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"Augustine", la folie réussie d'Alice Winocour

Ca s’est fait un peu malgré moi, j’étais tellement fascinée par cet univers, mon désir était tellement fort que ça réveillait le désir chez ceux à qui j’en parlais“. Pour son premier film, “Augustine”, la jeune réalisatrice Alice Winocour a fait fort.

L’histoire, celle du célèbre professeur Charcot et de sa patiente hystérique Augustine, est devenue une obsession. “Je revenais toujours vers ce sujet, j’étais habitée par cette histoire. J’ai beaucoup lu, fait beaucoup de recherches et essayé ensuite de tout oublier pour aller vers la fiction. J’y ai vu également l’occasion d’exprimer un point de vue féministe, que je pouvais parler du regard que les hommes portaient sur les femmes à cette époque là“.

Le résultat est saisissant. Le Paris brumeux et inquiétant de la fin du XIXè siècle crée une atmosphère unique. Le film, qui ne quitte presque jamais l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, ne ressemble en rien aux canons de la production française actuelle. “On était tellement ovniesque que finalement ça nous a aidé“, raconte Alice Wincour, dont le film a été nominé deux fois lors des derniers  Césars (dans les catégories “Meilleure première oeuvre” et “Meilleurs costumes”).

La rencontre avec Vincent Lindon, l’acteur principal, est une autre histoire, au moins aussi surréaliste. “Je l’avais vu dans “Pater”, je l’avais trouvé très crédible en homme de pouvoir, très puissant, très fort, dans ce rôle de Premier Ministre. J’ai envoyé le scénario à son agent et trois jours plus tard, mon téléphone sonne, c’était Vincent Lindon à l’autre bout du fil, qui me disait qu’il avait adoré le scénario et qu’il voulait le faire. J’étais sûre que c’était un canular“. Il faut croire que non. Le choix de Soko, l’actrice/chanteuse qui vit à Los Angeles, en revanche, a été plus long. “J’ai vu 300 filles avant de rencontrer Soko. Elle a vraiment cette espèce de naïveté et de force intérieure. Dès que je l’ai rencontré, j’ai su que c’était elle“.

Ce premier film est réalisé sans concession. “J’ai pris du plaisir à tourner, ce que je ne pensais pas possible avec tous les enjeux et la pression qu’il y avait. Je me suis senti très calme dans la tempête“. A l’écran, le résultat est probant.

Renaud Dutreil avec Lefebvre, Clara Gaymard avec Giscard

Deux jours, deux soutiens. Louis Giscard d’Estaing s’est affiché mercredi à New York au côté de Clara Gaymard, patronne de GE France et épouse de l’ancien ministre de l’économie Hervé Gaymard. Renaud Dutreil, ancien ministre des PME, vote Frédéric Lefebvre.

« Louis est drôle, sympathique et un ami ». Quand on apprécie quelqu’un, pourquoi ne pas le dire en public, surtout quand l’ami en question est en campagne pour devenir député.

Les mots sont de Clara Gaymard, patronne de General Electric France, et « Louis » n’est autre que Louis Giscard d’Estaing, candidat de l’UDI à la législative partielle en Amérique du Nord. Venue au Consulat de France à New York, mercredi, à l’invitation du fils de l’ancien président pour parler de l’attractivité et de la compétitivité de la France, elle a distillé quelques mots doux pour son candidat d’ami, qu’elle a côtoyé lorsqu’il était président de Groupe d’Amitié France-Etats-Unis à l’Assemblée. «Louis dit la vérité avec des mots simples ». Ou encore : « On ne peut que l’aimer ». Les 130 personnes dans le public ont apprécié. Nul doute que l’UMP aussi : Clara Gaymard n’est autre que l’épouse d’Hervé Gaymard, ancien ministre de l’économie et de l’agriculture de Jacques Chirac, député UMP de Savoie et vice-président du parti… qui a refusé d’apporter son soutien à M. Giscard d’Estaing lorsqu’il l’a sollicité pour cette législative. Elle dirige aussi la chambre de commerce américaine à Paris. Elle était à New York dans le cadre de ses activités à GE.

Pour sa part, Frédéric Lefebvre (UMP) a annoncé, jeudi, le soutien d’un nom connu de la vie politique hexagonale et de la communauté française de New York. Renaud Dutreil, ancien ministre des PME, de l’artisanat et des professions libérales de Jacques Chirac et co-fondateur de l’UMP. Président de la filiale américaine de LVMH jusqu’à l’an dernier, M. Dutreil s’était abstenu de toute prise de position politique depuis son départ de France en 2008. Il sort du silence pour dénoncer dans un communiqué « le déclin et l’isolement de la France » et « le péril auquel la France s’expose en se repliant sur elle-même ». « L’UMP incarne l’opposition à la politique actuelle et une meilleure compréhension des réformes à entreprendre en France. Je vous invite à voter sans hésiter pour Frédéric, afin que le message des Français d’Amérique du Nord soit clair et simple. » Après LVMH, Renaud Dutreil a lancé sa propre société, La Manufacture des marques, un fonds d’investissement spécialisé dans la relance de marques.

Photo: page Facebook Tous avec Louis

Deux jours et quatre comédies françaises à Houston

Le Museum of Fine Arts of Houston diffusera quatre films de Pierre Etaix, réalisateur français, les 17 et 18 mai.

Au programme: “Tant qu’on a la santé”, “Yoyo”, “Pays de Cocagne” et “Le Grand Amour”, quatre comédies burlesques des années 1960 du talentueux réalisateur et acteur.

“Tant qu’on a la santé” raconte l’histoire, sous forme d’une série de sketches, de Pierre, un jeune homme sérieux plein de bonnes attentions qui ne se sent pas à l’aise dans son siècle.

“Yoyo”, c’est un jeune homme aisé qui s’ennuie, seul et entouré de ses domestiques, dans sa gigantesque maison. Un jour passe un cirque. Il reconnaît dans l’écuyère la jeune fille qu’il aime en secret et qui a disparu depuis plusieurs années.

“Pays de Cocagne” est un documentaire qui suit les Français qui partent en vacances dans les années 1970. Il aborde ainsi plusieurs sujets d’actualité tels que le succès artistique, l’érotisme ou le mariage au travers de scènes de la vie de tous les jours.

Enfin, “Le Grand Amour” retrace l’histoire d’un homme de quarante ans marié par convention, sans amour. Un jour, il tombe éperdument amoureux de sa nouvelle secrétaire mais ne réussit pas à lui avouer par timidité.

Pierre Etaix est un artiste aux talents multiples: dessinateur, réalisateur, clown, magicien et acteur, il a marqué le paysage de la comédie française dans les années 1960.

Une soirée pour les anciens du Lycée Français de San Francisco

“Et si on se donnait rendez-vous dans dix ans (ou plus) ?” Pour les anciens élèves du lycée français de San Francisco, les retrouvailles sont prévues le 17 mai.

Alumni Relations organise sa soirée annuelle pour ceux qui souhaitent rester en contact ou renouer avec leurs compagnons de baccalauréat. C’est la crêperie Galette 88, à San Francisco, qui accueillera les anciens élèves du LFSF et leurs enfants pour un repas convivial.

Alumni Relations existe depuis le déménagement du Lycée sur le campus d’Ashbury en 1996. Elle a reconstitué une base de données des élèves diplômés de 12th grade (terminale) au lycée depuis 1977. Les étudiants qui n’ont passé que quelques années sur les bancs du LFSF sont les bienvenus pour adhérer.

À noter qu’une autre soirée de retrouvailles se prépare à Paris en juillet.

La fête de la Bretagne en terre indienne

Phare Ouest meets Far West“, l’association des Bretons et amis de la Bretagne BZH New York a misé sur l’humour pour la septième édition de la fête de la Bretagne du 15 au 24 mai. Au programme : des artistes bretons sont invités à un échange musical inédit avec des musiciens amérindiens.

Le projet emmènera le Samuel Le Hénanff Quartet (ci-dessus), un groupe de musique traditionnelle bretonne, à la rencontre de nombreux musiciens amérindiens à New York. Parmi eux, John Sarantos, l’un des plus grands professeurs de flûte indienne. Après New York, la deuxième partie de la semaine aura lieu à Albuquerque, au Nouveau Mexique, où les quatre musiciens rencontreront des Indiens des tribus navajo et hopi.

L’échange musical a pour objectif de créer des mixages culturels inédits et permettre aux Américains de découvrir la Bretagne, sa culture et ses acteurs économiques. L’échange créatif se fera sous forme de “Tableaux musicaux”, chacun ayant un thème soulignant un ou plusieurs points communs entre les Indiens et les Bretons. Parmi eux : le mariage, le rapport à la terre, les croyances divines… Au moins cinq concerts sont prévus.

Un directeur français au Green Music Center

En septembre 2012, le magnifique Green Music Center ouvrait ses portes à Sonoma State University au pays du bon vin californien, à quelques encablures de San Francisco. Depuis quelques semaines, ce nouveau centre culturel, à vocation internationale, s’est doté d’un directeur de la programmation très frenchy en la personne d’Emmanuel Morlet.

Cet ancien étudiant de la Sorbonne n’en est pas à ses premiers faits de notes. Musicien lui-même, Emmanuel Morlet vient de la côte Est où il a été de nombreuses années directeur du département musique au service culturel de l’Ambassade de France à New York. Il a en outre été programmateur à la Fondation des échanges culturels franco-américains (FACE).

Pendant ces quelques années, il a non seulement fait évoluer drastiquement les échanges interculturels, mais a aussi dépoussiéré l’image de la musique française outre-atlantique. Il est notamment l’instigateur de la propagation de la « French Touch » aux Etats-Unis. Le groupe Daft Punk est venu faire une scène au Guggenheim il y a une dizaine d’années sous la houlette de cet amateur d’arts insatiable, co-fondateur de « Global Fest », un grand festival de World Music à New York.

« Arriver à la naissance d’un tel lieu dédié à l’Art et la Culture est un grand honneur », souligne-t-il, en évoquant sa nomination. « Ma mission ici, en tant que directeur artistique et manager, est de donner une personnalité au lieu, d’en faire à la fois un lieu d’éducation et d’excellence ainsi qu’une destination touristique. Nous devons prendre notre place et nous avons de magnifiques outils pour le faire

« J’ai rarement vu une aussi belle salle que le Weill Hall qui accueille 1.400 personnes et s’ouvre sur un parterre extérieur de 4.000 places ! La saison d’été sera splendide. En outre, très prochainement nous disposerons d’une salle de 250 places, Schroeder Hall, qui permettra non seulement d’accueillir des artistes plus intimistes, mais aussi d’ouvrir aux autres arts et même de prendre des risques, sans compter que ce second lieu nous servira d’outil pédagogique pour augmenter le nombre d’étudiants du département musique de l’Université, mission qui m’incombe également

Parmi les artistes à venir, on peut citer le groupe Pink Martini, qui se produira lors de la saison d’été en juillet ou encore Jessye Norman prévue en mars 2014.

New York, capitale du Languedoc-Roussillon en juin

Le Languedoc-Roussillon repart à la conquête de  New York. Le Festival Sud de France rempile pour la cinquième année consécutive du 3 au 23 juin.

Loin de l’ambiance solennelle des restaurants et cafés parisiens, le festival se veut bon vivant et décontracté. « L’objectif est de partager les valeurs du Languedoc-Roussillon avec les Américains: la simplicité, la qualité de la vie et des produits, le soleil, le sourire, la convivialité et la sincérité », explique Marianne Fabre-Lanvin, directrice de la branche américaine Sud de France Développement à la Maison de la Région Languedoc-Roussillon.

Pour l’édition 2013, le festival propose quelques nouveautés,  pour faire découvrir la gastronomie de la région notamment. Une série de cinq dîners avec des chefs américains réadaptant des recettes traditionnelles aura lieu. « Nous voulons que l’ambiance reste conviviale, ces dîners doivent donner l’impression d’un grand rassemblement entre amis, d’un bal de village. Nous souhaitons aussi promouvoir une nouvelle façon de boire le vin : découvrir des vins de qualité à des prix non prohibitifs ».

Le festival proposera plusieurs « wine tastings ». A la suite des dégustations, des ateliers de découverte de la région seront organisés. Les New-Yorkais pourront donc en apprendre plus sur le Gard et son aqueduc, les trésors de la région comme les arènes de Nîmes ou le village médiéval de Carcassonne. Les organisateurs ont également prévu des visites de New York en bus à impériale en compagnie de musiciens, dont le groupe de jazz The Hot Sardines.

Spécialisé dans la promotion des entreprises régionales, Sud de France Développement organise également des évènements réservés aux professionnels. Parmi eux, un concours de sommelier avec à la clef, un voyage dans la région. Une délégation de quinze professionnels du Languedoc-Roussillon sera également invitée à New York pour promouvoir les produits des entreprises à l’occasion d’une foire. « Notre mission première est d’aider les entreprises du Languedoc-Roussillon à pénétrer le marché américain et à promouvoir les produits de la région ».

Les Américains sont-ils sensibles à cette offensive de charme ? « Ils s’intéressent de plus en plus à la région, garantit Marianne Fabre-Lanvin, ils recherchent des alternatives aux destinations françaises évidentes. La région est plus abordable pécuniairement et elle est très originale ». Conséquence: « Nous attendons entre 500 et 800 personnes pour la soirée de lancement le 3 juin puis environ 750 personnes pour les wine-tasting».

Crédit : Charles Roussel ©Sud de France

Gabin, Bourvil et de Funès au Film Forum

Jean Gabin, Bourvil, des valises et des cochons. « La Traversée de Paris » sera projeté au Film Forum du 24 au 30 mai.

Le chef d’œuvre de Claude Autant-Lara réalisé en 1956 plongera les spectateurs dans la France de 1942, sous l’occupation allemande. Le film raconte l’histoire de Martin, un chauffeur de taxi au chômage qui gagne sa vie en livrant des colis au marché noir. Un soir, il doit traverser Paris en transportant des valises pleines de cochons. Son complice habituel ayant été arrêté, il fait appel à Grandgil pour travailler avec lui. C’est à ce moment que les ennuis commencent pour le malheureux Martin.

Le casting du film rassemble une brochette de monstres sacrés : Jean Gabin joue le rôle de Grandgil, Bourvil, celui de Martin. Le duo est rejoint par Louis de Funès.

« La traversée de Paris » est une adaptation de la nouvelle de Marcel Aymé, qui s’est d’ailleurs opposé à ce que Bourvil joue dans le film. Pour garder l’acteur, Claude Autant-Lara a dû réduire son budget et renoncer à un film en couleur. Ce film a valu un Prix de l’Interprétation à Bourvil à la Mostra de Venise de 1956.

Crédit : Film Forum

"Dangereux", "horrible": les anti-Citi Bike se lâchent à New York

Jamie Bendell ne veut pas entendre parler de vélo ces temps-ci.

Cette jeune New-Yorkaise habite dans le très chic Cambridge Building dans le West Village et, un beau jour, elle a découvert qu’une station Citi Bike, le Velib’ new-yorkais, avait été installée juste devant chez elle. Son sang n’a fait qu’un tour.  “Je ne comprends pas pourquoi la ville n’est pas venue simplement discuter avec les gens qui sont directement affectés. Personne dans notre immeuble n’était au courant qu’ils placeraient une borne juste devant l’entrée“.

Jamie Bendell fait partie des anti-Citi Bike, ces New-Yorkais qui aiment le vélo, mais pas en bas de chez eux. Ils se font entendre ces derniers jours alors que la ville finalise l’installation de 330 bornes destinées à accueillir les vélos en libre-service d’ici la fin du mois. Mme Bendell a envoyé de nombreux courriers ainsi que des e-mails au NYC Department of Transportation, en vain, et a pris la parole au nom des résidents du Cambridge devant le Community board de son quartier. Son argumentaire est bien rodée. “New York est connue pour ses conducteurs agressifs. Comment savoir si les gens savent conduire un vélo? C’est vraiment dangereux“, glisse-t-elle. Lorsqu’on évoque les bienfaits écologiques du système, elle reste sceptique: “Je pense que les gens qui vont utiliser ces vélos sont ceux qui marchaient auparavant. Les personnes qui font de longs trajets en voiture ne s’arrêteront pas de la prendre. De plus, les stations vont générer plein de déchets, d’eau gaspillée, je doute fortement d’un quelconque impact sur l’environnement“.

Quelques blocks plus loin, au 99 Bank Street, la fronde s’organise aussi. Après avoir porté plainte, les résidents ont finalement obtenu satisfaction: la station sur le trottoir de leur immeuble a été déplacée de quelques mètres. Mais Mara Breedlove, qui habite dans la rue, reste outrée par l’initiative de la ville. “C’est n’importe quoi, ces vélos sont horribles et très mal placés! Ca va devenir fou ici alors que c’était un quartier paisible. A Times Square d’accord, mais il faut garder les choses authentiques“, rouspète la jeune femme.

Reportée à plusieurs reprises, la mise en place de vélos en libre-service est prévue à New York depuis septembre 2011. Au total, 10.000 vélos répartis dans 600 stations aux quatre coins de Manhattan, Brooklyn et du Queens, doivent être mis en circulation, ce qui fera de New York la troisième ville, après Hangzou (Chine) et Paris, en terme de nombre de vélos publics.

L’art contre le vélo

Plusieurs associations ne l’entendent pas de cette oreille. Parmi elles, Friends of Petrosino Square, une association de quartier créée en 2005 qui soutient les artistes de SoHo et les invite à s’exprimer en plein air sur cette petite place. Une station Citi Bike vient d’y être installée, à la surprise de tous les membres de l’association. Georgette Fleischer, la fondatrice, a sollicité les pouvoirs publics pour faire retirer les bornes de vélos. “New York a peut-être besoin de vélos, mais elle a aussi besoin d’art“, s’exclame la présidente de Friends of Petrosino Square. “Contrairement aux vélos en libre-service de Paris ou Montréal, ceux de New York sont sponsorisés par une grande banque américaine (CitiGroup) qui a fait l’objet d’un plan de sauvetage il y a quelques années… financé par nos impôts fédéraux“.

Citi Bike pas obèse-friendly ?

De la même manière, Street Vendors Project, une association qui défend les droits des vendeurs de rue, a fait circuler une vidéo sur Internet expliquant que Citi Bike a affecté 15 street vendors sur Liberty Street. Ceux-ci sont arrivés un matin sur leur lieu de travail et une station de vélos de 30 mètres de long avait été installée. Malgré des manifestations, le NYC Department of Transportation refuse toujours les discussions.

A Brooklyn, les habitants ont exprimé leur colère en placardant des affiches sur les différentes stations Citi Bike. Avec des arguments… colorés. Certains sont allés jusqu’à dénoncer une discrimination face aux obèses, la charge totale acceptée par les vélos étant de 118 kilos, dans une ville où l’obésité n’est pas à négliger.

Ces critiques ne doivent pas faire oublier que 5.000 New-Yorkais se sont abonnés à Citi Bike. Le service deviendra une réalité le 27 mai. La ville de New York s’est refusée à tout commentaire sur les protestations.

 
 

"Champagning", les soirées pétillantes

Champagning invite tous les amateurs du breuvage délicat à le déguster sous toutes ses formes et couleurs (brut, doux, rosé ou vintage) tous les mercredis à partir du 22 mai au magnifique XVI Rooftop.

Menées par la jolie Nicole Rose Sterlling et son compagnon Nick Andreottola, ces soirées mi-apéro chic mi-networking branché se déplacent régulièrement d’un lieu à l’autre. Ils changent de thème et de fournisseur pour permettre aux champagnophiles de s’offrir des bons crus à la coupe, et aux méconnaisseurs (ceux qui, à cause des nombreux endroits qui ont l’audace de servir du mauvais mousseux en guise de champagne, pensent qu’il fait mal à la tête) de découvrir tous les plaisirs qu’offre notre nectar national. Les organisateurs ont peut-être été inspirés par leur famille pour ce projet: le père de Nick est propriétaire d’une boutique de vins et celui de Nicole est un psychiatre passionné par le monde du vin et collectionneur de bonnes bouteilles. Le but ultime du duo: rassembler de jeunes enthousiastes dans un environnement nocturne séduisant. Perriet Jouet sponsorisera la première de la série au XVI rooftop (251 West 48th Street) le 22 mai. Les premiers bouchons sauteront vers 18h30-19h. ChampagningPage Facebook

Un programme clubbing chargé cette semaine…

Ce soir jeudi 16, Ian Friday & la chanteuse Monique Bingham nous emmènent dans un univers électro tres “soulful” @ Sullivan Room (218 Sullivan Street) Infos & billets

Vendredi 17 & samedi 18 les stars défilent au ELECTRIC DAISY CARNIVAL (EDC) @ Citi Field (12001 Roosevelt Avenue, Queens) : Steve Angello du trio Swedish House Mafia, Nicky Romero, Calvin Harris, Afrojack parmi les têtes d’affiche Infos & billets

… et on se bouscule aux after-parties : Richie Hawtin @ Marquee (289 10th avenue) le 17 Infos & billets ; Steve Angello le 17 Infos & billets et Gareth Emory le 18 Infos & billets @ Pacha (618 West 46th Street)

Les soirées VERBOTEN nous offrent également ce week-end une excellente programmation avec les invités Mark Farina vendredi @ Highline Ballroom (431 West 16th Street) Infos & billets, et le français Agoria samedi @ Sullivan Room Infos & billets

Les 718 SESSIONS @ Santos Party House (96 Lafayette Street) invitent ce mois-ci un grand DJ/Producteur et le fondateur du label Yoruba, Osunlade, connu pour ses remix de Césaria Évora ou Salif Keita Infos & billets

Le lundi 20, un des évènements les plus attendus de la Red Bull Music Academy a du être déplacé à Output. On espère qu’il ne décevra pas sachant que Giorgio Moroder, invité de marque et DJ pour un soir, est sans doute meilleur en studio qu’aux platines. DEEP SPACE @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) Infos & billets

Et pour les semaines à venir…

Brodinski @ Webster Hall le vendredi 24 mai

12e anniversaire du label DFA @ Grand Prospect Hall le samedi 25 mai

Moon Safari Club & Scratch Massive @ Glasslands Gallery Brooklyn le samedi 25 mai

Fedde Le Grand @ Pacha le vendredi 31 mai

Simian Mobile Disco @ SRB Brooklyn le vendredi 21 juin

Les camps d'été francophones font leur retour au Texas

C’est l’heure de penser à inscrire bout d’chou au « summer camp ». Une fois de plus, de nombreux organismes proposent des camps d’été francophones ou bilingues. Tour d’horizon.

L’Alliance française de Houston organise son traditionnel camp d’été en juin. « Notre programme pour enfants les plonge dans la langue française, leur permettant d’apprendre de façon naturelle, au travers d’une expérience visuelle, cinétique et auditive », indique l’organisme. Ouvert du 10 au 27 juin du lundi au jeudi de 9h30 à midi et du 8 au 25 juillet de 9h30 à midi  (deux sessions de trois semaines) / Public : cinq à quatorze ans / Prix : 350$ pour trois semaines.

Pour les plus jeunes, La Maternelle de Houston organise jeux, activités d’éveil et créatives par thèmes : odyssée de l’espace, pirates, animaux du zoo… « Un évènement spécial conclura chaque thème », promet l’école. Ouvert du 3 juin au 9 août (cinq sessions de deux semaines)  / Public : 18 mois à six ans / Horaires : de 7 heures à 18h30 / Prix : environ 250$ par semaine.

Dallas International School, l’immersion dans la langue française commence dès trois ans. « Les enfants apprennent la langue et découvrent une autre culture par le biais d’activités ludiques », explique l’école, qui propose aussi ces formations en anglais, arabe, chinois et espagnol, sans oublier des camps d’été artistiques, scientifiques et sportifs. Après avoir approfondi leurs connaissances linguistiques, les enfants peuvent donc rejoindre un atelier d’origami ou apprendre à jouer aux échecs. Ouvert du 10 juin au 19 juillet / Public : trois à dix ans et onze à 19 ans / Horaires : de 9 heures à 15h30 (possibilité d’extension à partir de 7h30 et jusqu’à 18 heures) / Prix : 290$ par semaine.

Même accent mis sur la créativité à l’Alliance française de Dallas. Les plus jeunes apprennent le français en laissant s’exprimer leur penchant artistique (y compris pour l’écriture) tandis que les plus grands s’approprient l’histoire ou les sciences aux travers d’activités manuelles. Ouvert du 10 au 21 juin / Public : quatre à sept ans et huit à onze ans / Horaires : de 9h30 à midi / Prix : 150$ par semaine.

De même, en partenariat avec l’Austin Children’s Theater, le camp d’été bilingue anglais/français proposé par Austin International School emmène les enfants sur les planches. « Les enfants construiront leur décor en français et joueront en anglais. A moins que ce ne soit l’inverse », annonce l’école, qui propose également des activités manuelles et sportives. Ouvert du 10 juin au 19 juillet (trois sessions de deux semaines)/ Public : trois à douze ans / Horaires : de 9 heures à 16 heures (possibilité de demi-journées pour les trois à cinq ans, de déposer les enfants dès 7h30 sans surcharge et d’extension jusqu’à 18 heures pour 13$ par jour ou 65$ la semaine) / Prix : 560$ pour deux semaines.

Le théâtre (mais aussi la danse, la peinture…) est également au programme du camp d’été concocté par Austin French for Kids. « Des activités à l’extérieur sont également prévues », précise l’école, fondée en 2005. Ouvert du 3 juin au 26 juillet  / Public : deux à 17 ans / Horaires : de 9 heures à 15 heures (possibilité d’extension jusqu’à 17h30) / Prix : 250$ par semaine.

Le camp d’été de la Petite Ecole Internationale d’Austin accepte les enfants dès deux ans. « Pas besoin de savoir aller au pot » pour faire une immersion dans la langue française au travers d’activités ludiques et artistiques, précise cette école Montessori qui incite les futurs élèves à faire connaissance avec l’établissement en amont de la rentrée dans le cadre du camp d’été. Ouvert du 10 juin au 2 août (quatre sessions de deux semaines)  / Public : deux à six ans / Horaires : de 8 heures à 15h45 (possibilité d’extension jusqu’à 17h30 pour 75$ par semaine) / Prix : 400$ pour deux semaines, 680$ pour quatre semaines.

Enfin, si le summer camp ayant lieu dans les locaux de l’école internationale de Houston n’est pas francophone, il faut noter que le programme de français langue maternelle de la ville, Education Française Greater Houston (EFGH), envisage de lancer son camp d’été. «Nous recherchons une personne ayant les compétences requises pour la mise en place et l’organisation de ce camp», poursuit l’association. Les personnes intéressées peuvent la contacter en écrivant à [email protected].

Législative : la liste des bureaux de vote à San Francisco

L’élection législative partielle approche. Le vote à l’urne pour le premier tour aura lieu le 25 mai et le deuxième le 8 juin.

Le consulat de France a publié la liste des bureaux de vote. Ceux-ci seront ouverts de 8h à 18h. L’affectation du bureau de vote a été établie en fonction du lieu de résidence au 31 décembre 2012. Chaque électeur recevra un courrier postal précisant le bureau de vote dans lequel il devra se rendre les jours de scrutin.

Pour les résidents des comtés d’Alameda (Oakland Berkeley), de Contra Costa (Richmond), de Solaño (Vallejo) et de Sacramento, le vote aura lieu à l’Ecole Bilingue de Berkeley, située au 1009 Heinz Avenue.

Pour ceux qui habitent dans les comtés de Marin (San Rafael), de Napa et de Sonoma, le scrutin aura lieu au Lycée La Pérouse – Corte Madera, situé au 330 Golden Hing Passage, Corte Madera.

Pour les personnes habitant les comtés de San Matéo (Altherton), de Santa Clara (Palo Alto), de Santa Cruz, Monterey et San Benito, devront se rendre à l’International School of the Peninsula de Palo Alto située au 151 Laura Lane.

Les résidents du comté de San Francisco pourront se rendre au Lycée International Franco-Américain situé au 150 Oak Street ou au Consulat général situé au 88 Kearny Street.

Les personnes habitant les autres comtés de San Francisco devront voter au Lycée International Franco-Américain.