Avis aux amoureux de bonnes bouteilles ! Le site des amateurs de vins GrandsCrus.org organise un wine tasting le 18 avril pour faire découvrir aux New- Yorkais les vins des Côtes du Rhône.
Pendant deux heures, vous pourrez découvrir une grande variété de vins tout en dégustant quelques hors d’œuvres sur fond de musique jazz. Le bassiste Andréa Veneziani sera présent pour ce wine tasting. La dégustation aura lieu au Bennet Media Studio.
Les vins des Côtes du Rhône sont célèbres pour s’accorder parfaitement avec une cuisine riche en fruits et légumes mais aussi avec la viande et le poisson.
Une journée sans voiture à LA? C’est possible. Si respirer les pots d’échappements vous importune au plus haut point, réjoussez-vous : le 21 avril, les autos et tout autre moyen de locomotion à moteur seront proscrits dans une partie de la ville.
Cet espace sans voiture dénommé “To the Sea” débute à Union Station et parcourt Venice jusqu’aux rives de l’océan.
Cette initiative est proposée par CicLAvia et s’inspire du même projet Ciclovia qui avait eu lieu auparavant à Bogota, en Colombie. L’objectif est d’encourager les moyens de transports non polluants et d’améliorer la qualité de l’air de la ville, l’une des plus polluées des Etats-Unis. C’est la cinquième fois que CicLAvia organise cet évènement. D’autres auront lieu dans l’année, le 23 juin et le 6 octobre.
Profitez de cette journée pour faire du vélo, ressortir votre vieux skateboard, faire une course à pied ou tout simplement vous promener.
“La mimolette dans nos assiettes !” Des slogans de ce type fleuriront peut-être samedi 13 avril à Washington Square, au cours d’un “flash-mob” organisé à New York pour dénoncer les restrictions à l’importation de ce fromage.
Le rendez-vous, fixé à 17 heures, suscitera sans doute l’intérêt des 900 personnes qui ont rejoint la page Facebook “Save the mimolette“, créée la semaine dernière.
Ce happening est monté par Isigny, principal exportateur de mimolette aux Etats-Unis. « Venez habillés en orange !», lance Benoit de Vitton, responsable de la filiale d’Isigny aux Etats-Unis. « On fera une grande dégustation de mimolette, avec les cinq boules dont nous disposons encore dans un entrepôt. Ce sont les dernières ! »
Depuis le 8 mars, comme French Morning l’a révélé, les autorités douanières américaines bloquent l’entrée de mimolette aux Etats-Unis. Motif : l’existence d’un taux élevé de “mites” sur la croute. Une présence pourtant nécessaire à l’élaboration de ce fromage. « Il n’y a pas plus de mites aujourd’hui qu’hier, et cela faisait 20 ans que nous exportions de la mimolette », rappelle Benoit de Vitton. La FDA nie toute interdiction du “vieux hollande” sur le sol américain.
Isigny America est en discussion avec l’Ambassade de France, afin de rapatrier les 500 kilos de fromage qui attendent à la douane. « Pour l’instant, personne ne sait vraiment ce qui va se passer, c’est le stand-by. Ce qui est sûr, c’est que les mimolettes qui arrivent par bateau continuent d’être bloquées. »
Mulberry Project ou Greenwich Project? Et pourquoi pas les deux ?
Car chaque endroit, bien que faisant partie du même groupe (The Project Group, qui possède aussi Vinatta Project) a ses particularités : à Mulberry on trouvera un DJ, des cocktails et un jardin l’été. À Greenwich, aussi des cocktails, car la mixologie est le cœur du métier du groupe, et un resto art déco sur deux étages. L’homologue du bar en sous-sol de Little Italy a ouvert la semaine dernière et n’a pas déçu ! Sa cuisine américaine aux influences européennes est succulente (j’ai testé entre autre le boudin blanc…), et les cocktails à la hauteur de toute attente. À goûter absolument, et pour la French touch, le BKLYN’76, une version originale du French 75 à base de sirop de romarin et de liqueur de lavande faite maison. Greenwich ne proposera pas de DJ, mais ne scintillera pas moins pour autant et n’en sera pas moins populaire auprès des gens de la nuit. Son bar laqué blanc, ses chandeliers astiqués et ses œuvres d’art en paillettes multicolores ont été intelligemment pensés et constituent un environnement propice à de longues nuits agréablement arrosées.
Mulberry Project : 149 Mulberry Street. Ouvert tous les jours à partir de 18h; Greenwich Project : 47 West 8th Street. Ouvert tous les jours pour le dîner + brunch le samedi et le dimanche. Le site du Project Group
Manhattan ou Brooklyn, Tech, Deep ou Soulful House, Electro Funk ou Chill Out, au choix pour cette semaine de clubbing :
Ce vendredi 12, JORIS VOORN, excellent producteur de Tech House est invité des soirées Verboten au Highline Ballroom (431 West 16th Street) – Infos & billets ; ANDY CALDWELL, son homologue dans la section Electro/Soulful House, et un de mes producteurs favoris, est lui @ Finale (199 Bowery) – Infos & billets ; du coté de Brooklyn, deux duos de DJ/producteurs du label Get Physical seront @ Output (74 Wythe Street, Brooklyn) : M.A.N.D.Y (qui s’amusent à changer la signification de leur acronyme, qui signifie officiellement Me AND You), et les Blond:ish – Infos & billets
Le franco-irlandais Dominique Keegan, qui mène avec succès depuis plusieurs années le label Plant Music aura l’honneur de jouer au côté du légendaire AFRICA BAMBAATAA @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) le samedi 13 – Infos & billets
On inverse les rôles avec un résident de Brooklyn au style unique mélangeant Techno, House et Tribal VICTOR CALDERONE, qui sera lui @ Pacha (618 West 46th Street). Infos & billets
Le dimanche 14, les TURNTABLES ON THE HUDSON envahissent Le Bain (444 West 13th Street) avec en tête, leur fondateur Nickodemus, les résidents Sid Vaga + Nappy G, et en invité spécial, Master Kev, maître de la Deep House. Infos & billets
Enfin, si vous écoutez Radio Nova, vous connaissez le talentueux duo canadien-anois RHYE qui se produit pour notre grand plaisir @ Le Poisson Rouge (158 Bleecker Street) le mercredi 17. Infos & billets
Et pour les semaines à venir…
Dennis Ferrer + Kenny Dope @ Cielo le jeudi 18 avril
Maya Jane Cole @ Provocateur le jeudi 18 et Highline Ballroom le vendredi 19 avril
A-Trak @ Webster Hall le samedi 20 avril
Dimitri from Paris & François K @ Cielo le lundi 6 mai
The Presets + Dragonette @ Terminal 5 le mercredi 8 mai
Le George Washington Carver Museum met la France à l’honneur ce 13 avril dans le cadre de “Celebrate Me”, une série de manifestations consacrée à la découverte de pays étrangers.
Le projet a pour but de découvrir différentes traditions et cultures du globe. L’exploration concerne aussi bien le langage que la nourriture ou encore l’Histoire du pays. De la musique et des projections de films sont également au programme.
L’événement aura lieu de 12h à 16h et est gratuit et ouvert à tous. Il est organisé en partenariat avec l’Alliance Française d’Austin, le Consulat Général de Houston et le Department de Français et d’Italien de l’University of Texas.
Les Chirurgiens de l’Espoir organisent leur premier gala de charité, “One Night of Hope”, le 15 avril au Bernardin. Objectif : récolter suffisamment de fonds pour financer des équipements et de nouvelles missions humanitaires.
Née en 2005, l’association des Chirurgiens de l’Espoir, spécialisée dans la chirurgie cardiaque pour les enfants de deux mois à douze ans,a déjà organisé 25 missions humanitaires dans les pays en développement. Elle a été à Kaboul, au Sénégal, au Mozambique ou encore au Cambodge. La dernière a eu lieu en février 2013 au Nicaragua et a permis la construction d’une clinique qui ouvrira en juin 2013 et sera opérationnelle au début de l’année prochaine, le temps de former le personnel. « Nous organisons ce premier gala pour toucher une base de donations plus large. La communauté française de New York est extrêmement généreuse mais elle est trop petite. Nous comptons sur ce gala pour toucher plus d’Américains », confie Robert Pine, le directeur par intérim de l’association, qui est une émanation du Cercle de l’Espoir, lui-même fondé par Médecins Sans Frontières.
Pour ce gala, deux chefs du nord de la France feront découvrir la cuisine de la région lilloise aux convives, dans le cadre de la semaine de promotion du Nord de la France, organisée par des étudiants lillois.
« Notre mission consiste également à former du personnel médical local pour continuer notre œuvre une fois que nous partons. Ces pays ne manquent pas forcément de chirurgiens ou d’infirmières qualifiées mais le personnel manque de pratique. Nous sommes là pour changer cela », poursuit-il. Plusieurs hôpitaux participent à ces missions de formation dont Mount Sinai et Presbyterian à New York ou encore l’hôpital la Timone de Marseille.
L’association est exclusivement financée par des dons, que ce soit pour l’organisation des missions ou pour l’achat du matériel. Elle espère récolter entre 30.000 et 60.000 $ lors de son gala new-yorkais. « La prochaine mission aura lieu probablement au Maroc ou en Amérique latine. Nous pourrons partir dans un an ou deux seulement car chaque mission coûte cher, environ 50.000$ ».
A tout juste six ans, French Morning fait sa première Boum. Le 2 mai, Flute et le Paris New York Club co-organisent avec votre site préféré ce premier “French Disco Ball”, une soirée after work de musique 80’s et de networking. Et non, Sophie Marceau ne sera pas là…
Pour cette grand première, la compagnie XL Airways offre un aller-retour New York-Paris (par tirage au sort sur place). Aux platines, DJ John Vachkiry et son impressionnante collection de musique disco…
A Flûte Gramercy, 40 East 20th Street, de 6pm à 9pm, le 2 mai.
Hors d’oeuvres offerts.
$25 per person ($35 à la porte). Tickets
Tables VIP pour deux à partir de $100.
Le va-et-vient des bateaux, l’immensité de la baie vitrée: il règne comme un souffle de Hong Kong à Perry St, le sobre restaurant de Jean-Georges Vongerichten au bord de l’Hudson. Il vient seulement de ré-ouvrir après la montée des eaux dévastatrice causée par l’ouragan Sandy.
Aux commandes des fourneaux, un autre Vongerichten : Cédric, le fils (ci-dessus). « Une vagued’un mètre quatre-vingt d’eau sablonneuse en cuisine. Il nous aura fallu quatre mois ».
Cédric et Jean-Georges Vongerichten
New York peut se targuer d’avoir révélé Jean-Georges. En sera-t-il de même pour Cédric ? Rappelez-vous, en 1986, fraîchement débarqué d’Asie, le père, Alsacien, s’installe aux commandes du Lafayette dans le Drake Hôtel, avant d’ouvrir JoJo et Vong. Aujourd’hui, d’étoiles en macarons, “JG” comme l’appellent ses amis, distille ses essences raffinées dans plus d’une vingtaine de restaurants de par le monde. Cédric l’a rejoint comme chef exécutif à Perry St en août 2009. Une dynastie qui se construit ? « Pas du tout ! » s’indigne Vongerichten junior. «Mon père n’était pas content quand il a appris que je voulais devenir cuisinier. Et au début j’utilisais le nom de famille de ma mère. »
Né à Bangkok alors que Jean-Georges s’imprégnait de citronnelle et de lait de coco à l’Oriental, Cédric a vécu une grande partie de son enfance dans les hôtels où travaillait son père. « A peine déposé mon cartable, je filais en cuisine. »
De retour en France avec sa mère, ce sera l’Ecole Escoffier à Cagnes, les stages. Le gamin apprend à travailler. Il pèle les carottes, découpe la viande, observe. Enfin, en 2001, “JG” le recrute pour l’ouverture de Dune à Nassau.
« Je découvre des avocats de la taille d’un ballon de rugby, les mangues. » Et le boulot, « JG style ». « Pas de jour de congé le premier mois ». Mais le vrai choc viendra plus tard, à Hong Kong justement, où Cédric Vongerichten débarque pour un stage au Mandarin.
« J’arrive très fier avec mes six couteaux et l’équipe chinoise éclate de rire! En forme de couperet, le couteau chinois sert à tout. Je m’y suis mis. » La première semaine, il ne peut que regarder, il repart à zéro.
Retour à New York et enfin formé ? « Maintenant tu peux aller à l’école », répond Papa. Et Cédric remballe ses couteaux pour le prestigieux CIA (Culinary Institute of America). Il lui faudra encore des années pour que JG le sente « prêt à s’exprimer. »
Alors qu’a-t-il à dire ce grand gaillard de 31 ans, si sérieux? Beaucoup de choses : Sashimi de coquilles St. Jacques, pétales marins, raviolis de crabe, finesse de l’enveloppe souvenir de Chine, Burrata crémeuse faite main, homard parfaitement poché sur bouillon de coriandre à faire pâlir JG, Côtelettes d’agneau au concassé d’olives qui rappelle Sisteron… Cédric Vongerichten met de la mimolette dans son velouté de courge butternut. « J’adore le fromage et les couleurs vont si bien ensemble. » Un poulet frit? « Pour s’amuser, dit-il. C’est le « fried chicken » à la Perry. » Alors, cuisine du monde ? Hong Kong ou New York? Le visage de Cédric s’éclaire, « mon menu, c’est ce que j’aime. »
Condamné à mort en 1994 pour un meurtre commis quelques années plus tôt à Tyler, à l’Est de Dallas, Rickey Lewis a été exécuté par injection létale mardi à Huntsville, au Nord de Houston, où se déroulent les exécutions de condamnés texans.
La différence avec les autres condamnés à la peine capitale : la mise à mort a eu lieu en présence de deux Français, Danièle et René Sirven. Depuis dix ans, ce couple de psychothérapeutes montpelliérains, membres de l’association Lutte pour la Justice, a rendu des dizaines de visites au prisonnier. Un lien privilégié s’est tissé entre eux dès 2003, quand Rickey Lewis a eu la confirmation que les Français seront présents à son exécution.
L’avocat alors recruté par les Sirven avec l’argent collecté par l’association a plaidé la déficience mentale. Sans obtenir un réexamen du dossier, même si Lutte pour la Justice assure que la balistique innocente Lewis. « Il est mort notre petit Rickey, avec une magnifique force, en disant son innocence, son amour pour nous », indiquaient les Sirven mardi soir avant de ramener les cendres de leur « fils symbolique » en France.
Maintenant, « nous avons besoin de repos », ajoutaient ces septuagénaires, qui n’ont eu de cesse de témoigner de ce qu’ils ont vu dans le couloir de la mort depuis dix ans. « Je suis allée dans un lieu où j’ai rencontré la fonction diabolique dans sa grande œuvre », écrit Danièle Sirven sur le site USA-CouloirsdelaMort.org créé pour témoigner de leur « engagement total » et parce qu’« il n’y a pas d’endroit dans la tête où déposer cela ». « Il y a dans la grande démocratie d’Amérique, la Loi qui tue, qui autorise avec majesté la barbarie faite à l’autre. »
Une présence française « désarmante »
« A l’échelle collective, le discours est formaté. Alors qu’individuellement les Texans nous manifestent tous leur sympathie, voire leur opposition à la peine de mort, renchérit son époux. On nous dit qu’on ne peut pas comprendre, mais nous sentons que nous faisons une différence, car notre présence de Français est désarmante ».
Même si Danièle et René Sirven cesseront leurs allers retours entre la France et le Texas, nul doute qu’ils continueront de témoigner. Aujourd’hui, ce sont les bourreaux qu’ils plaignent. « Ils font un travail indigne… »
Julien Balkany ne sera pas candidat à la législative partielle en Amérique du Nord. Le quatrième homme de l’élection de juin 2012 l’a fait savoir jeudi dans un communiqué.
“Après avoir mûrement et longuement réfléchi, j’ai pris la décision de ne pas me présenter à cette élection partielle; je ne serai donc pas candidat,écrit-il. Face à la gravité de la situation en France je considère que c’est mon devoir de responsabilité envers vous de ne pas être un vecteur de division au sein de notre mouvement et de notre circonscription“.
Avant l’investiture officielle de Frédéric Lefebvre par l’UMP, l’ancien candidat divers droite qui a rejoint le parti après la législative de juin avait demandé l’organisation d’une primaire, laissant entendre qu’il n’excluait pas de se présenter si l’UMP ne le suivait pas.
Dans son communiqué, il n’appelle à voter pour aucun candidat, mais souhaite que les électeurs fasse « barrage à la gauche ». “En démocratie, personne n’est propriétaire des voix des électeurs. C’est pourquoi je ne m’engagerai derrière aucun candidat. Cependant, comme je l’avais fait l’année dernière, j’appelle les Français des Etats-Unis et du Canada à se mobiliser pour faire barrage à la gauche et pour envoyer un député de droite pour nous représenter à l’Assemblée Nationale.” Les électeurs auront l’embarras du choix: outre Frédéric Lefebvre (UMP), Damien Regnard (RFE), Gérard Michon (divers droite) et Louis Giscard d’Estaing (UDI) ont déclaré leur candidature.
La galerie The Invisible Dog organise “These Specific Points”, une soirée spéciale où se mêleront photo et danse pour clôturer l’exposition “Handmade Frames”. Cela se passe le 13 avril.
L’exposition du photographe Ryan Frank est accrochée depuis le 9 mars. Il s’agit d’une série de photos représentant les paysages qu’il a traversés lors de son voyage autour du monde. La représentation proposée pour la soirée de clôture fera interagir la danseuse Brighid Greene avec les clichés de l’exposition. La danseuse est célèbre pour avoir interprété « Lady Han » à l’Incubator Arts Project de New York et « No correct dancers » à Chasama, une agence immobilière qui investit des lieux sous utilisés pour en faire des scènes artistiques.
La chorégraphie a été élaborée par Katie Rose Mac Laughlin, qui est connue pour brouiller les frontières entre la danse et le théâtre.
Etre sacré à 33 ans innovateur de l’année par le MIT a des allures de tour de force. David Fattal, jeune français résidant en Californie depuis bientôt une dizaine d’années, l’a réalisé.
Ingénieur pour Hewlett Packard (HP), il vient de remporter le concours de jeune innovateur organisé pour la première fois en France par le célèbre institut américain. Un ancien de Polytechnique, M. Fattal travaille dans les laboratoires nanophoniques de la multinationale, nichés en plein cœur de la Sillicon Valley. Son projet ? Créer une expérience stéréoscopique à base d’images 3D, visibles sans lunettes. En clair : « Nous voulons qu’il soit possible de regarder des images ou des vidéos en 3D, depuis un appareil mobile, comme un smartphone ou une tablette, sans utiliser de lunettes 3D. C’est en quelque sorte comme les écrans holographiques de Star Wars. »
Quelques exemples de technologies 3D existent déjà, mais l’équipe de David Fattal compte bien se distinguer. « Contrairement à ce qui existe aujourd’hui, comme avec la Nintendo 3DS, nous pourrons voir les objets en 3D sous toutes leurs formes. Pas besoin de se placer en face de l’écran pour observer le phénomène. Nous utilisons des petits pixels qui permettent de rendre l’image 3D visible dans une centaine de directions différentes », explique-t-il.
Tout s’accélère désormais pour le jeune français. Avant la distinction du MIT, il a publié dans la revue scientifique Nature. Arrivé chez HP en 2005, il commence ses recherches discrètement, en dehors de son temps de travail. Très vite rejoint par d’autres ingénieurs, une équipe se forme et les recherches prennent de l’ampleur. Pourtant, David Fattal semble toujours aussi surpris par la vitesse à laquelle les choses ont évolué. « Tout s’est passé assez vite. En seulement deux ans, nos travaux ont été remarqués. Grâce à ce prix, j’ai plus de visibilité au sein même de l’entreprise. Je n’ai plus à courir après les ‘business officers’. Je peux même avoir le choix des personnes avec qui je veux travailler ».
Une longue carrière internationale attend ce jeune français qui a toujours rêvé de travailler aux Etats-Unis. Quand on lui demande quels sont ses futurs projets, il répond : « J’ai une spécialisation dans l’information quantique, je me demande toujours quelle nouvelle sciences fiction je vais bien pouvoir rendre réelle ! »