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Un deuxième club de foot à New York

Les footeux vont être contents. New York aura bientôt un deuxième club de foot : le New York City FC, qui chaussera les crampons dès le début de la saison 2015.

Ce club, bébé de Manchester City et de l’équipe de base-ball des New York Yankees, vient d’être approuvé par les autorités de la Major League Soccer (MLS). Il sera la 20eme formation à évoluer dans ce championnat, l’équivalent américain de notre L1. On ne sait pas encore quelle pelouse il foulera. Il jouera dès 2015 dans un stade local encore à définir, en attendant la construction de son stade, probablement à Flushing Meadows (Queens).

Le New York City FC est le seul club new-yorkais à évoluer dans les limites de la ville, les Red Bulls de Thierry Henry étant établis dans le New Jersey. La presse américaine avait indiqué le mois dernier que le Cheik Mansour d’Abou Dhabi, propriétaire de Manchester City, était prêt à payer le droit d’entrée de 100 millions de dollars nécessaire pour créer à New York une nouvelle équipe de MLS, qu’il la doterait d’un stade de 25.000 places pour un coût de près de 340 millions de dollars. C’est chose faite.

Des soirées scientifiques et artistiques à l'Exploratorium

L’Exploratorium de San Francisco, musée des sciences et de la technologie au Palace of Fine Arts, lance des soirées scientifiques et artistiques tous les premiers jeudis du mois à partir du 6 juin.

“Experience Life After Dark”, c’est le nom de cette série réservée aux adultes.

Chaque soirée sera organisée autour d’un thème différent allant de la musique au sexe en passant par l’électricité. Au programme: projections de films et de documentaires, rencontres avec des scientifiques, artistes, musiciens, designers, expositions surprenantes et cocktails.

« Les Aventures du Baron de Münchausen » au BAM

Aller sur la Lune sur un boulet de canon, danser avec Vénus, rien n’est impossible pour le Baron de Münchausen. Le chef d’œuvre de Terry Gilliam sera projeté à la Brooklyn Academy of Music le 28 mai.

Diffusé pour la première fois en 1988, « Les Aventures du Baron de Münchausen » est le cinquième film réalisé par le célèbre acteur et réalisateur britannique membre des Monty Python.

L’histoire se déroule au siècle des Lumières, dans une ville assiégée par les Turcs. Seul le théâtre royal résiste aux assauts et les comédiens s’efforcent de donner une représentation sur le Baron de Münchausen, mais elle s’avère être un véritable fiasco. Un vieillard se lève dans le public et affirme être le véritable Baron. Alors que tout le monde le prend pour un fou, à l’exception de Sally, la fille du directeur du théâtre, il propose de chasser les Turcs. Pour y arriver, il demande aux habitants de l’aider à retrouver ses quatre compagnons d’aventures.

Le film est porté par un casting magistral : John Neville, Jonathan Price, Uma Thurman ou encore Eric Idle et même Sting. Il est inspiré du conte éponyme de l’écrivain Rudolf Erich Raspe publié en 1785, et dont l’histoire défie les certitudes scientifiques des Lumières.

Le Baron de Münchhausen a réellement existé : il était un officier allemand au XIXème siècle et prétendait avoir voyagé sur la Lune à l’aide d’un boulet de canon et avoir dansé avec Vénus. Son nom est resté célèbre : il désigne une maladie psychiatrique, le syndrome de Münchhausen, une pathologie qui consiste à simuler une maladie ou un traumatisme dans le but d’attirer la compassion.

Crédit : AlloCiné

Deux ateliers pour comprendre les Américains à Dallas

Que l’on vienne d’arriver aux Etats-Unis ou que l’on y soit installé depuis des années, il est parfois difficile de comprendre cette espèce bizarre que sont les Américains. Pour résoudre ces difficultés, deux ateliers sont proposés à l’Alliance Française de Dallas les 29 et 30 mai.

« L’atelier du 29 mai sera consacré au monde de l’entreprise, en étudiant les différents aspects des relations au travail. Celui du 30 mai s’intéressera davantage aux aspects culturels et à la vie privée », explique Laure Becker, fondatrice et manager d’IDL Executive Coaching, un service de coaching et de training à Dallas. Elle sera l’animatrice de ces ateliers.

Les deux séances sont divisées en trois parties : discussion autour de plusieurs thèmes (façons de voir le monde, la gestion du temps ou encore la manière de se comporter dans les relations au travail), débat entre les participants et exercice pratique. « L’objectif est de permettre aux participants de se positionner par rapport aux thèmes exposés, de s’exprimer sur leur propre expérience pour une application concrète pendant la séance ».

Crédit : DOCmedia / Sipa USA

Journée de l’ouragan au Miami Science Museum

L’actualité tragique dans l’Oklahoma le rappelle: les ouragans ne doivent pas être sous-estimés. Pour vous préparer au mieux à les affronter, le musée des sciences a concocté une journée spéciale le 1er juin pour apprendre comment protéger votre famille, votre maison et vos animaux.

Des représentants du Miami-Dade County Emergency Management enseigneront aux visiteurs les bons gestes à adopter en cas d’ouragan. Des représentants du Service National de Météorologie et des météorologistes de chaînes de télévisions locales conduiront des sessions d’informations et présenteront la météo en direct. L’opportunité pour les visiteurs de découvrir ce métier et la technique de l’écran vert.

L’une des activités les plus intéressantes est intitulée « Le mur du vent ». Elle permettra au public de construire une maison en bois de balsa (un bois extrêmement léger et cassant). Les maisons seront placées devant un simulateur de vent pour voir celles qui résisteront au cyclone. En outre, lors de l’atelier « Weatherworks », les visiteurs pourront découvrir les secrets de la météo : la façon dont se forme une tornade, pourquoi certaines régions sont plus propices aux incidents climatiques que d’autres.

La journée est organisée en partenariat avec le Miami Science Museum, l’International Hurricane Research Center et le Miami-Dade County Emergency Management.

Crédit : meteocity.com

"Savage", quand les animaux deviennent peintres

Les animaux du zoo de Miami ne sont pas comme les autres. Ce sont de véritables artistes peintres. La preuve avec “Savage”, une exposition de tableaux réalisés par les animaux, qui aura lieu le 1er juin au Bakehouse Art Complex.

Les animaux du zoo se sont servis de leurs pattes, trompe et museau pour réaliser des œuvres d’art originales et inédites. Parmi les artistes : des tigres, des girafes, des éléphants, des chameaux, des oiseaux et même des reptiles.

Les pensionnaires du zoo ont été accompagnés par leurs soigneurs lors de ces activités et seule de la peinture non toxique a été utilisée pour la sécurité des animaux. Selon les soigneurs, les animaux ont peint avec beaucoup d’enthousiasme. Normal: des épices particulières ont été incorporées à la peinture pour stimuler leur activité artistique.

Les tableaux seront vendus aux enchères au profit des animaux eux-mêmes. Les fonds seront en effet destinés aux projets créés dans le département de conservation du zoo.

L’initiative provient du zoo de Miami et du South Florida Chapter of the American Association of Zookeepers.

L’exposition sera précédée d’une visite des animaux artistes et d’un buffet.

Crédit : Zoo Miami

Les saveurs du Maroc à l’Alliance Française

Cuisiner un savoureux tajine, préparer un thé à la menthe: l’Alliance française de Los Angeles vous fait découvrir les secrets de la cuisine marocaine le 4 juin.

Kitty Morse, auteure de plusieurs livres sur la cuisine marocaine et du Maghreb, discutera de son dernier ouvrage Mint Tea and Minarets : A Banquet of Morrocan Memories. Pour ce travail, l’auteure a compilé 32 recettes originales qui plongent le lecteur dans l’ambiance de sa maison familiale : le riad Dar Zitoune, une maison marocaine traditionnelle située dans l’ancienne médina d’Azemmour au fin fond du Maroc. Célèbre chez les gastronomes, cette bâtisse était déjà connue il y a 200 ans : elle était réputée pour être un centre de la gastronomie.

Finaliste du San Diego Book Awards de 2012, le livre évoque l’héritage des générations de cuisiniers qui se sont succédé à Dar Zitoune. Une démonstration culinaire et un déjeuner seront proposés aux participants.

Depuis les années 1980, Kitty Morse a su conquérir le public américain en modernisant des recettes traditionnelles marocaines. Elle organise régulièrement des tournées gastronomiques au riad pour faire découvrir la culture marocaine aux Américains.

Crédit : Antonio Gravante / Sipa USA

Législative : jusqu'au 24 mai pour établir votre procuration

Le premier tour de la législative partielle aura lieu le 25 mai. Si vous avez choisi de voter par procuration, il vous reste quelques jours pour effectuer la démarche.

La date limite pour établir cette procuration a été fixée au 24 mai, soit la veille du premier tour, et jusqu’au 7 juin pour le second.

Vous ne pouvez participer au scrutin qu’en ayant donné au préalable mandat à une personne, elle-même inscrite sur la liste électorale consulaire de New York.

Assurez-vous que la personne ayant été mandatée se déplace dans votre bureau de vote et non le sien. Votre bureau de vote vous a été assigné en fonction de votre lieu de résidence au 31 décembre 2012. Vous pouvez le consulter ici.

Pour établir une procuration, vous pouvez vous rendre au Consulat général de France à New York (934 Fifth Avenue) du lundi au vendredi de 9h à 13h.

Les habitants de Princeton, de Buffalo et d’Hamilton devront se rendre auprès d’un consul honoraire de nationalité française :

Princeton, New Jersey : Dr. Isabelle Darnis-Wilhelm, 604 Princeton-Kingston Road, Princeton, NJ

Buffalo, New York : M. Pascal Soarès, 32 Admiral Road, Buffalo, NY

Hamilton, Bermudes : Mme. Nicole Haziza, Mintflower, rez-de-chaussée, 8 Par-la-Ville Road, Hamilton

Crédit : Alexander Makarov / SIPAUSA

Touche pas à mon français

(Revue de presse) Français contre anglais : la guerre des langues divise le petit monde des intellectuels en France.

Le Washington Post s’est intéressé à la polémique sur le statut de la langue française, déclenchée par le projet de loi de Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le texte vise à étendre les cours en langue anglaise au sein des universités françaises. Le projet a pour objectif d’attirer des étudiants et des professeurs étrangers “dans un pays qui se soucie tellement de sa langue qu’il possède un ministère entier pour la promouvoir, cela suffit à susciter un débat passionné à Paris – en français, naturellement“, ironise l’auteur de l’article.

Les traditionnels défenseurs de l’exception culturelle française sont fermement opposés à cette idée, “qui a suscité l’indignation culturelle et nationaliste – et pas seulement des intellectuels parisiens, mais aussi de plusieurs dizaines de membres du Parlement, de l’opposition ainsi que des socialistes, qui insistent pour que l’apprentissage du français fasse partie de l’expérience de tout étudiant étranger en France”, rappelle le journaliste.

Il cite Michel Serres, philosophe français fermement opposé au projet qui s’indigne que “l’enseignement en anglais nous réduirait à une nation colonisée dont la langue est écrasée par le colonisateur“.

Le New York Times en banlieue

Dans les banlieues parisiennes sensibles, on ne croit plus vraiment au miracle. Le chômage atteint les 22% et près de 30% des jeunes y sont sans emploi. Pourtant, le New York Times dresse cette semaine le portrait de jeunes de banlieues, issus de famille d’immigrés, qui ont réussi à s’en sortir en montant leur propre entreprise, souvent à partir de rien.

Le quotidien met en lumière le parcours de  Mourad Benamer, qui a grandi dans une famille marocaine peu aisée installée dans la banlieue parisienne de Bondy. Loin des clichés et des fatalités, le jeune homme de 36 ans détient désormais une chaîne de restaurants, Eat Sushi, dont le local principal se trouve sur les Champs Elysées. Pour la journaliste, cet entrepreneur est l’illustration de cette nouvelle génération de jeunes de banlieue en France qui veulent s’en sortir à tout prix par leurs propres moyens. “Pendant des décennies, les banlieues défavorisées de Paris et d’autres grandes villes françaises ont été des lieux de privation, en proie à la discrimination et la pauvreté. La France a longtemps promis d’améliorer le sort des populations de banlieue, souvent musulmanes“, précise l’auteure de l’article.

Et si le changement n’est pas vraiment au rendez-vous, “il y a tout de même une reconnaissance croissante sur le fait que les banlieues ne doivent pas être considérées comme un lieu de crainte, mais comme une source de dynamisme: plein de gens sont désireux d’y travailler et d’y réussir“, constate Majid El Jarroudi, un consultant marocain cité par le journal.

L’article revient également sur la discrimination positive, une notion que les Américains connaissent sous le nom d’affirmative action, qui s’impose progressivement en France. “Les organisations de banlieue qui font la promotion de la diversité ethnique ont été très actives sur le placement des minorités dans les programmes de mentorat et d’emploi dans les entreprises françaises qui rejetaient systématiquement les candidats portant un nom non-français“, rappelle la journaliste.

L’article s’empresse de conclure en dressant un parallèle entre l’entrepreneuriat français et américain, “comme la popularité de M. Hollande dégringole, et qu’il a du mal à extraire la France du marasme économique, une solution d’Etat aux problèmes des banlieues peut rester improbable. La France n’a rien qui corresponde à la Small Business Administration des États-Unis“, insistant sur le fait que les jeunes chefs d’entreprise de banlieue ont intérêt à prendre en main leur destin car ce n’est pas l’Etat qui sera en mesure de les aider.

Loi sur le mariage pour tous, enfin signée

Steven Erlanger du New York Times revient cette semaine sur la promulgation par François Hollande de la loi sur le mariage homosexuel. Le journaliste, rappelant que douze Etats des Etats-Unis ont déjà légalisé le mariage gay, applaudit l’aboutissement du projet de loi initié par le Président de la République. Il rappelle cependant que ” compte tenu de l’opposition et des problèmes économiques importants en France, M. Hollande veut aussi se concentrer sur d’autres changements importants et plus controversés dans la structure de l’économie française, comme les réformes des retraites et les coupes dans les dépenses“.

L’article mentionne également la ville de Montpellier “parfois appelée la San Francisco française“, qui a annoncé juste après l’adoption de la loi qu’elle célèbrerait le premier mariage homosexuel le 29 mai.

Le Grand Jerry Lewis

Enfin, un article du New York Times revient cette semaine sur l’admiration des Français pour Jerry Lewis, ce grand acteur, humoriste et réalisateur américain. Le festival de Cannes qui a débuté le 26 mai, a décidé d’honorer l’acteur en projetant la première de “Max Rose”, le dernier film de Daniel Noah dont il a occupé le premier rôle.

Pour la journaliste, cette adoration de Jerry Lewis en France est liée à l’Histoire du cinéma français. “Ce que les Français aiment dans Jerry Lewis l’acteur, scénariste et réalisateur, c’est son moi aux multiples facettes, le méta-récit et sa vitesse extrême, comme illustrés dans les films muets français. Il a fallu les ramener à leur histoire du cinéma“, écrit-elle.

L’acteur un peu “idiot”, souvent dans un jeu d’auto-dérision extrême, est perçu comme un clown aux Etats-Unis, même si son talent est reconnu. “Ce qui est drôle c’est que les Français semblent toujours surpris que leur passion ne soit pas universellement partagée, remarque la journaliste, la plupart des Américains ne réalisent pas que pour les Français M. Lewis représente l’archétype de l’Américain, un magnifique clown et un enfant hystérique“.

Enrico Macias : "Je ne m’accroche pas aux modes"

« C’est toujours avec le même enthousiasme et la même joie que je viens chanter aux Etats-Unis”. L’Amérique, c’est une deuxième terre pour Enrico Macias. Une terre de mélanges dont l’hymne aurait pu être son hit « Enfant de tout pays ».

Pour fêter ses cinquante ans de carrière, quoi de plus naturel que de revenir aux Etats-Unis pour une tournée en trois dates: Los Angeles le 6 juin, Miami le 8 et le Town Hall de New York le 9 juin, où il s’était déjà produit en 2011. Histoire de prendre une petite cure de jouvence. « En France, il y a moins de diversité dans mon public. Aux Etats-Unis il y a eu une évolution nette : aujourd’hui, de plus en plus de jeunes viennent me voir ».

Enrico Macias et les Etats-Unis, c’est une longue histoire. Elle commence le 17 février 1968, au mythique Carnegie Hall. L’affiche du spectacle, déterrée sur un site de fans, le montre en photo, séducteur, entre les mots “Salut et Shalom…” et “…from the Famous French Singer Enrico Macias“. Quarante-cinq ans plus tard, son style n’a pas pris une ride. « La musique arabo-andalouse est bien perçue, c’est un genre nouveau pour les Américains”, dit-il.

« Adieu mon Pays », « Les Filles de mon pays », « Oranges amères » : sur scène, l’artiste présentera son dernier album « Venez tous mes amis », qui reprend en duos ses plus gros succès. Parmi les duettistes, on retrouve des chanteurs de tout horizon : Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon, Sofia Essaïdi et même l’ancienne Première dame Carla Bruni-Sarkozy. Un beau cadeau d’anniversaire de son fils (qui est aussi son producteur) et des duettistes. « Avec les duos, nous avons donné une autre vie aux chansons ».

« Il y a beaucoup de nostalgie dans cet album. Quand on fête 50 ans de carrière, on repense beaucoup à ses débuts. C’est aussi à cause de certaines chansons qui parlent de mon pays perdu », ajoute-t-il.

« J’ai l’intention de mourir sur scène »

Et Enrico Macias, star qui traverse les âges, n’est pas prêt de lâcher le micro. «Ma carrière a eu des hauts et des bas mais je suis très heureux d’être en bonne santé pour pouvoir continuer à chanter. La scène représente toute ma vie. J’ai l’intention de mourir sur scène », plaisante-t-il. Le secret de son succès ? « Je ne m’accroche pas aux modes. Les chanteurs à la mode ne restent pas car quand la mode s’arrête, tout part avec elle ».

Crédit : Sipa Press

Nancy Danino mélange les cultures au Cutting Room

Nancy Danino sera en concert le 4 juin au Cutting Room pour présenter son nouvel album « Testify ».

La chanteuse franco-israélienne, qui voyage entre Paris, New York et Tel Aviv, est célèbre pour avoir prêté sa voix aux génériques de la série Largo Winch et du film Tokyo Eyes.

Pour cet album, Nancy Danino a collaboré avec plusieurs artistes : Anders Hansson, qui a déjà travaillé avec Christina Aguilera et Cher ou encore Jeff Franzel, qui a travaillé avec Franck Sinatra et Josh Groban.

La chanteuse espère que son album sera une source d’inspiration pour le mélange des cultures. Son nom « Testify » a été choisi car l’artiste souhaite être le témoin de l’accomplissement de ses rêves.

Nancy Danino a déjà fait salle comble au Bitter End, au Metropolitan Room, au Greenhouse et au mythique DROM dans le Lower East Side.

Le racisme plus répandu en France qu'aux Etats-Unis

Les Français seraient plus racistes que les Américains. C’est ce que révèle l’étude d’un chercheur suédois, dont le Washington Post s’est inspiré pour établir une carte du monde de la tolérance raciale (ci-dessus).

Réalisée dans 80 pays, l’étude demandait aux sondés s’ils trouvaient gênant d’avoir un voisin d’une couleur de peau différente de la leur. En bleu sur la carte : les pays pour qui cela pose le moins de problème, en rouge, les pays pour qui cela est dérangeant. Les Etats-Unis font partie des pays les plus tolérants, la plupart des personnes interrogées ne voyant aucun inconvénient à avoir un voisin d’une “race” différente. Au contraire la France fait tâche en Europe. C’est l’un des pays les moins tolérants : 22,7% des sondés affirment qu’ils n’aimeraient pas avoir de voisin de couleur de peau différente.

Pire, les Français seraient de plus en plus racistes. Une étude de CSA réalisée en décembre 2012 le montre. Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées déclarent que certains comportements peuvent parfois justifier des réactions racistes (58% en 2011). Soixante pour cent des sondés pensent également que ce sont les étrangers qui ne se donnent pas les moyens de s’intégrer en France (54% en 2011) alors que 29% des Français estiment que c’est plutôt la société qui ne leur en donne pas suffisamment les moyens. De l’autre côté de l’Atlantique, une étude de Survelum, toujours en cours, montre au 20 mai 2013 que 50% des Américains affirment ne pas être racistes. Cinquante-quatre pour cent des personnes interrogées sont favorables au mélange interculturel.

L’enquête de CSA en France montre que 43% des personnes interrogées estiment que les premières victimes du racisme sont les Nord-Africains et les Musulmans. En outre, 69% des sondés estiment qu’il y a trop d’immigrés en France (progression de dix points par rapport à 2011). Soixante et un pour cent des personnes interrogées estiment aussi qu’aujourd’hui, en France, on ne se sent plus chez soi comme avant. Les Roms sont également victimes de racisme: 71% des sondés pensent qu’ils vivent essentiellement de vols et de trafics.

Aux Etats-Unis, dans une autre étude de Survelum, également en cours sur internet, 25% des personnes participant au sondage pensent que le racisme est de moins en moins présent dans la société contre 6% qui pensent qu’il l’est davantage. Une étude commanditée par Associated Press en 2012 sur les attitudes raciales révèle que 7% des personnes interrogées n’apprécient pas la communauté noire. Bien que le chiffre soit bas, il est en hausse par rapport à 2010 (6%). Au contraire, les hispaniques sont mieux perçus : 6% des personnes affirment ne pas aimer cette communauté. Le chiffre est en baisse par rapport à 2010 (7%).

Crédit : Max Fischer / The Washington Post