Accueil Blog Page 1366

Un symposium international sur Le Corbusier

Le Center for Architecture de New York organise un symposium les 8 et 9 juin sur les travaux de Le Corbusier. Plusieurs intervenants discuteront des idées novatrices de l’architecte avant et après son voyage à New York.

Le rendez-vous débutera par une visite de l’exposition au MoMA dédiée à l’architecte français. Une série de conférences sur les travaux de Le Corbusier suivra.

Les intervenants aborderont plusieurs sujets comme la relation entre Le Corbusier et New York, sa vision de la ville et de celle de Paris dans les années 1920 ou encore la saga du batiment des Nations-Unies, sur lequel il a travaillé. Une conférence s’intéressera également à cinq architectes américains influencés par les travaux de l’urbaniste français.

Le deuxième jour sera consacré à une visite du siège des Nations-Unies pour découvrir tous les secrets de son architecture.

Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier s’est rendu célèbre pour avoir inventé le concept d’unité d’habitation, qui a permis le développement des logements collectifs après la Seconde Guerre mondiale. L’architecture moderne de New York a largement inspiré son œuvre. Il a notamment participé à l’élaboration du siège des Nations-Unies.

Crédit : Fondation Le Corbusier / ADAGP

"Make Music": Pasadena fête la musique

Le plus gros festival de musique gratuit du sud de la Californie reprend du service le 1er juin.

Depuis 2008, “Make Music Pasadena” rassemble des groupes de musique populaires et talentueux pour un immense festival sur toute une journée, inspiré de la Fête de la musique française. Plus de 150 concerts sont proposés dans une vingtaine de lieux différents.

La programmation est alléchante, éclectique et internationale. Des musiciens venus des quatre coins du monde proposent une flopée de styles différents: du rock indie avec “Tanlines” ou “We are scientists“, de l’électro expérimentale proposée par High Places  et même du gospel avec Eagle Rock Gospel Singers.

Et cette année, les artistes français ont leur place dans la programmation. L’Alliance française de Pasadena a invité trois groupes de musique pour l’événement. La célèbre SoKo, chanteuse française aux chansons pop-folk piquantes, chantera à 20h au sein de l’Alliance française. Edith Crash, femme orchestre au style grunge qui a réussi à se forger un nom dans la scène underground, a également été invitée. Jessica Fichot, artiste française vivant à Los Angeles, sera également de la partie et proposera ses dernières compositions inspirées des classiques français mais aussi du jazz et de la folk.

L'avion solaire Solar Impulse « sur la route des pionniers de l’aviation »

C’est reparti pour un tour. Mercredi à l’aube, le Suisse André Borschberg, pilote de l’avion solaire Solar Impulse, est parti de Phoenix, dans l’Arizona, direction Dallas.

Le 3 mai dernier, c’est son co-équipier, Bertrand Piccard, qui avait décollé de la base aérienne de Moffett, près de San Francisco, pour la première étape de ce grand voyage. Le parcours doit conduire l’avion au Texas, à Saint-Louis (Missouri), Dulles (près de Washington D.C) et enfin, si tout se passe bien, à l’aéroport JFK de New York.

Révolutionner les mentalités

«Notre but premier n’est pas de révolutionner l’aviation, mais la manière de penser en termes d’énergie et de technologies propres, explique Bertrand Piccard. L’aviation conventionnelle ne pourra pas passer à zéro carburant tout de suite. Des étapes intermédiaires seront nécessaires, par exemple l’emploi de matériaux plus légers, des routes plus directes ou des approches d’aéroports en descente constante plutôt que par paliers ».

Le projet d’avion solaire n’est pas le premier de l’histoire, mais à ce jour, aucun de ses prédécesseurs avec un pilote à bord, n’a réussi à passer une nuit en vol. Il a été lancé en 2003 ans par le psychiatre et aéronaute Bertrand Piccard et André Borschberg, pilote et ingénieur. « L’idée m’est venue à la suite du succès du tour du monde en ballon que j’ai réalisé en 1999 avec l’aéronaute Brian Jones. Nous étions partis avec 3,7 tonnes de propane. A l’arrivée, il ne restait que 40 kg. C’est en prenant conscience que le manque de carburant aurait pu faire rater l’aventure que je me suis alors promis de refaire un tour du monde, mais cette fois sans utiliser d’énergie fossile », explique Piccard.

L’avion Solar Impulse dépend de 12.000 cellules photovoltaïques, capables de recharger une batterie au lithium de 400 kilos, nécessaire à l’alimentation des quatre moteurs électriques à hélice de 10 chevaux chacun. Cet engin monoplace a “l’envergure d’un Jumbo Jet (63,4 m), le poids d’une petite voiture (1600 kg) et la puissance moyenne d’un scooter“, précise Piccard.

Un tour du monde en 2015 

Les deux pilotes hélvètes n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Solar Impulse a déjà été testé en France, en Europe et au Maroc. Mais l’Amérique comporte à leurs yeux une dimension particulière. « André et moi voulions traverser d’Ouest en Est, parce que c’est la route mythique des pionniers de l’aviation ! explique Piccard. Le but de Solar Impulse est également de promouvoir les clean tech auprès du monde politique et financier. New York et Washington était donc des passages obligés».

Un projet qui n’est pas sans risque: «Piloter un avion expérimental pendant près de 20 heures à haute altitude, sans cabine pressurisée et sans pouvoir changer de position est un vrai défi! ». Mais c’est «moins risqué que de continuer à vivre dans un monde qui consomme 1 million de tonnes de pétrole par heure, sans même compter le gaz et le charbon ! ». Si leur traversée de l’Amérique se passe bien, les deux aventuriers envisagent déjà un tour du monde … en 2015.

Crédit: Solar Impulse arrivant à Phoenix  © Solar Impulse | F. Merz

Les startups se retrouvent à San Francisco

Créateur d’entreprises, ce rendez-vous est pour vous. San Francisco accueille le salon international des startups 2013 le 30 mai.
Cette grand messe des petites entreprises présentera de jeunes startups dans le secteur de l’Internet essentiellement. Leur point commun: elles veulent se faire connaitre des clients et des investisseurs. La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco est partenaire de l’évènement : 20% de réduction sont offerts à ses membres.
Une conférence sur les startups sera aussi organisée, rassemblant quelque 2.000 entrepreneurs. Cette conférence est l’une des plus importantes de la Silicon Valley. Les intervenants donneront des conseils sur la façon de créer une startup, d’améliorer son CV, de trouver des partenaires et communiquer.
Huit intervenants s’exprimeront lors de la conférence dont Brian Wong, le fondateur de l’application Kiip, Jerry Kaplan, le fondateur de Go Corporation ou encore Naval Ravikant, le fondateur d’AngelList.
Crédit : Sergey Lysenkov / SIPA USA

Inauguration de "The X", entre El Paso et Juarez, le 24 mai

Un énorme “X” rouge de 60 mètres de haut bordera désormais la frontière entre El Paso (Texas) et Juarez (Mexique). Le monument, situé juste à proximité du Rio Grande, sera inauguré le 24 mai lors d’une immense célébration qui rassemblera le soir même plusieurs formations musicales dont le El Paso Symphony Orchestra et le chef d’orchestre mexicain Alondra de la Parra.

La symbolique est forte: quand on monte en haut des deux tours que forme la sculpture, c’est d’un côté la ville la plus dangereuse du Mexique, Juarez, qui s’offre au visiteur, et de l’autre, la ville américaine frontalière d’El Paso. Le monument, dont la construction a débuté il y a six ans et a été suspendue en 2007 durant trois ans en raison d’un changement de maire, est un symbole du métissage de la culture mexicaine. Les deux branches du X représentent le mélange de la culture aztèque et espagnole et, d’après son créateur le sculpteur Sebastian, c’est également un hommage au Président mexicain Benito Juarez, qui changea l’orthographe de « Mejico » à « Mexico » au XIXème siècle.

Le monument comportera une énorme esplanade, une salle de concert et deux parkings et ambitionne de devenir la nouvelle icône de la région. L’artiste Sebastian espère que le monument, “La Equis” en espagnol, deviendra un symbole important, pour le Mexique mais aussi pour le reste du monde.

Nouvel essor pour Education française Greater Houston

0

Il y a du nouveau à Education française Greater Houston (ou EFGH).

L’effectif du programme de français langue maternelle de l’agglomération de Houston devrait augmenter d’un tiers à l’année prochaine, passant de 88 élèves répartis sur six sites à environ 120, âgés jusqu’à 18 ans (contre 16 aujourd’hui) sur huit. « A la rentrée scolaire 2013-2014, deux nouveaux sites ouvriront leurs portes à Katy, dans les locaux de la Goddard School, et à la Woodlands Preparatory School », annonce en effet l’association dans sa dernière lettre d’informations.

« Ces secteurs accueillent de nombreuses familles francophones qui ne mettent pas leurs enfants à l’école internationale, car elles sont un peu excentrées. Il y a donc une forte attente », explique Martina Nerrant, la présidente d’EFGH.

Des ouvertures à Sugar Land et dans le quartier de Montrose/Westheimer sont également à l’étude, « pour plus de proximité avec les familles, mais nous sommes encore à la recherche de locaux permettant de maintenir des tarifs abordables sans rogner sur la qualité », commente Martina Nerrant.

Une équipe renouvelée

L’association a également accueilli de nouveaux membres dans son bureau. Et s’est dotée d’une nouvelle directrice. Céline Mustière ayant « démissionné du poste de directrice pour se consacrer à d’autres projets », selon ses indications, elle a été remplacée au printemps par Isabelle Bourgogne (à droite de la photo ci-dessus), une enseignante recrutée au sein même de l’équipe de vingt professeurs et assistants de l’association. « Arrivée à Houston il y a quelques années forte d’un diplôme de l’Education nationale française et d’une expérience d’enseignement, mais aussi commerciale et associative, Isabelle Bourgogne a passé le relais à une collègue dans sa classe de Memorial/Gessner pour se consacrer à ce poste à plein temps », indique Martina Nerrant.

L'avion solaire Solar Impulse « sur la route des pionniers de l’aviation »

C’est reparti pour un tour. Mercredi à l’aube, le Suisse André Borschberg, pilote de l’avion solaire Solar Impulse, est parti de Phoenix, dans l’Arizona, direction Dallas.

Le 3 mai dernier, c’est son co-équipier, Bertrand Piccard, qui avait décollé de la base aérienne de Moffett, près de San Francisco, pour la première étape de ce grand voyage. Le parcours doit conduire l’avion au Texas, à Saint-Louis (Missouri), Dulles (près de Washington D.C) et enfin, si tout se passe bien, à l’aéroport JFK de New York.

Révolutionner les mentalités

«Notre but premier n’est pas de révolutionner l’aviation, mais la manière de penser en termes d’énergie et de technologies propres, explique Bertrand Piccard. L’aviation conventionnelle ne pourra pas passer à zéro carburant tout de suite. Des étapes intermédiaires seront nécessaires, par exemple l’emploi de matériaux plus légers, des routes plus directes ou des approches d’aéroports en descente constante plutôt que par paliers ».

Le projet d’avion solaire n’est pas le premier de l’histoire, mais à ce jour, aucun de ses prédécesseurs avec un pilote à bord, n’a réussi à passer une nuit en vol. Il a été lancé en 2003 ans par le psychiatre et aéronaute Bertrand Piccard et André Borschberg, pilote et ingénieur. « L’idée m’est venue à la suite du succès du tour du monde en ballon que j’ai réalisé en 1999 avec l’aéronaute Brian Jones. Nous étions partis avec 3,7 tonnes de propane. A l’arrivée, il ne restait que 40 kg. C’est en prenant conscience que le manque de carburant aurait pu faire rater l’aventure que je me suis alors promis de refaire un tour du monde, mais cette fois sans utiliser d’énergie fossile », explique Piccard.

L’avion Solar Impulse dépend de 12.000 cellules photovoltaïques, capables de recharger une batterie au lithium de 400 kilos, nécessaire à l’alimentation des quatre moteurs électriques à hélice de 10 chevaux chacun. Cet engin monoplace a “l’envergure d’un Jumbo Jet (63,4 m), le poids d’une petite voiture (1600 kg) et la puissance moyenne d’un scooter“, précise Piccard.

Un tour du monde en 2015 

Les deux pilotes hélvètes n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Solar Impulse a déjà été testé en France, en Europe et au Maroc. Mais l’Amérique comporte à leurs yeux une dimension particulière. « André et moi voulions traverser d’Ouest en Est, parce que c’est la route mythique des pionniers de l’aviation ! explique Piccard. Le but de Solar Impulse est également de promouvoir les clean tech auprès du monde politique et financier. New York et Washington était donc des passages obligés».

Un projet qui n’est pas sans risque: «Piloter un avion expérimental pendant près de 20 heures à haute altitude, sans cabine pressurisée et sans pouvoir changer de position est un vrai défi! ». Mais c’est «moins risqué que de continuer à vivre dans un monde qui consomme 1 million de tonnes de pétrole par heure, sans même compter le gaz et le charbon ! ». Si leur traversée de l’Amérique se passe bien, les deux aventuriers envisagent déjà un tour du monde … en 2015.

Crédit: Solar Impulse arrivant à Phoenix  © Solar Impulse | F. Merz

Un Français dans le business de la drague

Un jeune français qui investit le business du « date » aux Etats-Unis, ça fait sourire.

Jean Meyer, 30 ans, n’est pourtant pas du genre Don Juan. Ce sont ses « galères avec les filles » de Columbia qui lui ont donné l’idée de créer en 2011 Date My School, un site de rencontres entre étudiants.

« Quand j’étais étudiant en MBA, j’étais déçu par les filles de la business school. Je trouvais stupide de ne pas pouvoir rencontrer les sages-femmes, les filles de médecine ou de l’école de journalisme », raconte ce Toulousain. L’étincelle vient quelques semaines plus tard, au cours d’une discussion avec Balazs Alexa, un camarade de promo hongrois. Il n’en faut pas plus pour qu’ils décident de lancer Date My School.

« J’ai codé le site pendant six mois, le soir dans ma chambre ou pendant mes cours de finance », raconte Jean Meyer, par ailleurs ingénieur en informatique, qui a fait ses études à Compiègne puis travaillé deux ans pour la BNP à Philadelphie. « Très rapidement, le site a bien marché, à Columbia et puis ensuite au MIT, à Harvard, à NYU. Certains en font une utilisation intensive. »

L’histoire vous rappelle quelque chose ? Le parallèle avec Mark Zuckerberg, qui a fabriqué Facebook depuis son « dorm » d’Harvard, s’arrête pourtant là. Date My School s’est positionné sur un créneau payant (via un abonnement mensuel), et son utilisation est limitée aux étudiants et jeunes diplômés. Les utilisateurs restreignent leur réseau à certaines universités, ou certains départements disciplinaires. Le tout en gardant l’anonymat : l’origine des utilisateurs est vérifiée par Date My School au travers des adresses mails étudiantes.

Deux ans après son lancement, cette plateforme de “hook-up” enregistre 230.000 utilisateurs, dans 2.000 universités américaines. Pour alimenter la machine, l’argent n’a pas été difficile à trouver. Il a suffit de quelques rencontres à San Francisco pour que Jean Meyer décroche un premier investissement de 500.000 dollars. Puis, en mars 2012, c’est un fonds coréen qui a mis 4 millions dans l’affaire. Date my School emploie aujourd’hui huit personnes dans ses locaux de 600 m2 à Sunset Park, Brooklyn.

Cette réussite peut surprendre, dans un marché du “date” déjà encombré. « Ce qui nous différencie, c’est que nous sommes bons en marketing terrain. Nous avons des ambassadeurs dans les campus, qui relaient l’existence du site. Et le fait de pouvoir cibler ses rencontres selon les écoles est très apprécié. » Une mentalité un poil élitiste ? « C’est comme cela fonctionne ! La plupart des gens finissent pas se marier avec des personnes du même univers », répond Jean Meyer, qui ambitionne de dupliquer le site dans un autre pays élitiste… la France.

Et lorsqu’on lui demande s’il a utilisé Date My School pour ses affaires personnelles, il balaie la question d’un revers. «Non! Je ne suis jamais allée jusqu’au bout. Par contre, je reçois tous les jours des mails de remerciement. On a même eu des mariages. »

L'art libre de Mohamed Ben Slama au FIAF

Je suis un homme discret (…) Je ne veux pas que ma famille soit à nouveau menacée.” De Mohamed Ben Slama, les New-Yorkais ne verront que certaines oeuvres, exposées en mai dans la galerie du FIAF dans le cadre du festival World Nomads sur la Tunisie. 

Et pour cause, en juin 2012, il était au cœur d’une violente polémique dans son pays . Une exposition d’art contemporain, à laquelle il participait, avait donné lieu à des violences de la part de groupuscules salafistes. Depuis, il craint pour sa vie.

Deux de ses œuvres étaient à l’origine de la colère des islamistes: un écolier dont le cartable laisse s’échapper des fourmis traçant les mots “Sobhane Allah” (“Loué soit Dieu”) et “Couscous à l’agneau”, où on voit une femme nue tenant un plat de couscous entourée de barbus menaçants. Ses tableaux ont été saccagés et l’artiste a reçu des menaces de mort, qui l’ont conduit à s’exiler à Paris. “Je n’ai pas encore l’intention de revenir, les menaces pèsent toujours sur moi“, dit-il. Il est poursuivi par la justice tunisienne pour trouble à l’ordre public. “Les poursuites ne sont pas abandonnées d’après mes contacts en Tunisie. En plus, mes tableaux sont toujours confisqués pour l’enquête“. Un rappel que la liberté d’expression n’est pas acquise dans la Tunisie post-révolutionnaire.

Les tableaux exposés à New York? “Je les ai peints spécialement pour l’occasion“, déclare-t-il. “In God We Trust” rappelle “Couscous à l’Agneau” avec sa composition générale sombre montrant des hommes barbus au-dessus d’une femme nue. Quand on s’en approche, on lit les mots “Amour” écrits plusieurs fois en arabe sur le pubis de la femme. Une atmosphère obscure se dégage également de ses autres tableaux dont les détails se révèlent au spectateur qui prend la peine de se pencher dessus. Il ne sait pas quand il retournera en Tunisie. “J’ai une carte de séjour de trois ans, je reste à Paris pour le moment, j’ai des projets et je travaille beaucoup“, déclare-t-il.

Aux côtés de ses tableaux, le travail de quatre artistes tunisiennes est également présenté. Une vidéo de Mouna Jemal Siala montre une femme progressivement couverte de tissu noir. Amel Ben Attia, Héla Ammar et Nicène Kossentini représentent aussi des femmes, belles ou tragiques, dans des œuvres où la couleur est d’autant plus percutante qu’elle est rare.

Arlette Delevallée se révolte dans le Lower East Side

Juin, c’est le mois d’Arlette Delevallée dans le Lower East Side. Les oeuvres de l’artiste française sont exposées à l’Artifact gallery.
A la fois peintre et plasticienne, Arlette Delevallée a une longue carrière derrière elle et créé des tableaux originaux depuis l’âge de 20 ans. Aujourd’hui, elle utilise des objets récupérés (cartons, bouteilles, emballages) pour réaliser des oeuvres colorées en 2D ou 3D qui expriment sa révolte contre le conditionnement des comportements humains.
La peintre a suivi une formation classique à l’Ecole Supérieure des Arts appliqués de Paris et a participé à de nombreux événements artistiques, dont la fameuse Biennale de Florence.
Ses oeuvres seront montrées du 5 au 23 juin.
 
Crédit Photo: Tableau d’Arlette Delevallée “Merd’chandising”

Le Ballet des Amériques joue "Pierre et le loup"

La compagnie et école de danse le Ballet des Amériques présentera son spectacle de printemps le 9 juin à 15h au Emelin Theatre for the Performing Arts.
Les élèves de l’école interprèteront “Pierre et le loup”, une chorégraphie de Carole Alexis sur la célèbre musique de Sergei Prokofiev, ainsi que “Divertissements”, une série de pièces tirées du répertoire de la compagnie et présentées par les danseurs professionnels du Ballet des Amériques.
Le Ballet des Amériques a été créé en 2011 sous la direction de la chorégraphe Carole Alexis et propose une formation de danse basée sur la technique française.
Crédit photo: Ballet des Amériques/ Hans Jakob Wilhelm

Preserve 24: cocktails et recyclage

Depuis le 15 mai, on peut découvrir les nombreux trésors de Preserve 24, un resto/bar/galerie du Lower East Side construit entièrement à partir de matériaux et d’objets recyclés ou récupérés.

Le style récup dépareillé se fait beaucoup à New York sauf que dans le cas de cet endroit unique et fascinant, de nombreux artistes et artisans ont contribué à sa construction et sa déco, lui donnant ainsi une toute autre dimension. De nombreux espaces ont été créés au sein des deux étages tout en longueur de l’ancien immeuble du Lower East Side qui l’abrite, parfaitement adapté à l’exercice : en explorant le lieu, on a l’impression de serpenter dans un labyrinthe magique, en faisant attention à ne manquer aucun des détails subtils qui le composent. Le plus surprenant : les pianos antiques renversés en guise d’étagères de bar, ou les mécanismes de vielles machines en métal accrochées au plafond pour faire tourner les ventilos en bois. En parlant avec ceux qui ont participé à sa création, on en apprend davantage : Preserve 24 (comme préserver) est plus qu’un lieu, c’est un concept, une cuisine basée sur des produits locaux et un projet à long terme pour l’environnement, le ICE Project, auquel est versée une partie des bénéfices. Il vise à extraire et rapatrier un morceau de glace ancienne du Groenland pour le conserver dans un frigo sculpté sur mesure et l’exposer artistiquement au sein de l’établissement. Pas très nightlife tout ça ? Mais si, d’abord c’est ouvert tous les jours jusqu’à 2h du mat, et on prévoit des DJ et une ambiance musicale qui surprendra tout autant… Pour la touche française, on peut déguster des croissants et des pains au chocolat dès l’ouverture tous les jours à partir de 17h, et bientôt à partir de 11h.

Preserve 24 – 177 East Houston @ Allen Street – Ouvert tous les jours de 17h à 2h.

Au programme de cette semaine…

De l’électro underground au féminin ce jeudi 23 avec Nicole Moudaber @ Cielo (18 Little West 12th Street) Infos & billets & Steffi @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) Infos & billets

Également ce jeudi 23 Mai, Steve Aoki, un géant de l’EDM @ LAVO (39 East 58th Street) Infos & billets

Deux stars françaises du label Bromance, Brodinski & Gesaffelstein invités des soirées BOYS & GIRLS @ Webster Hall (125 East 11th Street) le vendredi 24 Infos & billets

Le choix est difficile ce samedi 25 : le duo électro pop Benoit & Sergio sera @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) pour les soirées HAVE A KILLER TIME Infos & billets – Les soirées POPGUN reçoivent les Français de Scratch Massive et d’autres pour un MOON SAFARI CLUB new-yorkais @ Glasslands Gallery (289 Kent Avenue, Brooklyn) Infos & billets – Enfin, toute la famille sera présente pour le 12e anniversaire du label new-yorkais DFA @ Grand Prospect Hall (263 Prospect Avenue, Brooklyn) le samedi 25 : James Murphy (de LCD Soundsystem & Shit Robot), The Rapture, Yacht etc. un évènement de la Red Bull Music Academy Infos & billets

Et comme c’est Memorial week-end… on fait aussi la fête le dimanche avec la première d’ÉTÉ D’AMOUR @ Le Bain (444 West 13th Street) Infos, ou BODY & SOUL @ Club XL (510 West 42nd Street) Infos & billets

Et pour les semaines à venir…

Fedde Le Grand @ Pacha le vendredi 31 mai

Joachim Garraud @ Webster Hall le vendredi 7 juin

Fred Falke @ Le Poisson Rouge le samedi 15 juin

Simian Mobile Disco @ SRB Brooklyn le vendredi 21 juin