Accueil Blog Page 1392

Dans le Bronx, le carnet de guerre d'un ancien d'Irak

La lettre aux parents d’un soldat mort en Irak. La description froide de l’assassinat d’un civil, tué de cinq balles dans le dos et les jambes. Une missive plus légère, écrite au milieu désert irakien, demandant au fabriquant de sous-vêtements féminins Victoria’s Secret de lui envoyer les photos d’un mannequin.

Trente-six pages (et presque autant d’histoires) issues du carnet de l’ancien Marine Tim McLaughlin ornent le mur du Bronx Documentary Center, une galerie nichée dans le quartier du South Bronx. Ce lieutenant diplômé de russe et de poésie y raconte la guerre en Irak. Sa guerre. Et il le fait crûment.

Au départ, « j’écrivais parce que je m’emmerdais, pas pour me sentir mieux », dit-il. Mais dix ans après le lancement de l’Opération Liberté Irakienne, ses carnets de guerre sont devenus beaucoup plus : un regard de terrain sur le conflit le plus controversé de ce début de XXIe siècle. « Je voulais raconter la guerre sans filtre, avec ses complexités. Loin des images de dix secondes que l’on nous sert à la télévision», explique McLaughlin.

Il y a les choses que les visiteurs ne liront pas dans cette exposition, “Invasion”. Notamment des pages sur les derniers instants d’un jeune Marine, du nom de Johnson, que McLaughlin a vu mourir. « Pour qu’il pense à autre chose, un officier senior lui a demandé de se rappeler de la dernière fille avec qui il avait fait l’amour. Il lui a répondu qu’il n’y en avait pas eu beaucoup. Juste une seule. L’officier lui a alors demandé de se rappeler comment ils avaient fait l’amour… Johnson lui a dit : ça n’a pas duré très longtemps, raconte McLaughlin. Je me suis aperçu à ce moment-là que ces jeunes mourraient sans avoir eu le temps de rêver ou d’avoir eu des objectifs dans la vie.»

A son retour d’Irak, McLaughlin avait consigné son carnet vert, frappé du sceau des Marines, dans une malle en bois. « J’avais complètement oublié son existence ». Jusqu’à ce que son ami, le journaliste Peter Maass – dont les articles sur l’Irak figurent dans l’exposition, aux côtes des photographies de Gary Knight – l’encourage à les publier. « Il m’a dit : je ne pense pas que tu devrais les garder pour toi ». Au fil des pages, scannées et grossies, le visiteur découvre  par exemple les dix choses qui ont changé sa vie. « Ma première copine » peut-on lire, mais aussi le « 11-Septembre » que McLaughlin a vécu aux premières loges : il était à l’intérieur du Pentagone quand le vol 77 d’American Airlines s’y est encastré. En 2003, il est envoyé en Irak. L’image de son drapeau, placée sur la statue de Saddam Hussein avant qu’elle soit détachée de son socle au square Firdos de Bagdad, fait le tour du monde. Mais, dit-il, cet épisode masque la complexité d’une guerre longue, difficile, impopulaire. « Au cours de l’été 2003, je suis devenu frustré par le manque de leadership de la hiérarchie. Les soldats comme moi, sur le terrain, ont fait leur travail. Pas nos supérieurs».

Aujourd’hui, Tim McLaughlin est avocat à Boston. Il dirige une association qui vient en aide aux vétérans sans abris. Il s’estime chanceux, malgré les troubles psycho-traumatiques dont lui et ses camarades sont victimes. « Ce sont conséquences naturelles de la guerre, relativise-t-il. J’ai un bon travail, une bonne famille. Beaucoup des militaires qui étaient avec moi n’ont pas eu cette chance, sans parler des Irakiens, qui n’ont pas pu comme moi quitter le pays”. A la question « est-ce que cela valait le coup ? », que tous les journalistes posent dix ans après le début de la guerre , il répond sans hésiter : « Si je devais le refaire, je rejoindrai l’armée tout de suite, même en connaissant les mauvais aspects ». Il remercie même George W. Bush d’avoir maintenu les troupes sur place malgré l’impopularité du conflit.  « Les humains font la guerre depuis toujours, cela ne s’arrêtera pas. Mais si les manifestations pour la paix s’arrêtaient, ça serait encore plus grave ».

Les Français de Quatuor Ebène en concert à New York

Le quatuor à cordes français sera de passage à New York le 20 avril au Washington Irving High School, à l’occasion de sa tournée américaine.
Mathieu Herzog (à l’alto), Gabriel Le Magadure (au violon), Raphaël Merlin (au violoncelle) et Pierre Colombet (au violon) interpréteront “Dissonances” de Mozart, “Rosamunde” de Schubert et “Ist es Wahr” de Mendelssohn.
Eclectiques, les quatre jeunes français sont connus pour jongler entre le funk, l’opéra, la chanson française, la musique de chambre, le folk, l’électro, la pop, le baroque et le jazz. Créé en 1999, le groupe a remporté une Victoire de la musique en 2010.
Depuis 2007, Quatuor Ebène enchaîne les concerts dans les salles européennes les plus prestigieuses, comme le Wigmore Hall de Londres, le Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall.

Orange veut aider les start-ups

Aider les start-ups aux Etats-Unis à se développer, et si possible en faire bénéficier Orange : tel est l’objectif de l’accélérateur Orange Fab lancé au début de mois de mars.

Conduit par Orange Labs Silicon Valley, le programme débutera en mai à San Francisco. Aux start-ups qui seront sélectionnées, Orange offrira des services d’information et d’accès au marché des télécoms, via ses partenaires et réseaux de distribution. Le programme comprend du réseautage avec, deux fois par semaine, des interventions d’experts spécialisés et des ateliers. Mais aussi deux journées de présentation des produits développés aux exécutifs Orange, à Paris et à San Francisco, et un soutien financier allant jusqu’à 20.000 dollars.

À San Francisco, une équipe internationale assure la coordination du projet. Deux de ses membres sont français : Pascale Diaine, représentante pour Orange Labs dans la Baie, en est la responsable. Guillaume Payan, chef de produit Orange Silicon Valley, travaille sur les études stratégiques.

Des experts et un accès aux canaux de distribution

C’est la première fois qu’un tel dispositif est mis en place. Orange Fab, né en juillet 2012, est le fruit d’une réflexion sur la façon d’interagir avec l’innovation locale dans la Baie. L’idée est signée Georges Nahon, CEO français d’Orange Silicon Valley.

Les mentors d’Orange Fab, attribués aux start-ups, sont à la fois des membres de l’équipe de direction d’Orange partout dans le monde, et des experts de la Silicon Valley venus de BitTorrent, Facebook, Uber… Ils seront en contact avec les jeunes entreprises en fonction de leurs besoins, le plus souvent par téléconférence.

La durée prévue pour le programme est, pour l’instant, de trois mois. “On recherche des start-ups avec un produit déjà existant, ou du moins en phase bêta, explique Guillaume Payan. On les aide à le raffiner. Et pour tester ce produit, on leur fournit un accès aux canaux de distribution d’Orange : web, mobile, portail…” Les entreprises qui postulent doivent être basées aux Etats-Unis et ne pas avoir encore levé d’argent auprès d’investisseurs institutionnels.

Gagner en visibilité

Le comité de sélection rassemble experts d’Orange et professionnels de la Silicon Valley. Par souci de proximité, il choisira 4 à 6 start-ups pour cette première session. “On veut que les entreprises sentent qu’on est présent, insiste Guillaume Payan. Le but est d’avoir une relation privilégiée avec elles, même si elle ne se fait pas tout de suite.” Le dispositif se veut expérimental. L’intérêt pour Orange est d’identifier les start-ups à fort potentiel et de les utiliser comme caisse de résonance dans la Silicon Valley.

“Il est vrai que ce sont principalement des entreprises françaises qui postulent, constate Pascale Diaine, mais nous sommes plutôt contents du nombre de dossier reçus”. Sur le site d’Orange Fab, les candidatures restent ouvertes jusqu’au 7 avril.

Discussion avec Roman Polanski au Roxie Theater

Le plus ancien cinéma de San Francisco, le Roxie Theater, déroule son tapis rouge à un pilier du 7e art aussi reconnu que controversé.

Du 5 au 7 avril, le cinéma organise une rétrospective en l’honneur du réalisateur franco-polonais Roman Polanski. En plus de la projection de ses meilleurs films, le Roxie organisera le 6 un entretien avec le cinéaste… via Skype. Le réalisateur sera interrogé Robert Towne, réalisateur et scénariste ayant travaillé avec Roman Polanski. Le thème de la discussion est inconnu pour le moment mais entre l’œuvre prolixe du cinéaste et les faits divers dans lesquels il a été impliqué, les sujets de conversations sont légion. L’heure de l’entretien n’est pas encore connue.

Côté films,  « Chinatown », « Rosemary’s baby » ou encore « Frantic » seront entre autre proposés au public. D’autres surprises attendent les spectateurs comme la présence exceptionnelle, le 7 avril, de Marina Zenovich, réalisatrice américaine et auteure d’un documentaire sur le cinéaste franco-polonais.

Le Festival du Film Noir fête ses 15 ans

Ressortez vos vieux chapeaux melons et porte-cigarettes: le Festival du Film Noir revient à Los Angeles du 5 au 21 avril à Hollywood et Santa Monica.
Pour la quinzième année consécutive, ce festival propose de redécouvrir 26 films d’après-guerre en noir et blanc. Leur point commun: ils ont façonné la légende d’Hollywood. Pendant seize jours, vous pourrez vous replonger dans l’univers des détectives privés, des femmes véreuses et des truands menaçants.
La plupart des projections ont lieu à l’Egyptian Theater à Hollywood. Trois films légendaires ont été remasterisés pour le festival : ” Try and Get Me” (1950) qui sera projeté le 5 avril pour l’ouverture du festival, “Repeat Performance” (1947), diffusé le 7 avril et “High Tide” (1947) prévu pour le 13 avril.
L’Aero Theater de Santa Monica organisera une séance spéciale en 3D, le 20 avril, lors de laquelle seront projetés “Man in the Dark” et “Inferno”.
Deux films sont diffusés chaque soir, un ticket permettant  d’assister aux deux projections.
La soirée de clôture du 21 avril se veut aux couleurs du festival : dress-code version Mad Men, casino, cocktail et orchestre des années 50 introduiront le dernier film “Road House”, réalisé par le légendaire Jean Negulesco  en 1948.

New York fête la gaufre

Non, la Belgique n’est pas que le pays de la bière et des frites! Pour vous en convaincre, New York organise la semaine de la gaufre belge du 3 au 10 avril.

Organisée pour célébrer les cinquante ans de la création de l’office du tourisme belge de New York, cette semaine sera l’occasion de goûter à ces spécialités sucrées venues de Flandre et de Wallonie.

Chaque visiteur est invité à tester toutes sortes de gaufres et à voter pour leur préférée. Pour participer, il suffit de se rendre dans l’un des dix restaurants associés à l’évènement.

Un concours est organisé avec, à la clef, un voyage à Bruxelles avec encore plus de bonnes gaufres à déguster. Pour participer, rendez-vous sur le site de l’évènement et les gagnants seront tirés au sort.

Autre temps fort: une poignée d’experts désignera le meilleur chef de New York spécialiste des gaufres belges au restaurant la Petite Abeille le 11 avril, au lendemain de la clôture de cette semaine gourmande.

Introduite aux Etats-Unis en 1962 lors de l’exposition Century 21 à Seattle, la gaufre s’est répandue aux Etats-Unis après la New York World’s Fair de 1964, notamment grâce au restaurateur bruxellois Maurice Vermeesch,  qui la vendait pour un dollar dans les rues de New York.  Elle était alors accompagnée de crème fouettée et de fraises.

Le meilleur et le pire de la cuisine selon Éric Ripert et Anthony Bourdain

Éric Ripert et Anthony Bourdain laissent de côté tabliers et toques blanches pour enfiler leurs habits d’orateurs pour une discussion au San Francisco Orpheum Theater, le 12 avril.

Lors de « Good vs Evil », les deux amis parleront de la bonne mais aussi de la mauvaise bouffe. La discussion promet d’être chaude entre un chef, Eric Ripert, qui représente le meilleur de la cuisine et un autre, Anthony Bourdain, qui a parcouru le monde à la rencontre des bons et surtout des mauvais plats que concoctent les cuisiniers du monde entier.

Pour rappel, Ripert a fait ses classes à La Tour d’Argent à Paris et aux côtés de Joël Robuchon. Le Français s’est expatrié aux États-Unis pour prendre la tête du restaurant Le Bernadin à New York où il a gagné ses trois étoiles. Anthony Bourdain, New-Yorkais, est chef exécutif de la brasserie Les Halles à New York. Il s’est fait connaitre du grand public à travers ses ouvrages et ses shows télé.

Des mamans de West Adams veulent lancer un programme bilingue gratuit

Transmettre et éduquer ses enfants dans la langue de Molière, sans se ruiner. C’est le rêve de nombreux parents à Los Angeles. Un groupe de mamans du quartier de West Adams se dépense sans compter pour en faire une réalité.

Le projet d’école multilingue qu’elles peaufinent depuis maintenant près de deux ans vient d’être approuvé par le Los Angeles Unified School District (LAUSD). De type “Charter School, sa gestion est indépendante mais elle bénéficie d’un financement public de l’Etat, garantissant aux enfants un enseignement gratuit.

Pour l’instant, seule une classe bilingue hispanophone est assurée d’ouvrir en septembre 2013. «Nous travaillons encore à l’heure actuelle sur un projet de cursus francophone, au niveau maternelle (les niveaux supérieurs ouvriront les années suivantes, ndlr). Nous souhaiterions ouvrir une classe de 24 élèves dès septembre dans l’idéal, ou peut-être l’an prochain. Nous recherchons donc des parents intéressés. Les enfants doivent avoir 5 ans avant le mois de décembre pour être acceptés », explique Cynthia Wiley, maman française bénévole au sein de l’association.

D’autres cursus en mandarin, japonais et italien sont également envisagés, selon la demande.

De meilleurs résultats dans les autres matières

Les programmes d’immersion en langue étrangère sont de plus en plus populaires aux Etats-Unis. Le principe : les enfants reçoivent un enseignement à 90 % en français ou en espagnol (et les 10% restants en anglais). Puis un rééquilibrage s’opère tous les ans, en réintroduisant progressivement l’anglais : en dernière année, chaque langue est enseignée de manière égale, avec 50% d’anglais et 50% de français ou d’espagnol.

« C’est une méthode bilingue qui a fait ses preuves», affirme Jenna, une « West Adams Mom » impliquée dans le programme d’immersion. «Des études montrent qu’un enfant qui ne parle pas anglais à la maison aura plus de difficultés à rattraper son retard lorsque placé dans une école normale. Le programme d’immersion permet de briser cette inégalité sociale et de maîtriser parfaitement les deux langues, au niveau lu et écrit, et non plus simplement parlé ». Par ailleurs, selon elle « les enfants anglophones qui apprendraient une nouvelle langue à un très jeune âge, obtiendraient de bien meilleurs résultats dans toutes les autres matières, littérature, maths, etc, que les enfants des écoles normales».

L’autre aspect qui séduit les parents est celui de la mixité sociale et culturelle. « A West Adams, différentes origines et cultures se côtoient. Il y a beaucoup de personnes originaires d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Et comme le français et l’espagnol y sont deux langues extrêmement parlées, la demande pour ce type d’enseignement est forte», explique une autre bénévole. Outre plusieurs Français, des parents d’origine belge, suisse, canadienne, camerounaise ou encore centre-africaine sont  intéressés. « Nous insistons d’ailleurs sur le fait qu’il s’agira d’un enseignement plus francophone que français, qui mettra en valeur la diversité des cultures francophones ».

Au-delà de l’aspect éducatif, l’autre avantage de ce type de programme est financier : «A Los Angeles même, si vous souhaitez donner un enseignement en français à votre enfant, au niveau du primaire, il n’existe aucune alternative au Lycée Français ou international, qui coûte 15.000 dollars par an», expliquait en août dernier Isabelle, une Française présente à la première réunion d’information sur le projet. Elle avait alors rassemblé une cinquantaine de curieux.

Diana Krall, une icône du jazz à New York

La chanteuse et pianiste Diana Krall sera en concert le 19 avril au Beacon Theater pour un moment 100% jazz.
L’icône canadienne du jazz présentera son dernier album “Glad Rag Doll”, sorti en 2012. Pour ce nouvel opus, la chanteuse a choisi d’explorer de nouveaux sons, notamment en modifiant la répartition des instruments dans son orchestre, et recruté de nouveaux musiciens.
Depuis qu’elle a remporté un Grammy Award en 2009 pour son album Quiet Nights, elle a enchaîné les concerts dans le monde entier.  Sa tournée américaine se concentrera essentiellement sur la côte Est des Etats-Unis.
En février 2012, Diana Krall et son orchestre ont accompagné Paul McCartney pour “Kisses on the Bottom”, un album de reprises du répertoire jazz.

Après Miami, Airbus se renforce au pays de Boeing

A côté de l’aéroport international de Miami, un immense centre de formation d’Airbus accueille les professionnels de l’aviation de tout le continent américain.

Créé en 1999, le Centre de Formation d’Airbus se consacre à la formation des pilotes et du personnel de maintenance des compagnies aériennes clientes d’Airbus. Véritable pont entre l’Amérique du Nord et du Sud, Miami est apparu comme une évidence stratégique pour accueillir les compagnies aériennes venant des Etats-Unis, du Canada et de l’Amérique latine.

Sur place, le centre est doté de six simulateurs recréant les conditions de vol des avions A320, A330, A340, de cabines d’entrainements et de salles de classes informatisées. Ces simulateurs de vol ressemblent à s’y méprendre à des attractions de parcs à thème. Ils restituent à l’identique l’environnement des vols. Sur ces machines, plus de 1.000 stagiaires viennent chaque année simuler leurs premiers vols et se préparer à toutes les situations. Pour Philippe Baulieu, directeur commercial de la formation clients, «la sécurité aérienne repose principalement sur une formation de qualité».

A la conquête de l’Amérique

Airbus n’a pas hésité à marcher sur les terres de son concurrent historique Boeing. En quelques années, la présence d’Airbus aux Etats-Unis s’est renforcée de manière significative. L’entreprise rassemble aujourd’hui plus de 1.100 employés aux Etats-Unis, le premier pays fournisseur de matériaux pour la construction des avions Airbus.

Déjà implanté en Virginie, au Kansas, en Floride et à Washington, Airbus inaugurera le 8 avril une usine à Mobile, dans l’Alabama. Elle sera chargée de l’assemblage des avions A320.

La nouvelle a été accueillie par Boeing comme une déclaration de guerre. L’entreprise américaine a accusé son concurrent de « déplacer des emplois d’Europe vers les Etats-Unis ». Mais Airbus semble avoir déjà gagné la bataille annonçant la création de plus de 1.000 emplois stables. Le gouverneur d’Alabama a choisi son camp : « Quand les avions d’Airbus prendront leur envol, ils porteront notre fierté et le fruit de notre travail ».

 

Les Français de Quatuor Ebène en concert à Houston

Le quatuor à cordes français sera de passage à Houston le 9 avril à Rice University, à l’occasion de sa tournée américaine.

Mathieu Herzog (à l’alto), Gabriel Le Magadure (au violon), Raphaël Merlin (au violoncelle) et Pierre Colombet (au violon) interpréteront “Dissonances” de Mozart, “Rosamunde” de Schubert et “Ist es Wahr” de Mendelssohn.

Eclectiques, les quatre jeunes français sont connus pour savoir jongler entre le funk, l’opéra, la chanson française, la musique de chambre, le folk, l’électro, la pop, le baroque et le jazz. Créé en 1999, le groupe a remporté une Victoire de la musique en 2010.

Depuis 2007, Quatuor Ebène enchaîne les concerts dans les salles européennes les plus prestigieuses, comme le Wigmore Hall de Londres, le Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall. A l’occasion de sa tournée américaine, le groupe se produira à New York le 20 avril, au Washington Irving High School.

Pique-nique et bien-être au French Legation Museum

Les jardins du French Legation Museum accueillent un pique-nique pas comme les autres ce dimanche 7 avril.

Le “Children’s Picnic and Real Food Fair” veut convertir petits et grands au “manger sain”. Des agriculteurs locaux ont répondu “présent” pour cet évènement, organisé par les associations SANDE Youth Project et The Children’s Environnemental Health Institute. Des ateliers sur le thème du jardinage seront proposés. Et les parents auront la possibilité de rencontrer plusieurs professionnels de la santé et du bien-être.