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Un don extraordinaire au Met, estimé à un milliard de dollars

(NEW YORK-AFP) – Le milliardaire et philanthrope américain Leonard Lauder a décidé de donner au Metropolitan museum (Met) de New York une extraordinaire collection de 78 oeuvres cubistes, estimée à un milliard de dollars.

Cette collection, assemblée patiemment durant 37 ans, “est l’une des plus importantes au monde”, a précisé le musée mardi soir, en annonçant ce don “extraordinaire” qui “va transformer le musée”.

Elle compte notamment 33 oeuvres de Pablo Picasso, 17 de Georges Braque, 14 de Juan Gris et 14 de Fernand Léger, et un nombre inégalé de chefs d’oeuvres et travaux iconiques du cubisme, a précisé le musée.
Parmi les Picasso figurent notamment “Notre avenir est dans l’air” (1912), “Eva” (1913) et “Vive la France” (1914-1915). Parmi les Braque, “Coupe à fruits et verre” (1912) et “Le violon/Mozart/kubelick” (1912).
C’est un don extraordinaire pour notre musée et notre ville“, s’est réjoui le directeur et PDG du Met, Thomas Campbell. “Bien que le Met soit unique dans sa capacité à présenter plus de 5.000 ans d’histoire de l’art, nous avons longtemps manqué de cette dimension critique dans l’histoire du modernisme. Le cubisme y sera désormais représenté par certains de ses plus grands chefs d’oeuvre“.
La collection, assemblée entre 1976 et 2013, et largement composée d’oeuvres réalisées entre 1909 et 1914, durant la période la plus innovante du cubisme, fera l’objet d’une première exposition à l’automne 2014.
M. Campbell a ajouté qu’en parallèle de ce don, le célèbre musée new-yorkais, qui reçoit quelque six millions de visiteurs par an et pourra désormais rivaliser avec les plus grands en ce domaine, allait créer un nouveau centre de recherche consacré à l’art moderne, grâce à une dotation de 22 millions de dollars, financée notamment par M. Lauder.
L’homme d’affaires et célèbre collectionneur d’art, âgé de 80 ans, est le fils de Joseph et Estée Lauder, cofondateurs de la multinationale Estée Lauder Inc, spécialisée dans les produits de beauté, dont Leonard Lauder est président émérite. Il est, avec son frère Ronald l’un des plus importants collectionneurs et soutiens de l’art à New York, et a également donné des centaines d’oeuvres d’art au Whitney Museum of American Art.
Le magazine Forbes, spécialiste du suivi des plus grosses fortunes du monde, a estimé sa collection cubiste à 1,1 milliard de dollars, soit 13,5% de sa fortune personnelle de 8,1 milliards.
Son don au Met de New York fait entrer Leonard Lauder “au panthéon des philanthropes les plus généreux de tous les temps“, a ajouté le magazine, selon lequel il est la 24e personne au monde à ainsi donner plus d’un milliard de dollars de son vivant.
M. Lauder a expliqué qu’il entendait ainsi faire un “don aux gens qui vivent et travaillent à New York et à ceux qui viennent du monde entier visiter nos grandes institutions artistiques“.
“J’ai choisi le Met pour partager cette collection, parce que je pense qu’il est essentiel que le cubisme – et aussi l’art qui l’a suivi – soient vus et étudiés dans les collections de l’un des plus grands musées encyclopédiques du monde“, a-t-il ajouté.

Au Lycée Français de San Francisco, "Etant Donné" se joue des codes de la danse

Inaccessible, la danse contemporaine ? Pas pour Etant Donné.

Originaire de Rouen, la compagnie a présenté cette semaine aux élèves et aux parents du Lycée Français de San Francisco deux de ses œuvres. Produit par le lycée, l’événement a reçu l’aide du Consulat de France à San Francisco et de la French American Cultural Society.

Avec “Papotages”, le public a pu découvrir la toute première pièce du duo de chorégraphes Jérôme Ferron et Frédérike Unger, qui date de 2000. Quant à “TU”, il s’agit de leur dernière création, révélée en juillet 2012 au festival d’Avignon. Deux spectacles bien différents : “Papotages” veut montrer qu’“avec le corps, on peut faire sens”. Cette série de saynètes décortique le geste avec humour. “Une œuvre de jeunesse… Avec le recul, dans cette pièce, il y a matière à en faire trois !”, sourit Jérôme Ferron. Plus grave, plus minimaliste, “TU” est une montée en tension autour de la rencontre surprenante de deux capuches, “un exercice du regard qui interroge ce que l’on croit être le même”, précise le chorégraphe.

Si Etant Donné a atterri à San Francisco, c’est grâce à l’invitation de Pierre Leloup, directeur du théâtre Raymond Kabbaz. Qu’il s’agisse de “TU” ou de “Papotages”, le but est de casser les a priori des spectateurs sur la danse contemporaine. “Quand on parle de concept en art, souvent les gens croient que c’est très intellectualisé. C’est à nous de trouver la forme juste. Ce ne sont pas des spectacles “pour des connaisseurs, poursuit-il. Mon ambition ultime, c’est que le spectateur, sur le moment, sente que le spectacle est autant en lui que sur scène”.

“Papotages” ayant dépassé les 1.000 représentations, Jérôme Ferron s’avouait “décomplexé”, mais plutôt curieux des réactions engendrées par “TU”. Résultat ? Si ce dernier a laissé le public du LFSF plutôt intrigué, “Papotages” a provoqué rires et applaudissements tout au long de la représentation. Certains ont même chuchoté à la sortie : “ça donne plein d’idées à reproduire avec les enfants”. Une remarque qui fera sans doute plaisir à Jérôme Ferron. “Etre artiste dans la société d’aujourd’hui, ce n’est pas juste monter sur scène, dit-il. C’est pouvoir le faire partager, faire comprendre quel travail ça représente, et pourquoi pas susciter des vocations !”

Enquête My Expat 2013

(Article Partenaire) S’expatrier, se réinstaller, découvrir une nouvelle ville,… et conserver malgré tout un lien avec la France ? C’est l’expérience de Florent Vaudelin qui, après l’avoir vécu, a créé My Expat, service en France pour faciliter la vie de tous les expatriés du monde.
Florent Vaudelin, fondateur de My Expat, explique comment ce service unique et innovant, accompagne les expatriés du monde entier avec les projets qu’ils ont à organiser en France.
Florent VAUDELIN
Comment avez-vous eu l’idée de My Expat ?
J’ai fondé My Expat après avoir été expatrié trois ans aux USA entre 2006 et 2009. Fils d’expatrié, j’ai également vécu une grande partie de ma vie à l’étranger ce qui m’a permis de me rendre compte des difficultés que l’on peut rencontrer lorsqu’il s’agit de résoudre une situation en France lorsque l’on habite l’étranger : acheter un bien immobilier, choisir une mutuelle pour expatrié ou payer ses impôts peut vite se révéler compliqué. My Expat répond à cette situation en proposant un relais en France pour tout ce que les expatriés du monde ont à organiser depuis l’étranger.
Quels services apportez-vous concrètement aux expatriés ?
My Expat propose tous les types de services allant de l’organisation d’un projet immobilier, la résolution d’un problème juridique par exemple : trouver une assurance santé pour expatrié, organiser sa déclaration d’impôt en France ou analyser ses droits à la retraite, etc… Un demande qui revient régulièrement touche à l’immobilier expatriés :  comment investir dans l’immobilier en France alors que je suis à l’étranger ? Nous organisons à sa place les recherches, les visites et dès que nous trouvons un bien correspondant à ses critères, nous lui présentons. Nous organisons ensuite toute la vente à sa place, sans qu’il n’ait à rentrer en France (recherche de notaire, signature via mandat, recherche de financement, organisation de travaux, mise en location).
A qui le service s’adresse-t-il ?
My Expat s’adresse à tous les expatriés du monde entier qui ont des projets en France. Les expatriés qui font appel à nous n’ont en général pas beaucoup de temps à consacrer à certaines démarches et cherchent un vrai service de conseil dédié aux problématiques de l’expatriation.
Comment aidez-vous les expatriés Français aux Etats-Unis ?
Après avoir vécu et travaillé 3 ans à New York, j’ai conservé depuis un lien très fort avec les USA, où j’ai également conservé de nombreux liens avec des collègues, des amis et aujourd’hui des clients.
Les USA sont particuliers dans la mesure où nous ne pouvons pas proposer de placements financiers en France, mais beaucoup décident de se tourner vers l’immobilier. Nous aidons alors les expatriés à chercher et trouver des projets qui leur correspondent. 
Quels sont vos résultats ?
Le service est très bien perçu par les expatriés et nous travaillons aujourd’hui avec plus d’une cinquantaine de clients répartis entre le les USA, le Brésil, la Thaïlande, Singapour, Bali ou encore l’Australie. Après deux ans, l’essentiel des services que nous rendons se concentre sur l’immobilier, mais nous avons l’ambition de développer d’autre types de service tels que juridique ou des conseils et bilan retraite.
Qui sont vos concurrents ?
Curieusement, ce sont la famille et les amis des expatriés ! Cela dit, dès lors que l’on commence à toucher à des sujets pour lequel l’expatrié souhaite une certaine confidentialité ou qui peuvent être techniques tels que souscrire à une mutuelle pour expatrié, beaucoup de Français en expatriation préfèrent se tourner vers un service indépendant, spécialisé et dédié.
Et là est toute la compétence de My Expat : nous adapter à chaque situation en dématérialisant un maximum les procédures pour l’expatrié.
D’où vous vient votre expertise ?
Expatrié depuis ma naissance et ayant vécu 2 expatriations à titre personnel, j’habite aujourd’hui en France avec la volonté d’apporter un vrai service aux expatriés français. Ingénieur de formation avec un DESS de Finance et disposant d’une expérience de 8 ans en finance des marchés, mon profil me permet de travailler sur des situations aussi bien urgentes que complexes. 
Quelle actualité pour My Expat en 2013 ?
Nous lançons l’enquête «My Expat» 2013 à destination des expatriés français dans le monde. Il s’agit pour nous de mieux comprendre les situations et les besoins des expatriés à l’étranger. Le sondage est consultable à cette adresse : http://www.myexpat.fr/enquete-expatries-2013
Cette enquête, réservée aux expatriés Français, est associée à un jeu concours pour lequel les répondants au sondage peuvent gagner une carte cadeau de 100€ valable sur Amazon.fr (voir le détail dans le règlement du jeu concours).
Quel est le meilleur moyen pour vous contacter ?
Le plus simple est le mail, mais nous travaillons également beaucoup par Skype ou par téléphone quand la situation le permet ([email protected]). N’hésitez ensuite pas à vous rendre sur www.myexpat.fr pour plus de détails.
 

"Odysseo": la France et le Québec se mettent en selle

Si vous n’avez pas encore eu la chance d’assister au spectacle équestre “Odysseo” à Burbank, en banlieue de Los Angeles, il vous reste encore dix jours pour vous y précipiter. Devant le succès populaire remporté par le spectacle depuis le 27 février, la dernière représentation qui devait avoir lieu le 14 avril a été repoussée au 21.

Un succès qui fait rosir de plaisir Eric Paquette, porte-parole du fondateur et directeur artistique d’ « Odysseo », le Québécois Normand Latourelle (ci-dessus), également co-fondateur du célèbre Cirque du Soleil. «Nous étions déjà venu à Santa Monica, il y a quelques années où nous avions aussi rencontré un fort succès avec notre premier spectacle dédié au cheval, Cavalia ».

Arts équestres, acrobates, musique,  projections multimédias et effets spéciaux… « Odysseo » est encore plus époustouflant que « Cavalia », qui explorait en musique, en danse et en voltige, l’évolution de la relation entre l’humain et le cheval à travers l’Histoire. « Odysseo est avant tout basé sur la relation de confiance entre l’homme et le cheval. Nous avons fait en sorte que les chevaux soient extrêmement libres sur la scène, qu’ils s’y amusent pour de vrai, indique-t-il.  Le spectacle qui a commencé à Laval, au Canada, en octobre 2011, comprend 67 chevaux et 45 artistes, qui sont sur la route depuis maintenant un an et demi.

Des centaines d’établissements équestres visités, notamment en France

Le comble, c’est que pour monter ce gigantesque spectacle et relever ce pari un peu fou, Latourelle a dû tout apprendre sur les chevaux. « Normand n’avait à la base pas de passion particulière pour l’équitation» raconte Eric Paquette. «C’est en assistant au spectacle Les Légendes Fantastiques, qu’il a remarqué que l’entrée d’un cheval sur scène parmi 120 comédiens, avait totalement capté l’attention du public». Avant de lancer “Cavalia”, Latourelle entreprend tout un travail de recherches sur les chevaux et visite même des centaines d’établissements équestres, notamment en France. « Cavalia comme Odysseo se sont énormément inspirés et appuyés sur le savoir-faire historique de la France en matière d’équitation, poursuit Eric Paquette. Au sein de l’équipe, très largement québécoise, de nombreux spécialistes du cheval sont français, comme le Toulousain Benjamin Aillaud, directeur et chorégraphe équestre du spectacle».

Going Green Film Festival : le cinéma écolo

Le septième art se met au vert ! Le festival du film écologique de Los Angeles récompensera les films pro-environnement du 17 au 19 avril.

Créé en 2009, le festival a pour objectif de promouvoir les films écolo en récompensant les réalisateurs qui ont réduit leur empreinte carbone au maximum pendant la réalisation du film ou utilisé des moyens de transport alternatifs. Il promeut également les films qui traitent de l’environnement.

Quatre catégories de films sont acceptées : les films « Green Production », pour lesquels tous les aspects de la production ont été conçus de manière à réduire les émissions de Co2. La deuxième catégorie « Our Planet » concerne les films qui traitent de l’environnement, des problèmes du tiers-monde, des enjeux alimentaires ou de la conservation de la faune et de la flore. « Hybrid / Alternative Transportation » récompense les équipes de films qui ont utilisé des moyens de transports écologiques comme les voitures hybrides, les vélos, les scooters électriques ou encore les transports publics. Enfin, la dernière catégorie concerne les films qui traitent de la Seconde guerre mondiale ou de la Shoah. Le film doit cependant comprendre l’un des critères des autres catégories afin d’être sélectionné.

L’ouverture du festival le 17 avril est gratuite. Une tombola de vélo électrique est organisée avant la projection de Pee Wee’s Big Adventure, le premier long métrage de Tim Burton, réalisé en 1985 qui raconte l’histoire de Pee Wee, un américain loufoque qui parcours le pays à la recherche de sa bicyclette volée.

"Mimolette Wars": la mobilisation s'organise

A quand le concert de soutien? Après la publication la semaine dernière d’un article de French Morning, repris par l’AFP, sur l’interdiction de la mimolette française sur le sol américain, la mobilisation pour sauver le fameux fromage orange s’organise.

Benoit de Vitton, l’importateur par qui le scandale fromager est arrivé, indique être en contact avec l’Ambassade de France à la suite du sulfureux article sur notre site, ainsi que le candidat de l’UMP à la législative partielle en Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, ancien secrétaire d’Etat au commerce. Une page Facebook appelée Save the Mimolette a également vu le jour. « Nous sommes en contact avec l’ambassade, qui va peut-être nous aider sur ce sujet. Nous avons aussi été contactés par Frédéric Lefebvre, qui nous dit qu’il pourrait nous donner un coup de main pour faciliter la ré-expédition des mimolettes en France, où elles pourront être revendues. C’est un fromage qui se conserve longtemps », souligne le responsable d’Isigny USA. Rappelons que cinq cent à sept cent kilos de sa mimolette sont bloqués à la frontière.

Au cœur de ce différend franco-américain : la présence de “mites” sur la croute, potentiellement allergogènes. Un processus pourtant constitutif de ce fromage, qui doit sa consistance à l’action d’acariens, les cirons. Ceux-ci sont pulvérisés à la surface du fromage pour ronger la croute, et ainsi aérer la pâte.

Frédéric Lefebvre veut sauver “le vieux Hollande”

Frédéric Lefebvre n’a pas attendu pour s’emparer de la mimolette. Faisant fi de l’autre nom du fromage orange (“vieux hollande”), il confirme s’être  «longuement entretenu » avec M. de Vitton et « constate que le principal importateur est mis dans l’impossibilité de respecter des normes qui ne sont pas clairement établies ». Dans un communiqué, il assure avoir saisi « les autorités fédérales américaines, Bernard Cazeneuve, Ministre délégué au Budget ainsi que Benoit Hamon, Ministre délégué chargé de la consommation pour qu’ils évitent à l’entreprise de perdre purement et simplement le stock de fromage bloqué aux Etats-Unis ». « Encore une fois les fromagers français sont soumis à un durcissement de la réglementation des douanes américaines », s’indigne-t-il, notant le précédent du Roquefort.

“Pas d’interdiction”

La FDA (Food and Drug Administration), elle, n’en fait pas tout un fromage. La mimolette est la bienvenue sur le territoire américain, assure-t-elle. « Nous n’avons pas d’information sur des refus spécifiques d’importation, mais nous pouvons dire qu’en général, il n’y pas d’interdiction sur les importations de mimolette aux Etats-Unis, explique un porte-parole. Cependant, il est important de noter que tous les aliments exportés vers les Etats-Unis doivent respecter les standards américains. Lorsque nous trouvons des violations de la loi américaines dans les échantillons de surveillance que nous faisons, nous pouvons refuser l’entrée du produit aux Etats-Unis ».

Jessica Gourdon et Alexis Buisson

Le South Beach Comedy Festival: et Miami se marre…

Fou rire à Miami. Le South Beach Comedy Festival  prend ses quartiers du 17 au 21 avril.

Le festival rassemble la crème des humoristes. Dix-sept comédiens, connus et moins connus, ont répondu « présent ».  Parmi eux, Jamel Debbouze, dont le spectacle aura lieu le 21 avril au Fillmore Miami Beach.

C’est la compagnie Mad Cat Theatre Company qui aura l’honneur d’ouvrir les festivités le 17 avril. Les humoristes participent au festival pour la troisième année consécutive. Plusieurs membres de l’ancienne équipe de Saturday Night Live seront également sur scène comme Seth Meyers (le 18 avril), Tracy Morgan (le 19 avril) et Sarah Silverman (le 20 avril).

Le South Beach Comedy Festival a été créé en 2005 et dispose d’un partenariat avec la chaîne Comedy Center, ce qui permet la diffusion des spectacles dans plus de 99 millions de foyers.

Raquel Bitton, de Piaf à Tino Rossi

Après avoir porté la petite robe noire de Piaf, Raquel Bitton se met aux couleurs chaudes.

Connue pour ses interprétations de la Môme, la chanteuse dit vouloir “tourner la page“. “Edith Piaf m’a apporté la rigueur du travail et l’exigence. C’est grâce à elle que je peux désormais attaquer ce nouveau répertoire“.

Ce nouveau répertoire, c’est celui de Tino Rossi. Elle le chantera le 19 avril au Yoshi, l’antre du jazz. L’occasion aussi de lancer son nouvel album « Rythm of the Heart» consacré au chanteur et acteur corse, et agrémenté de rythmes latins. «  Mon père adorait Tino Rossi, il disait tout le temps : ‘Toutes les femmes et les hommes voulaient être lui’. C’est simple, les chansons de Tino Rossi, je les ai toutes sifflées avant de les chanter, car mon père sifflotait ses chansons tout le temps. »

Pendant des mois, elle s’est attelée à la recherche des chansons les moins connues du maestro sur les 78 tours de son père. Des bijoux dont elle voulait connaître toute l’histoire : «  J’ai besoin de fouiller les répertoires en tant qu’interprète, de trouver les chansons. que je pourrais ensuite porter. J’ai besoin de savoir comment et pourquoi une chanson est née. J’adore cette partie de mon métier. » Tino Rossi a enregistré en tout 1.200 chansons. Raquel Bitton n’en a choisi que douze. Un challenge.

Elle s’entoure de l’orchestre parfait pour l’accompagner dans cet album. Elle fait appel à Rafa Sardina, onze fois récompensé aux Grammy Awards, pour co-produire le disque. L’orchestre éclectique se compose de grands talents de la musique afro-cubaine, de membres de l’orchestre symphonique de San Francisco et marrie violon, percussion et bandonéon argentin. On y retrouve le pianiste de jazz et arrangeur Otmaro Ruiz, la pianiste auteur-compositeur spécialisée de musiques latine et afro-cubaine Rebeca Mauleón (qui compte Santana dans ses collaborations). Ou encore le bassiste Carlos Del Puerto qui a grandi au son du Buena Vista Social Club et le guitariste Ramon Stagnaro qui a travaillé avec Diana Ross, Andrea Bocelli et Céline Dion. Piaf… s’est envolée.

Le programme français de Glendale continue sa croissance

Première année réussie pour le programme d’immersion en français de l’école magnet Benjamin Franklin à Glendale. L’école publique recherche maintenant des professeurs et assistants francophones pour l’aider à développer ses futures classes d’élémentaire.

Vingt-deux élèves sont inscrits en Kindergarten et vingt-quatre nouveaux enfants les remplaceront en septembre prochain. Deux maîtresses francophones certifiées en  Californie (Multiple Subjects K-8 et BCLAD) travaillent ensemble sur le programme: Valérie Sun est l’institutrice principale, et Catherine Moine, l’enseignante prévue pour le CP (1st grade), développe actuellement le curriculum de l’année 2013-2014. Pour la rentrée à venir, près de 150 enfants sont en liste d’attente.

Les pouvoirs français locaux sont bien conscients de ce succès « écrasant ». Le 14 février, le Consul Général Axel Cruau a visité l’école, accompagné du superintendant député à Glendale John Garcia.  « Aider autant que possible ces programmes bilingues publics, c’est donner une chance aux parents de toutes origines, pas seulement français, et donner une chance aux enfants d’être bilingues et biculturels, souligne le consul. C’est aussi un énorme atout pour la France : une opportunité de travailler à la francophonie, la francophilie, et aux relations entre les Etats-Unis et la France. Pour nous, c’est une priorité. »

Reste le problème du recrutement des enseignants. « Il est très difficile pour un professeur français de savoir comment travailler dans un programme bilingue dans le système public californien », reconnait Muriel Gassan, présidente de l’association Frenchip, qui a lancé l’initiative de Glendale il y a maintenant un peu plus de trois ans.

Autre défi : l’obtention des ressources pédagogiques nécessaires. « Nous travaillons avec l’Ambassade pour aider l’école Benjamin Franklin à obtenir des livres, malheureusement, nous n’avons pas de budget pour cela, on ne nous a pas donné de moyens spécifiques. Ce serait tellement mieux, mais la situation budgétaire étant ce qu’elle est, nous devons faire avec d’autres moyens, poursuit Axel Cruau. Nous essayons de voir comment développer plus de programmes dans le système public [américain NDLR], et comment créer un système de coopération entre ces programmes et les écoles publiques françaises ».

Mike Tyson troque le ring pour la scène à Miami

Mike Tyson était un habitué des rings. Le voici à présent sur les planches.

A la suite du succès de son one-man show “Undisputed Truth” à Broadway, le boxeur a entamé en février une tournée des Etats-Unis. Il présentera son show sur la scène du Arsht Center de Miami le 16 avril.

Mis en scène par le fameux réalisateur américain Spike Lee, le spectacle est une plongée dans la vie du sportif et raconte avec émotion ses moments les plus forts.

Les confessions du champion incontesté de la boxe ont déjà conquis New York et Las Vegas et promettent de séduire le reste des Etats-Unis lors de cette tournée de dix semaines.

Yann Trividic swingue avec le Miami City Ballet

Souriant, Yann Trividic se remémore sa rencontre avec la danse à l’âge de 8 ans. « Je faisais du violon au conservatoire de Perpignan, j’aimais beaucoup la musique et j’ai voulu essayer la danse ».

Son frère jumeaux et lui-même se sentiront instinctivement attirés, passant outre les stéréotypes et les moqueries à l’école : « Nous avons essayé le foot, le karaté, mais c’est la danse qu’on a tout de suite adoré ».

Tout s’enchaine alors très vite. Il intègre à 15 ans le Ballet du Rhin, puis il est invité par la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla pour danser à l’opéra de Marseille pendant un an. Là-bas, il rencontre un danseur du Miami City Ballet qui l’encourage à se présenter aux auditions de la compagnie… et le voilà engagé en 2000. Outre la découverte d’un nouveau pays, Yann Trividic apprend une nouvelle manière d’appréhender la danse à travers l’emblématique directeur du ballet, Edward Villella, un des héritiers du grand chorégraphe George Balanchine : « Il donne du groove au ballet et il nous pousse à être nous même à travers la danse». Et au delà de la direction artistique, Edward Villella apporte “un esprit d’équipe et une cohésion au sein de la compagnie”.

Parallèlement à la danse, Yann Trividic pense à une reconversion. Il décide de tout abandonner en 2004 pour apprendre le métier d’ostéopathe en France. Après six ans d’études, il démarre sa nouvelle vie à Bordeaux. Mais la danse revient sur son chemin. Edward Villella le réclame pour le rôle principal de Ballroom, sa nouvelle création. Après six ans sans danser, il rechausse ses chaussons de ballet et ne le regrette pas ; il va vivre ses plus beaux moments de danseur, dont un moment de grâce en interprétant “Roméo et Juliette” : « Ce jour là, ma partenaire et moi-même avons oublié que nous dansions, il n’y avait que de l’émotion, nous avons transcendé la danse ».  Yann Trividic se souvient aussi avec bonheur de la tournée du Miami City Ballet au théâtre du Châtelet en 2011, encensé par la critique française : « Je suis français mais c’était la première fois que je dansais à Paris, l’accueil a été fantastique».

A 34 ans, Yann Trividic est au crépuscule de sa carrière et va bientôt se consacrer à la “physical therapy” à Miami : « soigner gens avec une approche holistique, en traitant avant tout leur problèmes émotionnels ».

N’éprouve-t-il aucun regret à arrêter la danse ? : « La scène me manquera certainement mais je resterai toujours un artiste dans l’âme, mon travail de thérapeute sera un autre moyen de m’exprimer et surtout de transmettre ».

Photo: Miami City Ballet dancers Yann Trividic and Patricia Delgado in Slaughter on Tenth Avenue. Choreography by George Balanchine. © The George Balanchine Trust. Photo © Daniel 

Nima Sarkechik, la sensation franco-iranienne du piano à Dallas

A 30 ans seulement, le pianiste franco-iranien Nima Sarkechik est un jeune talent extrêmement prometteur. Invité par l’Alliance Française, il sera de passage à Dallas le 13 avril pour un concert.

Le virtuose est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et a déjà reçu de nombreuses récompenses, dont le prestigieux 1er Prix du Concours International de Piano de “Son Altesse Royale Lalla Meryem” à Rabat.

Son premier enregistrement en 2008 est consacré à Frédéric Chopin et Hugues Dufourt et lui a valu l’éloge du milieu de la musique classique. Depuis, il enchaine les concerts en France et ailleurs, où il est souvent reconnu pour la puissance de son style.