Enrico Macias entame une tournée aux Etats-Unis. Il sera en concert à Los Angeles, New York et Miami.
Le chanteur français montera sur la scène du Saban Theatre le 6 juin pour interpréter son nouvel album « Venez tous mes amis ! ». Ce nouvel opus se compose essentiellement de duos et reprend de nombreux titres célèbres dont « Adieu mon Pays », chanson qui apparait sur le premier album d’Enrico Macias en 1962 et « Les filles de mon pays », chantée pour la première fois en 1964.
Le musicien pied-noir, titulaire de la Légion d’Honneur depuis 1985, est célèbre pour ses musiques influencées par la culture orientale et andalouse mais également pour son jeu d’acteur puisqu’il a tourné dans quelques films comme La vérité si je mens 2 et 3 ou encore Coco.
Enrico Macias a récemment fêté ses 50 ans de carrière à l’Olympia en présence de l’ancien couple présidentiel Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. A cette occasion il a interprété plusieurs des duos présents sur son album avec notamment Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon ou encore Sofia Essaïdi.
Enrico Macias invite ses amis à Los Angeles
Un Cannois veut vendre le sport-boules aux Américains
Sur le terrain, comme dans la vie, Lionel Pomiro est une véritable boule d’énergie. Ce qui tombe plutôt bien pour un champion de pétanque et de sport-boules.
Dimanche dernier, au Cheviot Hills Recreation Center de Los Angeles, ce bouliste cannois a réussi l’exploit de battre le record américain de tir rapide de sport-boules, la version sportive du traditionnel jeu de boule lyonnaise (lui-même ancêtre de la pétanque), créé au XVIIIe siècle. Sous les encouragements de ses supporters, il a tiré 34 boules sur 45 essais (alors que le record américain était jusque-là de 25 sur 40). « C’est un sport qui exige de réunir entre 6 et 7 compétences en même temps, explique-t-il. Endurance, vitesse, synchronisation, précision, lancer, concentration et course. »
Le sport-boules comprend différents types d’épreuves : l’objectif du tir rapide est de toucher un maximum de boules, placées de part et d’autre du terrain, pendant cinq minutes. Le joueur doit effectuer des courses aller-retour tout en tirant.
« J’ai découvert ce jeu, après m’être blessé au football, adolescent, alors que je suivais un entraînement pour devenir professionnel. C’est mon grand-père, dont le père avait créé le premier club de boule lyonnaise de Cannes en 1929, qui m’a encouragé à venir jouer. Six mois après, j’étais champion du monde Cadets et à 17 ans, je suis passé professionnel !».
Son but : prouver qu’il a le niveau pour rejoindre et booster l’équipe américaine en la hissant au top 10 mondial. « La fédération de sport-boules m’a déjà demandé de rejoindre l’équipe, afin que je puisse participer au prochain championnat du monde qui aura lieu le 9 novembre prochain en Argentine », précise Lionel Pomiro, impatient de donner un coup de pouce à un sport encore en plein développement aux Etats-Unis. « En France, il y a 300 000 pratiquants… ici, on n’est que 6 ! Mais il y a un réel engouement et l’envie d’apprendre» dit-il.
Plutôt que d’utiliser les courts de pétanque du club de L.A, trop petits pour le jeu de sports-boules, qui nécessite davantage d’espace, Lionel Pomiro a improvisé un terrain sur une aire de baseball. «La terre battue est parfaite pour le sport-boule» précise-t-il. « C’est la preuve qu’on n’aurait pas besoin de créer de nouvelles infrastructures pour développer davantage ce sport aux Etats-Unis».
Lionel Pomiro a aujourd’hui plusieurs cordes à son arc : ce sportif a aussi été mannequin, nutritionniste, entraîneur, chef d’entreprise et organisateur dans l’événementiel. En plus d’un retour à la compétition au niveau professionnel, il rêve de créer sa propre ligne de vêtements sportifs consacrés au sport-boules. Une première !
Enrico Macias invite ses amis à New York
Enrico Macias entame une tournée aux Etats-Unis. Il sera en concert à New York, Miami et Los Angeles.
Le chanteur français montera sur la scène du Town Hall le 9 juin pour interpréter son nouvel album « Venez tous mes amis ! ». Ce nouvel opus se compose essentiellement de duos et reprend de nombreux titres célèbres dont « Adieu mon Pays », chanson qui apparait sur le premier album d’Enrico Macias en 1962 et « Les filles de mon pays », chantée pour la première fois en 1964.
Le musicien pied-noir, titulaire de la Légion d’Honneur depuis 1985, est célèbre pour ses musiques influencées par la culture orientale et andalouse mais également pour son jeu d’acteur puisqu’il a tourné dans quelques films comme La vérité si je mens 2 et 3 ou encore Coco.
Enrico Macias a récemment fêté ses 50 ans de carrière à l’Olympia en présence de l’ancien couple présidentiel Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. A cette occasion, il a interprété plusieurs des duos présents sur son album avec notamment Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon ou encore Sofia Essaïdi.
Ellen Bialystok : « Le cerveau des bilingues fonctionne mieux que celui des monolingues »
Le bilinguisme modifie la façon dont fonctionne le cerveau. Tel est le constat dressé par Ellen Bialystok, enseignante-chercheuse en psychologie à la York University, à Toronto, qui a publié sept ouvrages et une centaine d’articles scientifiques sur ce sujet. Elle participait samedi à la conférence « Living with two languages », organisée samedi 13 avril au Lycée Français de New York.
French Morning : En quoi le cerveau des personnes bilingues est-il spécial ?
Ellen Bialystok : Les bilingues doivent en permanence arbitrer entre deux langues. Quand un bilingue franco-anglais voit un chien, selon son interlocuteur, il dira « chien » ou « dog », mais les deux systèmes sont toujours actifs – l’un des deux sera inhibé. Nos recherches ont montré que cet usage constant d’un double circuit renforce le système de « contrôle exécutif » du cerveau. Plus sollicitée, cette partie devient plus efficace. C’est ce qui explique que les bilingues réussissent mieux certaines taches que les monolingues : résoudre des conflits, faire plusieurs choses à la fois, passer d’un ordre à un autre rapidement, inhiber une action.
Cela signifie-t-il que les bilingues sont plus intelligents ?
Non ! De même, ils n’ont pas plus de mémoire. Ils sont juste meilleurs pour certaines taches, car leur cerveau fonctionne mieux que celui des monolingues.
Les bénéfices sur le cerveau sont-ils encore plus forts chez les trilingues ?
Oui. Mais il faut prendre ces études avec précaution. De nombreuses personnes sont devenues trilingues parce qu’elles avaient des facilités avec les langues – ce qui crée un biais. Les bilingues que nous avons étudiés le sont non pas parce qu’ils disposent de certaines aptitudes, mais à cause des circonstances de la vie.
Les personnes bilingues sont-elles plus créatives ?
Quelques études l’affirment. La première a été réalisée au Québec en 1962. Elle a montré que les bilingues ont un avantage sur les monolingues en termes de créativité, d’ouverture, de flexibilité de l’esprit.
Vous avez aussi démontré que le bilinguisme protège contre la maladie d’Alzheimer…
Oui. Pour un même stade d’avancement de la maladie, les bilingues réussissent à mieux combattre les symptômes que les monolingues. En moyenne, ils dont état des symptômes de la maladie cinq ans plus tard que les monolingues. Leur meilleure utilisation de leur système de contrôle exécutif cérébral leur permet de résister davantage.
Jusqu’à quel âge peut on apprendre une langue pour pouvoir bénéficier de ces effets ?
Le plus tôt est le mieux ! Nos études se sont concentrées sur les vrais bilingues, qui ont été confrontés à deux langues depuis leur jeune enfance.
Existe-t-il des inconvénients à être bilingue ?
Les bilingues mettent plus de temps pour choisir leurs mots, ils ont aussi moins de vocabulaire. Lorsqu’on demande à un bilingue de nommer, par exemple, tous les fruits qui lui viennent à l’esprit, il va mettre plus de temps et générer moins de mots qu’un monolingue. On constate aussi que sur les tests standardisés de vocabulaire, les enfants bilingues obtiennent de moins bons scores.
Enrico Macias invite ses amis à Miami
Enrico Macias entame une tournée aux Etats-Unis. Il sera en concert à Miami, New York et Los Angeles.
Le chanteur français montera sur la scène du Julius Littman Performing Arts Theater le 8 juin pour interpréter son nouvel album « Venez tous mes amis ! ». Ce nouvel opus se compose essentiellement de duos et reprend de nombreux titres célèbres dont « Adieu mon Pays », chanson qui apparait sur le premier album d’Enrico Macias en 1962 et « Les filles de mon pays », chantée pour la première fois en 1964.
Le musicien pied-noir, titulaire de la Légion d’Honneur depuis 1985, est célèbre pour ses musiques influencées par la culture orientale et andalouse mais également pour son jeu d’acteur puisqu’il a tourné dans quelques films comme La vérité si je mens 2 et 3 ou encore Coco.
Enrico Macias a récemment fêté ses 50 ans de carrière à l’Olympia en présence de l’ancien couple présidentiel Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. A cette occasion il a interprété plusieurs des duos présents sur son album avec notamment Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon ou encore Sofia Essaïdi.
Français et Américains se méfient autant des politiques
Tous pourris ? Le sentiment est transatlantique: les sondages massacrent les élus des deux côtés de l’Atlantique. Les Américains n’ont pas de Cahuzac, mais ils n’en pensent pas moins…
Selon un sondage de l’agence YouGov France pour le Huffington Post et I-Télé réalisé en mars 2013, 76% des personnes interrogées affirment ne plus avoir confiance dans les responsables politiques. Aux Etats-Unis la tendance est identique puisque 74% des Américains interrogés n’ont pas confiance dans les décisions prises par le gouvernement, selon une étude de l’agence Pew publiée le 31 janvier 2013.
Au cœur des revendications des Français interrogés : le renouvellement de la classe politique. Selon un sondage Harris Interactive réalisé en mars 2013, 82% des Français sont favorables à une limitation de deux mandats pour les députés, sénateurs et présidents de collectivités territoriales. Outre Atlantique, la priorité va à l’économie générale pour 29% des Américains et à la situation de l’emploi et du chômage pour 28% des personnes interrogées pour le sondage conduit par Gallup en juillet 2012.
En France, l’affaire Cahuzac a contribué à cette défiance des citoyens envers les dirigeants puisque 55% des Français estiment que les politiques sont corrompus selon un sondage CSA réalisé pour BFM TV le 11 avril 2013. Ce sont les Français qui se sentent proches du Front National qui sont les plus méfiants (70%) alors que ceux proches de l’UMP sont 48%. Seulement 38% des Français sympathisant du PS estiment que les hommes politiques sont corrompus.
Aux Etats-Unis, les citoyens sont un peu plus optimistes. Selon un sondage de Suffolk University pour USA Today réalisé en août 2012, 27% des personnes interrogées ne s’intéressaient pas à la vie publique car considéraient les hommes politiques comme trop corrompus.
Des Français se mobilisent pour l’éducation au Rwanda
Financer la construction d’une école primaire au Rwanda. Tel est l’objectif de l’opération de levée de fonds “Seed for Growth”, organisée le 26 avril.
Derrière ce projet philanthropique, trois jeunes Français des Etats-Unis : Maxime Attal, Sarah Louzon, installés à New York, et Dorielle Hadar, une étudiante de Los Angeles. “Seed For Growth” aura lieu au Bowery Hotel. « Nous attendons 400 personnes environ et nous espérons récolter 30.000 dollars. Cela nous permettra de construire deux salles de classe, des tableaux, des livres, des armoires et de payer des professeurs pour cinquante élèves au Rwanda », explique Maxime Attal.
A l’origine du projet, Sarah Louzon, étudiante en relations internationales qui est tombée amoureuse du Rwanda à l’occasion d’un voyage pendant lequel elle a rencontré Arlene Brown, la fondatrice de Hope Made Real, une organisation américaine à but non lucratif qui vient en aide aux enfants défavorisés du Rwanda. « En novembre 2012, j’ai parlé du projet de levée de fonds à Maxime et Dorielle, je voulais poursuivre ce que j’avais commencé au Rwanda lorsque je m’étais occupée des enfants à l’école », confie la jeune française. Grâce au travail de Dorielle Hadar, étudiante en création en business et design, ils ont réussi à décrocher suffisamment de sponsors pour organiser la soirée.
« C’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, affirme Maxime Attal, c’est important pour les enfants des pays en développement d’avoir accès à l’éducation. Savoir lire, écrire et compter peut les rendre libres ». « Le génocide a été très brutal et l’ONU n’a pas fait ce qu’on attendait d’elle, c’est donc une bonne idée pour des Français de créer un tel projet. Surtout que le Rwanda est désormais un pays sûr où l’on peut travailler et investir », renchérit Sarah Louzon.
« Avec peu, nous pouvons changer beaucoup de choses et avoir un grand impact sur la vie des enfants rwandais, insiste Maxime Attal. Nous voulons laisser quelque chose qui dure. L’éducation est une base fondamentale pour la nouvelle génération du Rwanda. L’école coûte malheureusement très cher dans ce pays mais elle permet de combattre la pauvreté, c’est la base de la croissance d’un pays. Grâce à l’école, il pourra y avoir de nouveaux leaders, des docteurs, des journalistes et même des artistes. Avec ce projet, c’est possible de faire la différence », assure le jeune Français.
Si “Seed For Growth” n’est pour l’instant que le nom d’un évènement, il pourrait devenir une société. « Transformer ce projet en une véritable entreprise est une réelle option pour nous, conclue Maxile Attal. Monter une entreprise demande beaucoup de temps aux Etats-Unis mais c’est une alternative que nous n’excluons pas ».
La BD francophone s'expose au Center for Book Arts
Hergé ou Goscinny s’offrent des vacances à New York du 19 avril au 29 juin.
“From Bande Dessinée to Artist’s Book: Testing the Limits of Franco-Belgian Comics“ est une exposition organisée par le Center for Book Arts. Elle retrace l’évolution de la BD franco-belge, de ses débuts jusqu’à sa forme contemporaine, pour mieux raconter l’importance de la France et de la Belgique dans l’émergence de la bande-dessinée francophone et sa transition vers des formes d’expressions plus artistiques.
Le travail de nombreux dessinateurs célèbres, d’hier et d’aujourd’hui, sera montré aux visiteurs. L’entrée est gratuite.
Djo Kacou: une chanteuse au grand coeur au Shrine
“Réconforter son prochain par la musique“, c’est l’objectif que s’est fixée la chanteuse Djo Kacou qui sera en concert le 24 avril au Shrine.
Connue également sous le nom de “Soul Sis”, Djo Kacou est une chanteuse franco-ivoirienne dont la musique parle de joie, de souffrance et de rédemption.
La chanteuse de R&B et de hip hop a débuté le chant dans un tout autre registre : à 5 ans, elle fut en effet membre de la chorale d’une église. C’est là qu’elle découvrira son talent pour la musique.
Installée aux Etats-Unis depuis la fin des années 1990 et à New York depuis 2006, Djo Kacou considère la musique comme un moyen de communiquer et de partager ses émotions. Ses influences sont riches et proviennent d’univers musicaux différents : Billie Holliday, Bob Marley, Joséphine Baker, Whitney Houston ou encore Michael Jackson.
Les Français de la Silicon Valley se penchent sur "the problem with the French"…
« S’il y a une chose qui pose problème avec les Français, ça serait quoi ? » demande Lara Pagnier, fondatrice de Parisoma avec un œil amusé à son interlocuteur, Loïc Le Meur. «Eh bien, si on se concentrait plus sur les solutions et non les problèmes, si on arrêtait de copier, de critiquer, et qu’on se mettait au travail, ça serait bien ! » réplique le fondateur de la conférence LeWeb. «Le vrai problème, c’est qu’on pense qu’il y a un problème !» ajoute Renaud Laplanche, fondateur de LendingClub, sous les rires de l’assistance.
Organisée par Parisoma et FaberNovel, sur une idée d’«Osons la France», le 5 avril à San Francisco, la rencontre avait été intitulée: “The problem with the French”, un clin d’oeil à la phrase célèbre de George W. Bush (“the problem with the French is they don’t have a word for entrepreneur”…).
« L’idée était à la fois d’avoir des entrepreneurs bien établis qui parlent de leur expérience et des jeunes qui viennent présenter le concept de leur entreprise », explique Lara Pagnier, «on voulait mettre en avant le concept d’innovation et faire la preuve par l’exemple que les Français sont d’excellents entrepreneurs! ».
Une douzaine de chefs d’entreprises sont montés sur le podium, un vivier de talents dont Arnaud Breton, venu présenter Unishared, cofondé avec Clément Delangue, un site collaboratif de partage faits par et pour les étudiants. Pour lui, «si on peut parler de problème, c’est que les Français ont peur d’échouer alors que c’est nécessaire dans le processus de réussite ». Pour Axelle Tessandier, ex directrice marketing de sccop it et créatrice d’Axl Agency «le concept d’échec est ancré dans notre éducation». « On peut même parler de paradoxe français » ajoute Georges Nahon de Orange Labs, «en France, on entend toujours parler du retard, alors qu’en réalité, il y a énormément d’initiatives intéressantes, on est beaucoup trop modestes ».
Pour de nombre de ces entrepreneurs, la proximité de la Silicon Valley et l’esprit qui règne dans cette région a cependant joué un rôle essentiel dans la réalisation de leur projet. «Il est certain qu’il y a un tel bouillonnement d’énergie créatrice ici, que tout semble possible », explique Valérie Orsoni, créatrice du coaching en ligne avec LeBootCamp.com. Après avoir perdu sa société du jour au lendemain, la dynamique Corse a su rebondir. «Plutôt me réinventer comme disent les américains ! Ici d’ailleurs, on n’appelle pas ça un échec mais une épreuve et c’est presque un passage obligé, c’est ce qui va permettre de s’accomplir en tant qu’entrepreneur ».
S’il semble qu’il manque en France l’ouverture d’esprit et les circonstances pour que les entreprises fleurissent comme dans la Silicon Valley, le « mal » semble être plus profond. Pour le consul général de San Francisco,Romain Serman «l’éducation est la clé. J’aimerais qu’on ne voit plus l’entrepreneur comme le méchant. Il faut faire venir les étudiants ici et leur montrer comment ça fonctionne, créer une mafia d’entrepreneurs qui pourraient s’entraider et aider ces jeunes à réaliser leurs envies».
Le rôle des pouvoirs publics est de nouveau mis en question avec le coup de gueule de Carlos Diaz, de Kwarter, qui revient sur son mouvement « les pigeons » qui a reçu une large médiatisation en Octobre dernier . «J’aimerai que le gouvernement comprenne qu’on a besoin de soutien, nous représentons le futur de notre économie. »
Un futur que ces jeunes patrons français veulent peindre en rose, dans un contexte économique difficile en Europe mais avec l’élan de la deuxième bulle internet que semble vivre la Silicon Valley aujourd’hui.
(Photos: Simone Audissou)
Dans le musée déjanté de "2Fik"
Dans le monde de “2Fik”, l’autoportrait à l’oreille coupée de Van Gogh devient un autoportrait à la rage de dents. La grande Odalisque d’Ingres devient la grande intendante : la femme pulpeuse et sensuelle du tableau s’est transformée en une femme à barbe accompagnée d’un plumeau et d’un aspirateur.
Vous trouvez les musées trop sérieux et austères ? Rendez-vous à l’Invisible Dog du 20 avril au 18 mai. L’artiste “2Fik” y expose « 2Fik’s Museum », une série de photographies décalées revisitant les grands classiques de la peinture. Ingres, Manet, Van Gogh, Velasquez, Munch: tout le monde y passe. « Je considère que le musée n’est pas évident d’accès pour une certaine partie de la population. Il a une image très solennelle. Mon objectif était de réinterpréter à ma façon ces peintures qui jouissent de cette certaine classe pour les rendre humoristiques et contemporaines », explique l’artiste.
Né à Paris et issu d’une famille de la bourgeoisie marocaine, “2Fik” a élu résidence à Montréal, ville dont le « féminisme offensif » l’a beaucoup inspiré. Il se lance dans la photographie en 2005. « Je sortais d’une période très difficile. Face à la solitude, j’ai commencé à me mettre en scène en me multipliant, ça m’a rassuré ». L’artiste commence alors à s’intéresser à la perception des identités : « J’ai remarqué que certains accessoires revenaient souvent dans mes photos, c’est comme ça que j’ai eu l’idée de créer des personnages ».
Cette nouvelle série reste fidèle à la signature de l’artiste. 2Fik pousse le vice jusqu’à interpréter lui-même certains personnages dans ses photographies. « Tous les personnages reviennent et j’en ai ajouté trois dont moi-même. J’apparais dans plusieurs tableaux mais en représentant le vide : on ne voit pas mon visage ».
L’art de “2Fik” a une dimension sociale, culturelle et humaine. « Je veux transmettre plusieurs message comme celui de l’égalité homme-femme, celui d’arrêter de mettre des étiquettes aux gens. Mon travail se concentre donc sur les questions d’identité, de genre, d’intégration. Je m’intéresse à ce qui compose notre identité et la réponse n’est jamais aussi évidente qu’elle ne parait ».
C’est la deuxième fois que 2Fik expose à l’Invisible Dog. L’artiste avait présenté en 2011 « 2Fik or not 2Fik », une première série qui présentait les différents personnages qu’a créés l’artiste.
Les Ballets Trockadero de Monte Carlo sont de retour
Les danseurs déjantés des Ballets Trockadero de Monte Carlo entament une nouvelle tournée aux Etats-Unis. Tutus, pointes et barbichette seront de mise.
La compagnie se produira le 11 mai à Stony Brook. Créée en 1974 par un groupe de danseurs américains, la compagnie a vocation à présenter le ballet traditionnel dans une version décalée et parodiée.
Les ballerines, à la technique parfaite, sont exclusivement des hommes qui se travestissent parfois pour certains rôles. La compagnie explore un répertoire très riche allant du classique au moderne et interprète de nombreuses pièces comme « Don Quichotte », « Le Lac des Cygnes » ou encore « La Belle au Bois Dormant ».
La compagnie est également connue pour son engagement en faveur d’organisations luttant contre le Sida comme la DRA (Dancers Responding to AIDS), Classical Action à New York, Dancers for Life à Toronto, le Stonewall Gala de Londres ou encore Life Ball basée à Vienne. Les Ballets Trockadero de Monte Carlo ont également fait plusieurs représentations au profit des sans-abris homosexuels à New York et ont récolté 4.000 dollars pour financer des projets d’éducation pour les enfants défavorisés de Thaïlande.