 12 ans, ces derniers tiennent aujourd’hui le Naked Grape Wine Bar (ci-dessus), qui vante les mérites de la diversité (une clientèle gay et hétéro de tous âges), de la déconnexion (ni TV, ni WIFI), et de l’art de vivre (à la française ?) rythmé de vins fins et fromages délicats, si possible bios,  toujours locaux et de saison. Ils ont vu se développer le quartier à mesure que la communauté gay s’y installait, plaisantant que « traditionnellement, la communauté gay prend un quartier un peu ‘pourri’ et le transforme en quelque chose d’agréable ». Laissez Tim vous conseiller en vins (50% mardi et mercredi), et Caleb vous préparer une mozzarella fraîche de ses mains sous vos yeux, et n’oubliez pas de converser en français avec Rose, l’assistante haïtienne de Caleb.

Vero, Ardéchoise, et Jean, Irlandaise, patronnes du restaurant Le Patio, tiennent le même discours. Pour une cuisine familiale, ‘comfort food’ comme elles l’appellent, elles vous préviennent d’entrée : « Ici, ce n’est pas Burger King, vous ne l’avez pas à votre manière, mais vous le prenez comme je vous le sers ! » tournant en dérision la devise historique de la franchise. D’ailleurs, vous ne trouverez que très peu de franchises à Wilton Manors, mais plutôt des enseignes indépendantes comme les historiques Rosie’s (et son brunch très couru) ou Tropics (de clientèle plus âgée).

Parcourrez, à pied évidemment, Wilton Drive entre 20th et 26th Streets et vous y apprécierez le rythme de vie tranquille en journée, et l’énergie qui emplit le quartier à la tombée de la nuit, avec les incontournables nocturnes que sont le Village Pub ou encore The Manor. Pour des sushis, ce sera Sozo.

Et avec trois fois plus de francophones qu’à Miami, vous pourrez sans doute débattre, en français, des prochaines décisions de la Cour Suprême, en juin, sur la légalisation fédérale du mariage des gays aux Etats-Unis.
Photo: au Naked Grape Wine Bar. Credit: Yann Rousseau

Julie Mimran peint les stars

L’artiste française Julie Mimran présentera son exposition « Beautiful » à Villa Azur le 30 mai.

L’exposition se compose de seize tableaux. Les peintures représentent de nombreuses célébrités comme Rihanna, Madonna, Brigitte Bardot, Barbara, Marilyn Monroe ou encore Amy Winehouse.

Passionnée par le cinéma, Julie Mirman s’inspire du septième art dans son travail. Les tableaux, qui représentent des stars ou des personnages cultes, sont retravaillés grâce à différentes techniques comme l’infographie, le collage, la peinture. Surtout, Julie Mirman aime associer différentes textures pour un rendu plus intéressant. Elle travaille régulièrement avec de la résine, des pierres, des plastiques ou encore des perles.

Crédit : Julie Mimran