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Fiesta Broadway: le Cinco de Mayo avant l'heure

Patriotes s’abstenir. Fiesta Broadway évoque de bons souvenirs pour les Mexicains, pas pour les Français.

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la plus grande célébration au monde du Cinco de Mayo, la fiesta qui marque la victoire du Mexique sur les armées de Napoléon III en 1862. La popularité de la célébration ne faiblit pas depuis 24 ans. Pour l’édition 2013, qui aura lieu le 28 avril, quelque 300.000 personnes sont attendues.

Concerts, défilés et cuisine mexicaine seront au rendez-vous tout au long de Broadway et à Grand Park à City Hall. Une partie de l’argent récolté à l’occasion de la fête sert à financer des associations et des projets caritatifs issus de grandes marques comme McDonald’s et Nike et des initiatives de développement local.

Un après-midi parisien à West Adams

Ca ressemble à Paris, sauf que c’est en Californie. L’école City Charter Elementary de West Adams à Los Angeles organise “un après-midi dans Paris”, le dimanche 28 avril.

L’événement consiste en une célébration de la “French café culture”. Au programme : défilés de mimes, musique typiquement parisienne, vente de livres, bar à espresso pour garder la pêche et refaire le monde, et des pâtisseries. Les enfants pourront participer à des ateliers créatifs et de peinture de visage.

L’entrée est gratuite et tous les publics sont les bienvenus. Tous les bénéfices découlant de la vente de livres seront reversés à l’école. Cette dernière ambitionne de lancer un programme bilingue français-anglais à la rentrée 2013-2014.

Jacques Pépin fait saliver Los Angeles

Il faut l’avouer : la cuisine française est plus facile à raconter qu’à faire. Heureusement pour les Américains (et les Français), ils peuvent compter sur les lumières de Jacques Pépin pour les mettre à niveau.

La conférence aura lieu le 4 mai au Valley Performing Arts Center. Le chef y présentera ses techniques de cuisine et divulguera ses conseils pour réaliser des plats. De quoi épater vos amis. Jacques Pépin reviendra également sur sa carrière hors du commun.

Chef cuisinier de Charles de Gaulle, Jacques Pépin s’installe très tôt aux Etats-Unis où il est diplômé de l’université Columbia. Il co-anime en 1999 la célèbre émission « Julia and Jacques : Cooking at Home », avec Julia Child sur la chaîne PBS. L’émission sera récompensée d’un Daytime Emmy Award en 2001. Il est également membre de l’Ordre des Arts et des Lettres et de l’Ordre du Mérite Agricole. Il prend part régulièrement aux activités du French Culinary Institute de New York.

Depuis 2011, il anime l’émission « Essentiel Pépin », qui remet ses recettes préférées au goût du jour.

Une marche dans la jungle contre les maladies du sang

En 2012, la “FHA Walk”, une marche pour l’association Florida Hemophilia, qui vient en aide aux patients atteints de maladies sanguines, a réuni plus de 800 participants et amassé près de 100.000$.

Plus qu’une simple lévée de fonds, cette marche a pour but de réunir des individus atteints de maladies du sang et leurs proches, ainsi que tous ceux qui veulent découvrir l’extraordinaire Jungle Island, le zoo de Watson Island, où se tiendra la manifestation.

La marche fait 2,5 km (mais il est possible de faire le double, pour les plus courageux) et comprend des rafraîchissements, de la nourriture, ainsi que de nombreuses activités tout au long de la journée.

Une balade en vélo au Pays des Merveilles

Adeptes de bicyclette et de théâtre, cet événement est pour vous. Pour la première fois, The Front Yard Theatre Collective et The Magic City Bicycle Collective organisent une balade en vélo “interactive” sur le thème d’Alice aux Pays des Merveilles.

Il vous faudra un costume délirant et un vélo aux pneus bien gonflés. L’événement a pour but d’imaginer la fabuleuse histoire de Lewis Caroll dans le quartier de Wynwood à Miami. Chaque participant déguisé pourra ensuite participer à une soirée dans un lieu encore tenu secret, où aura lieu un concours du plus beau costume.

N’hésitez plus, venez rouler de manière déjantée en profitant d’animations tout au long de la promenade. Au programme: sketchs, musique et plein de surprises.

"Sergent Garcia": des jongleurs de sons à New York

« Sergent Garcia, c’est d’abord un voyage », résume Bruno Garcia, chanteur et fondateur du groupe.
Inventeur de la « salsamuffin », Sergent Garcia a façonné sa musique au fil de ses voyages, s’imprégnant d’un nouveau style à chaque escale.
Bruno Garcia joue ses premiers accords de guitare avec le mythique groupe de punk français Ludwig von 88, mais le Parisien d’origine basque-espagnol par son père est aussi curieux d’autres horizons musicaux et va vite s’imprégner du brassage culturel de la capitale. Après son expérience dans le rock alternatif, il décide de monter un sound system : « Je chantais en espagnol et mixais en mélangeant des sons urbains comme le reggae et le hip hop avec des rythmes latins.  C’est ainsi que tout a commencé ».
Après un voyage initiatique à Cuba, Bruno Garcia démarre officiellement l’aventure de Sergent Garcia avec un premier single «salsamuffin» en 1997, qui connaît un succès immédiat.
De la cumbia colombienne, en passant par les rythmes afro-cubains et les sound systems de Kingston, jusqu’au R&B et au hip-hop des Etats-Unis, les ingrédients musicaux sont multiples. Mais pour lui, « l’axe central de ma musique, ce sont les rythmes afro-américains, qu’il viennent de la Caraïbe ou des Etats-Unis ».
Entamant sa sixième tournée aux Etats-Unis, le pays n’a plus de secrets pour lui et il affectionne particulièrement certaines villes : « On a beaucoup joué en Californie et à San Francisco, où nous avons vécu des moments magiques. Je garde aussi un bon souvenir de notre concert à Miami il y a deux ans. Dans cette ville, on ne sait jamais vraiment si on se trouve aux Etats-Unis, à Porto Rico ou à Cuba ».
« En général, les Américains sont chaleureux et très fêtards, quand un concert leur plait ils se donnent à fond».
Si les voyages de Bruno Garcia ont influencé sa musique, ils sont aussi pour lui le moyen d’offrir une autre vision du monde.  Après plus de 15 ans de carrière, son engagement politique est resté le même : « Les puissances occidentales dirigent aujourd’hui le monde d’une manière violente et agressive, basée sur la confrontation. On le voit par exemple avec la fermeture des frontières en Europe ou aux Etats-Unis. C’est ce que j’essaye de combattre avec mes chansons pour montrer une autre façon de voir le monde, avec plus d’entraide et d’échanges».

Les « summer camps» francophones sont de retour à L.A

Bientôt les grandes vacances ! Chaque année, c’est le même casse-tête : comment va-t-on occuper les enfants pendant l’été ? Peinture, activités sportives, soutien scolaire, excursions, cours de théâtre ou de français … il y en a pour tous les goûts dans notre guide annuel des camps d’été francophones.

Le plus complet : l’école du soleil du Lycée International de Los Angeles (LILA). L’Ecole du Soleil est le “summer camp” du LILA. L’été, l’école transforme  ses quatre campus – Los Feliz, Pasadena, West Valley et Orange County, en colonie de vacances pour les élèves, mais aussi pour n’importe quel enfant de l’extérieur. Les activités varient d’un campus à l’autre et en fonction de l’âge (de 2 ans et demi à 10 ans). Consolidation du français, piscine, excursions,  ateliers créatifs, arts martiaux, chansons françaises…  Même la sacro-sainte sieste est au programme ! Cinq semaines du 1er juillet au 2 août. Environ 300 $ la semaine complète, et à partir de 70 $ la journée. Pour plus d’infos, contactez le directeur du centre Lyesse Tsamen [email protected] ou appelez le (323) 665 4526. Plus de détails sur le site.

lyceefrancschoolbusAu Lycée Français, « ni devoirs, ni uniformes ». «No uniforms, no homework». Au Lycée Français, le message est clair : les vacances sont faites pour s’amuser. Au programme, entre autres : piscine, tennis, cuisine, tir à l’arc, soirées pyjama, foot, excursions, ateliers sciences, jeux et même yoga (so L.A) ! Deux groupes : les Chipmunks, pour les enfants en Kindergarten, et les Barracudas (de 6 à 14 ans). En plus d’être ouvert aux enfants déjà scolarisés au lycée français, le summer camp accueille également des élèves d’autres écoles sur présentation d’un relevé de notes et à condition d’avoir un carnet de conduite irréprochable ! Les journées commencent à 8h et s’achèvent au maximum à 17h. Du 17 au 25 juin. 400$ la semaine. Plus d’infos sur le site du Lycée.

L’Alliance Française de L.A pour booster son français. Après une expérience-pilote en 2012, l’Alliance Française lance officiellement cette année son summer program. « A notre connaissance, nous sommes les seuls à offrir  un programme (à L.A) qui soit entièrement dédié à l’apprentissage du français. Le caractère immersif constitue également un atout. Nous partons du principe que l’immersion fonctionne à tous les niveaux, y compris pour les débutants complets », explique le directeur pédagogique de l’Alliance, Guy Vandenbroucke. Idéal pour les petits francophones scolarisés dans un environnement anglophone et qui souhaitent maintenir leur niveau de langue ou pour les ados anglophones qui apprennent le français à l’école. Deux groupes existent : “les Gamins” (6-11 ans) qui apprendront le français à travers une série d’activités (cuisine, chanson, danses, arts plastiques) et “les Ados” (collège et lycée), avec des classes de niveau de 1 à 4. Du 24 juin au 16 août. Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30. 250 $ la semaine (1500 $ pour 8 semaines). Pour s’inscrire : 310-652-0306 ou [email protected]. Plus d’infos ici.

Des artistes en herbe à l’Alliance Française de Pasadena. L’Alliance Française de Pasadena propose quant à elle un «programme d’immersion en français, tout en s’amusant», explique sa directrice, Nicole Marquis. En plus des professeurs de langue qui offriront des enseignements thématiques aux 5-7 ans, consacrés aux animaux et à la mer,  «l’artiste française Valérie Daval, installée en Californie, viendra enseigner les arts plastiques aux enfants et ados »,  de 7 à 15 ans. Un atelier théâtre accueillera également les 8-14 ans.  Du 24 juin au 26 juillet. 289 $  la semaine. De 9h30 à 12h30 (sauf atelier d’art, de 13h à 16h). Infos et inscriptions : au 626 683 3774 ou par mail [email protected]
Les bouts de choux en bord de mer, à Venice. Qui dit vacances, dit aussi plage. A deux pas de l’océan, l’école maternelle Claire Fontaine de Venice accueille les enfants de 2 à 6 ans pendant l’été. «Nous nous promenons beaucoup à pied dans le quartier. Etant donné que ce sont les vacances, nous sommes aussi très flexibles et accueillons des enfants de l’extérieur, souvent des internationaux»,  explique Joëlle Dumas, sa directrice. Il est ainsi possible de ne venir que le matin, ou quelques jours par semaine. L’apprentissage se fait intégralement en français, en combinant « le meilleur des valeurs françaises et américaines ». Au programme : jardinage, danses folkloriques, cuisine, sculpture, sport. « Les repas sont bio et équilibrés », dans le plus pur esprit franco-californien. Du 8 juillet au 16 août. De 8h à 18h (avec petit-déjeuner et goûter). 500 $ la semaine. 425 $ pour cinq demi-journées. Renseignements: 310 314 9976.
tir à l'arc France Exchange School : une colonie de vacances à Mar Vista. L’organisation France Exchange School, fondée en 1978 par Gigi Lassan, accueille les enfants pendant les vacances scolaires. Pendant l’été, une quinzaine d’enfants sont pris en charge par des moniteurs français. «Un chauffeur fait même la navette pour les emmener à la colonie située à Mar Vista, tous les jours » explique la directrice. Les débutants en français sont les bienvenus. Au programme : tir à l’arc, apprentissage du français, atelier cinéma français, excursions, broderie, piscine, etc. 625 $ pour une session de deux semaines. 6 sessions, du 17 juin au 30 août. Plus d’infos au 310 391 4677 et sur le site Internet.

Nicolas Druet: le centre, le vrai

A droite, on a tendance à se penser au centre ces temps-ci. Dans l’élection législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin), Frédéric Lefebvre (UMP) se décrit comme le candidat de la droite et du “centre-UMP“, Damien Régnard (divers droite) comme le “candidat d’union locale de la droite et du centre“. Et l’ex-UMP Louis Giscard d’Estaing, soutenu par plusieurs cadres de son ancienne formation, porte les couleurs du parti de centre-droit l’UDI.

Mais pour Nicolas Druet, le candidat investi par le MoDem dans la circonscription, aucun d’entre eux n’est un vrai centriste. “La droite pense que le centre s’est raccrochée à elle, mais il faut voir ce qu’il s’est passé. Le centre n’est pas la droite ni la gauche, c’est une famille politique qui a depuis longtemps identifié les problèmes de dette et de moralisation de la vie politique“.

Nicolas Druet s’est installé à Montréal en 2000 “parce que je n’avais pas de travail“. Il est aujourd’hui directeur de développement informatique.

Son installation québécoise marque aussi le début de son engagement politique. Il rejoint l’UDF en 2006, participe au lancement du MoDem au Canada et organise la campagne de François Bayrou en 2012 dans le pays. Le président du MoDem fait 12,5% des voix au premier tour en Amérique du Nord. “J’ai toujours voté Bayrou, je le suivais déjà lorsqu’il était ministre de l’Education au sein du gouvernement Juppé. Son discours pour mettre fin au système politique sclérosé m’a plu“, dit-il. Mais le MoDem n’est pas le seul parti de coeur de ce Français devenu Franco-canadien. Il rejoint aussi le Parti Québécois d’Outremont, une formation qui prône l’indépendance du Québec et la protection du français. Un handicap quand, député, il devra traiter avec le gouvernement canadien ? Nicolas Druet balaie la critique d’un revers de main et précise qu’il s’est mis en retrait du parti.  “C’est une élection des Français de l’étranger vis à vis de l’Etat français. Les termes locaux ne doivent pas être abordés“.

Avoir une implication locale ne peut être considéré comme quelque chose de négatif“, poursuit-il.

Nicolas Druet croit en sa chance. En juin 2012, la candidate du MoDem dans la circonscription Carole Granade avait recueilli 4,94% des voix au premier tour, sous la barre des 5% qui permet le remboursement des dépenses de campagne. “C’était un score décevant, qui s’explique par le nombre de candidats et une séquence défavorable pour Bayrou qui avait perdu de nombreux soutiens, analyse-t-il. Aujourd’hui, nous sommes dans une séquence très différente. Les thèmes défendus par le MoDem depuis longtemps sont au coeur de l’actualité, le PS est décrédibilisé…” L’UMP? “Ca ne changera rien. Ca n’enverra aucun message, voire un message négatif. Le vote MoDem aurait un impact. La solution n’est pas dans les extrêmes”, assure-t-il.

Investi relativement tard, le candidat compte multiplier les déplacements avant le premier tour, le 25 mai. “Nous aborderons des thèmes locaux, mais il faut que l’élection se joue sur des thèmes nationaux, précise-t-il. On souffre tous que la France aille mal. La France a une voix particulière. Elle a été affaiblie.

 

"Sergent Garcia": les jongleurs de sons reviennent aux Etats-Unis

« Sergent Garcia, c’est d’abord un voyage », résume Bruno Garcia, chanteur et fondateur du groupe.

Inventeur de la « salsamuffin », Sergent Garcia a façonné sa musique au fil de ses voyages, s’imprégnant d’un nouveau style à chaque escale.

Bruno Garcia joue ses premiers accords de guitare avec le mythique groupe de punk français Ludwig von 88, mais le Parisien d’origine basque-espagnol par son père est aussi curieux d’autres horizons musicaux et va vite s’imprégner du brassage culturel de la capitale. Après son expérience dans le rock alternatif, il décide de monter un sound system : « Je chantais en espagnol et mixais en mélangeant des sons urbains comme le reggae et le hip hop avec des rythmes latins.  C’est ainsi que tout a commencé ».

Après un voyage initiatique à Cuba, Bruno Garcia démarre officiellement l’aventure de Sergent Garcia avec un premier single «salsamuffin» en 1997, qui connaît un succès immédiat.

De la cumbia colombienne, en passant par les rythmes afro-cubains et les sound systems de Kingston, jusqu’au R&B et au hip-hop des Etats-Unis, les ingrédients musicaux sont multiples. Mais pour lui, « l’axe central de ma musique, ce sont les rythmes afro-américains, qu’il viennent de la Caraïbe ou des Etats-Unis ».

Entamant sa sixième tournée aux Etats-Unis, le pays n’a plus de secrets pour lui et il affectionne particulièrement certaines villes : « On a beaucoup joué en Californie et à San Francisco, où nous avons vécu des moments magiques. Je garde aussi un bon souvenir de notre concert à Miami il y a deux ans. Dans cette ville, on ne sait jamais vraiment si on se trouve aux Etats-Unis, à Porto Rico ou à Cuba ».

« En général, les Américains sont chaleureux et très fêtards, quand un concert leur plait ils se donnent à fond».

Si les voyages de Bruno Garcia ont influencé sa musique, ils sont aussi pour lui le moyen d’offrir une autre vision du monde.  Après plus de 15 ans de carrière, son engagement politique est resté le même : « Les puissances occidentales dirigent aujourd’hui le monde d’une manière violente et agressive, basée sur la confrontation. On le voit par exemple avec la fermeture des frontières en Europe ou aux Etats-Unis. C’est ce que j’essaye de combattre avec mes chansons pour montrer une autre façon de voir le monde, avec plus d’entraide et d’échanges».

Un grand forum de l’entreprise à Miami

Vous voulez créer votre entreprise mais vous ne savez pas par où commencer ? La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise un grand forum de l’entreprise le 7 mai à l’hôtel Conrad Miami.

Ce forum sera l’opportunité pour les Français de Miami de rencontrer des membres de la chambre de commerce ainsi que des experts pour présenter leur projet et obtenir des réponses aux nombreuses questions qui précèdent la création d’une entreprise et son implantation en Floride.

Le forum réunira onze sociétés dont des avocats d’affaires, des avocats d’immigration, des comptables, des agents immobiliers, des experts de l’import-export, des professionnels du marché floridien ainsi que de jeunes entrepreneurs.

Jamel Debbouze cartonne à Broadway

(Photo: JMP/AbacaUSA)« Extraordinaire. Absolument extraordinaire. » Il est heureux, Jamel Debbouze, après ses deux heures de spectacle. Épuisé mais comblé d’être à Broadway, ce jeudi 18 avril. « Même si j’ai joué essentiellement devant des Arabes et des Bretons, c’est quand même New York, quoi! » plaisante-t-il en coulisse, reprenant une blague faite sur scène.
L’humoriste a fait salle comble: 1 500 Français et francophones sont venus découvrir son dernier one-man-show “Tout sur Jamel” au théâtre Town Hall à Times Square. La plupart ne l’avaient jamais vu sur scène. « J’étais curieuse. Je ne l’aurais peut-être pas vu en France, mais à New York, fallait pas rater ça » estime Manon, à Manhattan depuis janvier. « Je suis venu parce que c’est une grande gueule » lance en souriant Zacharia, un étudiant algérien.
Les 45 minutes de retard du showman ont été vite oubliées dès qu’il est apparu, bondissant, sur la chanson “Empire State of Mind” de Jay Z. Après un « Bonjour New York ! » tonitruant, le comique de Trappes a enchaîné les anecdotes sur sa tournée nord-américaine, à commencer par son passage aux douanes dans les aéroports. « La ligne jaune ? Faut pas faire du 43 sinon tu vas direct en prison. Faut pas la dépasser cette putain de ligne jaune ». Les éclats de rires s’enchaînent.
Bobby Ewing et les youyous
Le public new-yorkais conquis, Jamel Debbouze a pu aborder tous les thèmes qui lui sont chers – immigration, mixité culturelle et sociale, religion – à travers le déroulé de sa vie : son enfance de cancre dans la cité des Yvelines, son rêve de fils d’immigrés devant Dallas et la chevelure souple de Bobby Ewing, ses premiers pas dans l’improvisation théâtrale jusqu’à sa rencontre avec « la femme de sa vie » – la journaliste Mélissa Theuriau, présente dans la salle avec leur fils Léon – et sa paternité. Jamel joue avec les spectateurs, se moque de son public qui l’interpelle comme de lui-même, avec des « Oh my Ghost ! » irrésistibles.
La tendresse l’a emporté avec son public maghrébin et africain, des spectateurs heureux d’entendre parler quelques mots de darija, l’arabe dialectal du Maroc. L’évocation de la “Machta”, la fameuse brosse ronde en plastique, a fait fuser les rires. Jamel Debbouze a joué pleinement avec ces initiés, appelant les femmes à chanter des youyous. « C’est tellement vrai tout ce qu’il raconte, tellement juste ! » estiment Chakib et Houda, originaires du Maroc.
Plusieurs spectateurs avaient vu, deux semaines plus tôt, le spectacle de Gad Elmaleh. « J’ai aimé Gad, j’ai adoré Jamel » assure Patrice. Pour Nathalie, « c’est un vrai showman, il ne fait pas de blagues faciles ». « On sent qu’il a du plaisir sur scène, il est spontané avec le public, répond du tac-au-tac » renchérit Jérôme, impressionné par la performance de l’humoriste.
« Cette tournée, c’était un moment suspendu » confie Jamel Debbouze à French Morning. « J’ai passé des moments incroyables. Humainement et artistiquement. Ça restera un moment inoubliable, à jamais gravé dans ma mémoire. » Une tournée qui l’emmène cette semaine en Algérie et au Liban. D’autres rires et youyous vont retentir…
 
 
 

Conversation avec Katherine Pancol à NYU

La romancière Katherine Pancol revient à New York pour une conférence aux côtés du journaliste Olivier Barrot le 29 avril à la Maison Française NYU.

L’écrivaine discutera de son roman « Les yeux jaunes des crocodiles », un succès en librairie puisqu’il a été récompensé par le Prix Maison de la Presse en 2006. Vendu à un million d’exemplaires, le livre a été traduit en russe, chinois, italien, vietnamien ou encore néerlandais.

L’auteure est une référence parmi la communauté francophone des Etats-Unis. Elle est connue pour son style léger et ses “américanismes” qui ponctuent ses romans. Son dernier bébé « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » a également rencontré un étonnant succès en librairie. C’est d’ailleurs à New York, à l’université Columbia, qu’elle a étudié la littérature .