Créateur d’entreprises, ce rendez-vous est pour vous. San Francisco accueille le salon international des startups 2013 le 30 mai.
Cette grand messe des petites entreprises présentera de jeunes startups dans le secteur de l’Internet essentiellement. Leur point commun: elles veulent se faire connaitre des clients et des investisseurs. La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco est partenaire de l’évènement : 20% de réduction sont offerts à ses membres.
Une conférence sur les startups sera aussi organisée, rassemblant quelque 2.000 entrepreneurs. Cette conférence est l’une des plus importantes de la Silicon Valley. Les intervenants donneront des conseils sur la façon de créer une startup, d’améliorer son CV, de trouver des partenaires et communiquer.
Huit intervenants s’exprimeront lors de la conférence dont Brian Wong, le fondateur de l’application Kiip, Jerry Kaplan, le fondateur de Go Corporation ou encore Naval Ravikant, le fondateur d’AngelList.
Crédit : Sergey Lysenkov / SIPA USA
Les startups se retrouvent à San Francisco
Inauguration de "The X", entre El Paso et Juarez, le 24 mai
Un énorme “X” rouge de 60 mètres de haut bordera désormais la frontière entre El Paso (Texas) et Juarez (Mexique). Le monument, situé juste à proximité du Rio Grande, sera inauguré le 24 mai lors d’une immense célébration qui rassemblera le soir même plusieurs formations musicales dont le El Paso Symphony Orchestra et le chef d’orchestre mexicain Alondra de la Parra.
La symbolique est forte: quand on monte en haut des deux tours que forme la sculpture, c’est d’un côté la ville la plus dangereuse du Mexique, Juarez, qui s’offre au visiteur, et de l’autre, la ville américaine frontalière d’El Paso. Le monument, dont la construction a débuté il y a six ans et a été suspendue en 2007 durant trois ans en raison d’un changement de maire, est un symbole du métissage de la culture mexicaine. Les deux branches du X représentent le mélange de la culture aztèque et espagnole et, d’après son créateur le sculpteur Sebastian, c’est également un hommage au Président mexicain Benito Juarez, qui changea l’orthographe de « Mejico » à « Mexico » au XIXème siècle.
Le monument comportera une énorme esplanade, une salle de concert et deux parkings et ambitionne de devenir la nouvelle icône de la région. L’artiste Sebastian espère que le monument, “La Equis” en espagnol, deviendra un symbole important, pour le Mexique mais aussi pour le reste du monde.
Nouvel essor pour Education française Greater Houston
Il y a du nouveau à Education française Greater Houston (ou EFGH).
L’effectif du programme de français langue maternelle de l’agglomération de Houston devrait augmenter d’un tiers à l’année prochaine, passant de 88 élèves répartis sur six sites à environ 120, âgés jusqu’à 18 ans (contre 16 aujourd’hui) sur huit. « A la rentrée scolaire 2013-2014, deux nouveaux sites ouvriront leurs portes à Katy, dans les locaux de la Goddard School, et à la Woodlands Preparatory School », annonce en effet l’association dans sa dernière lettre d’informations.
« Ces secteurs accueillent de nombreuses familles francophones qui ne mettent pas leurs enfants à l’école internationale, car elles sont un peu excentrées. Il y a donc une forte attente », explique Martina Nerrant, la présidente d’EFGH.
Des ouvertures à Sugar Land et dans le quartier de Montrose/Westheimer sont également à l’étude, « pour plus de proximité avec les familles, mais nous sommes encore à la recherche de locaux permettant de maintenir des tarifs abordables sans rogner sur la qualité », commente Martina Nerrant.
Une équipe renouvelée
L’association a également accueilli de nouveaux membres dans son bureau. Et s’est dotée d’une nouvelle directrice. Céline Mustière ayant « démissionné du poste de directrice pour se consacrer à d’autres projets », selon ses indications, elle a été remplacée au printemps par Isabelle Bourgogne (à droite de la photo ci-dessus), une enseignante recrutée au sein même de l’équipe de vingt professeurs et assistants de l’association. « Arrivée à Houston il y a quelques années forte d’un diplôme de l’Education nationale française et d’une expérience d’enseignement, mais aussi commerciale et associative, Isabelle Bourgogne a passé le relais à une collègue dans sa classe de Memorial/Gessner pour se consacrer à ce poste à plein temps », indique Martina Nerrant.
L'avion solaire Solar Impulse « sur la route des pionniers de l’aviation »
C’est reparti pour un tour. Mercredi à l’aube, le Suisse André Borschberg, pilote de l’avion solaire Solar Impulse, est parti de Phoenix, dans l’Arizona, direction Dallas.
Le 3 mai dernier, c’est son co-équipier, Bertrand Piccard, qui avait décollé de la base aérienne de Moffett, près de San Francisco, pour la première étape de ce grand voyage. Le parcours doit conduire l’avion au Texas, à Saint-Louis (Missouri), Dulles (près de Washington D.C) et enfin, si tout se passe bien, à l’aéroport JFK de New York.
Révolutionner les mentalités
«Notre but premier n’est pas de révolutionner l’aviation, mais la manière de penser en termes d’énergie et de technologies propres, explique Bertrand Piccard. L’aviation conventionnelle ne pourra pas passer à zéro carburant tout de suite. Des étapes intermédiaires seront nécessaires, par exemple l’emploi de matériaux plus légers, des routes plus directes ou des approches d’aéroports en descente constante plutôt que par paliers ».
Le projet d’avion solaire n’est pas le premier de l’histoire, mais à ce jour, aucun de ses prédécesseurs avec un pilote à bord, n’a réussi à passer une nuit en vol. Il a été lancé en 2003 ans par le psychiatre et aéronaute Bertrand Piccard et André Borschberg, pilote et ingénieur. « L’idée m’est venue à la suite du succès du tour du monde en ballon que j’ai réalisé en 1999 avec l’aéronaute Brian Jones. Nous étions partis avec 3,7 tonnes de propane. A l’arrivée, il ne restait que 40 kg. C’est en prenant conscience que le manque de carburant aurait pu faire rater l’aventure que je me suis alors promis de refaire un tour du monde, mais cette fois sans utiliser d’énergie fossile », explique Piccard.
L’avion Solar Impulse dépend de 12.000 cellules photovoltaïques, capables de recharger une batterie au lithium de 400 kilos, nécessaire à l’alimentation des quatre moteurs électriques à hélice de 10 chevaux chacun. Cet engin monoplace a “l’envergure d’un Jumbo Jet (63,4 m), le poids d’une petite voiture (1600 kg) et la puissance moyenne d’un scooter“, précise Piccard.
Un tour du monde en 2015
Les deux pilotes hélvètes n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Solar Impulse a déjà été testé en France, en Europe et au Maroc. Mais l’Amérique comporte à leurs yeux une dimension particulière. « André et moi voulions traverser d’Ouest en Est, parce que c’est la route mythique des pionniers de l’aviation ! explique Piccard. Le but de Solar Impulse est également de promouvoir les clean tech auprès du monde politique et financier. New York et Washington était donc des passages obligés».
Un projet qui n’est pas sans risque: «Piloter un avion expérimental pendant près de 20 heures à haute altitude, sans cabine pressurisée et sans pouvoir changer de position est un vrai défi! ». Mais c’est «moins risqué que de continuer à vivre dans un monde qui consomme 1 million de tonnes de pétrole par heure, sans même compter le gaz et le charbon ! ». Si leur traversée de l’Amérique se passe bien, les deux aventuriers envisagent déjà un tour du monde … en 2015.
Crédit: Solar Impulse arrivant à Phoenix © Solar Impulse | F. Merz
Un Français dans le business de la drague
Un jeune français qui investit le business du « date » aux Etats-Unis, ça fait sourire.
Jean Meyer, 30 ans, n’est pourtant pas du genre Don Juan. Ce sont ses « galères avec les filles » de Columbia qui lui ont donné l’idée de créer en 2011 Date My School, un site de rencontres entre étudiants.
« Quand j’étais étudiant en MBA, j’étais déçu par les filles de la business school. Je trouvais stupide de ne pas pouvoir rencontrer les sages-femmes, les filles de médecine ou de l’école de journalisme », raconte ce Toulousain. L’étincelle vient quelques semaines plus tard, au cours d’une discussion avec Balazs Alexa, un camarade de promo hongrois. Il n’en faut pas plus pour qu’ils décident de lancer Date My School.
« J’ai codé le site pendant six mois, le soir dans ma chambre ou pendant mes cours de finance », raconte Jean Meyer, par ailleurs ingénieur en informatique, qui a fait ses études à Compiègne puis travaillé deux ans pour la BNP à Philadelphie. « Très rapidement, le site a bien marché, à Columbia et puis ensuite au MIT, à Harvard, à NYU. Certains en font une utilisation intensive. »
L’histoire vous rappelle quelque chose ? Le parallèle avec Mark Zuckerberg, qui a fabriqué Facebook depuis son « dorm » d’Harvard, s’arrête pourtant là. Date My School s’est positionné sur un créneau payant (via un abonnement mensuel), et son utilisation est limitée aux étudiants et jeunes diplômés. Les utilisateurs restreignent leur réseau à certaines universités, ou certains départements disciplinaires. Le tout en gardant l’anonymat : l’origine des utilisateurs est vérifiée par Date My School au travers des adresses mails étudiantes.
Deux ans après son lancement, cette plateforme de “hook-up” enregistre 230.000 utilisateurs, dans 2.000 universités américaines. Pour alimenter la machine, l’argent n’a pas été difficile à trouver. Il a suffit de quelques rencontres à San Francisco pour que Jean Meyer décroche un premier investissement de 500.000 dollars. Puis, en mars 2012, c’est un fonds coréen qui a mis 4 millions dans l’affaire. Date my School emploie aujourd’hui huit personnes dans ses locaux de 600 m2 à Sunset Park, Brooklyn.
Cette réussite peut surprendre, dans un marché du “date” déjà encombré. « Ce qui nous différencie, c’est que nous sommes bons en marketing terrain. Nous avons des ambassadeurs dans les campus, qui relaient l’existence du site. Et le fait de pouvoir cibler ses rencontres selon les écoles est très apprécié. » Une mentalité un poil élitiste ? « C’est comme cela fonctionne ! La plupart des gens finissent pas se marier avec des personnes du même univers », répond Jean Meyer, qui ambitionne de dupliquer le site dans un autre pays élitiste… la France.
Et lorsqu’on lui demande s’il a utilisé Date My School pour ses affaires personnelles, il balaie la question d’un revers. «Non! Je ne suis jamais allée jusqu’au bout. Par contre, je reçois tous les jours des mails de remerciement. On a même eu des mariages. »
L'art libre de Mohamed Ben Slama au FIAF
“Je suis un homme discret (…) Je ne veux pas que ma famille soit à nouveau menacée.” De Mohamed Ben Slama, les New-Yorkais ne verront que certaines oeuvres, exposées en mai dans la galerie du FIAF dans le cadre du festival World Nomads sur la Tunisie.
Et pour cause, en juin 2012, il était au cœur d’une violente polémique dans son pays . Une exposition d’art contemporain, à laquelle il participait, avait donné lieu à des violences de la part de groupuscules salafistes. Depuis, il craint pour sa vie.
Deux de ses œuvres étaient à l’origine de la colère des islamistes: un écolier dont le cartable laisse s’échapper des fourmis traçant les mots “Sobhane Allah” (“Loué soit Dieu”) et “Couscous à l’agneau”, où on voit une femme nue tenant un plat de couscous entourée de barbus menaçants. Ses tableaux ont été saccagés et l’artiste a reçu des menaces de mort, qui l’ont conduit à s’exiler à Paris. “Je n’ai pas encore l’intention de revenir, les menaces pèsent toujours sur moi“, dit-il. Il est poursuivi par la justice tunisienne pour trouble à l’ordre public. “Les poursuites ne sont pas abandonnées d’après mes contacts en Tunisie. En plus, mes tableaux sont toujours confisqués pour l’enquête“. Un rappel que la liberté d’expression n’est pas acquise dans la Tunisie post-révolutionnaire.
Les tableaux exposés à New York? “Je les ai peints spécialement pour l’occasion“, déclare-t-il. “In God We Trust” rappelle “Couscous à l’Agneau” avec sa composition générale sombre montrant des hommes barbus au-dessus d’une femme nue. Quand on s’en approche, on lit les mots “Amour” écrits plusieurs fois en arabe sur le pubis de la femme. Une atmosphère obscure se dégage également de ses autres tableaux dont les détails se révèlent au spectateur qui prend la peine de se pencher dessus. Il ne sait pas quand il retournera en Tunisie. “J’ai une carte de séjour de trois ans, je reste à Paris pour le moment, j’ai des projets et je travaille beaucoup“, déclare-t-il.
Aux côtés de ses tableaux, le travail de quatre artistes tunisiennes est également présenté. Une vidéo de Mouna Jemal Siala montre une femme progressivement couverte de tissu noir. Amel Ben Attia, Héla Ammar et Nicène Kossentini représentent aussi des femmes, belles ou tragiques, dans des œuvres où la couleur est d’autant plus percutante qu’elle est rare.
Arlette Delevallée se révolte dans le Lower East Side
Juin, c’est le mois d’Arlette Delevallée dans le Lower East Side. Les oeuvres de l’artiste française sont exposées à l’Artifact gallery.
A la fois peintre et plasticienne, Arlette Delevallée a une longue carrière derrière elle et créé des tableaux originaux depuis l’âge de 20 ans. Aujourd’hui, elle utilise des objets récupérés (cartons, bouteilles, emballages) pour réaliser des oeuvres colorées en 2D ou 3D qui expriment sa révolte contre le conditionnement des comportements humains.
La peintre a suivi une formation classique à l’Ecole Supérieure des Arts appliqués de Paris et a participé à de nombreux événements artistiques, dont la fameuse Biennale de Florence.
Ses oeuvres seront montrées du 5 au 23 juin.
Crédit Photo: Tableau d’Arlette Delevallée “Merd’chandising”
Le Ballet des Amériques joue "Pierre et le loup"
La compagnie et école de danse le Ballet des Amériques présentera son spectacle de printemps le 9 juin à 15h au Emelin Theatre for the Performing Arts.
Les élèves de l’école interprèteront “Pierre et le loup”, une chorégraphie de Carole Alexis sur la célèbre musique de Sergei Prokofiev, ainsi que “Divertissements”, une série de pièces tirées du répertoire de la compagnie et présentées par les danseurs professionnels du Ballet des Amériques.
Le Ballet des Amériques a été créé en 2011 sous la direction de la chorégraphe Carole Alexis et propose une formation de danse basée sur la technique française.
Crédit photo: Ballet des Amériques/ Hans Jakob Wilhelm
Législative : la liste des bureaux de vote au Texas
Le vote à l’urne pour le premier tour de législative partielle, c’est le 25 mai. Le Consulat général de France de Houston a établi la liste des bureaux de vote dans l’Etat du Texas.
Pour participer au scrutin, les électeurs doivent être inscrits sur la liste électorale consulaire de leur circonscription. Les bureaux de vote ont été attribués en fonction du lieu de résidence au 31 décembre 2012.
Houston
Le vote aura lieu au Consulat général de France, situé au 777 Post Oak Boulevard, suite 600.
Austin
Les électeurs devront se rendre à l’Ecole Internationale, située 4001 Adelphi Lane.
Dallas
Le vote aura lieu à l’Ecole Internationale de Dallas, située au 6039 Churchill Way.
Tous les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h.
Une soirée networking avec la chambre de commerce franco-américaine
La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco organise une soirée networking le 6 juin à Ligne Roset.
L’évènement, baptisé French American Mixer, est ouvert aux professionnels, entrepreneurs français et plus largement à tous les francophiles. Au cours de cette soirée, les participants pourront élargir leur réseau professionnel et faire plus ample connaissance avec la communauté franco-américaine de San Francisco.
Les personnes qui ne sont pas membres de la chambre sont également invitées à participer à ce networking. L’objectif est d’aider les hommes d’affaires français et américains à se rencontrer, discuter et échanger des idées dans un cadre convivial et relaxant.
Crédit : Mathias Rosenthal / Sipa USA
Le Dallas International Festival fête la diversité des cultures
La DFW International Community Alliance de Dallas organise un gigantesque festival multiculturel le 25 mai. Son objectif: construire une compréhension et un respect mutuels des cultures présentes dans le Nord du Texas.
La région, où 44% des résidents sont des nouveaux Américains et où 239 langues sont parlées, doit apprendre à faire vivre ensemble ces différentes cultures. C’est pour cette raison qu’a été créée en 1997 la DFW International Community Alliance, qui se concentre notamment sur l’organisation d’événements culturels, l’éducation et la communication.
Au programme de ce rassemblement des cultures: shows et spectacles de danse de tous les pays (Egypte, Chine, Pologne, Mexique) sur toute la journée ainsi que des pavillons de cuisine concoctant des spécialités nationales. Des ateliers pour les enfants seront également proposés ainsi qu’un “bazar international” où des produits du monde entier seront vendus.