La fièvre du “March Madness” s’est emparée des Etats-Unis depuis le 18 mars et êtes totalement largués ? N’ayez crainte, French Morning a pensé à vous.
1) Le “March Madness”, qu’est ce que c’est ?
C’est du basket. Du “college basket-ball” pour être précis. Le championnat NCAA de basket-ball oppose les équipes des universités américaines depuis 1936. La phase finale de ce tournoi a lieu en mars et génère un intérêt immense aux États-Unis : on parle ainsi de “March Madness”. Trois semaines de compétition intense, des stades de plus de 10 000 places remplis, le championnat de basket universitaire n’a rien à envier à sa grande soeur, la NBA, l’univers des professionnels. L’image du basket universitaire est bien meilleure: moins de scandale, pas (ou peu) d’argent. Comparer les deux (et débattre de la supériorité de l’un ou de l’autre) est d’ailleurs un sport national.
Le “March Madness” correspond donc aux play-offs du championnat de basket universitaire américain : quatre groupes régionaux de seize équipes s’affrontent. Par un système d’élimination directe, les équipes les plus cotées rencontrent les plus faibles. Heureusement, les surprises sont souvent au rendez-vous et ce ne sont pas toujours les quatre têtes de séries qui sont qualifiées pour la finale à quatre (qui aura lieu, cette année, le 8 avril). C’est aussi et surtout le dernier tremplin avant l’accession, tant espérée, en NBA. Carmelo Anthony (New York), Tim Ducan (Spurs), Joakim Noah (Chicago) : toutes les plus grandes stars du basket américain sont passées par ce tournoi. Seuls certains joueurs, comme Le Bron James ou Kobe Bryant, sont passés directement du lycée à la NBA.
2) Faites votre bracket !
En mars, on fait son “bracket”. Kézako? Le bracket, c’est l’arbre du tournoi, (type Roland Garros si le tennis est plus votre truc). Le jeu consiste, à partir des 64 équipes de départ (les matches se jouent les 21 et 22 mars cette année) à remplir les tours suivants, jusqu’à la finale, et au vainqueur. Les chances de gagner sont très réduites (on vous laisse calculer les probabilités, ou lire ici), mais l’exercice est populaire. On parie au bureau, en famille. Ou à la Maison Blanche: grand fan de basket, Barack Obama a pris l’habitude de remplir, devant les caméras de télé, son propre “bracket”. Si vous souhaitez, vous aussi, “do your bracket”, French Morning a pensé à vous. Une version imprimable est disponible ici. Et si vous préférez copier sur Barack Obama, toujours bien informé, c’est par ici.
3) Qui est le favori cette année ?
Quatre équipes se détachent selon les pronostiqueurs : Louisville, Kansas, Indiana et Gonzaga. Louisville possède même une petite longueur d’avance. Réponse finale le 8 avril.
4) Kentucky a-t-il une chance de conserver son titre ?
Champions l’an dernier, les Kentucky Boys ne pourront même pas défendre leur titre cette année : après avoir perdu six de leurs meilleurs joueurs -tous partis batifoler en NBA- ils ne sont même pas qualifiés pour la phase finale de ce championnat et ne participeront donc pas à la “Madness” du mois de mars.
5) Les perdants magnifiques
Comme souvent en sport, seuls les gagnants ont le droit à la lumière. Profitons donc de cet article pour rendre hommage aux “Castors” de Caltech (Californie) qui, entre 1989 et 2010, ont réussi l’exploit d’aligner… 259 défaites consécutives. Un documentaire, réalisé par Rick Greenwald, et intitulé “Quantum Hoops”, a même consacré cette série incroyable, et toujours inégalée.
6) Quelle est la dernière équipe à avoir remporté deux fois de suite le championnat universitaire ?
Les “Gators” de Floride, en 2006, avec un certain… Joakim Noah à leur tête. Le fils du célèbre tennisman remporte cette année-là le tournoi et se paye même le luxe d’être nommé “Meilleur joueur du tournoi final”, avec une moyenne de 14,2 points, 7,1 rebonds et 2,1 passes par match. L’année suivante, Joakim Noah et ses jeunes coéquipiers repartent avec la même équipe et réalisent le doublé. Cet exploit n’avait plus été réalisé depuis 1992, et l’université de Duke qui possédait alors en ses rangs un certain… Grant Hill.
7) Quels sont les joueurs à surveiller de près cette année ?
Ne vous inquiétez pas : s’ils ne sont pas dans le “Final Four” cette année, Trey Burke (Michigan), Marcus Smart (Oklahoma State), Ben McLemore (Kansas) et Cody Zeller (Indiana) ne devraient pas mettre longtemps à débarquer en NBA…
8) Une finale à quatre
Depuis 1939, le championnat se termine par un tournoi final à quatre. Cela n’a pas toujours été le cas. Avant cette date, le titre récompensait l’équipe ayant le meilleur pourcentage de victoires du championnat.
"Fela!", la comédie musicale star débarque au Arsht Center
Lorsque Jay-Z et Will Smith s’investissent dans la production d’un projet, le succès est au rendez-vous.
C’est encore le cas avec “Fela!”, comédie musicale réalisée par Bill T. Jones, directeur artistique, danseur et chorégraphe américain. L’oeuvre raconte la vie de Fela Kuti, homme politique nigérian considéré comme l’inventeur de l’afrobeat, fusion des éléments afro-américains du punk, du jazz, de la musique d’Afrique occidentale, de la musique traditionnelle nigériane et des rythmes yorubas.
Du 19 au 24 mars, au Adrienne Arsht Center de Miami, Bill T. Jones explore l’histoire de cet artiste engagé contre la corruption et la dictature au Nigéria, dans les années 70, dans un spectacle mêlant danse, théâtre et musique. Tout au long de sa carrière, Fela Kuti s’est servi de la musique comme arme pour peindre le sombre tableau des moeurs socio-politiques de son pays. En 1997, atteint du SIDA, il s’éteint, laissant un immense vide derrière lui. Près de 20 ans plus tard, hommage lui est rendu avec cette ambitieuse comédie musicale.
Dépêchez vous, la troupe de Fela! ne reste que quelques jours à Miami.
La famille Disney sur la glace de Miami
Vous rêvez de voir Mickey et Minnie effectuer un triple axel sur la glace ? Rendez-vous à Miami pour admirer le spectacle Disney on Ice du 27 au 31 mars. Il reste des places !
Afin de célébrer les cent ans de la magie Disney, la troupe a mis au point un spectacle exceptionnel qui raviront certainement les petits. Déguisés en Donald, Simba, Aladdin ou Cendrillon, les 60 patineurs donnent vie aux personnages sur les plus belles musiques du répertoire Disney, dont It’s a Small World. Le spectacle n’est ni plus ni moins chorégraphié par l’excellente Sarah Kawahara, déjà récompensée par un Emmy Award.
Disney on Ice s’ouvre sur une chorégraphie entre Aladdin et le Génie, suivi d’un solo de Nemo. Vient ensuite Pinnochio, entourée d’une myriade de pantins avant de laisser la place au moment romantique du spectacle : le duo entre la Belle et la Bête.
Disney on Ice a été joué dans le monde entier. La troupe s’est produite en Asie, en Australie, au Moyen-Orient et en Europe avant de mettre le cap sur l’Amérique pour une série de représentations aux Etats-Unis.
Dans le Design District, terre de luxe et d'art
Depuis quelques années, les boutiques de luxe poussent comme des champignons dans le Design District, ce quartier si singulier de Miami. Coincé entre les très populaires Overtown et Little Haïti, rien ne laissait présager que cet ancien quartier d’entrepôts désaffecté deviendrait le nouveau lieu branché de Miami.
L’implantation progressive de galeries d’arts boostées par le succès de la grande foire d’art contemporain « Miami Art Basel » a apporté une nouvelle identité culturelle au quartier. L’ouverture récente de boutiques de luxe est donc bien le résultat d’une stratégie marketing longuement réfléchie. Christophe Maincourt, ancien PDG du groupe Cartier pour les Amériques et actuel président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Miami, raconte la genèse du projet : “Craig Robbins, le promoteur du Design District, avait depuis des années la vision de combiner l’Art Contemporain avec l’industrie du luxe. Ces décisions d’investissements sont ensuite venues de la situation de sous-distribution en Floride du Sud. Les marques avaient besoin d’étendre leur réseau de boutiques. Le Design District présentait le “challenge” d’attirer un trafic de rue dans une zone excentrée et peu fréquentée.“.
Les marques ont alors parié sur ce mariage entre l’art contemporain et le luxe dans un quartier quasiment refait à neuf : “Il fallait un concept capable de créer un événement permanent et donner au quartier un statut de destination. Les marques ont non seulement relevé le défi mais elles en ont été les instigateurs”.
Christian Louboutin a été la première marque à s’installer. Le saut déterminant s’est ensuite opéré lorsque le Groupe LVMH a décidé d’investir dans un immeuble pour présenter ses marques. Cartier s’est alors déplacé de Bal Harbour, quartier chic au Nord de Miami, au Design District en 2012. Hermes, Prada et Louis Vuitton lui ont emboité le pas.
Pour Christophe Maincourt, l’heure n’est pas encore à l’analyse des résultats commerciaux. Il reste cependant très optimiste sur l’avenir et le succès du projet : “le Design District sera un laboratoire alchimique de rencontre de forces créatives d’origine artistique, culturelle et commerciale”.
Le San Francisco Salsa Festival pimente la ville
Envie de soleil et de se déhancher ? Pour cela, John Narvaez et Elizabeth Rojas ont pensé à tout. Pas besoin de s’enfuir sur les côtes cubaines. Les rythmes chauds et sensuels de l’Amérique du Sud font le voyage jusqu’à San Francisco. Le couple de danseurs organise pour la cinquième fois le San Francisco Salsa Festival.
Les deux danseurs sont des habitués de ce genre de manifestations. Pendant plusieurs années, ils ont sillonné le monde pour apprendre auprès des plus grands professionnels de la salsa et partager leurs connaissances. C’est pour permettre à tous les amateurs de cette danse latine qu’ils organisent des stages aux côtés de ces grands danseurs, qui sont encore maintenant leur source d’inspiration.
Trois jours, trois lieux différents et un programme chargé. Les journées sont composées de plusieurs temps : des cours, des performances et des concerts pour que tous les danseurs présents puissent se rencontrer et échanger. Salsa, bachata ou encore mambo, tous les couples de la Baie auront de quoi être comblés.
Et pour cette cinquième édition, John Narvaez et Elizabeth Rojas ont fait appel à un couple de jeunes Français. Jérémy et Olaïla viendront enseigner leur art et danser aux côtés de grands compétiteurs et champions de danses latines.
Alors rendez-vous est pris au Café Cocomo pour la première soirée haute en couleurs de ce week-end festif. De 20h à 2h San Francisco vibrera au son des cuivres et de la salsa.
La Dictée de la Baie 2013 : les résultats
Cette année encore ils étaient nombreux à l’Alliance Française de San Francisco, venus de toute la Baie pour se frotter aux difficultés de la langue française. Pour l’occasion, l’organisatrice Christine Lemor-Drake de Apple to Pomme avait trouvé un texte de Philippe Dessouliers qui a permis aux zygomatiques des quatre dictants de s’exercer.
En tout quatre-vingt personnes ont assisté à la Dictée de la Baie annuelle avec un total de soixante participants, dont trente dans le groupe “adultes francophones”, dix chez les “francophiles adultes”, et vingt dans la catégorie des jeunes.
Les lauréats du groupe des adultes francophones :
Sont arrivés ex æquo Yves Avérous, Brigitte Carrabin et Delphine Liénard
Les lauréats du groupe des adultes francophiles :
Margaret Mitchell en première place suivie de près par Christine Charbonnier. La troisième meilleure dictée de ce groupe revient à Jennifer Laderman.
Les lauréats du groupe des jeunes :
Sont arrivés ex æquo avec une seule faute : Blanche Stora et Chloé Mauvais
Et en deuxième position avec trois fautes : Eloi Divol et Juliette Carman.
Enfin un prix de la fidélité a été attribué cette année à Soumeya Kerrar, qui fait la dictée chaque année dans le groupe des francophiles.
Le consul Romain Serman a remis les prix aux vainqueurs.
Et comme le note Christine Lemor-Drake : « Grâce à la générosité des sponsors et donateurs, tout le monde est reparti avec plein de cadeaux après un goûter de friandises bien françaises ! »
Five Funny French Films : Houston à l'heure des comédies françaises
Les comédies françaises s’exportent bien. Depuis le succès aux Etats-Unis de “The Artist” ou encore d’”Intouchables”, le genre est devenu l’un des préférés des cinéphiles américains. A ce titre, le Museum of Fine Arts de Houston projettera cinq comédies françaises du 21 au 24 mars.
Depuis 2011, le Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) organise le Five Funny French Films. L’objectif est de diffuser des comédies à succès, toutes différentes dans leur style afin d’explorer le genre de la comédie à la française. En plus des cinq films récents, le MFAH diffuse un sixième film plus classique et ancien.
Pour cette édition 2013, le MFAH espère renouer avec le succès des deux éditions précédentes, qui avaient fait salle comble. L’évènement est organisé à l’occasion du French Cultures Festival 2013 en partenariat avec l’Alliance Française de Houston, les Services culturels de l’ambassade de France, le Consulat Général de France à Houston et The Texan-French Alliance for the Arts.
Les films diffusés sont :
– Mon pire cauchemar, d’Anne Fontaine (2011)
– Le Prénom, d’Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (2012)
– Tout ce qui brille, d’Hervé Mimran et Géraldine Nakache (2010)
– Le Skylab, de Julie Delpy (2011)
– Mince alors ! de Charlottre de Turckheim (2012)
– Le grand amour, de Pierre Etaix (1969)
Expositon: Houston Accueil a du talent
Vous vous sentez l’âme d’un créateur mais souffrez d’un déficit de reconnaissance ? Pas de panique, l’association Houston Accueil donne l’occasion aux artistes locaux d’exposer leur création le 24 mars à l’occasion du French Cultures Festival.
La journée sera entièrement consacrée aux créations réalisées par des artistes reconnus mais aussi inconnus du grand public. De nombreuses disciplines sont représentées, de la musique à la couture en passant par la cuisine. Musiciens, chanteurs, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, costumières, créatrices de bijoux et de quilts et cuisiniers se sont donc donnés rendez-vous pour exposer leurs œuvres.
L’évènement se veut convivial. Seule la créativité est célébrée puisqu’aucun des objets exposés ne sera à vendre. L’objectif est de rencontrer de nouveaux artistes et d’encourager les plus timides à soumettre leurs productions au regard critique du public.
Une dégustation de vins français à Los Gatos
En 2013, les crus de France ont la cote. La preuve : Angelina Jolie et Brad Pitt ont récemment investi dans un domaine dans le sud du pays. Dans la baie de San Francisco aussi, c’est le moment de redécouvrir les vins français.
À Los Gatos, la cave The French Cellar organise une classe de dégustation le 27 mars. À la carte, huit vins rouges en provenance de diverses régions de France, accompagnés par un buffet de fromages gaulois.
Le programme de la soirée: initiation à la comparaison des cépages, des goûts et de la valeur des vins. Les zones majeures du paysage viticole français seront représentées : Bourgogne, Beaujolais, Bordeaux, Vallée de la Loire, Sud-Ouest et Vallée du Rhône. Les curieux apprendront également comment associer un fromage à un vin spécifique.
Et les cavistes du French Cellar savent de quoi ils parlent : Sallie Robbins-Druian et Jay Druian sont spécialisés dans les crus français. Leurs bouteilles sont soigneusement sélectionnées chez des importateurs qui travaillent directement avec des producteurs en France. Pour garder un peu de mystère et assurer une dégustation de qualité, les différents produits seront choisis selon leur disponibilité quelques jours avant la soirée, voire le jour-même.
Attention, pour goûter aux joies des cépages français, il faut réserver à l’avance par carte de crédit. Et le plus vite possible, car la classe est limitée à seize participants.