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Le programme français de Glendale continue sa croissance

Première année réussie pour le programme d’immersion en français de l’école magnet Benjamin Franklin à Glendale. L’école publique recherche maintenant des professeurs et assistants francophones pour l’aider à développer ses futures classes d’élémentaire.

Vingt-deux élèves sont inscrits en Kindergarten et vingt-quatre nouveaux enfants les remplaceront en septembre prochain. Deux maîtresses francophones certifiées en  Californie (Multiple Subjects K-8 et BCLAD) travaillent ensemble sur le programme: Valérie Sun est l’institutrice principale, et Catherine Moine, l’enseignante prévue pour le CP (1st grade), développe actuellement le curriculum de l’année 2013-2014. Pour la rentrée à venir, près de 150 enfants sont en liste d’attente.

Les pouvoirs français locaux sont bien conscients de ce succès « écrasant ». Le 14 février, le Consul Général Axel Cruau a visité l’école, accompagné du superintendant député à Glendale John Garcia.  « Aider autant que possible ces programmes bilingues publics, c’est donner une chance aux parents de toutes origines, pas seulement français, et donner une chance aux enfants d’être bilingues et biculturels, souligne le consul. C’est aussi un énorme atout pour la France : une opportunité de travailler à la francophonie, la francophilie, et aux relations entre les Etats-Unis et la France. Pour nous, c’est une priorité. »

Reste le problème du recrutement des enseignants. « Il est très difficile pour un professeur français de savoir comment travailler dans un programme bilingue dans le système public californien », reconnait Muriel Gassan, présidente de l’association Frenchip, qui a lancé l’initiative de Glendale il y a maintenant un peu plus de trois ans.

Autre défi : l’obtention des ressources pédagogiques nécessaires. « Nous travaillons avec l’Ambassade pour aider l’école Benjamin Franklin à obtenir des livres, malheureusement, nous n’avons pas de budget pour cela, on ne nous a pas donné de moyens spécifiques. Ce serait tellement mieux, mais la situation budgétaire étant ce qu’elle est, nous devons faire avec d’autres moyens, poursuit Axel Cruau. Nous essayons de voir comment développer plus de programmes dans le système public [américain NDLR], et comment créer un système de coopération entre ces programmes et les écoles publiques françaises ».

Mike Tyson troque le ring pour la scène à Miami

Mike Tyson était un habitué des rings. Le voici à présent sur les planches.

A la suite du succès de son one-man show “Undisputed Truth” à Broadway, le boxeur a entamé en février une tournée des Etats-Unis. Il présentera son show sur la scène du Arsht Center de Miami le 16 avril.

Mis en scène par le fameux réalisateur américain Spike Lee, le spectacle est une plongée dans la vie du sportif et raconte avec émotion ses moments les plus forts.

Les confessions du champion incontesté de la boxe ont déjà conquis New York et Las Vegas et promettent de séduire le reste des Etats-Unis lors de cette tournée de dix semaines.

Yann Trividic swingue avec le Miami City Ballet

Souriant, Yann Trividic se remémore sa rencontre avec la danse à l’âge de 8 ans. « Je faisais du violon au conservatoire de Perpignan, j’aimais beaucoup la musique et j’ai voulu essayer la danse ».

Son frère jumeaux et lui-même se sentiront instinctivement attirés, passant outre les stéréotypes et les moqueries à l’école : « Nous avons essayé le foot, le karaté, mais c’est la danse qu’on a tout de suite adoré ».

Tout s’enchaine alors très vite. Il intègre à 15 ans le Ballet du Rhin, puis il est invité par la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla pour danser à l’opéra de Marseille pendant un an. Là-bas, il rencontre un danseur du Miami City Ballet qui l’encourage à se présenter aux auditions de la compagnie… et le voilà engagé en 2000. Outre la découverte d’un nouveau pays, Yann Trividic apprend une nouvelle manière d’appréhender la danse à travers l’emblématique directeur du ballet, Edward Villella, un des héritiers du grand chorégraphe George Balanchine : « Il donne du groove au ballet et il nous pousse à être nous même à travers la danse». Et au delà de la direction artistique, Edward Villella apporte “un esprit d’équipe et une cohésion au sein de la compagnie”.

Parallèlement à la danse, Yann Trividic pense à une reconversion. Il décide de tout abandonner en 2004 pour apprendre le métier d’ostéopathe en France. Après six ans d’études, il démarre sa nouvelle vie à Bordeaux. Mais la danse revient sur son chemin. Edward Villella le réclame pour le rôle principal de Ballroom, sa nouvelle création. Après six ans sans danser, il rechausse ses chaussons de ballet et ne le regrette pas ; il va vivre ses plus beaux moments de danseur, dont un moment de grâce en interprétant “Roméo et Juliette” : « Ce jour là, ma partenaire et moi-même avons oublié que nous dansions, il n’y avait que de l’émotion, nous avons transcendé la danse ».  Yann Trividic se souvient aussi avec bonheur de la tournée du Miami City Ballet au théâtre du Châtelet en 2011, encensé par la critique française : « Je suis français mais c’était la première fois que je dansais à Paris, l’accueil a été fantastique».

A 34 ans, Yann Trividic est au crépuscule de sa carrière et va bientôt se consacrer à la “physical therapy” à Miami : « soigner gens avec une approche holistique, en traitant avant tout leur problèmes émotionnels ».

N’éprouve-t-il aucun regret à arrêter la danse ? : « La scène me manquera certainement mais je resterai toujours un artiste dans l’âme, mon travail de thérapeute sera un autre moyen de m’exprimer et surtout de transmettre ».

Photo: Miami City Ballet dancers Yann Trividic and Patricia Delgado in Slaughter on Tenth Avenue. Choreography by George Balanchine. © The George Balanchine Trust. Photo © Daniel 

Nima Sarkechik, la sensation franco-iranienne du piano à Dallas

A 30 ans seulement, le pianiste franco-iranien Nima Sarkechik est un jeune talent extrêmement prometteur. Invité par l’Alliance Française, il sera de passage à Dallas le 13 avril pour un concert.

Le virtuose est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et a déjà reçu de nombreuses récompenses, dont le prestigieux 1er Prix du Concours International de Piano de “Son Altesse Royale Lalla Meryem” à Rabat.

Son premier enregistrement en 2008 est consacré à Frédéric Chopin et Hugues Dufourt et lui a valu l’éloge du milieu de la musique classique. Depuis, il enchaine les concerts en France et ailleurs, où il est souvent reconnu pour la puissance de son style.

Le Consulat de France met les pieds dans l'eau

Quelques semaines après le World Water Day, journée mondiale de l’eau, le Consulat de France de New York organise une conférence sur le thème des politiques environnementales liées à la gestion de l’eau.

La crise de l’eau est déjà une réalité. Le 22 mars, le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon a déclaré qu'”une personne sur trois vit dans un pays où le stress hydrique est modéré ou elevé, et en 2030 près de la moitié de la population mondiale pourrait faire face à la pénurie d’eau“.

Les professeurs Upmanu LALL, directeur du Columbia Water Center, et Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du Développement durable et des Relations Internationales de Paris, compareront les initiatives françaises et américaines en matière de gestion de l’eau.

Jamel Debbouze : « Je viens faire connaissance avec les Américains »

Jamel l’Américain. L’humoriste est, pour la première fois, en tournée aux Etats-Unis. Il montera sur scène le 10 avril à Boston, le 12 à San Francisco, le 13 à Los Angeles, le 18 à New York et le 21 à Miami. Il a accordé une interview à French Morning juste avant de prendre l’avion.

French Morning : C’est la première fois que vous montez sur scène aux Etats-Unis. Quelles sont vos impressions ?

Jamel Debbouze : C’est super paradoxal, bizarre, excitant à la fois. C’est un plaisir incroyable de se retrouver sur scène aux Etats-Unis pour la première fois de sa vie. Ce sont les artistes new-yorkais qui m’ont donné envie de monter sur scène. C’est magique ! New York est le berceau du stand up. Le Jamel Comedy Club baigne dans cette culture du stand up. Nous avons tous grandi avec Eddie Murphy ou Richard Pryor, ils racontent la même chose que nous, ils parlent de la misère, du quotidien. J’ai voulu recréer cette proximité avec le spectateur, comme si je jouais dans leur salon. Aujourd’hui, je viens faire connaissance avec les Américains. Je vais m’adapter à ce nouveau public mais sans préparation. Je suis un enfant de l’improvisation théâtrale.

Que va-t-on apprendre sur vous dans “Tout sur Jamel”?

“Tout sur Jamel” raconte toutes les choses extraordinaires qui me sont arrivées. En France, je suis l’un des Arabes les mieux lotis et il m’arrive encore des choses incroyables. J’ai vécu un véritable choc des cultures. Je connais la mixité, j’ai épousé une Française (la journaliste Melissa Theuriau, ndlr) et dans ma famille, ce mariage a été un cataclysme ! C’est d’autant plus intéressant de jouer à New York en particulier, car c’est le berceau de l’immigration.

Vous jouez aussi dans le prochain film de Nabil Ben Yadir, “La Marche”, qui sortira en 2013…

Le film raconte l’histoire vraie d’une marche pacifiste organisée en 1983 après le meurtre d’un jeune banlieusard par la police. La marche débute à Marseille à neuf et se termine à Paris à 100.000 personnes. Cette marche est une revendication pour l’égalité et contre le racisme. En 1983, les manifestants ont été reçus par François Mitterrand à l’Elysée et ont réussi à allonger la durée de la carte de séjour de trois à six ans. Dans le film, je joue le rôle de Hassan, un jeune toxico qui profite de la marche pour s’en sortir. “La Marche” sortira le 3 décembre 2013 pour commémorer les 30 ans de l’évènement.

Photo: Jamel au Festival de Cannes – Hahn-Nebinger-Orban/ABACAUSA.COM

Lionel Jospin parle de l'Europe à UCLA

S’il a pris sa retraite politique depuis 2002, année de sa défaite au premier tour de la présidentielle, Lionel Jospin n’a pas complétement disparu de la vie publique. Le 11 avril, il sera à UCLA.

L’ancien Premier ministre s’exprimera dans le cadre d’une conférence intitulée “L’Europe : un continent en déclin ou un modèle pour l’avenir ?”. Au programme, une réflexion sur les problématiques qui touchent actuellement le “Vieux continent” : crise, chômage, croissance “quasi inexistante”. L’ancien leader socialiste parlera aussi du rôle de l’euro et du modèle social européen aujourd’hui.

La conférence fait partie de la série “U Heard It Here”. Elle est sponsorisée par le departement de sciences politiques de UCLA et le departement d’etudes francais et francophones. Elle sera animee par Giulia Sissa, professeur de sciences politiques à UCLA.

Le dernier Dujardin au Tribeca Film Festival 2013

Déroulez le tapis rouge et sortez les projos! Le prestigieux festival du film de Tribeca et sa flopée de célébrités reviennent du 17 au 28 avril. Treize films français sont à l’affiche.

Créé en 2002 par la productrice Jane Rosenthal et Robert De Niro, le Tribeca Film Festival a pour objectif de faire connaitre le cinéma indépendant à un public sevré aux blockbusters d’Hollywood. Le festival s’est également donné pour mission de promouvoir la ville de New York comme nouvelle capitale du cinéma.

Plus de 200 films sont projetés tout genre confondu : longs et courts métrages, documentaires, drames, comédies, horreur, sciences fictions ou encore films familiaux. Douze prix seront décernés pour récompenser les meilleurs films de leur catégorie.

La sélection comporte treize films français dont « Alceste à Bicyclette » (« Cycling with Molière » en anglais) de Philippe Le Guay avec Fabrice Lucchini et Lambert Wilson. Sorti en 2013, le film raconte l’histoire de Serge, un acteur qui décide de mettre un terme à sa carrière et de vivre en ermite sur l’Île de Ré jusqu’à ce que, trois ans plus tard, Gauthier Valence, un célèbre acteur, lui propose de jouer Le Misanthrope de Molière. Le film sera diffusé le 23 avril au SVA Theater et le 25 et 28 avril à l’AMC Loews Theater.

Autre film : « Les Saveurs du Palais » (“Haute Cuisine”) de Christian Vincent avec Catherine Frot, sorti en 2012. Le film retrace la vie d’Hortense Laborie, une cuisinière du Périgord recrutée par le président de la République pour devenir la cuisinière officielle de l’Elysée. Le film sera projeté le 18 avril au Clearview Cinemas de Chelsea, et le 25 et le 27 avril à l’AMC Loews Village.

Last but not least : « Möbius », d’Eric Rochant sorti en 2013 avec Jean Dujardin, Cécile de France et Tim Roth. Le film franco-belge dépeint la passion qui va naître entre Grégory Lioubov, un agent des services secrets russes et Alice, nouvelle recrue pour une mission dangereuse. Le film sera montré le 24 avril au BMCC Tribeca PAC, le 27 avril au Clearview Cinemas de Chelsea et le 28 avril au SVA Theater.

Le patron de Totsy, "success story" française à New York, passe le relais

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Totsy, une des plus brillantes réussites françaises à New York, vient de perdre son deuxième papa. Après le départ du co-fondateur Christophe Garnier en novembre dernier, Guillaume Gauthereau passe la main. Sa démission intervient tout juste quatre ans après la création ce site de ventes flash de produits pour enfants, qui a connu une croissance exponentielle – en 2012, Totsy a réalisé un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.

Guillaume Gauthereau laisse son fauteuil de patron à Lisa Kennedy, une Américaine qui a occupé un poste de vice-présidente chez Quidsi (Diapers.com, Soap.com, BeautyBar.com…). « Lisa a le potentiel pour faire passer le chiffre d’affaires de Totsy de 30 à 300 millions de dollars, comme elle l’a fait pour Diapers.com », estime Guillaume Gauthereau.

Comme souvent dans ce milieu, le départ des deux co-fondateurs intervient après l’entrée dans l’entreprise d’investisseurs importants. En juillet 2012, Totsy a levé 18,5 millions de dollars auprès de Rho Ventures et DFJ Gotham. Un investissement qui a fait passer la start-up dans une autre dimension…“Ma décision est vraiment personnelle.  Je me sens davantage stimulé dans les petites structures. On a créé Totsy à quatre, et aujourd’hui, nous employons une centaine de personnes… Ce n’est plus la même chose”, commente Guillaume Gauthereau, qui reste toutefois membre du conseil d’administration. Comme il l’explique sur son blog“ma passion, c’est de créer de nouvelles entreprises”.

Mais pour le moment, « je vais partir six mois en Inde, faire du bénévolat à Calcutta, dans l’association fondée par Mère Theresa. Après, je vais voyager au Tibet. J’ai envie d’un recentrage personnel, de faire des choses pour les autres », raconte ce diplômé de l’école vétérinaire de Maisons Alfort, qui était directeur de Lalique aux Etats-Unis avant de créer Totsy.

A son retour à New York, en novembre prochain, Guillaume Gauthereau compte réactiver Sequoia Lab, le cabinet de conseil qu’il a monté parallèlement à ses activités à Totsy. « J’ai aussi un projet d’entreprise, avec un aspect développement durable », glisse-t-il. Un business plan qui va murir sur les sommets de l’Himalaya.

Cyprien Gaillard, l'artiste des ruines, au Hammer Museum

Après le MoMA PS1 de New York en janvier, l’artiste français Cyprien Gaillard investit, à partir du 20 avril, le Hammer Museum de Los Angeles. Il est connu pour son travail surprenant sur les ruines.

A 30 ans à peine, il s’est déjà imposé  comme la star montante de l’art contemporain, en rencontrant un succès considérable lors de ses exposition à Paris, Berlin ou encore New York.

A travers ses photographies, vidéos, montages et sculptures, le Français raconte des monuments et des paysages disparus ou transformés par le temps. Il a récemment voyagé  à travers la Californie à la recherche de nouveaux paysages et de vestiges récents. L’exposition sera composée d’installations et d’une série de photographies inédites.

Visas: le H-1B revient en force

C’est incroyable, c’est choquant, mais on était préparé“, réagit Pierre George Bonnefil, avocat spécialiste des questions d’immigration chez EpsteinBeckerGreen. Pour la première fois depuis 2008, le quota de Visas H-1B, fixé à 65.000 pour chaque année fiscale, a été atteint en moins d’une semaine, ont annoncé les services d’immigration américains, lundi.

C’est le signe d’une économie en meilleure santé. Ces dernières années, les visas H-1B, pourtant très prisés des travailleurs qualifiés, peinaient à trouver preneur, car les entreprises américaines embauchaient moins de main d’œuvre étrangère.

Ce “Visa des employés qualifiés” est l’un des plus utilisés pour venir travailler aux Etats-Unis. Il permet à son détenteur et à sa famille de rester trois ans – six s’il est renouvelé – sur le territoire américain. Il peut mener à l’obtention de la fameuse carte verte. Il est cependant souvent critiqué car il est très onéreux et nécessite beaucoup de paperasse.

Cent vingt-quatre mille demandes avaient été reçues au 7 avril, une semaine après l’ouverture de la procédure. Pour sélectionner le nombre nécessaire de candidatures, l’US Citizenship and Immigration Service (USCIS) a eu recours à la fameuse loterie par ordinateur.

Pour l’avocat Pierre Bonnefil, ce retour en grâce des visas H-1B n’est pas forcément une bonne nouvelle. “Le problème est que les visas ne seront pas utilisables avant octobre 2014, on ne peut pas travailler comme ça, il faut que le Congrès fasse quelque chose!“, tempère ce spécialiste de l’immigration.

En effet, le nombre réduit de Visas H-1B disponibles chaque année est souvent au centre de débats. Le Sénat examine en ce moment une réforme des lois sur l’immigration qui réorganiserait, entre autres, les programmes de Visas. Les entreprises high-tech, quant à elles, demandent depuis des années une augmentation du quota des H-1B. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a fondé une association de chefs d’entreprises issus du milieu de la technologie pour demander au Congrès un assouplissement des règles.

Les scandales, c'est maintenant

(Revue de presse) L’affaire Cahuzac continue d’alimenter la presse américaine. Après une première salve de critiques, les journaux s’inquiètent des répercussions sur la présidence de François Hollande.

« Un scandale fiscal  s’ajoute au malaise français », titre le New York Times. « Monsieur Hollande a déclaré n’avoir appris la vérité que récemment concernant les comptes à l’étranger de Monsieur Cahuzac et il n’existe aucune preuve suggérant le contraire. Mais cet aveu de son ignorance pourrait seulement avoir pour conséquence d’accroître les plaintes vis-à-vis de son faible leadership », explique le journal.

« Le président français François Hollande, qui promis d’assainir les finances de l’Etat, a traversé une semaine particulièrement difficile concernant les affaires sur les paradis fiscaux. A peine Cahuzac a-t-il admis avoir menti concernant son compte en banque à l’étranger que le journal Le Monde a révélé que son trésorier de campagne Jean-Jacques Augier était actionnaire de deux sociétés dans les îles Caïman », note pour sa part le Washington Post.

Taxe sur le foot

La presse américaine ne s’inquiète pas seulement de l’avenir de François Hollande mais également de celui du PSG depuis que le chef de l’Etat a déclaré que les clubs français de football ne seraient pas exemptés de son projet de taxe à 75%. Pour rappel: le prélèvement de cette taxe se ferait au niveau de l’employeur sur la partie de la rémunération dépassant un million d’euros, et non plus au niveau du contribuable. « Les propriétaires des équipes, les experts et les fans se demandent si ces nouveaux coûts n’handicaperont pas les clubs modestes qui luttent pour concurrencer leurs rivaux anglais, espagnols et italiens plein aux as », souligne le magazine Time dans son édition américaine. « Le Paris Saint-Germain, le club de foot français le plus riche, aura un agenda plus chargé que simplement surveiller Lionel Messi lorsqu’il affrontera le FC Barcelone, la meilleure équipe du monde. Les propriétaires qataris doivent également penser à l’impôt », ironise Bloomberg Business Week, quelques heures avant le coup d’envoi du match entre les deux équipes. « L’une des équipes les plus touchées sera le PSG, dont le salaire d’au moins une dizaine de joueurs s’élève à plus d’un million d’euros. C’est le cas de la star internationale suédoise Zlatan Ibrahimovic, qui gagne quinze millions d’euros par an », explique Fox News en précisant que « l’ancien joueur du Los Angeles Galaxy et l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre David Beckham sera exempt de l’impôt puisque son contrat de cinq mois avec l’équipe ne permet pas de le qualifier de résident français ».

Manque de prêtres

Tout n’est pas qu’argent heureusement. Le New York Times revient, lui, sur le manque de prêtres en France. Selon le quotidien, le clergé français fait de plus en plus appel à des étrangers. Le père Rodolphe Folly, un prêtre de 45 ans originaire du Togo « fait partie d’un bataillon de prêtres venus en France de différents pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun mais aussi le Vietnam et la Pologne, et qui représentent maintenant 10% du clergé en France », analyse le quotidien. « En Europe occidentale et aux Etats-Unis, l’Eglise Catholique a dû faire face à une importante pénurie de prêtres depuis plusieurs dizaines d’années (…) Le déclin de la vocation est particulièrement prononcé en France, un pays qui se définit laïc (…) le clergé français est âgé et l’ordination des prêtres est en constant déclin », poursuit l’article. Le New York Times, qui souligne que de « magnifiques églises parsèment le pays », précise que cette tendance s’explique par le manque d’attrait pour l’église catholique dans la société française : « Pour de nombreux prêtres, le problème fondamental est la lutte de l’Eglise pour se définir face à une nouvelle génération dans un pays laïc (…). Nombreux sont les  jeunes français qui considèrent le catholicisme comme la religion du pêché, souvent mal adaptée aux réalités sociales et  dont l’image est détériorée par les scandales à répétition sur la pédophilie ».

Crédit photo : Bernad Patrick/ABACAUSA.COM