Patricia Kaas dans la peau d’Edith Piaf, c’est ainsi que la chanteuse française apparaitra sur la scène du Masonic Auditorium de San Francisco le 12 septembre. Les places seront disponibles en pré-vente le 21 juin de 10h à 22h, en entrant le mot de passe « picnic » sur Ticketmaster.
A l’occasion de sa tournée « Kaas chante Piaf », célébrant le 50e anniversaire de la disparition d’Edith Piaf, Patricia Kaas interprètera 21 chansons tirées du répertoire de l’icône de la musique française. Dirigé par le compositeur Abel Korzeniowski, le concert offrira également une projection de photographies rares de la vedette du music-hall.
Au cours de cette tournée, Patricia Kaas traverse 45 pays et se produit dans les plus prestigieuses salles de concert telles que le Royal Albert Hall à Londres, le Carnegie Hall à New York ou encore l’Operetta Theatre de Moscou. L’artiste française, figure internationale de la chanson mais aussi comédienne, doit notamment son succès à la chanson « Mademoiselle chante le blues », interprétée pour la première fois en 1987. Elle a depuis vendu plus de 16 millions d’albums à travers 47 pays.
Crédit : SADAKA EDMOND/SIPA
Patricia Kaas à San Francisco: achetez vos tickets en pré-vente
Chasse au trésor hi-tech à Golden Gate Park
La bonne vieille chasse au trésor de notre enfance est révolue. Le célèbre jeu est désormais entré dans le XXIème siècle. La preuve avec la chasse au trésor hi-tech organisée au Golden Gate Park le 22 juin.
Le principe est le même que pour le jeu traditionnel. Pour participer, il vous faut télécharger l’application gratuite SF Bay Watcher qui vous indiquera les repères où se trouvent les indices. Le jeu commence à Bunny Meadow, où les participants recevront une première carte. Neuf cartes sont nécessaires pour gagner le prix. Le dernier repère ne vous sera communiqué qu’après avoir trouvé tous les indices.
Plusieurs prix sont à gagner dont une tablette Samsung Galaxy Tab 2. Le gagnant aura aussi le privilège de voir sa photo apparaître sur l’application de la chasse au trésor.
Crédit : Sfbaywatcher
"Belle de Jour" au LACMA
Le film français de Luis Buñuel, « Belle de jour », réalisé en 1967, sera projeté le 29 juin au Los Angeles County Museum of Art (LACMA). Parmi les acteurs de ce film on retrouve notamment Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Jean Sorel, Geneviève Page ou encore Pierre Clémenti.
Le scénario du film, écrit par Jean-Claude Carrière et tiré du roman de Kessel, se penche sur les fantasmes sexuels de Séverine Serizy, une très jolie femme qui n’arrive pas à satisfaire ses désirs auprès de son mari. Cette frustration la pousse alors à fréquenter un bordel de luxe dans lequel elle se prostitue l’après-midi, avant de rentrer chez elle retrouver son mari, insouciant.
Le réalisateur et scénariste espagnol, naturalisé mexicain, est connu pour ses films qui s’inscrivent dans la période du surréalisme. Récit, temporalité, espace sont ainsi fortement déstructurés.
Crédit : Laura Loveday/Flickr
Du cinéma indépendant en plein air à Austin
Oubliez les paillettes et le tapis rouge. Le festival du film indépendant Cinema East revient cet été, avec cinq films projetés jusqu’au 21 juillet au French Legation Museum.
Les films proposés ont été projetés dans plusieurs festivals américains comme le Sundance Film Festival ou encore le festival du film de Tribeca à New York.
Parmi les films montrés, « A Teacher », le 23 juin. Réalisé par Hannah Fidell, le film dépeint la relation entre Diana, professeur dans un lycée et son étudiant Eric, sous fond de tension émotionnelle. « Zero Charisma » sera projeté le 7 juillet. Le film suit le parcours de Scott Weidemeyer, un geek amoureux des jeux-vidéos et de métal. Une rencontre inattendue lui rappellera son passé, le plongeant dans une spirale de rage et de désillusion. « Bluebird » sera le dernier film du festival à être projeté le 21 juillet. Le film de Lance Edmands avait déjà été diffusé à New York lors du festival du film Tribeca.
C’est la troisième année qu’Austin organise ces projections en plein air.
Crédit : Cinema East 2012
Les "Warm Up" de PS 1 font leur retour
Vous les attendiez depuis un an, les fameux « Warm Up » de PS 1 reviennent du 29 juin au 7 septembre, avec une série de concerts organisés dans la cour du musée de Long Island City, antenne du MoMA. Les concerts ont lieu tous les samedis.
Comme chaque année, le MoMA fait découvrir au public des artistes confirmés ou émergents. Outre la programmation, la nouveauté de cette année réside dans le décor. La cour de PS 1 accueillera en effet le « Party Wall », une imposante structure polyvalente conçue pour protéger du soleil, arroser les passants et même accueillir des concerts.
Les plus de soixante artistes participants ont été sélectionnés par un comité du MoMA pour qu’un large éventail de genres musicaux soit représenté. A ne pas rater : les Majical Cloudz, le groupe de musique électro venu directement de Montréal qui se produira le 27 juillet, et Stellar Om Source le 24 août. L’artiste belge est adepte de la musique d’ambiance psychédélique. Les « Warm Up » fêtent leurs 16 ans.
Crédit : MoMA Warm Up PS1
Un maman se mobilise pour ouvrir un programme bilingue dans le Queens
Elle est Américaine d’origine latino-américaine, a étudié et travaillé en France et en Belgique. Et veut ouvrir un programme bilingue français-anglais à Astoria dans le Queens.
Depuis plusieurs semaines, Diana Limongi (ci-dessus) multiplie les apparitions dans la presse locale et les rencontres pour mobiliser les parents de son quartier autour de l’ouverture de classes d’immersion dans un établissement public local. Objectif: lancer une classe de K à la rentrée 2014. Elle s’est donné l’été pour mesurer l’intérêt que suscite son projet. « S’il y a un intérêt, nous tablerons dessus, dit-elle. Brooklyn et Manhattan ont des programmes bilingues, pourquoi pas le Queens? »
Tout a commencé quand Mme Limongi, qui est trilingue (espagnol, anglais et français « avec un accent marseillais« ), et son mari français ont décidé d’offrir à leur enfant, Enzo, 2 ans, une éducation en français. Les jeunes parents ont fait leurs devoirs. Le privé était trop cher, les autres programmes bilingues trop loins – « 30-45 minutes de déplacement, c’est difficile« . Ils ont également envisagé NYFACS (New York French American Charter School) à Harlem.
Mais face au manque d’options, Diana Limongi a pris son bâton de pèlerin. Employée à l’école de droit de NYU et étudiante en master, elle profite de son temps libre pour partir à la rencontre des parents intéressés. Elle envisage de poster prochainement des annonces dans les « pre-schools » et les « day care » d’Astoria et des quartiers alentours avec l’objectif de recruter 24 enfants (douze anglophones, douze francophones), le seuil idéal pour pérenniser un tel programme. « Pour l’instant, j’ai beaucoup de familles anglophones et des parents qui élèvent leur enfant dans une deuxième langue qui n’est pas le français, précise-t-elle. J’ai quatre-cinq familles françaises ».
Pour l’heure, aucun programme bilingue français-anglais n’a pris racine dans le Queens. La seule initiative à avoir vu le jour dans le borough – à l’école publique PS 151 à Woodside – n’a pas perduré, faute d’élèves en nombre suffisant et d’encadrement par la direction. Selon les chiffres des Services culturels de l’Ambassade de France, il y avait 52 enfants âgés de 0-4 ans, issus de familles françaises, dans l’ensemble du Queens en 2012. « Le problème que je risque de rencontrer est que les Français habitent à Brooklyn!« , estime la maman.
Diana Limongi ne démarchera les écoles que si suffisamment de familles mordent à l’hameçon. « J’ai eu beaucoup d’encouragements, dit-elle, mais j’aimerais qu’on me présente des familles françaises!' »
L'Alliance française de San Francisco fête la musique
La Fête de la Musique, c’est aussi à San Francisco. Pour la deuxième année consécutive, l’Alliance française organise le 22 juin « Fête de la Musique : Voice of the Muse ».
Des groupes et artistes tels que Rue 66, Kiwi Time, Sweet Water, JazGroup Du Jour, Gil Cohen, Zola Johnson seront de la partie. Plus de dix groupes, guitaristes, trompettistes, DJs participeront à l’événement. Des concerts se tiendront à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des locaux de l’Alliance française. Six cent personnes sont attendues.
Les Québécois seront les invités d’honneur du festival, à l’occasion de la Saint-Jean Baptiste, leur fête nationale. Les visiteurs pourront ainsi de goûter à la musique et la gastronomie québécoises.
Edith Crash, le choc des musiques à Los Angeles
Folk, rock, grunge et blues. La chanteuse française Edith Crash parvient à mélanger les styles. Elle sera en concert le 19 juin au Room 5 Lounge.
Originaire de Perpignan, Edith Crash s’est installée en Espagne où elle se forme à la guitare, à la basse et au chant. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle décide de partir à Los Angeles pour tenter sa chance aux Etats-Unis.
La musicienne s’est déjà produite sur de nombreuses scènes alternatives en France, en Espagne, en Allemagne et en Argentine. Elle remporte en 2011 l’INJUVE, un prix décerné par l’Institut espagnol de la jeunesse.
Edith Crash définit sa musique comme « minimaliste, dépouillée et viscérale« , une sorte de chaos musical allant du punk rock au western.
Crédit : Diana Martin / Edith Crash
Le Lower East Side côté squats et jardins communautaires
L’Empire State Building et la Statue de la Liberté, c’est du déjà-vu. Les visites de squats et de jardins communautaires feront déjà plus d’effet lors de vos diners en ville.
Chaque samedi et dimanche, le MoRUS (Museum of Reclaimed Urban Space) organise des visites du Lower East Side comme vous ne l’avez jamais vu. Au programme : visite d’immeubles occupés par des squatteurs, de jardins de quartier et de sites historiques légendaires confrontés à l’embourgeoisement de la ville. Le Tompkins Square Park, premier centre de recyclage communautaire, est également prévu dans le parcours.
Les visites sont conduites par des militants de la préservation urbaine et des habitants locaux. Des expositions sont également organisées au musée pour informer le public des implications politiques de l’appropriation d’un lieu par des squatteurs.
Crédit : Museum of Reclaimed Urban Space
Dans le Monte-Carlo de Gabriele Basilico
Le FIAF se met à l’heure du Rocher. « Mythical Monte-Carlo: 150 Years in the Making »: sa nouvelle exposition propose un voyage photographique dans le cœur de Monaco, à travers le regard de Gabriele Basilico.
Le photographe italien, qui a disparu cette année, était connu pour ses paysages urbains, ses photographies en noir et blanc et avait notamment reçu un prix de photographie documentaire. En quarante ans, l’artiste a fait le tour du monde des villes avec le souci de saisir, pour chacune d’entre elles, leur spécificité architecturale, leur rythme de vie, leur histoire en leur donnant un angle de vue spécifique.
L’événement est organisé en partenariat avec le Consulat Général de Monaco et L’Office de tourisme du gouvernement de Monaco à New York. Pour accompagner l’exposition, le documentaire « Monte-Carlo, Birth of a Legend » sera projeté le 19 juin à 20h au Florence Gould Hall du FIAF. Le film, écrit par Kate Krasuski et dirigé par François Freynet, explore l’envers du décor de Monte-Carlo.
Crédit : TorinoBikeFriend/Flickr
Visites du Miami écolo avec History Miami
Une visite du Miami écolo, méconnu du grand public. C’est ce que propose History Miami, une institution culturelle qui vise à promouvoir l’histoire de la ville à travers des initiatives originales.
Deux visites seront organisées au mois de juillet. Elles seront animées par l’historien Franck Schena. La première excursion aura lieu à Miami Beach au coucher du soleil. Oubliez les images que vous avez de la plage et découvrez toutes les richesses qu’elle propose. La visite se concentrera sur les tortues. Le guide apprendra aux participants à reconnaitre les trous que les tortues creusent dans le sable pour y loger leurs œufs. Il expliquera également comment les petits luttent pour parcourir la plage et se plonger pour la première fois dans l’océan.
Pour la deuxième excursion, Franck Schena emmènera les visiteurs à la Miami River et sur le site archéologique du Miami Circle. Objectif de la visite : imaginer comment le site était il y a deux mille ans lorsqu’il était peuplé par les Tequestas, un peuple amérindien qui s’est totalement éteint au début du XIXème siècle.
Crédit : History Miami
"Oh my god"! Du vin en canette en France?
(Revue de presse) Du vin en canette ? La presse américaine ne pouvait pas passer à côté de cette information qui choque les Français.
A l’origine de ce scandale : les canettes Winestar, créées par le Français Cédric Segal et révélées lors du salon des vins Vinexpo qui s’est tenu récemment à Bordeaux. Le New York Daily News s’inquiète de notre réaction, à nous autres Français, « puristes en vin, qui font respecter avec passion leurs traditions de production du vin« . Le Los Angeles Times consacre également un article à cette hérésie gastronomique. Son titre : « Vin français en canette ! Les fabricants soulignent que c’est classe, alors servons-nous un verre ».
Les Français ne vendent pas complètement leur âme au diable : pas question de boire de la piquette en canette. Le journal précise que tous les vins sont AOC (Appellation d’origine contrôlée) et qu’il ne s’agit pas de « vins à bas coût ». « Il faudrait dans l’idéal le boire dans un verre », selon le créateur du concept. « Ne vous attendez pas à voir des bobos assis au bord du Canal Saint Martin à Paris descendre d’un trait une canette de rosé« , rassure le journaliste du Los Angeles Times. Le concept marchera-t-il? Le journaliste est confiant. Il voit dans un futur proche « des familles se rendre au Hollywood Bowl avec leurs packs de six de Bordeaux. »
Mangeurs de grenouilles
C’est bien connu : les Français accompagnent toujours leur verre de vin d’une petite fricassée de cuisses de grenouilles ! Une journaliste du New York Times a gouté les amphibiens à la sauce française. Et elle le raconte dans un article. Elle le commence en écrivant qu »à une époque les cuisses de grenouilles cuisinées dans du beurre et de l’ail étaient un classique dans à peu près tous les bistrots français. » Elle précise toutefois que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les petites jambes ont perdu de leur « cachet, tout comme le pâté de campagne, les côtelettes d’agneau à la moutarde de Dijon, le canard à l’orange ou les profiteroles« . Sa rencontre avec Christophe Marguin, un Français « amoureux des grenouilles » et propriétaire d’un hôtel-restaurant aux Echets, est cocasse : « Quand M. Marguin m’a servi une coupe de Champagne avant midi et que je lui ai dit qu’il était un peu tôt pour moi, il a écarquillé les yeux l’air de dire « qui est cette Américaine puritaine et que fait-elle ici?« » La journaliste du quotidien new-yorkais a eu l’occasion de goûter différentes préparations de grenouilles, notamment les cuisses revenues dans le beurre, « bien meilleures quand on les mange avec les doigts« , selon le cuisinier. Une façon de manger qui a mis à rude épreuve l’élégance de la journaliste… quand « le beurre coule le long du menton » !
Contre le droit à l’oubli
Avec le vin et les grenouilles, pourquoi pas un peu de lecture? En l’occurrence, il est question ici d’un petit groupe d’archivistes français qui se bat pour le droit de conserver des informations personnelles dévoilées par des individus sur la toile. Leur combat attire l’attention du New York Times, alors que l’Union européenne cherche à renforcer la protection de la vie privée sur le web, en instaurant notamment un droit à l’oubli, précise le quotidien. Pour le journaliste, ce groupe d’archivistes semble aller à contre- courant de « l’inquiétude qui augmente en raison de la surveillance américaine des activités sur Internet ». L’une des actions entreprises par les archivistes – et citée par le quotidien – est symbolique: le groupe a commandé des posters qui montrent «une image métaphorique des grévistes marchant à travers Paris, leur visage caché par des masques de clowns numériques. Il demande : « Sans nom, est ce que l’engagement personnel à la même signification? » »
Patrick Bernard/ABACAUSA.COM